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Commentaires de Riskbreaker avatar
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212 commentaires
Breath of Death VII: The Beginning pc
Riskbreaker

le 17/07/2011
7
Bon, ok.

La troisième guerre mondiale a éclaté. Tous les humaines sont morts... d'ailleurs toute forme de vie est morte (sauf les arbres). Les zombies, eux, sont peinards, ils prospèrent et ont repeuplé les villes. Tout va bien dans le monde des morts-vivants quand quelques démons montrent le bout de leur queue.
Et là, ouf, un squelette héros montre le bout de son nez. Il s'appelle DEM, c'est lui que l'on contrôle, et sans le vouloir, il va sauver le monde. Wouhou, nice, let's go !

Premier point amusant et drôlement bien trouvé : DEM est aphone (normal pour un squelette dirons-nous). Du coup, les autres personnages interprètent ce qu'il dit, allant souvent à l'encontre total de ce qu'il pense. Quiproquo dans tous les sens, idée original, ça commence bien !

Et puis ça enchaîne direct, on parodie tous les éléments du RPG, mettant un point d'honneur à accentuer chaque élément, se moquant de tout et de rien. C'est jouissif, souvent très drôle, et l'habitué du genre se plaira face aux critiques second degré du soft. Par exemple, lors de notre arrivée dans les égouts, on se retrouve tout de suite face à un texte introductif : "Un copyright de tous les RPG : les égouts. Un passage aussi énervant qu'obligé, désolé.". Ca donne le ton, n'est-ce-pas ?

Pour le reste, c'est du basique.
Graphismes 8-bits, level-up super rapide, combats sommaires à la Dragon Quest + ajout d'un système d'union (très basique aussi), décors sommaires et peu renouvelés, scénario basique et vite expédié... Bref, on ne cherche pas vraiment d'intérêt de ce côté ci. Surtout que certains boss peuvent donner du fil à retordre et imposent de crawler véritablement chaque zone pour disposer d'un niveau suffisant. Bref, on farm, on tue un boss, on court à la zone suivante, et ainsi de suite.

L'aventure se boucle en 4-5h et même si quelques éléments améliorant le replay value sont disponibles (mode hard et mode score), on y reviendra que très peu.

Reste au final un titre qui vaut le coup d'être joué, ne serait-ce que pour ses dialogues excellents, ces caricatures toutes plus exquises que les autres du RPG jap, et ses personnages au caractère trempé très attachants. C'est court mais bon, et pour le prix, il ne faut vraiment pas le louper. A bon entendeurs....
Breath of Fire gba
Riskbreaker

le 15/12/2019
6
Un premier BoF rigide dans son approche, rigide dans son déroulement, manichéen au possible dans son scénario et d'un classicisme exaspérant sur la majeure partie de son système.
Cependant, la recette a fini par fonctionner sur moi au bout d'une dizaine d'heures. Grâce à une utilisation assez jouissive des fusions et des dragons (mais il faut faire les annexes pour en profiter au maximum) et aux mini-scénarios (comme celui des rêves) qui permettent de rythmer un peu plus l'aventure et de sortir de ce scénario sans fin du le méchant dragon veut contrôler la planète mais oh ! Twist ! Un méchant se cache derrière le méchant !.

Tout n'est pas bon, mais la base est tout à fait correcte.
La version GBA fluidifie le jeu original et reste donc à conseiller. On lui reprochera par contre, comme d'habitude, sa traduction vraiment limite qui gache tout de même la grande majorité des dialogues.
Breath of Fire V: Dragon Quarter play2
Riskbreaker

le 05/08/2019
8_5
Véritable petit OVNI du jrpg, au même titre qu'un Vagrant Story ou d'un Valkyrie Profile, ce Breath of Fire V débarque en cassant tous les codes du genre pour nous offrir une aventure hors norme, unique et à l'empreinte indélébile.
Plus de 15 ans après l'avoir terminé, son univers et scénario si atypique me reste encore pleinement gravé en mémoire.
Alors certes, c'est un jeu diablement rebutant aux premiers abords. Grottes sombres, couloirs sombres, cell-shading très spécial, bestiaire malaisant et surtout, ce soit-disant Timer qui vient nous presser sans cesse… BoF V semble un jeu horriblement asphyxiant. Et il l'est les 4 à 5 premières heures de jeu. Effectivement.
Fort heureusement, les mécaniques de gameplay se comprennent et maîtrisent assez vite et on en vient à jouer avec les rouages de ce compteur pour avancer dans ces dédales. À tel point que cela devient fortement grisant sur la fin.

