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146 commentaires
Vagrant Story play
Bahamut-Omega

le 25/12/2022
8
400e RPG/Adventure fini ! Et pas des moindres, Vagrant Story sur Ps1. Un peu poussé à le faire par un certains admin, au pseudo pas du tout en rapport avec le jeu, et quelques autres membres de la communauté.

Et je ne regrette pas de l'avoir fait. J'ai toujours voulu le faire, je redoutais juste son gameplay.

Car sur tout le reste, je savais que j'allais être fan avant d'y jouer. Mastuno à la réalisation, Sakimoto à l'OST, Yoshida au chara-design, et en plus une DA inspirée d'une ville du Sud-Ouest de la France. Techniquement, le jeu est vraiment top pour de la 3D Ps1.
Que demander de plus? Un univers riche ? Et bien c'est le cas, l'histoire est sombre et passionnante et les personnages matures et charismatique, mais en plus elle fait partie du même univers que Final Fantasy Tactics (Ps/PsP) et Final Fantasy XII. Mais à plusieurs siècles d'écarts donc pas besoin d'avoir joué à ces jeux pour apprécier Vagrant Story, c'est juste un petit plus sympathique.
Le jeu propose même un NG+ avec des zones et boss inédits, quelques modes contre-la-montre et un système de score, plutôt sympa pour la rejouabilité et le challenge.
Une dernière chose agréable, la qualité de la traduction française qui est exceptionnelle (mise à part quelques menus resté en anglais), chose très rare pour l'époque (et même encore un peu de nos jours).

Effectivement le gameplay est intimidant et exigeant, mais finalement pas vraiment dur. À part peut-être au début, le temps de l'assimiler et, soit de récupérer des techniques de combats, soit une grande variété d'équipements.
Il y a plusieurs façon de l'aborder:
- Si on est plutôt doué aux jeux de rythmes: ne pas trop s'embêter et exploiter le système de combo. Même si on commence avec très peu voir pas de dégâts, ça va crescendo donc au final, on peut faire suffisamment de dégâts pour que ce soit significatif (dans le scénario, il n'y a pas énormément de "sacs à PV").
- Soit exploiter les trois faiblesses des ennemis, avec une arme adéquate. Au début c'est assez difficile, mais au bout d'un moment on peut créer des armes assez polyvalente, et on peut en porter plusieurs pour courir un maximum de combinaison de faiblesses, et même les modifier en plein combats, grâce aux gemmes équipables sur les poignées des armes.

J'ai plutôt opté pour cette dernière, en ce qui me concerne.
Mais j'ai l'impression que le jeu triche un peu pour nous empêcher de dépasser un certains nombres de dégâts dans un même combo, quelque soit la méthode choisie. Mais bon, je me trompe peut-être.

Et en dehors de cette triche supposée, le défaut principal du jeu est à mon sens l'ergonomie des menus. Une raison de plus d'opter pour la 1e méthode de gameplay que j'ai cité, si on le peut.
L'inventaire est aussi limité, même la réserve (probablement une contrainte technique ici).
Et le bestiaire des boss est très peu variés, certains reviennent 6 fois, avec seulement un changement d'élément principal.

Pour moi c'est un joli 8/10, avec la fierté de l'avoir fini.
Harvestella nxn
Bahamut-Omega

le 26/11/2022
5_5

J'ai fini Harvestella sur Switch en 65 heures environ.

En quelques points:
+ L'OST : (oui quand on commence par ça, ça ne sent pas bon). Du grand Go Shiina même pour ce petit jeu.

+/- L'Histoire : Pas originale, qui traine pas mal en longueur, mal mis en scène et avec des problèmes d'écriture. Mais malgré tout, ça fait le boulot. Les quêtes d'amitiés sont aussi intéressantes. Les quêtes annexes font dans la qualité plutôt que la quantité.

- La réalisation : Même si la DA est assez jolis, le coté technique ne transforme pas l'essaie. On reste dans du petit budget faut dire.

- Le gameplay : Rien ne va, que se soit le système de combat, mou à l'extrême, basique et avec une IA dans les choux.
Ou le système d'agriculture/élevage trop rudimentaire avec peu d'enjeu.


Star Ocean: The Divine Force play4
Bahamut-Omega

le 12/11/2022
3_5

J'ai fini Star Ocean (6) The Divine Force sur Ps4 en 38 heures. Difficulté normale.

Quelque soit le succès de l'opus, le studio était voué à mourir, et cet opus est loin d'être un baroud d'honneur. Il fait mieux que le 5, c'est déjà ça, mais pouvait-on faire pire que ce dernier en même temps ?

Le scénario mets 25 heures à démarrer et à ressembler à ce que l'ont peut qualifier de "Star Ocean", avant ça c'est juste un "Tales of" bas de gamme, mal mis en scène, mal écrit et rempli de clichés. Dans le dernier tiers, ça traine aussi en longueurs.

Et dans tout le cas, se situant entre le 5 et le 3, il n'a aucun impact sur la chronologie, ni un quelconque intérêt scénaristique.

Concernant le gameplay, c'est brouillon, très mal expliqué, et de toute façon tellement facile qu'on a pas besoin d'exploiter le système de combat. Si on améliore quelques compétences de bases, on roule sur tout le jeu principal, sans rien faire d'autre que des combos de base.

Le jeu va surement propose run post-game où il suffira de farmer des 100aines d'heures avec l'Item Creation pour le finir, sans se creuser plus que ça les méninges.

Techniquement, sur Ps4 c'est juste honteux. Les déplacements dans les villes se font à 10 fps, les pnj apparaissent à 2 m du personnage. Dans les donjons ce n'est pas mieux non plus, mais ils sont vides et monochromes ça aide un peu.

En combat, les ennemis apparaissent très lentement, le système de ciblage a du mal à suivre, il n'est pas rare de faire des charges dans le vide, et il y a aussi des chutes de framerates.

