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Magna Carta 2 > Articles > Review

Magna Carta 2

arpg xb360 europe
Magna Carta 2
The Korean Touch
En Février 2006 sur le vieux continent sortait Magna Carta: Tears of Blood sur Playstation 2. Possédant des qualités indéniables, dont un scénario travaillé et la volonté d’innover au niveau du gameplay, il avait cependant reçu un accueil mitigé de la part des joueurs qui se plaignaient d’une certaine répétitivité et d’une linéarité frustrante. En 2009, le studio de développement coréen Softmax revient avec le second opus, cette fois sur la console nouvelle génération de Microsoft, développé avec le désormais classique Unreal Engine 3. Le jeu dispose d'un rendu 3D d’une incroyable beauté et fidèle aux artworks de l’artiste Hyung-Tae Kim.
Alors, qu’en est-il vraiment ? "E(poustouflant) = MC2" ?

Comme une impression de déjà-vu

La cinématique d’introduction pose parfaitement les bases du conflit qui ravage le royaume de Lanzheim, impliquant deux factions dans une guerre civile. Les Forces du Sud, créées par la princesse Rzephilda - qui souhaite reprendre le trône qui lui revient de droit - et le comte Alex - un aristocrate puissant -, s’opposent aux Forces du Nord, dirigées par le premier ministre Schuenzeit, qui a fomenté un coup d’état contre la reine et l’a assassiné. Les Sentinelles, créatures inventées par les savants des Forces du Nord, occasionnent des pertes monstrueuses dans les rangs adverses, faisant alors basculer la majorité des batailles en leur faveur.
Pendant ce temps, le héros, Juto, mène une existence paisible et harmonieuse sur son île à l’écart de toute cette haine, proche des habitants et particulièrement de la capitaine de la garde de l’île du Haut Vent, Melissa. Il la considère comme une sœur depuis qu'elle l'a découvert échoué sur le rivage, amnésique, et s'est occupée de lui.
Ce monde « idyllique » deviendra bientôt un enfer lorsque l’unité spéciale anti-Sentinelle des Forces du Sud débarquera sur ce havre de paix, suivie de près par leurs ennemis, afin d’y trouver une machine de guerre de l’ancien temps ressemblant grandement aux monstres des Forces du Nord. S’en suivra une bataille lourde de conséquence, à la suite de laquelle Juto se fera enrôler dans les Forces du Sud.

Un homme qui oublie ses souvenirs et une princesse qui perd le trône, cela ressemble étrangement à Reith dans l’opus précédent. Autant le dire tout de suite, les clichés sont nombreux tout au long du jeu, mais sont extrêmement bien maîtrisés et les doubleurs convaincants. On passera par les stéréotypes les plus connus tels que l’elfe niaise, la grosse brute en apparence mais très sage en vérité, la princesse prête à tout pour récupérer son royaume...
Le scénario parait complètement banal au début. On commence réellement à douter quant au fait que Magna Carta 2 est un successeur digne, mais la tournure des évènements change la donne. Le scénario gagne progressivement en puissance pour aboutir sur un final riche en révélations et en émotions. Trahisons, conspirations et conflits politiques seront de la partie, rythmant convenablement le jeu de façon à ce que le joueur ne puisse s’ennuyer. On se surprend alors à s’attacher aux personnages et aux causes qu’ils défendent, bien que l’ensemble sente le réchauffé. Les principaux protagonistes du camp adverse auraient quelque peu gagné à être plus développés, même si Schuenzeit en impose. La narration, les réflexions du héros tout le long du jeu et les cut-scènes superbement mises en forme aident grandement à l’immersion. Toutefois, même si suivre l’histoire est plaisant, elle reste un chouïa inférieure à celle de son aîné.

Mention spéciale au character designer Hyung-Tae Kim, artiste coréen de talent, qui nous prouve une fois de plus son savoir-faire avec ses costumes ultra détaillés et soignés, le tout rendu brillamment en 3D grâce à l’Unreal Engine 3 qui n’a désormais plus besoin de faire ses preuves.
Magna Carta 2
Magna Carta 2
Magna Carta 2

May the Kan power be with you

A l'instar de l’épisode Playstation 2, Softmax a eu la volonté de changer les habitudes et nous sert ici un gameplay des plus rafraîchissants et jouissifs. N’ayant rien à envier à celui de son grand frère, il en gomme même les défauts les plus ennuyeux comme le côté répétitif et la difficulté de prise en main. Mais, jugez plutôt.