Ce jeu m'avait marqué et me marque toujours. Une fin sublime qui te récompense de l'implication demandée. Un gameplay semblant obscur mais très addictif et une cohérence sans borne de son univers font de ce BoF un titre d'exception à mes yeux, réalisant la prouesse de tenter cela dans une série ultra classique pourtant déjà bien installée. Respect.
BS Zelda no Densetsu: Kodai no Sekiban snes
Riskbreaker

le 11/08/2019
6
Un concept intéressant, le jeu – GAAS – hebdomadaire bien en avance sur son temps, avec des voix retransmises en direct pour aiguiller le joueur. 8 donjons (2 par semaine), les mêmes armes / objets que l'épisode original (ALttP), la même world map, mêmes NPCs, etc, etc.
On nous donne le choix de jouer une fille ou un garçon (aucune différence dans le jeu, si ce n'est le sprite) et c'est parti pour un jeu pensé comme un speedrun à l'origine (on ne pouvait jouer qu'une heure avant que ça ne se coupe). L'ensemble est de ce fait très facile, avec des donjons peu longs et des énigmes très faciles d'accès. Bien plus que dans ALttP.
Moins de variété dans ses musiques, moins de contenu, mais un plaisir toujours présent grâce à ses graphismes impérissables et son gameplay toujours efficace.
À faire pour une simple piqûre de rappel d'ALttP sans avoir à refaire pour la 15e fois ce dernier ! Simple, court, mais toujours sympathique.
Castlevania II: Simon's Quest nes
Riskbreaker

le 16/04/2017
7
Castlevania II: Simon's Quest semble être touché par la malédiction du deuxième épisode.
Cette épidémie qui s'est propagée sur la plupart des séquelles de grandes séries de l'époque, sur NES. Mario 2, Zelda 2, Final Fantasy 2, Snake's Revenge, Tetris 2, etc. Cette volonté de vouloir casser directement les codes établis dans le premier épisode pour nous proposer une toute nouvelle expérience. Louable mais souvent... déroutant.

Simon's Quest est donc de ce type là. Finie l'avancée linéaire niveau par niveau, ici c'est de l'open world ! Enfin presque...
On est donc laché dès le début dans la ville de Jova et à nous de découvrir quel NPC dit la vérité (ou non) afin de récupérer les différents indices disséminés ici et là. Indices qui nous permettront d'avancer et découvrir les ruines du Castlevania. Enfin çà, c'est la théorie. La pratique est diablement plus compliquée. A vrai dire, pratiquement impossible sans soluce, à moins de tester chaque pierre du jeu, une à une, de jeter un peu tous les objets au pif par terre pour voir si un NPC apparait,de tester chaque item un à un sur chaque pixel du jeu. Possible, certes. Dur, oui.

Après une heure à courir un peu partout en vain, c'est donc accompagné d'une soluce que je me lançais à la recherche des restes du Comte Dracula afin de le brûler une fois pour toute. Le fourbe ayant jeté une malédiction sur Simon lors de son combat précédent. Pas bête la bète. Si Simon meurt sans descendance, Dracula peut revenir sans crainte de se retrouver face à un Belmont, seule famille possédant les "pouvoirs" de le défaire.
Bref, en avant pour de l'exploration, encore de l'exploration... et un peu d'action.

Castlevania II est effectivement bien plus orienté aventure/RPG que son premier épisode. L'action est volontairement plus accessible (voire simple dans son ensemble) mais l'aventure bien plus étalée. On avance à la recherche d'items bien spécifiques, qui nous permettront de passer sans encombre à la zone suivante, pour espérer tomber sur le donjon contenant un des morceaux de Dracula.
Il ressemble grandement à Zelda 2 dans sa structure. On traverse plusieurs villages, on discute à de nombreux NPC, on prend des notes, on dort à l'église et on tape du squelette dans les cimetierres.
Mieux : on prend des niveaux à force de récupérer des coeurs. Niveaux qui augmentent nos HP. Une jolie notion RPG donc qui, accompagnée de la montée en puissance du Fouet, offre un réel sentiment de puissance (surtout avec l'obtention du fouet de feu !).

