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NeverWinter Nights

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NeverWinter Nights
Vous venez de vous engagez à l'Académie pour aider la ville de Padhiver. Quelle que soit votre motivation : argent, honneur ou compassion, Aribeth la dame Paladine bras droit du Seigneur Nasher, vous ordonne d'aider Padhiver à combattre le fléau qui tue tous les habitants. Voici dans quel cadre commence cette longue et saisissante aventure...

Tout d'abord, nous allons parler de la création de personnage, passage obligé et important de tout RPG PC qui se respecte. D'abord il faut choisir sa race parmi les sept proposées : humain, elfe, demi-elfe, halfelin, nain, gnome et demi-orque. Chacune de ces races ont des avantages innés, comme par exemple la nictalopie pour un elfe. Ensuite, il faut choisir sa classe. Onze classes sont proposées allant du Barbare au Magicien en passant par Paladin ou Prêtre. Il est bien sûr possible plus tard dans le jeu de rendre son personnage multiclasses pour faire par exemple un guerrier-mage. Ensuite, on lui attribue son alignement de chaotique mauvais à loyal bon en passant par Neutre. Puis ses points de caractéristiques : caractéristiques primaires (force, volonté, etc...), caractéristiques secondaires (crochetage, savoir, discipline, etc...) et on lui attribut des dons (Port d'armure lourde, ambidextrie, etc...). Enfin, on personnalise son personnage en choisissant son portrait, son nom, âge, voix, vêtements, sexe, cheveux, peau, tatouage et corpulence. Vous voilà fin prêt pour partir à l'aventure.
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Parlons maintenant interactivité, le système de menus est très bien conçu et on s'y habitue très vite grâce aux touches de raccourcis. Il y a la carte, l'inventaire, la fiche personnage, le livre de sorts, le journal des quêtes et les options. De plus, il y a une barre de raccourcis en bas de l'écran, 12 cases pour les touches F1-F12 sur lesquelles on peut associer des objets, des sorts, talents, etc... Cette barre en cache 2 autres accessibles par l'intermédiaire des touches Shift et Ctrl. Comme de tradition dans un jeu Bioware, il est toujours possible de mettre le jeu sur PAUSE lorsqu'on le souhaite. C'est pratique pendant un combat quand on dirige un magicien pour préparer ses sorts. Au niveau des compagnons, vous ne pouvez engager qu'un seul mercenaire, il se dirige tout seul et seuls quelques paramètres sont modifiables comme la distance qui vous sépare de lui, etc...

Les graphismes, la partie que beaucoup préfèrent, si vous disposez d'une machine de guerre (minimum 1GHz, DDRam et GeForce 4 Ti) vous pourrez profiter pleinement des graphismes bien léchés comme l'eau en mouvement constant et transparente, ou l'herbe qui se plie sous vos pieds, l'anti-aliasing et surtout les magnifiques textures. Pour les autres, tant pis, ce sera moins beau et moins fluide.
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Maintenant je vais parler du mode solo de NeverWinter Nights. Comme je l'ai précisé en introduction, vous êtes une nouvelle recrue chargée d'aider la ville de Padhiver à combattre la maladie qui la ronge : Le Fléau (ndPXL : aucun rapport avec Stephen King). L'aventure se déroule sur 4 chapitres, il faut compter pour une durée de vie d'environ cinquante heures. Chaque chapitre possède une quête principale et plein de sous-quêtes qui vous permettent de rapporter plein de points d'expériences. Au niveau du scénario, ça se tient, il est vraiment excellent, vous subirez des trahisons, rencontrerez des loups-garous, voyagerez dans des mondes extraplanaires, parallèles et dans le passé, etc... QUE D'AVENTURE !!! Ce n'est peut-être pas aussi original qu'un Final Fantasy mais au moins on est dans un pur monde d'Heroïc-Fantasy, avec un bestiaire énorme : des gobelins aux dragons en passant par les esprits des bois ou autres démons. Le nombres d'objets, d'armes et d'armures est incalculable surtout avec des forgerons qui vous proposeront de vous forger des armes et armures personnalisées à partir d'objets magiques et de composants chimiques comme l'adamantite. Mais tout ça n'est rien comparé à la puissance de l'éditeur de scénarios fourni avec le jeu. Avec la simplicité et en même temps sa complexité, vous pourrez construire vos propres campagnes avec éditions de dialogues, création d'armes, objets, importation de vos musiques préférées, etc... Et pour les plus courageux vous pourrez télécharger le plugin 3DSMAX pour exporter vos modèles 3D de vos armes et armures fétiches pour NeverWinter Nights. Enfin, après avoir passé des semaines à peaufiner votre campagne, organisez un réseau et faites jouer vos amis sur vos cartes. Vous pourrez prendre part à l'action, ou carrément faire le maître du jeu pour jouer les PNJ et les créatures. C'est là que NeverWinter Nights prend toute son ampleur.
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En définitive ce jeu est à acheter les yeux fermés, l'histoire solo est longue et prenante et le mode multi est encore mieux. De plus, ce jeu est moins chiant qu'un Baldur's Gate et moins bourrin qu'un Diablo 2, c'est le parfait équilibre. Bioware l'a bien compris, puisqu'il réinsère ce système pour Star Wars: Knight of the Old Republic, sauf qu'ici les règles sont celle du jeu de rôle Star Wars alors que pour NeverWinter Nights ce sont celles de Donjons et Dragons 3ème édition qui sont excellentes.

