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The Legend of Zelda: Skyward Sword

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The Legend of Zelda: Skyward Sword
Link’s got emotions
Pour la Wii, Zelda aura été synonyme de l’alpha et l’oméga, du début et de la fin de sa vie. Inaugurée en grandes pompes par Twilight Princess, la console de Nintendo arrive à son terme après une existence faite de hauts et de bas. La Wii U prendra le relais d’ici l’an prochain avec sans doute un nouvel épisode de la saga. Mais avant cela, Link rend un dernier hommage poignant à la dame blanche. Farewell.

The origin

Au commencement furent trois dieux d'une puissance incommensurable, telle qu'ils purent créer un artefact de pouvoir pouvant exaucer n'importe quel vœu. La déesse Hylia, qui gouverne les hommes, hérita de cette Force. Vint un moment où les démons furent jaloux d'Hylia et de ses protégés, et cherchèrent alors à s'emparer du sésame qu'ils convoitaient en secret. Après une longue guerre qui décima la quasi-totalité de l'humanité, la déesse prit la décision d'envoyer dans les airs - hors de portée des engeances démoniaques - le reste des humains. Elle scella ensuite le mal et mourut.
Quelques millénaires plus tard, à des lieues dans le ciel, un héros se réveille, prêt à passer son concours de vol de "célestrier" pour devenir un chevalier. Son destin : sauver le monde de la renaissance du mal et protéger son amie.

Link n'aura pas cette fois pour tâche de tenter désespérément de sauver la princesse Zelda par simple éthique de bon samaritain. Le ton est donné dès le départ (comprenez avant que Zelda disparaisse), il s'agit d'instaurer réellement une complicité entre les deux compères. Ainsi pouvons-nous assister à toute une myriade de dialogues et de cut-scenes au début de l'aventure qui visent à crédibiliser cette relation. Nintendo veut que l'on s'attache au couple de héros. Et la prouesse est majestueusement réalisée. En quelques heures à peine, on s'éprend de la timidité de Zelda, de ses atours, de la nonchalance de Link, de leurs regards discrets mais complices. En somme, tout ce que l'on n'attendait pas d'un Zelda en termes de relation est pourtant synthétisé dans cet acoquinement, presque incestueux tant on s'était habitué à une distance franche entre ces personnages. Mais trêve de futilités, si cette relation est a priori au cœur du scénario, Skyward Sword raconte surtout les origines de la saga. Et en fidèle représentant de cette dernière, il arbore une histoire lacunaire, relativement sommaire malgré un début et une fin réussis. Du jour au lendemain, les héros se trouvent investis d'une tâche divine qu'ils devront accomplir pour empêcher les démons de renaître, et il n'en sera pas autrement. Les rares légers rebondissements sont très prévisibles, le vilain de l'histoire possède un charisme d'huître, les dialogues sans être mauvais sont assez moyens, et finalement le rythme est assez fluctuant. Pourtant, les phases de scénario passent comme une lettre à la poste. La mise en scène a fait un bond en avant énorme dans la série avec cet épisode. Les plans sont plus travaillés, les effets plus spectaculaires et surtout, Link possède un panel d'émotions impressionnant pour un héros muet, habituellement discret. Grâce à pléthore d'expressions faciales, de poses et de mimiques, on comprend aisément les états d'esprit du héros, voire des paroles qu'il pourrait prononcer. Il va donc sans dire que le travail sur l'animation des personnages fut consciencieusement réalisé, et cela se ressent nettement.
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Ou comment faire du neuf avec du vieux

Skyward Sword était plus ou moins annoncé comme l'épisode de l'émancipation. En affichant un parti pris artistique assez singulier et un système de mappemonde aérienne, les craintes ont enflé quant au fait que le soft puisse parvenir à conserver la « magie » de la saga, cet arôme épique qui donne toute sa saveur à l'expérience. Mais les faits sont là, comme Wind Waker avait su brillamment le faire, Skyward Sword parvient à apporter un vent de fraicheur sur la licence tout en préservant certains codes qui en font un authentique Legend of Zelda. Le ton pastel aux inspirations impressionnistes caresse l'œil suavement et permet de donner aux décors un aspect très authentique et apaisant, mais rend difficile par ailleurs des designs plus carrés oppressants. D'où le fait que l'univers de Skyward Sword ait été pensé très différemment de celui de Twilight Princess, moins sombre et plus coloré, plein de nuances chaleureuses et attrayantes - mais tout aussi, si ce n'est plus, vivant et détaillé. Ce pseudomélange entre le cel-shading de Wind Waker et l'aspect plus mature de Twilight Princess réussit donc assez bien à Skyward Sword, qui parvient à trouver son style, qui plait ou non, malgré les railleries. Un style mais également une ambiance, à n'en pas douter moins absorbante et prenante que celle de son prédécesseur, mais néanmoins très agréable, douce et incommensurablement moins pesante.