Accompagné de cartes et d'objectifs à atteindre, le titre se parcourt de manière très agréable. La difficulté est relativement simple, peu de pièges vicieux comme le premier, hormis quelques murs/sols invisibles et ces satanés méduses/corbeaux imprévisibles. On meurt de temps en temps, mais pas si souvent. D'autant plus que les Game Over, ne sont pas "graves" en soit. On recommence exactement au même endroit, nos coeurs et notre expérience (du level en cours seulement) repartant de zéro. Sachant que l'on farm l'exp à des endroits précis (où il y a des pops pratiques et incessants de mobs), à aucun moment utiliser un continu ne m'a pénalisé.

Je reste donc sur une exploration très agréable, bien plus orientée aventure/recherche qu'action. Le titre est sacrément plus joli que le premier épisode, les musiques - bien qu'en très faible nombre, plus que le premier - juste.... EXCELLENTES, et les niveaux, bien que manquant un peu de variété, offrent le challenge pile poil à ma niveau de jeu. Pas de prise de tête ou de pic de difficulté. Mon seul regret reste la quasi absence de boss (deux boss + dracula) qui n'offrent aucune résistance et meurent en quelques secondes à peine. Même Dracula n'a qu'une seule forme. Décevant.

Au final, un très bon épisode changeant radicalement le gameplay au profit d'une exploration plus soutenue. Facile dans son ensemble - quand vous savez où aller, il offre de très bons moments accompagnés de musiques mythiques.
A faire, bien évidemment, accompagné d'une soluce, sous peine de devenir dingue tant certaines mécaniques semblent tordues.
Castlevania: Aria of Sorrow gba
Riskbreaker

le 21/05/2009
8
Un très bon Castlevania disposant d'un casting exceptionnel. On accroche donc très vite à Soma et son histoire plutôt ténébreuse.
Ensuite, on retrouve tout ce qui a fait le succès de la saga dans ce titre. Un gameplay toujours au top donc, qui ne cesse d'évoluer pour finir sur une apothéose. En effet, les pouvoirs sont tellement dingues en fin de jeu qu'on ne se lasse pas d'explorer le château à la recherche des derniers % de carte restants.
Les musiques sont sympathiques mais alors que certaines sortent vraiment du lot, d'autres peuvent taper sur les nerfs. Cela reste tout de même convenable pour la portable.
Reste une durée de vie vraiment risible (5h pour voir la première fin et 6h03 pour finir le château à 100% ainsi que la vraie fin) mais cependant relancée par la possibilité de jouer avec Julius + les Boss Battle, etc etc.
Un très bon Castlevania.
Castlevania: Circle of the Moon gba
Riskbreaker

le 31/05/2009
8
Un jeu vraiment attendu lors de sa sortie et qui n’a pas du tout déçu les foules. C’est vrai qu’avec le recul, il peut sembler légèrement inférieur à ses confrères sur GBA, mais pourtant, je le place aisément au dessus de Dawn of Sorrow sur DS. Le gameplay est ici une fois de plus quasi parfait, les musiques sont vraiment de très bonne facture, et le scénario se laisse suivre sans s’avérer niais et inutile (cf : DoS, encore une fois…). Graphiquement, j’avais beaucoup aimé et ne l’avais pas du tout trouvé sombre… Et pourtant, c’était sur la première GBA, donc non retro-éclairée… Graphiquement très bon donc, et qui préfigurait du meilleur dans les épisodes à venir.
En somme un bon Castlevania, un peu en deçà de la série, mais qui se fait avec plaisir.
Castlevania: Curse of Darkness play2
Riskbreaker