Magna Carta 2 est un Action-RPG, ce qui implique des combats en temps réel sans aucune transition. On se balade donc sur la zone d’exploration avec une équipe de trois personnages à choisir parmi six, dont un leader que vous contrôlerez. Lorsque l’on rencontre un ennemi, deux choix s’offrent à nous : soit on continue sa route sans y prêter attention, soit on a une soudaine envie de se défouler et on appuie sur la gâchette gauche de la manette pour rentrer en mode "combat". Optons pour le second cas.
Une fois la pression sur le bouton exercée, les combattants dégainent leurs armes, les mouvements se ralentissent et une barre située en bas de l’écran fait son apparition. Cette barre s’appelle la jauge d’endurance, elle délimite votre "potentiel" d'attaques successives et chaque coup porté la remplit un peu plus. Une fois la jauge arrivée à saturation, vous entrez dans un état de "Suractivité" qui vous confère un bonus de puissance de 50%. Cependant, le moindre temps mort dans vos combos lorsque vous serez dans ces conditions vous vaudra de passer en "Surchauffe", ce qui provoque une inertie totale chez le joueur durant un certain laps de temps, le rendant incapable de bouger ou d’attaquer. Ne peut-on donc pas taper à l’infini ? En effet, et c’est là qu’intervient le travail d’équipe, particulièrement important, voire même crucial.

Vous et vos coéquipiers disposez de compétences, sortes d’attaques spéciales qui se déclenchent suite à la simple pression d’un bouton. Celles-ci consomment du "Kan", l’énergie qui régit ce monde et permet la fertilité des terres et l’utilisation de la magie. Il y a deux façons de se procurer du Kan. Tout d’abord pour Juto et Argo (les deux guerriers purs), l’énergie, se matérialisant sous la forme de Kan de santé, s’accumule au fur et à mesure des combats et se conserve du moment qu'elle n‘est pas utilisée. Néanmoins, il en est tout autre pour la façon de fonctionner des mages. Un endroit donné est plus ou moins chargé en Kans élémentaires, la source de pouvoir dont ils ont besoin. On voit la teneur en Kan soit en jetant un coup d'œil à côté de la mini map située en haut à droite de l’écran, qui indique le nombre de Kans présents et leurs spécificités, soit en regardant tout simplement autour de soi. Il est également possible de créer les Kans soi-même, de la même manière que les guerriers, cependant ils seront envoyés dans le milieu environnant, se mêlant aux autres, et une fois que vous quitterez la parcelle de terrain où vous avez généré ces Kans, votre quota retombera. Moralité, autant utiliser tous les Kans disponibles, puisqu'après, vous ne les verrez plus.
Magna Carta 2
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Un pour tous, tous pour un !

Maintenant que les présentations ont été faites, concentrons nous sur le système de chaîne, principal responsable du dynamisme du gameplay.
Comme écrit précédemment, le travail d’équipe importe beaucoup, explications.
Si lors d’un état de Suractivité, vous finissez votre combo par l’activation d’une compétence, vous serez tout de même en Surchauffe suite à cela, mais les mots "Chaîne prête" s’afficheront alors au-dessus de la jauge d’endurance. Cela signifie que si vous changez de leader, ce dernier aura un gain de puissance de 70%. Mais il est encore possible d’approfondir. Si avec le second leader vous passez en Suractivité, vous aurez alors un gain de 100% occasionnant des dégâts monstrueux. Et ce n’est pas fini ! Si vous bouclez le tout par une compétence (même schéma que pour le premier leader) sans temps mort et en un combo, vous aurez alors une "Rupture de Chaîne" qui fera retomber la jauge d’endurance à zéro ainsi que celle du leader qui a initié la chaîne, vous permettant de continuer à frapper gaiement en étant passé outre la ‘Surchauffe’.
Comprenez tout de même que ce système comporte un gros risque. Si vous entamez une chaîne et qu’avec le deuxième leader vous entrez en Suractivité mais n’avez pas assez de Kans pour lancer une compétence, cela signifie que deux personnages sur trois seront hors-combat pour un petit moment, laissant de grosses ouvertures aux ennemis. En général, si vous faites l’erreur devant un boss, vous pouvez dire adieu à au moins l’un de vos personnages. Il faut donc savoir prendre les bonnes décisions stratégiques en surveillant la disponibilité en Kans de chacun, le coût des compétences, le reste de vie de l’ennemi...
Pour égayer le tout, des capacités spéciales propres aux personnages se déclenchent lorsque certaines conditions sont remplies. Il faudra par exemple qu’une esquive ait eu lieu ou qu’un ennemi n’ait plus beaucoup de vie. Il est nécessaire d'appuyer alors sur le bouton indiqué à l’écran afin de déclencher le Quick Time Event.