Cet opus ne fait pas que revoir ses attraits graphiques, il modifie un petit peu les schémas en vigueur en ce qui concerne l'exploration et les donjons. Skyward Sword a une architecture assez différente de Ocarina of Time et Twilight Princess, mais peut-être un peu plus proche de celle de Wind Waker. Finie donc la plaine d'Hyrule, le ciel en sera le substitut ici. Malheureusement c'est là que le bât blesse légèrement. Le ciel n'a rien de comparable en terme de potentiel épique et d'exploration avec la plaine d'Hyrule, on s'y ennuie d'ailleurs beaucoup passé la découverte du vol. Seules quatre ou cinq iles principales constituent votre terrain de jeu aérien, le reste est fait de cailloux où sont disséminés quelques coffres. Incroyablement minimaliste n'est-ce pas ? Vous aurez donc tôt fait le tour du ciel (qui l'eut crût !) qui recèle la seule ville du jeu, votre ville natale. Mais c'est sans compter sur l'exploration offerte en bas, sur terre. Visiblement, afin de compenser la lacune suscitée, les développeurs ont décidé d'achalander des zones préliminaires aux donjons assez conséquentes. On passera volontiers du temps à en explorer tous les recoins, et c'est bien normal, car elles sont des plus réussies. Néanmoins, ce choix de game-design est à la source d'un petit effet pervers. Le donjon et le secteur qui le précède sont fortement liés, notamment par le décor, les mécanismes ou encore le bestiaire. Une fois donc avoir traversé la zone et s'être rendu dans le donjon, il n'y a plus énormément de découvertes, si ce n'est celles liées à l'arme ou au boss inhérents au donjon ; boss toujours aussi épiques qu'à l'accoutumée, faut-il le préciser. En ce sens, et parce qu'ils sont relativement courts, les donjons de Skyward Sword s'apparentent plus, en général, à un prolongement de la zone d'exploration plutôt qu'à une expérience singulière. En somme, Skyward Sword innove quelque peu dans ses choix graphiques et de construction globale, avec plus ou moins de réussite, mais parvient à conserver tant bien que mal l'essence de la saga. Et ce, grâce à un level-design orchestré de main de maître.
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Perfection you say?

Parce que finalement, Zelda, cela reste beaucoup de donjons et peu de scénario, on ne peut se soustraire à une analyse de leur level-design. Et celui de Skyward Sword est exemplaire en bien des points. Alors que Twilight Princess était initialement prévu sur GameCube puis porté sur Wii, Skyward Sword est le seul Zelda à avoir été pensé spécifiquement pour cette console, avec en prime le motion plus, véritable boost à la reconnaissance de mouvement. Le résultat est détonnant d'inventivité. Partout les fonctionnalités propres à la Wii s'immiscent, et particulièrement dans le level-design, intimement lié au maniement des armes et gadgets de notre Link national. Rarement on avait vu un jeu rendre la Wiimote aussi indispensable, sans que cela soit agaçant ou épuisant. Nous y reviendrons plus en détail.

En tout cas, usage de la Wiimote ou non, les idées de level-design foisonnent au fur et à mesure que l'on parcourt les donjons, conférant au soft une certaine richesse intellectuelle, fruit d'un indéniable travail d'orfèvre. Les énigmes, résultats de mécanismes, cœur du gameplay, sont d'une fluidité sans pareil et dosées avec précaution. Si elles peuvent s'avérer simples parfois, ce n'est que parce qu'elles relèvent d'une logique déconcertante. Il sera de ce fait rare de bloquer sur une pièce ou un élément particulier, ce qui pourra éventuellement froisser les adeptes de casse-têtes impossibles. Aucun aller-retour inutile n'est à dénombrer, le soft fait tout pour ne pas se révéler frustrant et préfère privilégier le confort de jeu et la satisfaction continue de résoudre des énigmes à tour de bras. À tel point que cela en devient hypnotique. Il s'agit en effet de ce type de jeu qui pourrait accidentellement faire passer des nuits blanches en enchainant simplement des donjons, encore et encore.
À noter quant au level-design que le soft connait une montée en puissance perpétuelle, au fur et à mesure que l'on obtient de nouveaux objets. Le dernier tiers du jeu représente à ce titre le paroxysme de l'agencement des niveaux dans le titre, car l'on acquiert l'arsenal de Link au complet assez tôt (bombes, arc, grappin, etc), ce qui permet l'apparition d'énigmes plus complexes et polyvalentes, et par conséquent plus jouissives. Dernier tiers qui sera également l'occasion de découvrir le craft. Car, oui, Skyward Sword possède un système d'amélioration de l'équipement. Qu'il s'agisse d'augmenter la capacité de son carquois ou d'améliorer son bouclier pour le rendre plus résistant aux dégâts, tout passe par la récolte de matériaux, comme dans tout bon RPG qui se respecte.