28/05/2003
  • L'éditeur de scénarios
  • Durée de vie quasi-infinie
  • Règles D&D 3ème édition
  • La richesse du jeu
10

TECHNIQUE 4.5/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 4.5/5
DUREE DE VIE 5/5
NeverWinter Nights > Commentaires :

NeverWinter Nights

10
6

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15 commentaires
Takhnor

le 30/12/2012
6
Abandonnant l'Infinity Engine 2D pour basculer sur l'Aurora Engine tout en 3D, et claquant la porte d'Interplay pour se tourner vers Atari (Editeur qui obtiendra de WotC toute license liée à Donjons & Dragons que ce soit pour les futurs jeux ou les rééditions des anciens peu de temps après la sortie d'Icewind Dale II, au détriment d'Interplay) suite à apparemment des retards et défauts de paiements, Bioware marque un tournant dans l'approche du RPG occidental, adaptation du jeu de rôles sur table. Certes quelques mois auparavant est sorti le second Pool of Radiance, qui fut le premier à proposer une adaptation des règles de D&D3 mais fera polémique par son manque de profondeur et la gestion des règles. Bioware va réussir le pari risqué d'imposer les nouvelles règles de la license créée par Gary Gygax, tout en passant la barrière de la 3D, ce qui fera le bonheur des fans et de la société créatrice de Magic the gathering.
Car malgré ces changements, Bioware part sur des bases solides. Ayant suscité l'intérêt voire l'adoration de beaucoup avec la saga Baldur's Gate, Bioware n'est plus inconnu comme en 1998 et s'affranchir d'Interplay comme éditeur et distributeur ne va pas empêcher le studio de finaliser son produit et Neverwinter Nights ne sera pas rushé et sera acceptable à sa sortie, sans avoir de grands bugs. De plus, le système plus évolué de l'Aurora Engine permet toujours la désormais habituelle pause active. Sans oublier que cette fois, pour permettre à tout bidouilleur(se) de créer des mods, un éditeur plus abouti est fourni avec, à cela ajoutons le multijoueur renforcé sous différentes formes du monde persistant (effectivement clin d'oeil au NWN de 1991) à la partie en cercle restreint avec Maître du Donjon (ou Meneur de Jeu). Tout ce qui fallait pour accueillir les rôlistes papier et consolider une fanbase dans une communauté, surtout en ces temps où les MMO explosent et certains "visionnaires" voient en eux l'évolution naturelle des RPG. Enfin, la campagne se déroule dans l'univers de jeu de D&D qui fera désormais loi: les Royaumes Oubliés, qu'on nous rabache depuis des lustres (monde créé bien avant AD&D Revised), finalement éclipsant tous les autres (Planescape sera purement et simplement jeté à la poubelle par WotC au fil des ans, GreyHawk et Eberron seront trop "classiques" pour se démarquer, et je parle pas des fossiles Arabian Nights, Spelljammer, Mystara, Birthright, Ravenloft ou encore Dark Sun...).
Si les règles D&D3 sont lourdes car extrêmement nombreuses (les multiples suppléments de la 3 ainsi que plus tard de la 3.5 en rajoutent des centaines) avec tout ce système de caractéristiques, compétences, dons, etc..., peuvent rebuter plus d'un Meneur de Jeu - car étant en plus restreinte dans l'univers Médiéval Fantastique et souvent prenant le MJ pour un simple arbitre, les joueurs cherchant toujours le "bug exploit" (personnellement j'ai toujours préféré les systèmes génériques comme Chaosium ou Hero, avec ma préférence ultime pour GURPS) -, sur ordinateur, toutes ces bases de données et ces lignes de calculs sont beaucoup plus abordables comme toujours depuis les années 80. Et d'ailleurs NWN fera un des plus grands coups de publicité pour D&D3, beaucoup de joueurs espérant reproduire "sur table" des expériences tirées du jeu.