Les quêtes annexes sont sans intérêts. De la livraison ou de la chasse aux monstres, pour gagner juste un peu d'argent. Les temps de chargement sur Ps4 sont plus long que les quêtes bien souvent.

Le mini jeu de pions donnent des récompense plus intéressantes, encore faut-il aimer y jouer ainsi que les allers-retours entre chaques villes pour combattres les joueurs dans un ordre précis.

La police d'écriture est ridiculement petit pour un jeu console. À 2 m de la TV c'est tout juste lisible. La seule solution pour l'instant, c'est d'acheter une TV plus grosse (lol).

L'ergonomie des menus est catastrophique, pourquoi faire simple et lisible quand on peut faire compliquer et illisibles ?

Et en plus de ça, l'inventaire est limités. Pour rappel, une des principales mécaniques de jeu (enfin, du post-game) c'est l'Item Creation... À vous les joies des allers-retours entre les villes et lieux de farm avec des temps de chargement assez long qui auraient pu être évités par un inventaire illimité ou au moins limité à 99 pièces.

Et musicalement, c'est du Sakuraba vol. 7726. Rien ne sort du lot, comme 9 fois sur 10 avec ce compositeur surexploité et surestimé.
Artistiquement, le chara-design (dans le jeu) est absolument immonde en plus d'avoir un rendu très daté. Sur le reste c'est assez joli pour un jeu natif Ps4 à budget réduit, il ne faut pas lui enlever ça.

Bref, dans les années 2005 ce jeu aurait pu être sympathique malgré quelques mécaniques déjà vieillottes et pas mal de finitions manquantes. Mais en 2022, c'est juste honteux.

Voilà voilà.

Ca fini en 3.5/10.
Si vous avez la "chance" de pouvoir le faire sur Ps5 avec une TV 8K de 85", on peut pousser à 4/10.


Live a Live nxn
Bahamut-Omega

le 28/07/2022
7_5

J'ai fini Live A Live sur Switch, en 25 heures avec les 4 fins.

Dans l'ensemble j'ai été agréablement surpris par ce jeu, surtout par ces fins et quelques uns de ces mini-scénarii.
Mais certains autres de ces mini-scénarii ne sont vraiment pas folichons (répétitif, linéaire, forme originale mais creux au fond).
Et le jeu est brille par son extrême facilité. En 2022 dommage de ne pas proposer des options de modulation de difficulté et d'autres options de conforts.

Heureusement, certains scénarii relèvent un peu le niveau en terme de contenue et pas uniquement d'originalité. Et que certains fins sont surprenante.
Le jeu est court et plutôt bien rythmé, les heures de jeu passe assez vite.


Relayer play4
Bahamut-Omega

le 21/06/2022
6

J'ai fini Relayer sur Ps4.
Le T-RPG avec des robots qui n'est pas un SRT et ni un SD Gundam (et ni un Front Mission, petits anges partis trop tôt).

Bon dans l'ensemble, c'était assez sympathique. Le jeu n'invente, ni ne réinvente rien mais se joue bien.

L'histoire est sympa à suivre, même si un peu longue par moment. Le casting, bien qu'un cumul de clichés de la Japanime depuis 1806, est finalement assez réussis.

Le gameplay là aussi très classique, les batailles sont un croisement entre Fire Emblem et SRT.
La difficulté en monde normal est assez facile, à l’exception du derniers boss qui a des statistiques et techniques démesurés.
Et dommage aussi que le RNG soit plagié des Fire Emblem, rater 5-6 fois par batailles des coups à 91% de chance de réussite, c'est un exploit dont je me serait bien passé! Ou que le système de zone de danger (repris encore des FE) soit illisible à cause des teintes de couleurs choisies.

Techniquement, il faut éviter la version Ps4 (surtout sur les Fat), ça rame, et parfois ça plante.

En promo, il mérite qu'on lui laisse sa chance, surtout que ça semble être le début d'une saga. C'est perfectible, mais ça se joue plutôt bien.

6/10 (sur Ps4, un peu plus sur Ps5 ou steam)


Edge Of Eternity play4
Bahamut-Omega

le 21/02/2022
4_5

De mon coté j'ai finis Edge of Eternity sur Ps4 en 50 heures.

En deux mots: trop ambitieux.

J'ai ressenti de la part des développeurs une volonté de bien faire. De proposer un univers riche, aux airs de Star Ocean mais un peu plus mature et avec des dialogues moins mièvres que dans les "vrais" J-RPG (car il est français, cocorico... ou pas). Le gameplay est assez solide en plus, le système de combat ressemble à celui de Wild ARMs 5 avec un (presque) système de matéria à la FF VII pour les armes.

Mais voilà, techniquement ça ne suit pas du tout (sur Ps4 en tout cas). D'habitude je ne suis pas hyper regardant sur ça, mais y'a des limites.

Une cinquantaine de plantages (faites la moyenne par heure, c'est vite fait). Décors qui mettent une plombe à s'afficher, il m'est arriver de faire des kilomètres sans que le sol ne s'affiche à l'écran. 3D dépassées, mise en scène honteuse, doublage et synchro-labiale qui ne se lancent pas, carte illisible, menus qui buguent, etc...

Additionné à ça quelques faiblesses scénaristiques, au début le scénario part un peu dans tout les sens pour finir par être assez bâclée sur la fin. Fin qui laisse une porte ouverte, mais débouchera t'elle sur quelque chose? Ca...

4.5/10 pour le potentiel de l'œuvre. Mais croisez les doigts pour des patchs correctifs ou un remaster...


Astria Ascending play4
Bahamut-Omega

le 15/01/2022
8

Il y a quelques jours j'ai finis Astria Ascending (v1.04) sur Ps4 en 42 heures, un peu plus de 90% des quêtes annexes et 13 chasses 20, voilà pour les stats.