En revanche, comme tout ce qui brille n'est pas or, The Legend of Zelda: Skyward Sword possède ses démons également. Le principal étant malheureusement la redondance. Trop de fois on nous demande d'explorer à nouveau les mêmes zones, de revoir les mêmes décors, les mêmes mécanismes. Alors certes, on lui accordera le fait que, la plupart du temps, lorsqu'il s'agit de revisiter des zones, celles-ci ont connu quelques légers changements en surface. Mais jamais rien d'assez profond pour faire croire au joueur qu'il ne visite pas le même donjon ou la même zone d'exploration. Ocarina of Time avait réussi cela en son temps avec le changement d'époque, Skyward Sword tente de l'imiter, sans convaincre. Le seul point d'ailleurs où il peut prétendre égaler Ocarina of Time, c'est dans l'élaboration de tous ces petits à-côtés, ces quêtes de madame X qui désire que l'on retrouve sa fille qui s'est perdue, que vous retrouvez dans un endroit totalement incongru, puis qui vous donne, à la hauteur de votre prestation, un quart de cœur pour vous remercier ; ou encore ces mini-jeux un peu déjantés qui vous font gagner une fortune en rubis. Si vous décidez de tout dénicher, comptez environ 50 heures de jeu, entre 30 et 40 pour une partie normale.
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Motion fight

On l'évoquait plus haut, Skyward Sword profite allégrement de ce petit bijou qu'est le motion plus et exploite pour la première fois le potentiel de la Wii dans la saga Zelda. Vous avez toujours rêvé de retirer Excalibur de son piédestal en prenant une pose héroïque ? De brandir votre épée vers le ciel en plein combat pour charger sa lame de la volonté divine puis d'asséner un coup fatal à vos adversaires ? De faire des duels avec plus de possibilités d'attaque que haut, bas, gauche et droite ? Tout cela Skyward Sword le fait pour vous, presque plus fidèlement qu'en vrai. À tel point que le titre perçoit vos moindres tremblements lorsque vous tirez à l'arc. De toute évidence l'immersion s'en trouve favorisée, mais il faut surtout s'arrêter sur la façon qu'ont eu les développeurs de réellement penser et faire le jeu pour la Wii, de telle sorte qu'il ne pourrait tourner sur aucune autre console. L'utilisation des contrôles dans l'espace de la wiimote et du nunchuk est une constante sollicitée en permanence. Un combat contre un ennemi un peu coriace permet de s'en rendre vite compte : entre un coup de nunchuk pour armer son bouclier, un autre pour faire un contre, un coup de wiimote dans la direction où l'ennemi a une ouverture, une levée de l'épée vers le ciel pour la charger d'énergie, une attaque circulaire horizontale ou verticale, une estocade ou que sais-je encore, n'espérez pas vous en tirer sans un maniement adéquat de votre manette. Je n'ajoute bien évidemment pas à cette liste le maniement de tous les autres gadgets qui font appel pour la plupart au déplacement dans l'espace de la wiimote ou à sa visée, très précise soit dit en passant. Nul besoin de s'angoisser cela dit, ce maniement ne nécessite pas une extrême dextérité, il demeure plutôt souple et maniable. On s'en rend compte dès le début du jeu lors des phases de vol qui répondent très bien à l'inclinaison de la wiimote. On regrettera seulement le maniement de l'instrument du jeu, la lyre, totalement hasardeux et minimaliste.
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L'occasion parfaite pour vous parler de la bande-son du titre composée par Koji Kondo et Hajime Wakai (l'équipe de StarFox 64), pour la première fois orchestrée dans la saga ! Forcément on s'attendait à un changement significatif, ce qui s'est produit. L'OST s'avère percutante, le style orchestral confère un aspect épique aux pistes qui sied naturellement bien à l'aventure. Cependant une majorité des musiques servent l'ambiance, ce qui n'est pas un mal en soi du fait qu'elles sont réussies et en adéquation totale avec le visuel, mais cela réduit la probabilité de dénicher des pistes marquantes. Quelques-unes sortent toutefois du lot, notamment le main theme démentiel. Globalement, il se dégage quelque chose d'harmonieux, de mélodieux et d'extrêmement reposant de cette bande originale.

