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89 commentaires
Ys Seven psp
Shadow

le 02/09/2010
9
Premier Ys développé entièrement pour la PSP par Falcom, cet Ys tranche radicalement avec tout ce qu'on a pu voir de la série jusqu'à présent. Oubliez même les autres Action RPG que vous avez pû faire ; Ys Seven est clairement à part. À vrai dire il ressort une telle frénésie des joutes, que le jeu tendrait presque vers le beat'em all... À ceci près qu'on a bien là un A-RPG, qui nécessite qui plus est une bonne dose de stratégie. Contre les monstres communs, le jeu s'apparente quelque peu aux Tales of de Namco, on attaque et on utilise des skills. Mais parcourir les donjons ne se résume pas simplement à trucider des monstres tous les 2 mètres en écoutant de véritables thèmes épiques, le point culminant de tout le gameplay est atteint lorsqu'on affronte les boss. C'est difficile à expliquer avec des mots, mais dans Ys Seven on perçoit les boss comme une sorte de "récompense", en fait on ne parcourt les donjons que pour les affronter, au final. Ces monstres sont gigantesques et impressionnent surtout dans leur attitude, qui varie au cours du combat ! Si vous croyiez avoir maîtrisé l'art d'esquiver l'ennemi en fonction de l'attaque, il faut alors apprendre à vous adapter. L'effet est garanti : le jeu est des plus prenant. D'autant que les développeurs maîtrisent la machine comme personne : l'action est très rapide, et il n'y a pas un ralentissement, ni de chargement entre deux écrans. Tout cela, sans devoir installer le jeu sur Memory Card. Disposant qui plus est d'une excellente durée de vie et d'une histoire très touchante (la fin m'a fait pleuré, personnellement), Ys Seven est un titre maîtrisé de bout en bout. Précisons pour les sceptiques que le jeu dispose de 4 modes de difficulté, donc tous les profils de joueurs s'y retrouveront.

Accessible à tous (aucune connaissance de la série n'est nécessaire, comme pour Final Fantasy VII en son temps) et d'une qualité peu commune, Ys Seven mérite vraiment toute votre attention.
Castlevania: Order of Ecclesia nds
Shadow

le 02/09/2010
6
Véritable déception au sein de la série, alors même que les deux opus précédents sur la console n'étaient pas flamboyants, mais apportaient au moins leur petite pierre à "l'édifice Catlevania". Plus que de ne contribuer à rien, cet opus va même jusqu'à déposséder la série de son identité. Le château de Dracula n'apparaît ainsi qu'à la moitié du jeu, et le reste du temps on doit se contenter de mini-donjons sans aucun level design. Bilan des courses, on s'ennuie ferme. Les PNJ tentent d'enfoncer le clou avec leurs quêtes abracadabrantes (comme aller chercher un animal de compagnie, ou encore une gemme super rare qui a une certaine *probabilité* d'être délivrée à la fin d'un donjon hardcore...). Le jeu n'est pas très dur en lui-même, la seule difficulté consiste en la gestion des glyphes, certains seront nettement plus efficaces que d'autres sur une créature donnée (contre un boss ça fait toute la différence). Alors oui le bestiaire se renouvelle (enfin), oui le character design s'améliore (enfin), mais... Le scénario est vraiment plat, alors même que les développeurs avaient l'occasion de nous proposer quelque chose de grand, avec une héroïne au lieu d'un héros (pour une fois...). Malheureusement pour Shanoa, comme elle le dit elle-même à un moment du jeu, on a du mal à verser une larme au sujet de son destin, tellement son personnage est vide... Il faut dire que le coup de l'amnésie est bien pratique (on voit de loin venir le "grand méchant" de l'histoire, entre les deux possibilités), et franchement ça ne me donne pas envie de m'attacher aux personnages. Les développeurs (et en particulier IGA) se complaisent vraiment trop dans la médiocrité de leur formule surannée à mon goût. Un Castlevania qui aurait pu être grandiose, mais qui finit la série sur DS en demi-teinte, et je trouve ça limite scandaleux pour ma part...
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Shadow