J'ai plus trop la motivation de faire des avis structurés mais j'ai quand même envie de parler de ce jeu, donc va pour un bon vieux système de +/-

+ Le système de Job, fixe à la FF XII the Zodiac Age. Pas mal de possibilité de Build pouvant rendre chaque partie différente. Revers de ce système, on peut se retrouver coincer avec un Build qui ne plaît pas, mais bon, faut savoir s'adapter.

+ Système de combat. Du tour par tour, reprenant le système de plusieurs grande saga comme Final Fantasy, Megaten (les faiblesses et résistances) ou Bravely Default (le cumul de tours).

+ Les options de conforts. Gestions de la difficulté, réapparition ou non des ennemis vaincus, présence ou non de divers guides, affichage ou non des faiblesses des ennemis,...

+ Le calibrage de la difficulté et l'I.A. ennemi. Quatre difficultés de très facile à difficile très bien dosées. Avec une I.A. assez intelligente, les ennemis ont une bonne synergie de groupe dans l'ensemble et savent prendre en compte les faiblesses de notre groupe.

+ La direction artistique. Bien sur, c'est purement subjectif pour le coup, mais je l'a trouve belle est originale.
Musicalement on reconnaît bien le travail de Sakimoto toujours très plaisant à l'écoute à mon sens,

+/- L'univers du jeu est assez riche. Et chose rares de nos jours, les quêtes annexes sont scénarisées. Si les objectifs restent assez quelconques, le fait qu'elle soient données par des PNJ nommés liés aux héros donne suffisamment envie de le faire et d'en savoir plus sur l'univers au passage.
Mais l'histoire elle même ne décolle et est finalement peu originale, voire même surprenante par sa prévisibilité. Je m'attendais à quelques twist scénaristique, mais même pas.

+/- Lent au démarrage... Histoire qui ne décolle pas tellement comme je le dis plus haut, mais surtout des premiers donjons assez quelconques. Et contre coup aussi du système de Job Principal+Secondaire+Soutien, au tout début c'est assez classique dans la forme.
Mais une fois au chapitre XI, les persos commencent à avoir une partie de Build, les donjons sont plus intéressants à parcourir avec de petites épreuves ou énigmes qui leurs sont propres, Et les boss bien plus passionnant à affronter.

Sinon, concernant les bugs (et oui, faut bien en parler) , le jeu est resté longtemps bugés jusqu'à la MAJ 1.04 de mi-novembre 2021. Depuis il était jouables mais certains problèmes persistaient, dont des trophées bloqués.
Depuis le 11 et le 13 janvier 2022, les v1.05 et v1.06 sont sorties qui normalement doivent corriger plein de choses dont les trophées. Mais à l'heure actuelle, personne au monde ne semble avoir le Platine et au moins un bug sonore/musicale semble être apparut,... affaire à suivre.

8/10 et peut-être 8,5/10 si les derniers patch marchent réellement.


Panzer Dragoon Saga sat
Bahamut-Omega

le 14/07/2021
9

J'ai finis Panzer Dragoon Saga sur Saturn. En 16 h avec en moyenne 90% du contenue d'après les stats de fin de jeu.

Bon j'ai adoré de bout en bout. De base je suis assez fan de cette univers, et il a très bien été adapté en RPG. Un changement de genre si réussis, c'est rare je trouve.

Le jeu est court, mais intense. L'univers est riche également, un plaisir à parcourir et vouloir trouver les différents livres (in game) pour en apprendre plus. J'ai moins aimé la fin du 3e CD, donjon linéaire avec combat obligatoire, ça n'augurait rien de bon pour le donjon final mais ils ont bien rattrapé le coup je trouve.

Le jeu est très très facile, mais ça ne m'a pas trop dérangé finalement. C'est juste un peu dommage de ne pas être sollicité plus que ça à utiliser l'ensemble du gameplay qui est excellent (les différentes formes du dragon, les nombreuses techniques "berserk" et les mods du flingues).

J'ai été assez surpris de trouver un doublage original, et ce n'est pas plus mal. Et autant de cinématiques 3D et de dialogues doublés.

Dommage que techniquement c'est si mal vieillit. Qu'Edge (le héros) soit si lourd à manier dans ces déplacements en ville. Et que le bestiaire ne soit pas plus fourni, c'est bien là les trois gros défauts que je trouve à ce jeu.


Shenmue III play4
Bahamut-Omega

le 28/02/2020
5
J'ai finis Shenmue III sur Ps4 en... je ne sais pas combien d'heures, ça m'a parut long mais ça doit tourner autour de 25 heures.

C'est assez épatant de voir comment on peut proposer un scénario si vide, un jeu si répétitif et aussi archaïque (même si c'est en partie assumé). Et vouloir quand même proposer des DLC Payants. Et bien sur une suite car oui, ce n'est pas fini, on est loin de la simple "fin ouverte" initialement prévu, la saga continue à prendre en otage les joueurs.

Belle déception quand même. Sans m'attendre à grand chose, j'espérai au moins que l'histoire avance un minimum et rencontrer des persos attachants. Mais il n'en est rien.L'histoire n'avance réellement que dans la dernière heure (très linéaire).Quand aux personnages, dans la première partie ça se résume à Shenhua. Dans la seconde on en rencontre deux ou trois, mais les interactions avec eux sont finalement assez anecdotiques. Ren est même de retours pour combler le vide.

Autre chose agaçante, c'est l’impression que Ryo en 18 ans quelques semaines semble avoir oublié tout les acquis de Shenmue II. S'être autant entraîné auprès de grands maîtres d'art martiaux pour se prendre une raclé par un bandit quasi anonyme, c'est triste, voire même rageant.

Qu'es ce qui fait que le jeu n'est pas une catastrophe pour autant (toujours de mon point de vu) ?L'ambiance principalement. Ainsi que l'OST et la direction artistique.