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Zelda Wii est là, le vrai, celui qui tire profit des capacités de la console, qui en use tout le potentiel, technique comme interactif. À la fois authentique et intelligent, Skyward Sword a su faire preuve d'habileté pour réintégrer la touche Zelda à un cocktail très hétérogène d'idées. L'ambiance, le level-design, la bande-son, autant d'éléments qui ont manifestement bénéficié d'un soin et d'un peaufinage tout particulier. Même s'il pêche sur quelques aspects et fait quelques choix discutables, il ne fallait pas plus à ce Legend of Zelda pour contenter les joueurs en mal d'un opus sur console de salon. Fly, Link.

17/11/2011
  • Link "vivant"
  • La relation entre les héros
  • Mise en scène améliorée
  • L'inspiration graphique assumée et bien rendue
  • Enigmes fluides, level-design en adéquation
  • Parfaite exploitation des possibilités de la console
  • Bande-son orchestrale mélodieuse
  • Moult à-côtés
  • La magie Zelda
  • Des redondances agaçantes
  • Un peu trop assisté par moments
  • Scénario vite expédié
  • Des choix de game-design pas toujours pertinents
  • Vol anecdotique
8

TECHNIQUE 4/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 2.5/5
DUREE DE VIE 4.5/5
GAMEPLAY 4.5/5
The Legend of Zelda: Skyward Sword > Commentaires :

The Legend of Zelda: Skyward Sword

8
7.5

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28 commentaires
Golden Leaf

le 27/08/2019
9
Si l'on exclut Breath of the Wild - dont le registre est différent - il s'agit sans doute du Zelda en 3D le plus abouti, bien qu'il ne réinvente pas toujours la poudre. Les donjons sont à la hauteur (et à la largeur, tant certaines salles sont grandes) de la réputation de la série, et on inaugure ici de véritables donjons à ciel ouvert fort agréables. L'enrobage esthétique est séduisant et le WiiMotionPlus, sans être indispensable, apporte quelques touches de gameplay supplémentaires.

Peut-être pourra-ton s'insurger contre un ou deux ennemis récurrents d'un charisme douteux, mais cela consisterait à oublier que les antagonistes d'un Zelda n'ont jamais été la grande force de la saga.
Riskbreaker

le 27/12/2016
7
J'attaquais le titre avec un certain recul, le motion gaming m'étant généralement très repoussant. Surtout quand celui-ci reste approximatif comme sur Wii. Et force et de constater que le fameux Wii Motion Plus n'aide pas beaucoup plus le système bancal original. Bref, passons, et lançons nous dans le dernier titre de la saga auquel je n'avais pas joué.

Le titre démarre de manière relativement étonnante pour un Zelda, à savoir qu'il nous prend encore plus la main que d'habitude mais surtout, nous abreuve de scènes tous les quatre pas. Pourquoi pas, d'autant plus que le scénario et les personnages semblent plus travaillés qu'à l'accoutumée. Ce qui est toujours vrai une fois l'aventure terminée. Mais là où le bât blesse, c'est dans ce qu'il promet d'offrir : la genèse de la saga. Et à ce niveau, c'est un véritable coup dans l'eau.
Tout se résume sur trois lignes lancées à la fin du jeu par monsieur le grand méchant. Déception, tristesse, et presque mensonge sur la marchandise. Ça peut paraître mineur, mais j'en attendais vraiment bien plus, d'autant que Nintendo avait basé une partie de sa comm' sur ça (en divulguant alors leur fameuse – fumeuse – timeline). Petit goût amer donc.

Au rang des déceptions, ajoutons les quelques problèmes liés à la Wiimote, comme certains mini-games devenant très pénibles à cause d'une détection approximative. Je pense à la Harpe ou au mini jeu de la roulette. Certains passages basés sur l'inclinaison de la manette se révèlent aussi bien trop souvent mauvais. Décalages de l'axe, perte du centre et j'en passe. Les voyages en oiseaux ne sont pas des plus heureux et le gros passage dans l'eau où il faut récolter des notes de musiques m'a bien fait rager pour son manque de précision.
Nuançons tout de même ces propos car dans l'ensemble, ça se révèle tout de même plutôt bon. Notamment les lancers de bombes, les visées des armes à distance et même les balancements sur les cordes sont bien pris en compte. Juste quelques inclinaisons lors des combats à l'épée qui passent à la trappe quand on va trop vite.