le 02/09/2010
9
Un Castlevania un peu à part dans les jeux actuels de la licence, puisque cette itération PSP est un remake d'un épisode très particulier. Chi no Rondo est en effet le dernier opus sorti avant la transformation en titres d'Aventure RPG des épisodes de la licence. On y contrôle Richter Belmont qui doit sauver des jeunes filles emprisonnées (dont une qui devient par la suite jouable !) par les minions de Dracula afin de ressusciter le Dark Lord. Le remake est de toute beauté, avec une 3D en scrolling horizontal vraiment réussie. Le gameplay, s'il est plus souple que la version originale, ne pardonne pas facilement les erreurs, et on devra souvent recommencer un même stage avant d'en voir le bout ! Il n'y a donc pas ici d'exploration comme dans les derniers Castlevania, le tout est très linéaire mais c'est vraiment le cadet de nos soucis ! Et puis on note tout de même la possibilité de visiter des stages parallèles au chemin conventionnel, ce qui rallonge la durée de vie en augmentant la replay value. Enfin, toutes sortes d'objets bonus peuvent être découverts, afin d'écouter les musiques du jeu, ou encore de débloquer la version originale, mais également... Symphony of the Night, l'épisode sorti juste après Chi no Rondo, et le premier MetroïdVania de la série ! Il n'y a donc que de bonnes raisons pour acheter cet UMD, disponible à prix réduit dans la gamme Platinum...
Castlevania: Portrait of Ruin nds
Shadow

le 02/09/2010
8
On change de contexte cette fois-ci, pour suivre les aventures de deux chasseurs de vampires qui s'entraident dans leur quête. On a donc la possibilité d'alterner entre l'un des deux personnages à tout moment en plein combat, pour utiliser toutes sortes d'attaques, mais aussi effectuer des techniques de coopération ! L'exploration gagne en richesse avec le principe des tableaux, nous permettant de découvrir des endroits plutôt variés. L'aspect RPG de la série ressort encore plus dans cet épisode, avec la présence d'un PNJ qui nous propose toutes sortes de quêtes, principe qui sera repris dans Order of Ecclesia. Un MetroïdVania très riche et qui saura capter l'attention des amateurs, en dépit du cruel manque d'originalité du soft.
Castlevania: Dawn of Sorrow nds
Shadow

le 02/09/2010
7
La suite des aventures de Soma, entamées sur GBA. Une suite qui n'était pas vraiment nécessaire (le scénario nous le confirme à lui seul), mais qui apporte une petite "DS touch" pas désagréable : certains boss sont gigantesques, et on peut se servir du stylet pour résoudre quelques énigmes. Vaincre les boss peut même devenir pénible, vu qu'il faut tracer un glyphe pour le coup de grâce et qu'à la moindre erreur, la créature se régénère ! Autrement peu de choses ont changé, on retrouve donc un château gigantesque à visiter, beaucoup d'ennemis (déjà vus...) à défaire, et des âmes à collectionner pour gagner des pouvoirs divers et variés. Quel dommage qu'il y ait ce design manga inapproprié, le jeu ne souffre que de cela et d'un petit manque d'originalité ; autrement, un bon MetroïdVania.
The Legend of Heroes II: Prophecy of the Moonlight Witch psp
Shadow

le 02/09/2010
5
Moonlight Witch fait pâle figure à côté de son aîné (ou successeur ? Allez savoir...). Tout y est similaire, mais en moins bien. Graphismes, musiques, character design, et ce n'est pas le plus grave... Les personnages sont le véritable gâchis, là où le précédent opus en présentait à la psychologie un tant soit peu "réaliste", ici on a le droit à des clichés de niaiserie, le comble étant atteint à la conclusion, clairement présentée comme glauque, et en fait vraiment très... plate. Malgré tout le jeu reste sensiblement le même (forcément, c'est un clone... ou plutôt AToV est un clone... Enfin bref) donc les amateurs du "premier" devraient aller au bout sans trop de mal... Mais on était en droit d'attendre mieux des développeurs.
The Legend of Heroes: A Tear of Vermillion psp
Shadow