Le gameplay semble compliqué au premier abord mais est relativement facile à prendre en main, d’autant plus qu’un tutoriel très bien expliqué vous accompagne tout le long de votre apprentissage.
Magna Carta 2
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What time is it? It’s Showtime!

Chaque personnage possède deux types d’armes dont certains plutôt originaux comme l’éventail ou les poings américains. Faites le calcul, vous aurez donc au total douze façons de jouer différentes ! De plus, vous serez obligés de vous diversifier avec les chaînes qui obligent à switcher constamment entre les protagonistes. Vous disposez donc de deux arbres de compétences distincts par héros, dans lesquels on évolue en utilisant les Points de Compétences que l’on acquiert en montant de niveau. On prend grand plaisir à débloquer les aptitudes les unes après les autres et à voir les résultats sur le terrain.

Le rendu est plus qu’époustouflant, et laisse le joueur pantois devant tant de belles animations et d’explosions d’énergie. L'ensemble rend le champ de bataille mouvementé, qui devient la scène d’affrontement parfois dantesques. On ne se lasse jamais de découvrir de nouvelles compétences (ultimes et en tandem) qui explosent la rétine, ravivant à chaque fois la flamme du combattant qui sommeille en chacun de nous.
Magna Carta 2
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A la chasse aux Kamonds

Les armes s’acquièrent de la façon la plus banale qui soit : chez le marchand, sur les monstres ou en récompense de quêtes. Ce qui est plus intéressant, c’est que l’on a la possibilité de les customiser, un système qui évoquera à tout à chacun celui de Final Fantasy VII et ses matérias. En effet, on sertit les armes avec des Kamonds, des condensés de Kan. Elles peuvent par exemple améliorer vos caractéristiques, réduire votre consommation en Kan ou encore en augmenter la production.
Plus votre équipement sera puissant (comprenez par là plus vous serez loin dans le jeu), plus les emplacements pour les Kamonds se multiplieront. De plus, certaines armes procurent des bonus non négligeables si vous avez rempli tous les emplacements disponibles.
On peut se les procurer de manière classique, mais si l’on veut acquérir les plus puissants et efficaces d’entre eux, le meilleur moyen reste d’utiliser la capacité spéciale de la Princesse Zephie qui consiste à extraire le Kamond que chaque monstre possède en lui une fois qu’il est affaibli.
Ces pierres se révèlent être vraiment efficaces vers la fin du jeu, lorsque les différents boss nous obligent à avoir une faible consommation en Kan afin de multiplier les compétences et les chaînes, et ainsi maximiser les dégâts causés.
Magna Carta 2
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Tu iras où je te dirai d’aller, ok ?

Jusqu’à maintenant, Softmax semble avoir effacé les erreurs du passé. Les allers-retours inutiles et répétitifs ont disparu et le système de combat est jouissif et simple à assimiler. L'ensemble eut été un tableau parfait si seulement une bonne vieille habitude ne s’était pas immiscée dedans : la linéarité.
Même si l’on prend beaucoup de plaisir à parcourir les vastes étendues qui s’offrent à nous, à travers de beaux décors, cela devient relativement frustrant lorsque nos héros débitent des phrases telles que "on a une bataille à finir" ou bien "on ira là-bas plus tard" durant tout le jeu. Chaque fois que l'on ose s’écarter un tant soit peu du sentier tracé, les personnages inventent de nouvelles phrases afin de nous remettre dans le droit chemin. A dire vrai, le jeu ressemble à un sentier battu jusqu’au début du deuxième disque où l'on aura enfin la possibilité de voyager sur le continent à notre aise.