Et certains choix de gameplay. On retrouve l'identité Shenmue tout de même. Pas de carte ultra détaillée, ni de système de "téléportation" , ni de marqueur de quête. On doit se débrouiller tout seul ! Et le coté "RPG" a un peu été renforcé avec une refonte du système d'entrainement.

Dommage que quelques archaïsmes d'époque soit toujours présents, comme le fait de devoir faire quatre action pour regarder l'objet dans un tiroir, avec des animations durant une plombe et peu naturelle. Ou la gestion de l'endurance, plus frustrante et gênante que crédible.

Allé, un 5/10 pour être gentil et par pitié.
Dragon Ball Z: Kakarot play4
Bahamut-Omega

le 26/01/2020
4_5
J'ai finis Dragon Ball Z: Kakarot en 36 heures (scénario hors DLC et la plupart des annexes).
Je voulais continuer un peu pour le platine, j'étais à quelques heures de jeu de l'obtenir, mais le jeu a planté, sauvegardes corrompues (les deux, l'automatique et la manuelle, allez savoir pourquoi) et automatiquement effacées. Voilà voilà… (D’où la note un peu sévère, mais quand on sort un jeu avec de tels bugs possibles il ne faut pas espérer mieux).

En dehors de cette malheureuse expérience de dernières minutes, le jeu souffre de pas mal de défauts en tout genre à mon sens.
Pourtant au début, j'étais optimiste. Le jeu est peut-être pauvre techniquement pour le support, mais la direction artistique en cel shading sauve le tout. Le jeu propose (au choix) le doublage original (bien sûr, le jeu n'a pas ressuscité les morts). Ainsi que l'OST originale ! Du moins en partie car des DLC semblent prévus pour la compléter (et oui, les défauts commence à arriver déjà...).

Le jeu propose de revivre l'histoire de DBZ, sans ses fillers (pas très grave). Déjà en soit c'est une bonne nouvelle vu que ça ne touche pas à Super.
Et de manière assez fidèle dans l'ensemble. Mais la mise en scène est assez sommaire en comparaison des jeux Naruto Shippuuden du même studio. Certaines scènes sont même gâchées par la mauvaise utilisation des OST. Ou certains moments importants sont tout simplement oubliés. La traduction française est assez catastrophique, il n’y a visiblement pas eu de relecture et contextualisation des dialogues.
Malgré tout, sur ce point ça reste une alternative sympa à la série de 291 épisodes qui traînent en longueur, ou à sa réadaptation discutable artistiquement. Mais c'est un peu décevant vu le passif du studio qui nous a habitués à mieux.

Le système de combat, est tout juste divertissant sur les premières heures de jeu.
Il n'est pas aussi nerveux que les jeux de combats DBZ, et sans aucune dimension tactique ou stratégique que sont censé proposer les bons Action-RPG. On a juste une petite gestion des techniques de combats et compétences de soutien.
Et un système de Level d'expérience censé permettre une gestion de la difficulté. Sauf que le farming d'expérience est très long et que les combats scénarisés donnent automatiquement de grosse quantité d'exp. Au final, jusqu'à l'End-game nous ne sommes pas vraiment maîtres de tout ça, si on veut diminuer la difficulté il faut farmer longtemps. Si on veut l’augmenter, il faut éviter de faire les quêtes annexes.

Concernant le semi Open-World, c’est beau, riche en détail et très fidèle à l’univers. Mais il n’y a rien à y faire (d’intéressant). Collecte de matériaux pour le farm ou le remplissage d’une encyclopédie. Et quêtes annexes de type «fedex» (collecte de matériaux et chasses aux ennemis lambda) qui ont le seul mérite d’être souvent proposées par des personnages de l’univers plutôt que des anonymes.
C’est pour moi un immense gâchis de voir un univers si vaste et si jolis être vide à ce point, et le plus gros défaut du jeu à mon avis.

Pire encore, le jeu a beau être assez vide, il faudra probablement compter sur des DLC, probablement payants vu le Season Pass proposé dans les e-shop, pour le meubler un peu. Comme ce n’était pas nécessaire dans le jeu de base.

Ça sera un sévère 4,5/10 pour l’instant.
6 ou 6,5/10 si des patchs sortent et corrigent des bugs, et si des DLC gratuits permettent de meubler un peu le jeu et corriger certaines scènes du scénario.
Bref je vous conseille vivement d’attendre de super promotions et d’acheter le Season Pass, ou une éventuelle version complète dans quelques mois. Car en l’état, le jeu est très décevant.
SD Gundam G Generation Cross Rays play4
Bahamut-Omega

le 06/01/2020
6_5

De mon coté, le premier RPG finis de l'année, c'est SD Gundam G Generation Cross Rays sur Ps4. En 110 heures, 99% de la collection.

Il me reste le post-game à faire et une quête liée à SEED Destiny qui doit avoir une mauvaise traduction, ou incomplète (et il y en a pas mal des couilles dans la traduction malheureusement...).

J'ai passé quelques dizaines d'heures à remplir ma collection et à farmer de l'argent pour avoir au plus vite des robots et personnages intéressants, d'où les 110 heures. Mais le jeu est quand même assez long. Heureusement qu'on peut compter sur le système d'expédition qui permet de farm automatiquement pendant les heures non jouées.

Dans l'ensemble le jeu est sympa, mais souffre du même syndrome que les SRT récents, un jeu essentiellement fan-service sans grand intérêt sur le plan Tactical en mode normal.

Là au moins, on peut y trouver une excuse. Cela permet au moins de jouer avec les personnages et robots que l'on veut, sans forcément aller chercher le top pilote ou le top robot pour progresser.