Et pour le reste, c'est du presque tout bon !
Visuellement superbe, avec une DA très inspirée. Des décors assez grands qui se renouvellent bien (malgré le fait qu'on n'ait que trois zones et qu'on y reparte tout le temps). Un level design toujours excellent qui ne freine jamais l'avancée. Peu de bracktracking, très peu de bugs, une bande sonore excellente avec un très bon travail sur la spatialisation des sons (jouez au casque, vous allez voir !) et des boss fights vraiment épiques comme on aime. Un plaisir de jeu quasi permanent donc, digne des meilleurs épisodes de la saga.
Juste deux reproches supplémentaire : refaire (presque) une deuxième fois un certain donjon et la présence plus qu'agaçante de Fay qui passe numéro #1 au rang des personnages secondaires les plus crispants du jeu-vidéo.

Donc oui, je râle un peu sur les quatre défauts majeurs du jeu qui, à mon sens, empêche clairement le titre de se placer parmi les meilleurs de la série. Néanmoins, si on met cela de côté, il possède tous les atouts d'une grande aventure comme on aime, avec une durée de vie plutôt énorme (40h pour un Zelda, c'est beaucoup) et un gameplay toujours très bien huilé. C'est efficace, c'est beau, c'est plaisant. Un peu déçu, mais bien rassasié.
Popolon

le 22/11/2015
9_5
Que pourrais-je reprocher à ce Zelda ?
On me parle d'une maniabilité bancale ; moi, je n'ai pas été gêné.
La répétitivité ? Je ne me suis pas ennuyé pendant les 75 heures que j'y ai passées, on n'y fait jamais trop la même chose.
Les zones que l'on revisite à outrance ? C'est pour y découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles situations, de nouveaux donjons.
L'allongement facile de la durée de vie ? Moi, j'aurais bien continué quelques heures.
Les passages à dos d'oiseau fastidieux ? Je n'ai pas trouvé, et puis ça ne représente pas de longues heures non plus.
Il n'y a peut-être que le chara-design qui m'a parfois déconcerté (mention spéciale à Petronus le diseur de bonne aventure, croisement improbable entre Guy Carlier et Freddy Mercury) et encore Zelda est charmante et plusieurs personnages sont attachants tout de même.
Bon. C'est donc presqu'un sans-faute pour moi.

Un grand jeu !
Elekami

le 31/05/2014
Edité le 31/05/2014
8
Après avoir fait la mer et les chemins de fer, Link s'envole maintenant dans les airs.
Le jeu est très bon, mais manque un peu de folie... La structure de l'aventure se veut très répétitive, à l'instar des anciens Zelda finalement. Cependant, le vol est limite insipide et procure peu de plaisir à par rapport à l'exploration d'Hyrule à cheval dans Twilight Princess, ou l'exploration de l'océan dans The Wind Waker ; ce qui joue nettement en sa défaveur... L'expérience est pourtant très riche, avec des PNJ toujours amusants, un design franchement sympa et un gameplay encore au poil, mais il lui manque à mon avis le petit truc en plus qui ferait de lui l'un des meilleurs épisodes de la série, cette saveur qu'avaient - à mon goût - MM et TWW.
Lokki

le 14/01/2014
9
Sorte de very best of de ce qui se fait de mieux dans les jeux d’aventure, Skyward Sword est un condensé de tout ce qui fait le charme d’un Zelda. On pourra bien lui reprocher quelques ratés (design du méchant, phase de vol et dans une moindre mesure sa maniabilité) mais ce Zelda a tout d’un grand et il prend une place de choix dans ma ludothèque. Sans être forcément LE meilleur Zelda de la série (quoi que), il est pour moi juste derrière, le talonnant de peu tant il m’a charmé par sa patte graphique, son histoire et son inventivité dans les phases de jeu. Un grand cru ce 25ème anniversaire !

Les "plus"
- Un parti-pris graphique inspiré
- Une histoire féérique et épique via le parcours initiatique de Link
- Des mécanismes de jeux ingénieux
- Exploration plaisante et variée
- Des quêtes annexes amusantes
- Un chara-design globalement réussi...

Les "moins"
- ...mais inégal (méchant franchement raté et peuples au design bizarre)
- Vol anecdotique et ennuyeux
- Wiimotion+ frustrant
PXL

le 24/01/2013
10
Fini zelda Skyward Sword en une petite quarantaine d'heures.

Bah franchement, c'est sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la série, aux côtés de ocarina or time, link to the past et link's awakening.
La meilleure mise en scène incontestable, une bande son fabuleuse, un parti pris graphique excellent à mes yeux. La jouabilité a été le point noir pour moi, il m'a fallu plus de quinze heures de jeu pour maîtriser tous les aspects du couple wiimote\nunchuk, mais après ce ne fut finalement que dû bonheur au point de massacrer littéralement le boss de fin avec maestria. Il y a également dans les points positifs, là traduction qui est tout bonnement incroyable. C'est le zelda le plus bavard. Et il y a beaucoup de vers de prophétie, et c'est superbement traduit.