le 20/03/2019
6
Un Castlevania "lourd"… Lourd dans le sens où le gameplay peine vraiment à exploser. On est plus face à un hack'n slash très répétitif qu'à un réel beat'em all / rpg. Ainsi, la première moitié du jeu m'a semblé interminable… Des couloirs se ressemblant tous, les mêmes attaques, les mêmes stratégies, des boss moyens… Il a fallu se faire violence pour arriver au bout.
Fort heureusement, l'arrivée de multiples scènes cinématiques rehausse l'intérêt et les révélations sur les dernières heures sont plutôt sympathiques (sans être folles, on reste dans du Castlevania).
Je reste donc dubitatif face à ce gameplay plutôt très mou comparé aux cadors du genre sur le même support et surtout, face à ces décors pour le moins longuets et répétitifs. Pour le reste, c'est du tout bon. Musicalement très correct, on atteint quelques pistes d'anthologie sur la fin (notamment sur Dracula). Visuellement, il se place dans les beaux titres du support, sans problème. Une animation plus souple aurait été cependant bienvenue. Enfin, la transposition du gameplay 2D à la 3D est ici sûrement la plus réussie de la série, même si… c'est encore très loin d'être parfait.
Un titre correct donc, mais qui peine une nouvelle fois à inscrire les Castlevania dans l'ère de la 3D. On s'en rapproche, on s'en rapproche…
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Riskbreaker

le 28/05/2009
Edité le 31/07/2009
5
La suite de Aria of Sorrow où on retrouve Soma Cruz. C'est d'ailleurs pour ça que je l'ai enchainé directement après avoir fini Aria.
Mais bon, un léger goût amer me reste en travers de la gorge après l'avoir terminé. Premièrement, ce chara-design affreux tue vraiment les personnages développés dans le premier. On a à faire maintenant à un méchant risible, moche, et complètement dénué d'intérêt. Soma n'a plus du tout autant de classe que dans l'ancien, on a l'impression d'être dans un dessin animé pour enfant (j'exagère un peu), mais au final, rien ne se dégage vraiment. Le scénario s'en retrouve complètement bafoué, et même s'il est déjà à la base très basique (plus que d'autres de la série), le chara design l'enfonce et le rend plus niais qu'il ne l'est. Dommage.
Autre point négatif : la bande sonore. Bien moins réussie qu'Aria of Sorrow, les thèmes se succèdent sans vraiment se démarquer (sauf un ou deux au mieux) et parviennent même à taper sur les nerfs. Décevant là aussi...
Reste le gameplay, toujours très bon pour un castlevania. On prend encore bien sûr du plaisir à explorer le château, à retrouver les différentes compétences, et à s'éclater comme un fou vers la fin en étant surboosté. Ca ne change donc pas et c'est tant mieux.
Malheureusement, le reste tuant l'ambiance amenée par le scénario, la déception est de taille, surtout après un Aria of Sorrow excellent...
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
Riskbreaker

le 16/04/2017
6
Si pas mal de défauts importants sont présents, comme un aspect sonore désagréable, une quasi absence de difficulté et un level-design en demi-teinte, Harmony of Dissonance arrive tout de même à nous offrir quelques heures de plaisir, avec une réelle apogée en fin de partie, comme seuls les metroidvaniasavent le faire. Un bon titre, sans nul doute, mais qui reste clairement dans l’ombre de ses grands et petits frères.
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Riskbreaker

le 07/07/2009
8
Après un Dawn of Sorrow très mitigé, c’était avec appréhension que je me lançais dans cette nouvelle aventure au sein du château du comte Dracula. Au final, une excellente surprise avec un titre bien plus profond que tous les précédents, notamment avec l’aspect de coopération via un second personnage, différents mondes accessibles avec les tableaux (permettant de renouveler vraiment les décors et l’ambiance du titre), et une multitude d’éléments venant relancer son intérêt tels que les quêtes avec Eric, etc etc.
Sans compter que ce Castlevania est vraiment très très beau. Une 2D magnifique, claire et vivante, avec une multitude de scrollings horizontaux du meilleur goût ainsi qu’une animation toujours parfaite. Les musiques ne sont pas en reste et s’avèrent toutes plus excellentes les unes que les autres.