On pourra tout de même se consoler en se disant que toute une pléthore de quêtes est disponible, parfaitement intégrées au déroulement du jeu, où, à la façon des MMORPG qui sont si hauts dans l’estime des coréens, il vous faudra récolter différents matériaux, vaincre certaines bêtes, aller d’un point A à un point B, ou encore réussir certains mini-jeux plutôt amusants. Ces annexes en apparence peu importantes se révèlent être primordiales si l’on tient à découvrir tout le background des personnages, car une bonne partie est consacrée au passé des membres de votre unité. Cela permet de mieux cerner leur comportement et leurs agissements, ou mieux encore, d’acquérir leurs armes ultimes !
Magna Carta 2
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Au final, Magna Carta 2 séduit tant par son gameplay fun, détonnant et jouissif, que par son design accrocheur, parfois enchanteur, parfaitement rendu au travers d'une superbe réalisation. Il convainc aussi par des dialogues et une mise en scène au top qui ne manqueront pas d’émouvoir les plus sensibles d’entre nous, malgré l'impression de déjà-vu. Il corrige la plupart des erreurs de l’opus Playstation 2 avec brio. Pari réussi pour Softmax, donc.

09/11/2009
  • Un Gameplay de folie
  • Le Chara Design
  • La mise en scène
  • Un bon nombre de quêtes
  • Un scénario accrocheur...
  • ...mais les clichés se multiplient
  • La linéarité agaçante
8

TECHNIQUE 4/5
BANDE SON 3.5/5
SCENARIO 3.5/5
DUREE DE VIE 3.5/5
GAMEPLAY 4.5/5
Magna Carta 2 > Commentaires :

Magna Carta 2

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19 commentaires
Yaone

le 21/05/2018
8_5
Quelle bonne surprise que cette suite après un premier assez moyen.
J'ai pris beaucoup de plaisir à y jouer, l'histoire est prenante, les personnages sont sympathiques, l'univers est plutôt joli, les quêtes annexes sont assez plaisantes à faire dans l'ensemble (surtout quand ça concerne des personnages de l'équipe) hors allers-retours, les musiques sont cool et le système de combat est bien mieux que le premier si on oublie l'IA à la ramasse (mais pourquoi tu t'es coincé dans le décor ? Pourquoi tu restes collé au boss alors que tu peux attaquer à distance ? C'est pour mieux qu'il t'attaque ? Pourquoi tu n'attaques pas alors que ta barre d'endurance est vide ?).
Les ennemis sont très facilement esquivables et permet de repasser dans une zone assez rapidement, heureusement d'ailleurs, le dernier donjon m'aurait fait hurler sinon. Dommage tout de même qu'il n'y ait pas plus de possibilité de téléportation, les trajets me semblaient un peu long quand il fallait retourner dans un endroit un peu éloigné d'un téléporteur pour une quête. Sinon c'était surprenant de voir que le niveau des ennemis s'adaptaient au mien jusqu'à une certaine mesure, gagner de l'expérience sans forcer.
Elsental

le 09/08/2017
8

Après un Magna Carta très moyen sur PS2, quelle en fût la surprise de voir une suite arrivant à corriger la majorité des défauts de son prédécesseur.

Le jeu s'écarte littéralement de l'univers PS2 sans pour autant en oublier les codes. On retrouve en effet ces énergies élémentaires, ainsi que les mêmes types conflits entre différents camps et races. Mais ici, tout est mieux. Les longueurs de scénario ont disparu, les combats, peut-être sur le fond répétitif, sont extrêmement addictifs et bien mieux pensés que l'ancien système de combat.

Le défaut de l'IA semble cependant toujours persister, surement dû à un budget assez limité (cela se ressent beaucoup dans les cinématiques également). Entre les moments où ces derniers se coincent dans les murs ou encore ces phases où ils ne respectent littéralement pas les quelques ordres possibles à donner dans le jeu.
Mais rien d'alarmant cependant, car c'est loin d'être aussi frustrant qu'un Tears Of Blood, et cela vaut pour tous les défauts que je pourrais tirer de cet opus 360.

Comme sur PS2, bien que clairement plus libre, ce RPG est avant tout une expérience linéaire. L'annexe a tendance à se faire un peu discrète, surtout dans le end-game. J'aurais aimé pouvoir me livrer sur des donjons/boss annexes.
C'est un jeu que je pourrais tout à fait conseiller sans jouer pour autant à son aîné, tellement ce dernier paraît comme une béta de jeu face à ce RPG ultra-frais et vraiment plaisant à jouer.