Et le must, c'est tout simplement l'appel de l'aventure avec un grand A, fini les donjons répétitifs et prises de tête des épisodes DS. Ici, on a le droit à une vraie aventure, qu'on vit seul. On là vit, on la ressens et on en ressort satisfait.

Du très très grand zelda ! Ça ne m'était plus arrivé depuis ocarina or time.
anhhoi

le 11/01/2013
Edité le 16/01/2013
7
Si les premières heures sur ce Zelda ont assez agréables, mon avis reste assez mitigé finalement après l'avoir terminé, le jeu m'ayant assez agacé plusieurs fois, pour différentes raisons.
Je pense notamment au controle des chutes libres avec le wii motion plus, que je ne suis jamais vraiment parvenu à maitriser parfaitement (je n'ai donc pas joué au mini jeu nécessitant cette maitrise).
J'ai moyennement apprécié aussi le principe des épreuves de la déesse.
Ayant lu que le scénario était plus poussé que les précédents Zelda, je n'ai pas été convaincu.
Pas convaincu non plus par les vols à dos d'oiseau dans ce ciel vide.
Enfin, le nouveau "grand méchant" récurrent de l'histoire m'a laissé de marbre.
Sinon, j'ai trouvé sympa de pouvoir réellement maitriser l'épée (même si j'avais parfois du mal à placer les coups d'estoc lors des combats contre les boss) et l'idée du scarabée.
Je suis un peu hésitant sur la note à mettre en fait, par rapport à l'agacement procuré à certains moments (et même si j'aime toujours essayer de résoudre les enigmes "zeldaiennes"), ayant en tout cas nettement préféré l'ambiance sombre du précédent opus.
Kagura Shiro

le 15/12/2012
9
Alors j'ai beaucoup aimé la patte graphique du jeu à mi-chemin entre Wind Waker pour l'aspect un peu cartoon et Twilight Princess. D'un point de vue esthétique y a pas à dire c'est très beau, contrairement à beaucoup l'aliasing ne pas choqué plus que ça (câble YUV sur écran HD), suis-je moins regardante sur ce genre de détails? C'est possible, mais pour comparaison dans VP 2 - Silmeria ça faisait super mal aux yeux (Odin et son trône), mais je pense que c'est justement la patte graphique cartoon qui atténue.

La structure du jeu se décompose en 3 grandes parties (Recherche de Zelda, l'épée du héro, le chant du héro), et en 3 grandes zones qu'on visitera à chaque partie (soit 3 venues dans chaque zone). La première partie m'a beaucoup plu, on découvre ce nouvel Hyrule, les mécaniques de jeu et les nouveaux objets (le scarabée est une très belle trouvaille!) la seconde m'a paru plus paresseuse dans la mesure où on fait des aller-retour pour répondre à des demandes pas très recherchée (l'eau sacrée par exemple) et la dernière m'a déçue, là encore il s'agit des aller-retour à faire. Je me suis demandé si les développeurs n'ont pas décidé de rajouter cette partie pour gonfler la durée de vie. Sans parler du dragon d'eau qui décide pour tester Link de diviser sa partition du chant du héro, l'épreuve est pas difficile en soi mais bon je ne trouve pas ça très adroit de balancer ça alors que le monde est en danger (bon ok je repasserai pour la logique dans les jeux mais tout de même!).

Le jeu outre ses donjons et ses boss propose diverses activités comme la collecte d'insectes et de matériaux (a récupérer sur les monstres où sur le terrain), ils servent à l'amélioration de l'équipement (une première!) et des potions. Quelques mini-jeu plutôt sympathique comme le tranche bambou (fruit ninja like), la roulette (chute libre) et une quête qui en amène d'autre (cristaux de gratitude). C'est assez rafraîchissant mais j'aurai aimé un jeu de pêche! Avec le Wii Motion plus il y avait moyen de faire quelque chose de sympa non? Je regrette que notre nouvelle monture n'est pas une plus grande place dans cet univers aérien, le ciel n'est pas aussi vaste que la mer de Wind Waker (et quelque part c'est tant mieux) et est assez vide au final, les îlots ne sont pas tous disponibles et pour les faire apparaître il faut trouver et activer les Cubes de la Déesse des zones terrestres. Au final il n'y a que 4 ou 5 îles qui vont vous intéresser (pour les quêtes) mais pas plus, les autres recèlent de coffres uniquement dont le contenu n'est pas toujours génial (drop de monstre).

Ah le Wii Motion Plus m'a quand même bien énervé parfois, il n'est pas toujours très précis et il est (très) rageant de se planter à cause de la manette (cette fois l'excuse "C'est pas moi c'est la manette" je comprends tout à fait). Imprécise durant les joutes et les moments où le temps vous est compté (plaques sur la lave etc.)