Bref, du tout bon pour ce Castlevania qui se hisse ainsi en toute franchise parmi les meilleurs de la saga, aux côtés de Symphony of the Night, bien entendu. Chapeau bas, Konami, vous avez su remonter la barre après ce Dawn of Sorrw très moyen !
Castlevania: Symphony of the Night play
Riskbreaker

le 16/04/2017
9
Une magistrale baffe.
Addictif au possible, Symphony of the Night impose ce nouveau genre, à défaut de l'avoir créé. Tout y respire le génie. Magnifique du début à la fin, à l'ambiance incroyablement réussie, aux personnages tous plus beaux les uns que les autres, des boss par dizaines, un inventaire très riche, un aspect RPG s’intégrant parfaitement au titre et une histoire un peu plus développée qu'à l'accoutumée, ce Castlevania impose le respect. Un titre complet, majeur dans le paysage vidéoludique et à la finition quasi parfaite. Symphony ne fait pas que mériter sa renommée, il l'impose.
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Riskbreaker

le 05/08/2019
8
Une compile assez sympa permettant une relecture (plus facile) de Rondo of Blood accompagnée de sa version originale + Symphony of the Night (sa suite).
Impossible de se rater, 2 jeux d'exception dans la même compile, ce ne peut être que bon.

Et ça l'est en soit.

Néanmoins, je suis un peu sceptique sur la qualité du remake elle-même. On oublie vite cette relecture au profit de l'épisode original avec sa 2D bien plus fine et marquante. Sans compter que dans cette version, le terminer avec Richter est – presque – une promenade de santé (et du coup, bien moins marquante) alors que la version PC Engine nous enfonçait plus bas que terre avec deux boss particulièrement difficiles.
Un peu mitigé aussi sur la version de SotN qui, certes de bon niveau, n'est pas une émulation parfaite.

Une bonne compile, indéniablement, mais je préfère tout de même les versions sur leur support d'origine, pour des raisons assez évidentes au final…
Children of Mana nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
4
Les Seiken Densetsu ne sont plus ce qu'ils étaient, du moins depuis l'après Legend of Mana. Une fois de plus, cet épisode nous le prouve... Doté d'une robe magnifique avec des graphismes enchanteurs du plus bel effet très proche de Legend Of Mana, d'une bande sonore réussie et d'une maniabilité intuitive, Children of Mana avait les arguments primaires pour plaire.
Seulement hormis cela, on a l'impression de se retrouver devant un énorme vide. Scénario minimaliste au possible et traité de manière haché (blabla, donjon, boss, blabla, donjon, boss, blabla....), répétitivité des actions lassantes du fait que l'on ne cesse de faire et refaire les mêmes durant toute la partie, évolution et équipements du personnage sommaires, on se lasse vite, très vite de ce jeu sans réelle âme.
Seul l'aspect multijoueur relève le niveau et peut s'avérer jouissif lors de certains passages.
En somme, encore un Seiken Densetsu raté, sans profondeur qui n'a pour seul réel argument que sa superbe vitrine technique. Le projet World of Mana déçoit énormément pour l'instant, reste à savoir si Heroes of Mana relévera le niveau...
Contact nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
5
Une petite déception pour ce titre.
Annoncé comme un soft décalé, avec beaucoup d'humour parsemé ici et là, l'impression qui s'en dégage passé quelques heures est tout autre. On a affaire à un jeu qui, certes a le mérite d'apporter quelques idées sympathiques (comme l'ensemble des armes, l'intéraction avec les npc et autres mini quête parsemées un peu partout), mais possèdent de tellement gros défauts que le poisson est noyé avant de l'avoir pêché.
Musiques saoulantes au possible, gameplay rigide et limité (système de combat minable), difficulté très mal dosée, répétitivité abusive des actions, scénario trop léger et mal mené, personnages au charisme d'une huitre et durée de vie plus que limite.
Contact est une déception, une grosse déception mais qui a eu au moins le mérite de sortir chez nous. Passez votre chemin...
Criminal Girls: Invite Only psv
Riskbreaker

le 22/11/2017
6
Oui ce jeu est surprenant, et dans le bon sens.
Effectivement, on s'attend à beaucoup moins bien à tous les niveaux.
Oui il offre quelques heures de plaisir non dissimulées.