BlackJowy

le 03/08/2014
6_5
Jeu décevant, les cotés positifs : bon graphismes, chara design bien sympa, un système de combat assez dynamique quoique parfois aléatoire (IA dans les choux), et un univers intéressant.
Coté négatif : Le scénario n'avance pas jusqu’à la moitié du deuxième DVD et peine à nous tenir en haleine, des quêtes annexes pas forcément intéressantes et très pénibles à cause des allers-retours, j'aurais aimé que le perso court plus vite ou un système de téléporteurs couplé aux piliers, on en découvre pas assez sur l'univers du jeu alors qu'il était prometteur, certains rebondissements manquent d'originalité, la durée de vie assez courte (enfin, bien rallongée artificiellement par les allers retours et le dernier donjon assez pénible.
RyleFury

le 03/10/2012
Edité le 03/10/2012
9
Un très bon jeu pour ma part. Je ne me suis pas ennuyé une seconde tellement l'aventure était intense. Je trouve que ce jeu est un FF12 avec beaucoup de défauts en moins (en plus linéaire par contre).

Le gameplay est sympa. On peut personnaliser pas mal de choses et les combats sont bourrins. Les niveaux sont assez courts pour éviter la redondance des combats. Les musiques sont souvent magnifiques. Ce que j'ai beaucoup apprécié est la quantité de nature dans le jeu (il y a peu d'éléments technologiques, pour une fois). Il y a beaucoup de scènes et de dialogues, ce qui permet de s'accrocher au scénario et de faire en sorte que les combats ne soient pas trop lourds (on souffle entre temps). Il y a un grand nombre de quêtes assez diverses avec certaines assez intéressantes. De plus, le scénario est très bien travaillé et c'est un régal de le suivre. Les personnages ont du caractère et sont tous différents. Le jeu est très court mais qu'est-ce que ça peut faire ? Vaut mieux une aventure intense comme celle-ci qu'un FF12 avec un scénario pitoyable et des heures de jeu rallongées par des niveaux trop longs où on fait toujours la même chose.

En vérité tout est classique dans ce jeu mais très bien réalisé. Quelques défauts subsistent. Il y a pas mal d'aller-retours, et les combats auraient pu être améliorés. Il est aussi très linéaire. La réalisation est datée mais reste très bonne, donc c'est loin d'être un point négatif.

Magna Carta 2 est très loin devant son prédécesseur sur ps2. En fin de compte tout est bon dans le jeu, bien que cela reste dans la simplicité. Je ne regrette vraiment pas cette belle aventure.
Kagura Shiro

le 17/09/2012
7
Jeu ma foi fort agréable, dommage qu'il soit passé inaperçu, j'ai bien aimé le scénario et les différents twist sont prévisibles mais ça se laisse suivre sans problèmes.

Bilan

+ Character design soigné (merci Hyung Tae-Kim)
+ Plutôt joli, les détails des costumes sont impressionnants, on devine la matière
+ Gameplay agréable
+ Les niveaux ennemis s'adaptent à celui de l'équipe
+ Effets de lumière réussis!

- Les quêtes qui se résument à du bashing de monstres, ou partir à la recherche d'objets
- Des aller-retour à faire
- Le manque de mise en scène, la plupart du temps on a droit aux artworks et les cases de dialogues
- Le background pas assez approfondi
- Bande-son assez anecdotique
Thomas

le 01/06/2011
7
Autant le premier Magna Carta j'arrive pas à m'y mettre , autant celui-là m'a bien plus plu : très beaux graphismes ( bon chara-designer aussi ) et un système de combat plutôt sympa !
Dommage qu'il n'y ai pas autre choses en quêtes annexes que des "missions" parfois trop simples et finalement vite finis ( dans ma première partie j'avais déjà près de 98% de missions finis sans trop chercher en dehors du scénario ) , j'ai aussi trouvé la difficulté assez moyenne ( pour ne pas dire simple ) mais j'ai peut-être trop entraîner mes personnages aussi...
Bon j'ai un peu moins adhéré à l'univers du jeu mais il reste bon et il a des qualités certaines , à mieux connaitre...
Ushiwaka