Célesbourg est l'unique endroit ou vous verrez un peu de monde et donc l'endroit ou vous démarrerez les quêtes, elles vous permettent de découvrir un peu les PNJ de cette nouvelle aventure comme les commerçants du marchand couvert. Elles permettent de faire un bon break. En parlant des PNJ j'ai été super contente de revoir Terry et ses grandes intonations!

Comme je l'ai dis plus haut la structure globale du jeu ne m'a pas vraiment plu, la faute à des aller-retour vraiment lourd à la longue, cette impression de meublage sur la fin et dans une moindre mesure Fay. Elle ne m'a pas exaspéré mais des fois j'ai vraiment eu l'impression que le jeu me prenait pour une grosse débile, "Cette grosse clé pourrait ouvrir la grosse porte avec la grosse serrure" oui je m'en serai doutée merci, maintenant retourner dans l'épée! Ah aussi je me souviens avoir demandé des informations sur un monstre pour savoir comment l'aborder et sa réponse m'a donné envie de l'étriper; elle ne savait pas elle non plus comment faire... Super utile! Je pense que pour contenter tout le monde Nintendo aurait du mettre ses interventions (pas toute) en option, mais bon... Autre point noir la bande-son, elle ne m'a pas marqué des masses, le thème principal est très beau, mais les autres compositions m'ont paru assez fades (hors thème récurrents). C'est vraiment dommage d'autant plus que Nintendo a enfin fait appel à un orchestre pour ça! Les donjons sont toujours très bien construit pas de problèmes à signaler de ce côté, la série brille par son level design et c'est vrai régal, en revanche les boss n'ont pas été aussi soigné, j'ai noté du recyclage (Le Banni, sérieusement j'ai saturé dès le second combat) et c'est vraiment bête du coup les donjons perdent un peu de leur superbe. Les épreuves de Din, Farore et Nayru m'ont paru vachement dur, sacré pique de difficulté (même si je n'ai pas recommencé plus de 3 fois) ça m'a étonné. Un mot su Girahim comme beaucoup il m'a laissé de marbre, pantois devant sa "beauté", vaniteux on a rarement vu plus caricatural, d'ailleurs l'ennemi final ne m'a pas impressionné non plus. Ah et la lyre reste assez accessoire c'est dommage, je ne voulais pas du Wii Music (même si c'est presque du même niveau au final) mais elle est très discrète.

Et pour terminer je pense que de toutes les Zelda vues jusqu'à présent celle qui nous est présenter est sublime, pas de fonction royale, elle a vécu à Célestebourg avec le reste des habitants comme une jeune fille normale et c'est un sacrée plus, elle a l'air tellement vivante, pleine de vie qu'on comprend pourquoi Link tient à la sauver. Dans les autres épisodes (Wind Waker, Twilight Princess) elle m'avait laissé de marbre mais là je félicite Nintendo pour avoir rendu ce personnage attachant. Bref un très bon jeu qui exploite bien la Wiimote, riche avec du challenge je pense que c'est un indispensable pour cette Wii qui le mérite.
GreyEsper

le 20/05/2012
Edité le 20/05/2012
7
Je ne sais pas quelle note attribuée à ce Zelda. Par moment le jeu m'ennuyait et ne laissait présager rien de bon (les premières heures de jeu en somme) et à d'autres moments le jeu devient juste épique et magnifique à souhait (le combat conte le boss de fin et la cinématique de fin). Difficile pour moi de dire si ce Zelda est plutôt bon ou plutôt mauvais...

Par contre, s'il y a bien une chose conte laquelle je n'ai pas arrêter de pester du début jusqu'à la fin, c'est bien le Wii Motion Plus! Alors par où commencer? Tout d'abord, le jeu nous oblige à calibrer la manette à CHAQUE FOIS qu'on démarre le jeu, ça devient vite agaçant (où bien c'est ma manette qui a un problème?).

Deuxièmement, le gameplay avec le Motion Plus est lent et 'raid': les ennemis bougent assez vite, il faut donc agir très vite. Or, si on doit attaquer un ennemi sur le flanc gauche, mais que Link penche l'épée à sa droite il est impossible de faire pencher l'épée de l'autre côté assez vite pour donner le bon coup. Si on essaye quand même, la Wii Mote croit que l'on donne un coup d'épée. Résultat, face à des ennemis où les erreurs ne sont pas pardonnées, on se ramasse des coups sans pouvoir les parer. Par moment en donnant un coup horizontal, la Wii Mote considérait ça comme un coup diagonal. Il faut donc insisté sur ce qu'on veut faire et ne pas faire les choses à moitié.