Pour échapper au bon vieux "porte-monstre-trésor", NWN se veut plus ambitieux et l'histoire se déroule sur fond d'épidémie mystérieuse et dévastatrice dans la cité de Padhiver, le jeu incluant une enquête avec des compagnons recrutables qui possèdent chacun un caractère bien plus trempé que ceux des Baldur's Gate. Il y aura ensuite de l'exploration comme dans les BG par une successions de petites cartes, avec des rebondissements.
Sur le papier cela peut sembler extrêmement prometteur, mais à vouloir s'assurer les bonnes grâces du public, et peut-être sous la ligne directrice de WotC, Bioware a pondu un jeu que je trouve beaucoup trop "mainstream", surtout en cette période où le Seigneur des Anneaux est encore au cinéma. Car tout le design, bien que soigné, est répréhensible: si Jeremy Soule rempile en faisant des compositions poussées, les mélodies sont poussives, loin d'être majestueuses (on est loin de ses compositions pour le futur Icewind Dale II); l'interface, bien que très customisable, est affublée de très "zolies" couleurs pourpres-mauves et dorées; les portraits sont encore plus photoshopés que dans les Baldur's Gate avec décidément trop de couleurs pastels (!); des soucis inhérents cette fois aux RO nouvelle version: la fin de la Retraite, et l'ouverture trop grande offerte aux non humains, trop d'elfes, de nains etc..., sans doute pour plaire à ceux qui attendaient le SdA. On se demande au final pourquoi jouer des humains ou même des demi elfes malgré les tentatives d'équilibrage, sans parler des soucis de rp ultra clichés imposés aux non humains qu'on retrouve à chaque coin de rue. Sans parler du scénario, qui sur le papier est intéressant, est quand même assez plat, baigné dans tout cela (je dirais presque de la guimauve, mais ce serait du troll), et des rebondissements où on s'écrierait: "mais voyons, comme par hasard!". Les compagnons sont néanmoins un peu plus intéressants, avec toujours cette possibilité de romance (trop idéalisée à l'eau de rose encore une fois, les personnages féminins sont bien loins de la sublime Fall-From-Grace de Torment), compagnons qu'on ne peut plus maîtriser contrairement aux BG, on ne peut que donner des ordres. Encore un point de gameplay, concernant la magie, et encore cette volonté de toujours vouloir faire en sorte que les sorts "evil" soient plus puissants que les autres: si vous faites un évocateur ultra spécialisé jusqu'au bout, vous allez galérer, car trop de résistances par contre bizarrement aucune résistance à la nécromancie, donc encore et toujours le Doigt de Mort comme étant le sort le plus puissant (surtout couplé à un Arrêt du temps).
Mais au moins je soulève quelques points positifs en dehors du multijoueur et de la 3D soignée mais qui vieillit moins bien que la 2D de l'Infinity Engine: le multiclassage est plus équilibré par rapport à AD&D, permettant de personnaliser plus clairement son héros, surtout avec les classes de prestige; les effets de sorts sont bien faits, il y a un certain nombre de pièges à noter pour les roublards mais pas suffisamment (ce ne sera plus vraiment indispensable d'en avoir un dans le groupe, vu que les lanceurs de sorts peuvent lancer Déblocage), enfin, D&D3 oblige, on a plus de sorts, plus de pièces d'équipement, plus de classes.
Au final, sans déborder dans la polémique de D&D3, je dirais que Neverwinter Nights est un jeu assez bon, loin de ses promesses, car en ayant voulu plaire à trop de monde, il a pour moi perdu une certaine identité, et le manque de possibilités (car très très peu de choix) accuse une rejouabilité quasi nulle pour ce qui est de la campagne solo.
Yamaneko44