le 05/05/2011
Edité le 05/05/2011
5
Un RPG des plus moyens sur à peu prêt tous les points.
Très certainement bridé par un budget limité, Magna Carta 2 offre peu d'environnements et des allers-retours donc. Il a ainsi, je trouve, beaucoup de mal à donner de l'ampleur à ses événements , sa trame n'aide d'ailleurs pas: peu intéressante, surtout en première moitié de jeu où elle progresse difficilement et a recours à plusieurs reprise à la même construction à base de batailles entre deux entités ou aux classiques quêtes genre "hey, si t'allais me chercher 3 pissenlits!", imposées, hautement intéressantes scénaristiquement, évidement. Les personnages sont quant à eux à l'image de l'histoire, guère surprenants, et parfois même relou (Celestine en tête, non mais sa voix et sa psychologie -_-).
On retiendra un système de combat vraiement sympa qui aurait tout de même mérité un peu plus de variété, et l'ambiance plutôt agréable qui se dégage de certains passages grâce à un design des environnements et personnages globalement réussi, même si il vaut mieux faire abstraction des artworks de Hyung-tae Kim, au risque de pleurer en voyant le passage de son travail à la 3D.
Un RPG des plus moyens sur à peu prêt tous les points.
Très certainement bridé par un budget limité, Magna Carta 2 offre peu d'environnements et des allers-retours donc. Il a ainsi, je trouve, beaucoup de mal à donner de l'ampleur à ses événements , sa trame n'aide d'ailleurs pas: peu intéressante, surtout en première moitié de jeu où elle progresse difficilement et a recours à plusieurs reprise à la même construction à base de batailles entre deux entités ou aux classiques quêtes genre "hey, si t'allais me chercher 3 pissenlits!", imposées, hautement intéressantes scénaristiquement, évidement. Les personnages sont quant à eux à l'image de l'histoire, guère surprenants, et parfois même relou (Celestine en tête, non mais sa voix et sa psychologie -_-).
On retiendra un système de combat vraiment sympa qui aurait tout de même mérité un peu plus de variété, et l'ambiance plutôt agréable qui se dégage de certains passages grâce à un design des environnements et personnages globalement réussi, même si il vaut mieux faire abstraction des artworks de Hyung-tae Kim, au risque de pleurer en voyant le passage de son travail à la 3D.
Morm

le 30/11/2010
Edité le 27/01/2015
5_5
J'ai acheté ce jeu un peu au hasard pendant une période de disette, et ce que j'en tire c'est sympa mais sans plus.
Le système de combat est original mais je n'ai pas vraiment accroché, c'est assez répétitif. Je n'ai pas vraiment été emballé non plus par le scénario, la faute à certains personnages fatiguant à la longue.

Un jeu moyen qui aurait pu être très sympa avec un peu plus de finitions...
Harly Sama

le 21/11/2010
7
Un jeu ultra sympathique, il n'a pas beaucoup de défauts mais n'est pas transcendant à cause de son manque d'originalité mais surtout de sa courte durée de vie.
Cela dit, le système de combat est absolument génial, le fait d'être obligé de switcher entre les persos et de jouer avec tout le monde dans une partie dynamise beaucoup le jeu et j'ai adoré faire des ruptures de chaînes.
Les graphismes sont raisonnablement jolis, mais les décors sont un chouilla vides. Par contre les visages sont super bien réalisés, les cheveux aussi.
L'histoire est sympathique avec pas mal de rebondissements intéressants et un bon rythme.
J'ai adoré les personnages et le petit groupe était vraiment fun à suivre tout le long de l'aventure. Je trouvais que leur réactions se tenaient vraiment, ainsi que les réactions des pnj et du monde qui les entoure.

Voila j'ai passé un bon moment, c'était cool !

grikarfyn

le 01/08/2010
Edité le 01/06/2013
5
Softmax décide de revoir sa copie en proposant un RPG plus dynamique que les anciens opus. Si l'idée en elle-même est louable, le résultat est mitigé avec l'écran.

En effet le jeu opte pour une ligne directrice un peu MMO (à la FFXII ou WKS si vous préférez), avec des combats à mi-chemin entre le tour par tour et le temps réel. Un système répétitif qui peine a trouver ses marques, malgré un paramétrage simple et plaisant.

Le titre pêche surtout sur les aléas de sa réalisation datée et les innombrables aller-retour sur des environnements peu nombreux. Du coup le rythme s'avère hâché et l'histoire, même si elle réserve des moments sympathiques, ne fait pas vraiment vibrer.

Un jeu moyen-correct en somme, qui fait passer le temps.
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