Mais Criminal Girls: Invite Only est tout le même bourré de défauts qu'on aurait tort d'oublier.
Tout d'abord, le scénario, démarrant pourtant sur de bonnes bases intéressantes, s'écroule lamentablement à la fin alors qu'il y avait quelque chose à en tirer. Mais non, aucune prise de risque, tout est convenu au possible avec très peu de rebondissement. On accompagne des jeunes filles en Enfer et on absout leur péchés avant de réintégrer le monde réel. Aucune variation, juste des méchants qui ne veulent pas qu'on fasse ça. Fin.
Les personnages sont évidemment tous caricaturaux, dans la plus pure lignée japanime-niais. On aime ou pas. C'est drôle un temps. Le personnage principal (celui que l'on est sensé incarner) est totalement anecdotique et ne sert que de pilier sexuel au jeu (!). Dommage, là aussi, il y aurait eu moins de creuser.

Niveau gameplay, les combats sont très corrects et offrent un bon challenge sur la fin du jeu. Quelques boss retors ici et là et franchement, ça fait bien son taff. D'autant plus qu'il recèle quelques subtilités assez convaincantes et du coup, l'intérêt du jeu réside – presque – dans ses combats.
En revanche, le donjon crawling basique, au level design pauvre et inintéressant, on repassera. On traverse 4 strates (forêt, feu, glace, école) et hop, fin. Mais ouf, le post-game vient sauver tout ça et re-ouf, le post-post-game apporte un peu de challenge et d'intérêt à pexer.

Restent les mini-jeux : châtier la prisonnière. Marrant les premières fois, cela devient là aussi redondant sur la fin (quand on doit maxer chaque personnage) et ça manque cruellement de variété. Très anecdotique, sauf pour prendre des screenshots.

Bref, un jeu « curiosité » qui ne vaut réellement que par ses combats et les quelques dialogues "coquins" qui nous font sourire. Pour le reste, c'est du rechauffé sans surprise, un D-RPG au level-design raté, du crawling des familles soporifique. On aime ou pas, mais moi, j'ai passé un moment tout à fait correct.
Crimson Shroud 3ds
Riskbreaker

le 06/05/2013
Edité le 06/05/2013
6
Conquis dès les premières minutes de jeu, tristement déçu quelques heures plus tard.
Crimson Shroud nous impose dès l’écran titre la pâte Matsuno si caractéristique. Univers sobre et toujours incroyablement baroque et esthétique (merci Minaba pour la DA de base), menu ultra léché pour le support, textes de grande qualité qui, pour une fois, ne nous prennent pas pour des cons, système de jeu archaïque mais bien foutu, bande sonore géniale et un scénario qui tient ses promesses jusqu’à la dernière minute.
Franchement, vu de loin, Crimson Shroud semble idyllique. Un jeu court, plaisant, mature, beau et bien fini. Sans compter qu’il ne coûte qu’une poignée d’euros.

Sauf que voilà, Crimson Shroud contient une faute de gameplay/level design (appelez ça comme vous voulez) juste impardonnable ! Le genre de bourde qui ne devrait jamais être au cœur de l’épopée principale d’un titre. Le genre de connerie qui vous dégoûte d’un jeu.

Second Chapitre : Geyserm Waterway.
Pour avancer dans le jeu, il vous faut un objet droppé aléatoirement par un putain de squelette mage qui n’apparait qu’aléatoirement (lui aussi) après avoir tué un squelette archer au sein du même combat. Youpi.
Pour faire simple, mon premier run de Crimson Shroud a duré 8h. Pendant ces 8h de « jeu », 4h30 ont été uniquement dédiées au combat contre ce putain de mage. Plus de 4h à essayer de dropper un objet primordial pour la quête principale !

Faites le calcul, plus de la moitié de la durée de vie du jeu se résume à tenter de récupérer un foutu objet à la fin d’un combat…
Bien sûr, vous pouvez être moulu dans la vie et l’avoir du premier coup, auquel cas vous vous poserez des questions sur ma santé mentale. Pour ma part, j’ai dû enchaîner plus de 50 combats, espérant à chaque fois récupérer ce foutu Obsidian Daphne.

Frustration.

Du coup, cela engendra un second problème : toute la suite du jeu n’était plus qu’une balade de santé (avec tous les objets récupérés en fin de combat, tous mes équipements étaient en +9). Difficulté absente même pour le boss final, implication du joueur diminuée, intérêt pour le jeu en baisse. Une faute de conception assez impardonnable, à mon sens, et qu’on rencontre – heureusement – que très rarement dans les rpg.