Troisièmement, nager, voler: tout ce fait en inclinant la Wii Mote. Résultat: un vrai désastre. Pourquoi ne pas diriger Link avec le stick comme cela a toujours été le cas? Pourquoi changer une recette qui marche depuis tant d'années? Je ne comprends pas...

Quatrièmement, recadrer le viseur toutes les 30 minutes... Quelle blague!

Bref, d'habitude je ne me plains pas de la Wii Mote car je n'ai jamais eu de problème avec. Mais avec Skyward Sword... mon dieu c'est tellement mauvais que je n'en trouve pas les mots. Le Wii Motion Plus aurait dû sortir avec Twilight Princess tellement il est imparfait. Skyward Sword aurait dû avoir une manette plus perfectionnée que ça!

En définitif, le problème ce n'est pas Skyward Sword qui est assez différent des autres opus: on aime ou on n'aime pas. Le vrai problème, c'est le gameplay avec le Wii Motion Plus. Vraiment dommage car ça m'a plombé l'expérience de jeu pendant 20-25 heures (et j'ai fini le jeu en 32 heures)...

(De plus, Zelda est l'un des 4 derniers gros RPG a être sorti sur Wii avec Xenoblade, Pandora's Tower et Last Story. Malheureusement, son gameplay ne lui a pas rendu service... Pour moi il ne mérite pas sa place parmi les 4, en espérant que les 3 autres titres tiennent leurs promesses!)
Yahiko

le 10/05/2012
Edité le 10/05/2012
9
Zelda est une de mes séries fétiches. Une des rares (la seule ?) série qui ne m'ait jamais réellement déçu sur console de salon, malgré une tendance à baisser en qualité avec les deux épisodes GC. Tendance que je pensais se confirmer avec Skyward Sword, la faute à des screens/vidéos peu convaincants, à une histoire de genèse et de timeline abracadabrantesque et des retours de joueurs très mitigés. Bien heureusement je me suis trompé et assez largement. Et au final je suis assez stupéfait de lire tellement de critiques et de notes aussi basses.

J'ai très peu de choses à reprocher à cet épisode tant il m'a fait prendre mon pied. Le jeu m'a happé par son ambiance colorée et enchanteresse. Car Skyward Sword a une vraie identité grâce à son style graphique auquel j'ai totalement adhéré (et que je trouvais pourtant assez générique sur les previews). Avec en plus le retour en grande pompe de la musique symphonique, j'ai parfois eu l'impression d'avoir 12 ans et de découvrir A Link to the Past. Grisant.

Niveau gameplay j'ai été totalement servi également par le motion gaming (la vraie révolution de cet opus). Le maniement à la Wiimote m'a donné d'excellentes sensations. Je l'ai surtout trouvé parfaitement en adéquation avec le level design, qui est pour moi l'autre immense réussite de Skyward Sword avec l'ambiance. Oui le ciel est vide, et c'est le seul bémol que j'adresserai au jeu, mais le reste est fantastique. Les différentes zones de jeu sont parfaitement construites et ont le mérite de faire la part belle à l'exploration, ce qui est fait pour me plaire. Quant aux donjons, c'est un régal d'y progressé en motion gaming.

Autre point qui m'a réjouit, mais sur lequel je suis apparement un des seuls, c'est l'intelligente variété des situations. J'ai beaucoup lu que le jeu était répétitif. Je ne suis absolument pas d'accord. Certes on retourne trois fois dans les mêmes contrées, mais c'est soit pour y découvrir de nouvelles zones, avec parfois une ambiance bien différente, soit dans des situations de jeu totalement différentes. A aucun momen, absolument aucun, je n'ai trouvé le jeu redondant, les seules phases un peu longuettes étant celles à dos d'oiseau dans un ciel bien vide. Mais celles-ci représentent assez peu de temps de jeu au final. En tout cas pas assez pour me gâcher le plaisir de l'exploration de la terre ferme !

Même si ce n'est pas ce que je recherche dans un Zelda, j'ai même trouvé certains scènes de scénario excellentes. Certainement grâce au casting plutôt réussi et à une bonne qualité de mise en scène, certaines cinématiques mettant en avant la relation entre Zelda et Link sont mémorables et à la hauteur de ce qu'Ocarina of Time avait pu proposer.

En me faisant redécouvrir des sensations d'enfance Skyward Sword m'a conquis. Et plus que ça encore. Grâce à son gameplay, son ambiance et son level design infaillibles, il est mon opus préféré depuis Ocarina of Time et fait partie des quatre ou cinq épisodes Zelda que je considère comme intouchable. Son univers me manque déja.
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