En dehors de ce système d'expédition salvateur, la principale nouveauté c'est le choix d'avoir une équipe "Raid" en combat. Une équipe de 5 à 8 robots de taille normale (moins si on choisit un géant) qui peuvent régénérer leurs énergie de 30% par tour si il sont séparés ou leurs PV si ils sont cote à cote. Et effectuer une "Raid-attack" par tour capable de toucher autant d'ennemis que de robot dans l'équipe dans la portée de tout le groupe. Autant dire que ça nettoie la carte plus efficacement que M. Propre. Un peu trop efficace même... Le reste est globalement identique aux précédents opus.

Concernant les histoires adaptées, il y a

_ 3 histoires de l'univers After Colony (Wing &cie)

_ 5 histoires de l'univers Cosmic Era (SEED &cie)

_ 3 histoires de l'univers Anno Domini (00 &cie)

_ 2 histoires de l'univers Post-Disaster (Iron-Blooded Orphans &cie)

Les histoires allant de 2 map à plus d'une douzaine selon la longueur de l'oeuvre adaptée. Et la collection comprend des persos et robots d'autres histoires encore (de ces univers là bien sur).

Il y a de quoi faire, surtout que ça comprend quelques histoires rarement adaptés dans d'autres jeux, et souvent jamais traduites ailleurs. L'intérêt du jeu est surtout là, à mon avis.

Dommage que toutes les séries présentes dans la collection n'aient pas eu droit à une adaptation scénarisée dans le jeu quitte à ce que ça fasse qu'une ou 2 map, ça reste un peu rageant je trouve.

Concernant la réalisation, si certaines animations sont pas mal, la plupart sont décevantes. Très saccadées pour la plupart. Le pire sont celles qui ne prend pas en compte le terrain de combat. Dans l'espace, il n'est pas rare de voir des robots prendre appuis dans le vide comme si ils touchaient le sol... J'en suis venus à regretter l'immonde terrain blanc neutre dans les animations de SRT Z-V-X-T, c'est dire !

Mais dans l'ensemble, le jeu est arriver à satisfaire le fan de Gundam que je suis, et c'est déjà bien.


The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel III play4
Bahamut-Omega

le 07/11/2019
8
J’ai finis The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel III sur Ps4 en 73 heures.

Plutôt une bonne surprise dans l’ensemble. Même si je suis assez fan de la saga, le fait que le jeu reprenne la routine militaire du premier épisode, et qu’il y ait un nouveau casting plus jeune avec Rean (héros des deux premiers) devenu leur instructeur, m’ont fait penser que l’histoire allait s’enliser.
Mais non, les chapitres étant plus long j’ai moins ressentit le côté négatif de la routine. Et les nouveaux personnages n’étaient pas un prétexte à représenter l’univers de la saga plus que nécessaire.
À l’exception du début du chapitre 1, c’est plutôt bien rythmé même. Dommage que la narration tombe dans quelques facilités. Ou que le scénario soit bancal par moment (déjà, un campus créé pour une vingtaine de personne par exemple) ou soit très décevant sur la fin (tombant dans la naïveté).
Personnellement, étant happer par l’univers et l’intrigue, j’avoue m’être fait cueillir par quelques scènes. En étant attentif et en connaissant bien les autres jeux de la saga, ou avec le recul, c’est vrai que j’aurai pu prévoir quelques événements.

Concernant le gameplay, on retrouve la base solide habituelle qui fait la force de la saga, avec quelques nouveautés majeures qui font la différence : le système d’ "Ordre" sur les alliés et de "Rupture" sur les ennemis. Si au départ ça semble une bonne idée pour donner un aspect stratégique à l’utilisation des Points de Bravoure en combat, dans les faits ça peut potentiellement casser violemment le gameplay. Entre autre, avec certaines combinaisons de Quartz et l’utilisation de certains Ordre, on peut rendre inoffensif les ennemis et enchaîner une vingtaine de tours sans que l’ennemi puisse bouger…
Malgré cet équilibrage raté, c’est assez marrant de voir à quel point le gameplay peut-être briser de plusieurs manières.

L’autre nouveauté de cet opus, c’est une traduction française. On va dire que le travail est fait… à moitié seulement. Certes on a une traduction faite directement à partir du japonais, pour plus de fidélité. Ainsi qu’un gros travail d’adaptation pour s’approprier la terminologie et éviter des anglicismes ou typicité de la langue japonaise.
Malheureusement il manque tout un travail de contextualisation (sachant que le japonais est une langue contextuelle, ça peut être catastrophique). De cohérence entre les différents traducteurs (on voit de nettes différences de qualités et de terminologie employée entre les dialogues doublés, non doublés, les combats, les menus ou les archives). Et plus généralement de relecture et de finition (fautes de frappes nombreuses, ou texte sortant de la boite de dialogue).
Bien sûr, on peut comprendre les contraintes liées au temps (délai de travail identique à la traduction américaine). Au manque de personnel (il me semble avoir vu que 6 ou 8 noms crédités pour la localisation française). Ou purement technique (fenêtre de dialogues petites pour la langue française). Ça n’excuse pas tout. On est encore loin des résultats honteux de certaines vieilles traductions. Et le script est respecté à 100%. Mais c’est très dommageable quand même. Heureusement peu de personnes comptaient sur une traduction pour commencer la saga, peu séduisante par ces performances techniques. Ou du moins par ce jeu, un troisième opus.

Si je devais résumer mon expérience sur le jeu, je suis assez partagé. Point de vu confort de jeu, ça me semble être un des meilleurs de la saga auquel j’ai joué. Plutôt bien rythmé, avec une VOSTF/VOSTA et un mode turbo. Mais concernant le scénario ou la narration c’est pour moi un des plus décevants, en ce permettant de tomber dans quelques facilités quitte à piétiner par moment l’univers, jusque-là, brillamment construit. Ça reste, à mon sens, un des rares univers de J-RPG qui vaut encore le coup d’être découvert. Et je compte bien sur faire le quatrième opus pour avoir le fin mot de l’histoire de l’arc Erebonia, mais avec quelques appréhensions.

