Aujourd'hui je laisse la parole à Ahltar, pour un petit billet concernant le très controversé FFCC The Crystal Bearers, sorti sur Wii. Comme d'habitude avec cette rubrique, on essaie de vous présenter le jeu d'un autre point de vue que la simple review.

Pour mes premiers pas dans cette rubrique, je vais vous parler d'un couple que je viens de croiser dans un jeu. J'ai nommé Layle et Belle de Final Fantasy Crystal Chronicles : The Crystal Bearers. Plutôt que de lui consacrer une review qui n'aurait pas grand intérêt, je me propose d'alimenter le blog de Shadow !

Cinquième épisode d'une série spin-off (Crystal Chronicles) de la grosse licence Final Fantasy (d'où le titre à rallonge), ce jeu se démarque pourtant clairement par son gameplay particulièrement travaillé pour correspondre à la Wii. Mais son gameplay si particulier n'est pas sa seule force (ou faiblesse me direz-vous), parmi ses gros atouts, nous retrouverons aussi la bande son, les graphismes (très agréables, pour de la Wii) le scénario (simple mais bien maîtrisé) et, surtout, ses personnages hauts en couleurs.

Devinez qui c'est !

Layle est un porteur de cristal (ou Crystal Bearer), ce qui implique qu'il a un bout de cristal planté dans son corps qui lui confère un pouvoir particulier. A priori, pour Layle (prononcez Lè-ile), le contrôle de la gravité, à priori seulement car on finit par se poser des questions au vu de tout ce que son pouvoir lui permet de faire.
Seulement dans ce monde, les porteurs de cristal ne sont pas très bien vu, leurs pouvoirs leur vaut la crainte des gens (voici un lieu commun). Ce paria doit donc, pour vivre, tenir un rôle de mercenaire, prenant chaque boulot que son associé-pote, Keiss, lui présentera tout en s'arrangeant pour le foirer de la plus belle manière imaginable et en s'attirant le plus de haine possible de la part de ses concitoyens.

Faire voler les filles pour matter sous leurs jupes, c'est classe. Et c'est top pour se faire aimer des gens aussi.

En fait, Layle est un grand héros bien conscient de ses capacité et ne manquant pas la moindre occasion de se la péter. La mise en scène de folie du jeu ne manquera pas de le mettre en avant dans toutes les situations, à tel point qu'on aura peut-être un peu de mal à adhérer au personnage. Du moins au départ car, en fait, son grand cœur prendra souvent le dessus.

Je respire tellement la classe que je peux poser partout.

Ainsi, rapidement dans le jeu, il fera la connaissance de Belle, la bien nommée, en pleine fuite éperdue. Sous ses airs de "j'en ai rien à faire de toi" il décidera, pour une raison probablement hormonale, de ne pas la laisser s’enfuir seule, il va même l'aider, de force, devenant ainsi à son tour un fugitif. Cette course poursuite aboutira à un joli saut dans le vide suivi rapidement par un magnifique, mais furtif, corps-à-corps entre nos deux protagonistes.

Pour le plaisir...

Tout au long du jeu, Layle va se trouver des prétextes (plus ou moins convaincants, pour lui-même) afin de continuer à la (pour)suivre. Belle va d'ailleurs se rendre compte de la présence récurrente de ce stalker dans son entourage et ne manquera pas de lui faire quelques remarques à ce propos. Car Belle a un caractère facilement aussi bien trempé que celui de Layle.

Avoues, tu me cherches...

L’ambiguïté de leur relation n'est finalement qu'un grand classique du "je t'aime moi non plus", pourtant, dans ce jeu, cela fonctionne. Le panache mis en œuvre par Squix et l'intrigue sans temps mort y sont probablement pour quelque chose. La fin du jeu pousse même le principe à son paroxysme et finit par intervertir les rôles. En bref, je suis persuadé qu'on a pas fini d'entendre parler d'eux, tout du moins, je l'espère, une suite pourrait être tout aussi plaisante !

A bientôt !!

Un couple classique, très classique même, mais qui a un sacré potentiel !

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