le 30/04/2011
8
Beaucoups de temps passé sur ce très bon rpg PC. L'univers des Royaumes Oubliés étant mon favoris dans l'HF, je ne pouvais qu'adhérer au jeu.


le 18/09/2010
6
Jeu que j'ai très attendu, notamment parce qu'étant grand fan de Baldur's Gate et même Icewind Dale. (et tout simplement des Royaumes Oubliés) Et jeu qui m'a plutôt déçu.
J'ai quand même assez aimé, et je me le suis fait avec plaisir, mais j'en attendait beaucoup. Je me souviens qu'à l'époque, c'est ma petite sœur qui y passait plus de temps que moi. ^^
Le jeu est assez réussi toutefois. (je n'ai pas touché aux mods)

Faizon

le 02/09/2010
7
Transcription fidèle et somme toute réussie - notamment, au contraire du Temple du mal élémentaire, dénuée de bugs - de D&D 3, Neverwinter Nights propose une expérience de jeu potentiellement très dense et plaisante. On se tournera néanmoins plutôt vers les modules d'aventure créés par des joueurs pour profiter d'un scénario décoiffant : celui livré avec le jeu est plaisant et reprend avec aisance des évidences "donjonesques", tout en proposant même quelques idées intéressantes, mais manque malgré tout d'originalité pour réellement marquer.

Si l'on met la main sur les bons modules d'aventure, la note du jeu peut tranquillement être relevée d'un point.
Albanbli

le 14/02/2010
8
Un jeu avec un scénario intéressant et surtout (oh oui, surtout) avec un gameplay basé sur le fantastique univers de ADD !
Malheureusement les personnages secondaires sont totalement inutiles par le manque de pertinence dans l'intégration de la campagne principale.
Volke13

le 21/01/2010
6
ça fait assez longtemps que j'ai joué à ce jeu et le moins que je puisse dire c'est qu'il n'étais pas inoubliable. Cependant, j'avais passé un bon petit moment, et ce malgré la réalisation et l'IA désastreuse ainsi qu'un scenario inintéressant .
Fogia
le 06/07/2009
6
Un jeu qui présente un intéret surtout en multi avec un maitre de jeu, en solo je trouve que ce n'est même pas du niveau d'un Icewindale 2... Un jeu assez décevant si on doit se contenter du solo.
Joe Dalton

le 01/06/2009
9
Excellent jeu , qui propose un mode multi ou on peut s'éclater des heures et des possibilité de progression du personnage très intessantes.
Turel

le 13/04/2009
5
Je rejoindrais beaucoup les commentaires, jeu pas très intéréssant, beaucoup disait que se serait la reléve de Baldur's Gate et ce ne fut pas du tout le cas.

L'éditeur de personnage est bon.

L'éditeur, si sympa quand on arrive a le maitriser, et les mods fait par les fans. C'est ce qui fait sa note.
Ds108j

le 26/09/2008
8
Je me souviens du temps passé, que ce soit avec ma magicienne ou mon voleur ! A faire des attaques surprise sur les Balrog ! ^^
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