Super Neptunia RPG play4
Bahamut-Omega

le 10/07/2019
7
J'ai finis Super Neptunia RPG sur Ps4 en 19 heures.

C'est mon tout premier Neptunia. Je connaissais la série que de nom, mais jusque là elle ne m'avais jamais intéressé ni séduit.

Et c'est une bonne surprise. Déjà pour son humour, Neptune se prend réellement pour héroïne de J-RPG à l'ancienne, et casse le quatrième mur très souvent sans s'en apercevoir. Le jeu est bourré de référence à d'autres jeux plus ou moins connus. Et le scénario se permet même une critique, dans la légèreté, sur l'industrie du jeux vidéo et des modes des joueurs.

Le gameplay est très inspiré de Valkyrie Profile pour son système de combat et d'exploration, et Final Fantasy IX pour son système d'apprentissage de compétence. Le manque d'originalité peut-être dérangeant au début, mais finalement je m'y suis fait car ça marche bien.

Dommage que quelques bugs viennent gâcher la fêtes. Des bugs sonores principalement, une musique qui commence lors d'un écran de chargement, puis recommence dès qu'il est fini. Des phrases qui sont dites deux fois de suite (lors des lv-up ou des sauts). Quelques bug graphiques comme des personnages qui ne disparaissent pas quand ils sont KO, ou une carte qui n'est pas centrée sur la salle que l'on visite. Ou le menu de gestion qui mets du temps à s'afficher.Rien qui ne dérange à la progression dans le jeu, mais qui gâchent un peu le plaisir tout le long du jeu.

L'autre défaut majeur, c'est son extrême facilité vers la fin. Plutôt un problème d'équilibrage que d'IA ennemi.

Au début, une fois l'équipe complète, il y a un petit pic de difficulté qui demande de maîtriser un minimum le système de combat. En prenant le temps de s'équiper de compétence adéquates pour chaque type espèce de monstres rencontrées dans une zone. Mais au bout d'un moment, on devient tellement fort que même en mitraillant n'importe quelle commande d'attaque avec le mode turbo, on peut s'en sortir. J'ai passé le dernier boss comme ça...

J'ai quand même trouvé le jeu plaisant à faire, grâce à son scénario, ces personnages, son humour et sa direction artistique.
Le bug (sur Ps4) seront peut-être corrigés. Reste plus que le problème de la facilité.

7/10 pour l'instant.
Super Robot Taisen T play4
Bahamut-Omega

le 13/04/2019
6

Et de 300 ! Super Robot Wars T sur Ps4. En une quarantaine d'heures environ.

Mais pour l'occasion, je pourrais copier mon com's sur SRW X de l'année dernière car j'y ai vécus exactement la même expérience.

Le casting change, mais les jeux sont les mêmes. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire!

Deux petites nouveautés au gameplay, assez sympa tout de même:

_ l'indicateur indiquant si le coup porté ou reçut peut être fatal si il touche. Mine de rien ça évite pas mal de quick save/load. Le jeu gagne en rythme et en confort. Mais pour les joueurs qui se sont toujours interdit d'abuser de ce système, le jeu ne gagnera qu'en facilité... encore.

_ Les "Supporter". Les personnages non-combattants du casting trouvent ici une petite utilité, ils permettent l'utilisation d'une "Spirits Command" (des magies) partagés. Ces personnage ont leurs propres réserves de SP ("Spirits points", les points de magie en quelque sorte). En gros, si un de nos combattants manque d'une magie, il peut peut-être trouver son bonheur en demandant de l'aide aux "supporter". De quoi facilité un peu plus (encore) le jeu, mais ça reste anecdotique malgré tout.

Pour le reste, à mon sens c'est avant tout un SRW "fast-food" à faire à la cool si l'on aime les séries du casting. Mais si on cherche un bon SRW ou plus généralement un bon T-RPG, il faut passer son chemin ou attendre les bonnes promotions.


Koudelka play
Bahamut-Omega

le 22/03/2019
8
Koudelka finis, en 12 heures.
Je voulais affronter le boss optionnel et récupérer une des armes ultimes du jeu, j'ai même récupérer l'arme pour le tuer facilement (en chargeant une save qui indique 11 h 11 min 11 s) mais j'ai passé le point du non retour trop vite. Tant pis...
Un jeu à faire plus pour son ambiance assez unique et ses (futurs) liens avec les Shadow Hearts, que la qualité de son gameplay. Avec Koudelka assez "rigide" à diriger à l'écran, et un système de combat très lent et assez facile si l'on améliore intelligemment ces personnages.
Très content d'y avoir jouer tout de même. Vu sa durée de vie assez courte, je le recommande au fan de l'univers Shadow Hearts, c'est un petit plus bon à prendre. Et Koudelka est géniale comme héroïne je trouve.

Undertale play4
Bahamut-Omega

le 11/03/2019
8_5
J'ai finis Undertale en 11 heures sur Ps4. Fin Neutre, puis fin Pacifique.
C'est difficile d'en parler sans spoiler car le jeu est court, les scènes s’enchaînent vite. Mais j'ai mieux adhéré au jeu que je ne l'espérai.
C'est vrai qu'il y a quelques défauts, de narration notamment (plus ou moins assumé grâce au 4ème mur brisé et au système de sauvegarde propre au jeu, mais potentiel gênant pour le joueur). Et que c'est assez moche techniquement.
Mais c'est très original et le casting et touchant et drôle. Et le jeu à une OST de malade.
Je le recommande, ça reste une expérience intéressante à faire. Même si ce n'est pas forcément le jeu du siècle comme c'est souvent dit.

Drakengard 3 play3
Bahamut-Omega

le 06/01/2019
7

Il y a quelques jours j'ai finis Drakengard 3 sur Ps3, en une trentaine d'heures à la louche (sans DLC), avec le platine.