La fin du jeu relève fort heureusement l’intérêt avec un twist vraiment inattendu et bien amené. Assez novateur et original, c’est du lourd (même si cela apporte une grosse incohérence scénaristique).
Bref, sans ce problème – qui est, pour moi, vraiment majeur – Crimson Shroud aurait pu décrocher une note d’excellence… Vraiment dommage.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Et bien voilà, le jeu le plus attendu de la fameuse compilation FFVII est sorti.
13h de jeu plus tard, le voilà terminé.
Mais quelle CLAQUE ! Je suis encore sur les rotules tellement les sensations ressenties vers la fin étaient puissantes. Je parle en tant que fan absolu du 7e épisode, en tant qu'adorateur de son univers et de ses personnages, il s'agira donc de nuancer mes propos en fonction de son propre avis, bien entendu.
Mais voilà, quel jeu ! Quel scenario, quel univers et surtout quels personnages !!!
Je viens de remonter de 11 ans en arrière et ai retrouvé les mêmes sensations que pour mon premier Final Fantasy, retrouvé cette adoration aveugle et ce plaisir de jeu immense et ce besoin d'avancer sans cesse, d'y jouer encore et encore jusqu'à n'en plus pouvoir.

Difficile d'être vraiment objectif sur l'ensemble du jeu, car, certes il nous présente malheureusement quelques défauts important comme sa durée de vie, sa redondance certaine ou encore sa difficulté risible, mais ces "défauts" s'effacent totalement face à la puissance du contenu et de l'ambiance qu'il dégage.

Un coup de maître, tout simplement. Reprenant parfaitement l'univers de ff7, ses personnages et tout le bataclan, les programmeurs ont réussi à nous ré injecter toute la magie du monde d'antant. Incroyable ! Sephiroth plus classe que jamais, mais sans exagération, un Zack niais au départ que l'on verra évoluer au fil du jeu de manière impressionante pour devenir un des personnages les plus charismatiques du soft, et je ne parle pas des nouveaux protagonistes (angeal et Genesis) qui, bien qu'ils soient mal venus dans nos têtes au début, nous permettent de comprendre bien mieux l'histoire de Sephi et de Zack. Bref, en apportant bon nombre de réponses à nos questions de l'époque (en particulier pour les français), en rejouant des scènes cultes mais de manière bien plus impressionantes, et en terminant sur une note amère mais tellement puissante, FF7 CC s'inscrit vraiment comme le digne petit frère de ff7.
Un soft majeur de la PSP, si ce n'est LE jeu. Une claque graphique, scénaristique, musicale, un univers toujours aussi envoutant, des personnages encore plus fabuleux, UNE FIN DANTESQUE....
Mon absence d'objectivité après une telle claque gommera les quelques petits défauts du soft et ne retiendra que les sensations qu'il a su me procurer. J'en tremble encore.
A se procurer les yeux fermés.
....
Punaise, quelle claque....
Darksiders xb360
Riskbreaker

le 14/04/2010
7

Darksiders est un bon jeu. Le plaisir de jouer est là, tout au long de l'aventure, on ne s'ennuie pas, tout va très vite et quelques scènes valent le détour. Musicalement très bon, on lui reprochera des graphismes peut être trop cartoon (à la WoW) ou encore un bestiaire relativement peu varié ainsi qu'un nombre de lieux trop restreint... Le scénario est pas mauvais même si la fin donne bien plus envie de voir la suite que de refaire ce premier épisode. Un prologue sympathique qui pourra déboucher sur une suite grandiose !
Bref, une bonne expérience, un bon ADV-RPG à la Zelda qui, effectivement, apporte un véritable vent de fraîcheur sur le genre. Mais, car il y a toujours un mais, le fait qu'il ne cesse de reprendre les rouages de multiples jeux en tout genre (Zelda, Portal, God of War, WoW et j'en passe) plombe l'identité du titre. On a l'impression d'être en face d'un véritable patchwork de multiples titres, ternissant son image. Dommage...