Toujours aussi frustrant d'y jouer à cette saga.

Je vais commencer par les choses qui fâchent, ceux qui se voient le plus. La réalisation date de l'ère précédente. Mais surtout, techniquement c'est honteux. Le patch correctif semble corriger les plantages, mais pas plus. Ralentissement, aliasing, clipping, IA à la ramasse,... bref tout y passe.
La direction artistique sauve un peu le tout, avec en tête le chara-design.

Concernant le gameplay, c'est mieux que le premier opus. Bon en même temps, c'était difficile de faire pire hein? Mais ça à beau être mieux jouable, ce n'est pas plus captivant. Un coté A-RPG assez quelconque et rudimentaire. Avec quelques phases à dos de dragon (pour les boss notamment) et quelques phases de plateforme nullissime qui agaceront aussi l'héroïne. Ainsi que deux-trois missions typées Rail-shooter, là aussi assez basique.

Si tout ça ne vous a pas découragé, sachez que le jeu à quand même quelques points d'intérêts.
La richesse de son univers (lié à Drakengard (1) mais aussi NieR et NieR Automata) et son ambiance assez unique, surtout ces temps-ci, comparativement à d'autres J-RPG.

L'ambiance est moins glauque et pesante que le premier opus. Elle reste très violente et malsaine mais beaucoup plus drôle. Les punch-line du groupe improbable font mouches, encore faut-il aimer l'humour noir, burlesque, et grivois.
Bémol sur la mise en scène qui décline au chapitre 2, mais reste tout de même très correcte, encore une fois si on compare avec d'autre J-RPG.

Le pitch de départ du jeu étant: Zero une "invoqueuse", grossière, impudique et violente; veut tuer ces cinq sœurs invoqueuses qui, elles, sont considérées comme des déesses vivantes, après avoir vaincus grâces à leurs pouvoirs les despotes qui gouvernaient le monde.
Zero est accompagnée d'un tout jeune dragon (de 7 ans d'âge mental aussi) nommé Mikhail, qui est gentil, naïf et pas encore propre. Ce duo improbable sera rejoint par Dito, jeune homme psychopathe. Decadus un intello sado-masochiste (surtout masochiste). Octa un vieux pervers. Et Cent le beau gosse débile profond. Ces 4 hommes aideront Zero tout en assouvissant leurs phantasmes plus ou moins variés, mais tournant autour du sexe et des massacres.
Bien sur il y a une "vraie" raison au voyage de Zero, mais on ne l'apprend qu'à la toute fin du jeu, une fois que les pièces du puzzle se mettent en place.
Puzzle qui restera incomplet, car Yoko Taro oblige, le jeu lui-même ne se suffit pas entièrement. Il faut lire certaines nouvelles pour avoir la compilation des différentes fins du jeu, ajoutant quelques infos au passage. Cette "Dérivation E" servira de base à Drakengard (1).

Dans les autres points positifs, il y a l'ambiance sonore absolument somptueuse grâce à Emi Evans et groupe MONACA composé entre autre de Keiichi Okabe. Deux noms que l'on retrouve dans les OST très identifiable de la saga NieR.
Au niveau du doublage, la version US est exceptionnelle. Tant mieux car même si le doublage original est disponible, il faut payer pour en profiter, je m'en suis donc passé.

Pour résumer, à mon sens, on joue à Drakengard 3 pour Yoko Taro et son univers unique. Mais pas pour trouver un bon "jeu".


Infinite Undiscovery xb360
Bahamut-Omega

le 26/11/2018
3_5
De mon coté j'ai finis Infinite Undiscovery sur 360. Au bout d'un moment la seule chose qui m'a donné envie de le finir, c'est que l'on m'a assuré qu'il était court en ligne droite.

Et c'est le cas, 25 heures en mode normal, en zigzaguant (comprendre = en perdant des heures pour tenter quelques quêtes annexes sans intérêts).

Un sous - Star Ocean (heureusement pas du niveau du 5 quand même) qui a mal vieillit.

Plein d'éléments repompés de la saga SO, mais sans un minimum de difficulté pour inciter à exploiter l'ensemble du gameplay.
Des idées à la con, comme une carte qui se rempli mètre par mètre. Ou les compétences de connectivité.
Des oublis graves comme l'absence d'un système de téléportation.
Un scénario hyper prévisible avec des personnages clichés quand ils ne sont pas transparents.
Motoi Sakuraba aux musiques.
Doublage US bien pourris.

Non en fait, le seul truc sympa, c'est la durée de vie de la partie scénarisé. C'est court, et c'est tant mieux.
Xenoblade Chronicles 2 - Torna: The Golden Country nxn
Bahamut-Omega

le 11/10/2018
7_5
J'ai finis Xenoblade Chronicles 2: Torna ~ the Golden Country sur Switch en 23 heures.

Une des bonnes surprises de l'année, et pourtant je n'y croyais pas trop au départ.
Pour faire court, on retrouve l'expérience XBC2 mais avec quelques corrections, et pas des moindres.

Déjà, il n'y a plus de système de Gatcha/Loterie avec les Lames.
On a trois Pilotes avec deux Lames chacun, point barre et c'est mieux comme ça. L'IA arrive maintenant à suivre, chaque persos ont leur rôle et le font bien.
Le système de combat a été remanié, les Lames sont contrôlable maintenant. Et les combos de Lames lâchent un orbe à chaque fois, les combats sont donc bien moins longs.

Le casting est mieux développé et un peu plus mature (tout en restant dans les codes du "nekketsu" bien sur).
Et l'histoire est un peu plus sombre, et un peu mieux rythmé.

Il manque encore quelques trucs utiles, comme un encyclopédie ou un bestiaire.
Lors de la première partie, il manquerai aussi le choix d'une difficulté élevé et la possibilité de retirer des levels comme dans le NG+ de XBC2. C'était deux options de confort assez pratique.
Il y a aussi quelques petites maladresses d'écritures, comme nous obliger à faire quelques quêtes qui étaient présentés comme optionnelles au départ. Probablement pour rallonger la durée de vie de l'extension, ou nous forcer à aimer les PNJ.

Mais bon, ces défauts m'ont semblé presque anecdotique par rapport aux améliorations inespérés de cet extension par rapport au jeu de base.
Dragon Quest XI : Les Combattants de la Destinée play4
Bahamut-Omega

le 04/10/2018
4
J'ai finis et platiné Dragon Quest XI sur Ps4, en 88 heures.

Mon troisième DraQue.
Le premier étant DQ VIII sur Ps2, à cette époque je découvrais la saga et je n'avais pas aimé, j'avais d'autres attentes probablement. Mais en dehors de ça, je n'en ai pas de souvenir.
Et le second étant DQ V sur Ps2 (avec fan-trad US), que l'on m'a vivement conseillé comme étant "le meilleur DQ" (ce point peut-être sujet a débat bien sur, mais ce n'est pas la question). Cette fois-ci, en connaissant la saga, j'ai plutôt bien aimé le jeu mais sans plus. Sauf que je n'avais pas idée à quel point ce jeu pouvait être génial, comparé à DQ XI du moins…

Clairement, je n'ai pas du tout aimé ce onzième. Et ça sera probablement le dernier que je ferai.

Le plus gros défaut à mon sens, c'est la narration. Certes DQ n'a jamais été une saga avec des scénarii originaux et des narrations audacieuses, mais par exemple, le V avait une histoire simple bien raconté à mon sens.
Ici on a une histoire simple, mais raconté avec les pieds.
Dès les premières heures, je n'ai pas compris les choix imposés au héros (auquel je ne m'identifie pas du tout, alors qu'il est muet). Comme par exemple (sans spoils majeurs), on doit aller chercher le trésor de notre nouvel ami, ou vite aller voir si les habitants de notre village natal sont seins et saufs. Mais le jeu nous impose cet ordre…
Pire encore dans la dernière partie du jeu, où se système de "héros muet" montre qu'il n'a jamais été aussi mal exploité (même dans Tales of Xillia 2 c'est mieux fait), ou que la qualité d'écriture est vraiment nullissime, voire les deux.

Le ton utilisé par l'adaptation occidentale est assez enfantin, tandis que sur la version japonaise c'est plutôt neutre. Ça m'a donné l'impression d'être pris pour un débile tout le long du jeu, et les problèmes d'écriture évoqués n'ont rien arrangés.
Ce n'est même pas cohérent avec la PEGI, ou les autres organismes de censure, qui considère toujours que ce jeu est pour un public adolescent… Ah quoi bon infantilisé le jeu alors sachant que ça ne passera pas ?

Le doublage US et certes très bien interprété (en dehors des techniques d'hypertonicité où c'est assez ridicule). Mais ça ne colle pas du tout à la direction artistique. Il reste la possibilité d'éteindre les voix grâce au menu options, mais la mise en scène, même minimaliste, fait en sorte que c'est encore plus ridicule à mes yeux de voir des personnages parler dans le vide.

L'OST est très peu variée et assez quelconque. Seule la dernière partie du jeu gagne en variété et qualité, mais c'est trop tard.
Heureusement il reste la direction artistique, qui fait l'identité de la saga, pour sauver le jeu.

Techniquement le jeu est très correcte, même sur "old" Ps4. J'ai eu quelques ralentissements ou temps de chargement en pleine exploration, mais ça venait surement de ma console vieillissante, le jeu étant fluide dans l'ensemble.

Concernant le gameplay, là aussi je trouve que c'est assez mitigé.
J'ai bien compris que ce qui faisait l'identité de la saga, c'est la simplicité. Afin de proposer une expérience similaire aux RPG de la NES sur support actuel. Mais ici avec DQ XI, c'est plutôt "archaïque" que "simple", et les quelques nouvelles idées sont mal pensées ou mal exploités:
_ Un mode "combat libre" avec une gestion des déplacements, qui ne sert à rien à part casser le rythme des affrontements! Heureusement, un tour dans les options permet de passer en "mode classique". Mais on perd en lisibilité car la caméra reste fixe. "Rythme ou lisibilité, il faut choisir."
_ L'Hpertonicité, qui n'est ni plus ni moins qu'un système de Transe, à peine plus permissif, comme dans Final Fantasy IX (une des pires idées de merde de la saga, et je dis ça, FF IX est mon jeu préféré pourtant).
_ Chevaucher des monstres pendant l'exploration, c'est sympa oui. Mais vu la pauvreté du Level-design, ça devient vite agaçant.
_ L'utilisation de Transforge (forge portative) est assez lourde. Gourmande en matériaux et demande de trouver les recettes, le tout pour obtenir des équipements pas vraiment meilleurs que ceux que l'on peut trouver en explorant. Aussi, la capacité de forge dépend du Level du héros, donc même si on a assez de matériaux et une bonne recette, c'est quasiment impossible de créer un bon équipement plus tôt que prévu.
_ La carte, certes détaillée et utile, mais avec des sous-menus et donc peu ergonomique.
_ La possibilité de choisir les "quêtes Draconienne", le mode difficile d'une certains façon dès la première partie. Mais impossible de jongler entre les difficultés au cours d'une partie, ou du moins d'augmenter la difficulté au besoin.

Heureusement il reste les bases du gameplay, du RPG au tour par tour solide et simple. Le tout dans une direction artistique sublime (et loin d'être aseptisé comme dans beaucoup de jeux actuellement).
Mais les nombreuses fausses bonnes idées de gameplay, ou tentatives de modernisation de la saga ont tout gâchés. Avec en plus une narration désastreuse et enfantine, c'est arrivé à me dégoûter définitivement de la saga alors que je n'avais aucune attente particulière sur ce point.
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