+ Scénario et personnages plaisants
+ War / Guerre ! (très bon personnage dans la lignée d'un Kratos de GoW)
+ Une aventure variée et bien menée
+ Ruine ! Le cheval, vraiment génial !
+ Système de combat vraiment tiré de GoW (en simplifié) mais très jouissif

- Patchwork de multiples jeux
- Simple Prologue à une grande aventure (Darksiders 2?)
- Technique moyenne avec une compression minable de la vidéo de fin (pixels apparents, etc)
- Bestiaire peu varié
- Très faible durée de vie


Darksiders II pc
Riskbreaker

le 10/01/2013
Edité le 10/01/2013
7_5
Je m'attendais à un jeu moyen, comme le premier épisode. Je me suis retrouvé face à un excellent jeu d'action/aventure.

Une introduction qui en met plein la vue, avec une Direction Artistique vraiment incroyable et une bande sonore qui annonce la couleur dès le premier quart d'heure de jeu.
Et puis on commence vraiment l'exploration d'un jeu encore plus typé "Zelda" que le premier épisode. Bon nombre d'éléments RPG en sus, une plus grande part laissée à l'exploration globale et des quêtes secondaires bien plus intéressantes. Du coup, on sent que les créateurs du jeu ont vraiment pris en compte les nombreuses remarques faites à l'égard du premier.
Et c'est tant mieux.

Car si ce petit côté patchwork de plusieurs grands titres vidéoludiques (portal / zelda / god of war / SotC / Castlevania / etc) se fait encore une fois sentir, il est néanmoins bien mieux intégré au titre qui arrive cette fois-ci à se forger une véritable identité.
Mais ça.. C'est surtout grâce à sa DA juste incroyable !
Si le moteur 3D reste propre et correct, il n'est cependant pas un foudre de guerre. En revanche, la gestion des "trompe-l'oeil" est sidérante. Du coup on se retrouve au milieu de décors incroyablement agréables, souvent avec une couleur dominante, un peu à la Mirror's Edge (mais pas minimaliste outrancier comme ce dernier). Les enfers valent ainsi véritablement le coup d'oeil et on se prend quelques claques face à divers panoramas du jeu.
J'en attendais pas grand chose à ce niveau, surtout sortant d'un Far Cry 3 graphiquement décevant, mais au contraire, Darksiders 2 m'a prouvé qu'on peut faire du grandiose avec peu de choses. Bravo.

Concernant le reste du jeu, passé quelques passages épiques (mid-game et dernier tiers du jeu en particulier), on reste dans du très classique avec beaucoup de donjons à explorer et un rythme du coup très fragmenté si on adhère peu aux énigmes de ces lieux. Pour ma part, c'est au contraire particulièrement réussi et Darksiders 2 arrive à nous fournir ce que le dernier Zelda : Skyward Sword a complétement raté : un vrai plaisir de jeu, un vrai gameplay non contraignant.

Car la force de ce deuxième épisode repose sur ce point : rien dans ce jeu n'est contraignant, rien.
On peut se téléporter n'importe où à n'importe quel moment, même en plein milieu d'un donjon si on manque de potions par exemple, on reviendra toujours exactement dans la même pièce. Les skills sont tous très bien pensés et rapides d'utilisation - mention spéciale à la duplication de Death - et l'aspect platerformer, se rapprochant grandement d'un Assassin's Creed, convaint parfaitement. Tout est rapide et plaisant au possible. On ne s'emmerde jamais.

Malheureusement, il y a un énorme bémol à tout cela. Et c'est exactement le même que pour le premier épisode : LA FIN ! Mon dieu quelle catastrophe... Coupé à l'arrache, sans aucun développement, on se prend encore une scène minable qui nous annonce un éventuel prochain épisode où "ça va vraiment chier cette fois !". Du coup, encore ce foutu sentiment de jeu-introduction qui déplait fortement...

M'enfin, passé cela, on a à faire à un jeu intelligent au gameplay rapide et plaisant, un titre fun et beau, des passages épiques avec une bande sonore de folie... Bref, Darksiders 2 est bon, vraiment bon.
Une série qui, pour moi, a commencé de manière vraiment moyenne et qui pourtant a réussi à me convaincre avec un deuxième épisode foutrement plus travaillé.

Croisons les doigts pour que THQ puisse nous sortir un jour un troisième opus.
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