le 02/09/2010
8
A Tear of Vermillion m'a tout d'abord marqué pour son scénario assez original dès le départ (pour une fois qu'on ne part pas sauver le monde, mais pour des motivations plus égoïstes quoique toutes aussi nobles en soit...). Le jeu a un bon rythme en dépit de sa linéarité : les musiques changent très souvent, parfois même pour coller à une situation d'urgence par exemple (on entend alors la même musique jusqu'à résolution du problème). Le gameplay n'est pas mauvais mais les combats présentent assez peu de stratégie ; on note cependant une petite originalité bienvenue, l'animal qui nous suit partout et nous offre divers objets, tout en pouvant nous aider en combat. Techniquement le jeu est très réussi, une belle 3D sans ralentissements, et des portraits de personnages très réussis. Comme il a été dit, l'ambiance de ce Legend of Heroes est résolument "sympa", sans grande prise de tête au départ, pour devenir plus sérieuse dans la deuxième moitié (assez tragique à plus d'un titre). Un titre qui devrait plaire à tous les amateurs de classical.
Devil Summoner: Raidou Kuzunoha Vs. The Soulless Army play2
Shadow

le 14/08/2010
7
Atlus redécouvre un Japon fictif des années 30, et pour l'occasion nous propose d'accompagner un détective capable de résoudre ses enquêtes avec l'aide... de démons ! Démons qu'il aura capturés, pour ensuite les fusionner afin d'obtenir de meilleurs spécimens. La formule, quoique assez déstabilisante de prime abord, fonctionne toujours de manière aussi addictive (à la fusion bien connue, s'ajoutent les investigations), et en dépit de la faible durée de vie, les joueurs trouveront en ce titre un bon hybride du jeu d'aventure et de RPG. Un titre d'Atlus qui plus est accessible à tous, ça ne se voit pas tous les jours...

+ Intrigue accrocheuse, beaucoup d'humour côtoie des moments plus graves
+ Un excellent compromis entre jeu d'aventure et RPG
+ La customisation toujours aussi riche et prenante
+ Le design réaliste des monstres/personnages
+ Un cadre socio-culturel unique et fascinant
+ L'OST qui colle à merveille au soft

- Durée de vie assez passable
- Les actions incohérentes de l'IA en combat
- Marge de manoeuvre réduite dans le Gouma-den (fusion des créatures)
- Un peu trop facile pour un MegaTen ? ("donjons" assez linéaires dans l'ensemble)
Wild ARMs 5 play2
Shadow

le 14/08/2010
9
Condensé de tous les épisodes sortis avant lui, Wild ARMs 5 se pose comme un indispensable de la PS2, et assurément l'un des RPG classiques les plus réussis des dernières années. On retrouve tout ce qu'il y a de plaisant dans le genre : une carte du monde gigantesque à découvrir, des donjons interactifs (vous n'avez pas fini d'en résoudre des énigmes) et une petite pointe d'humour bienvenue au sein du scénario. Scénario qui est d'ailleurs assez bien traité, avec des sujets graves abordés d'un oeil éclairé par des protagonistes hauts en couleur, qui évoluent tous chacun à leur façon. Il y aurait beaucoup à dire sur ce jeu très riche, avec ses nombreux clins d'oeil aux opus antérieurs, mais aussi et surtout son accessibilité. L'OST est assurément l'une des meilleures (sinon la meilleure) sorties en 2007. Oh bien sûr le jeu a quelques défauts (le caractère du héros Dean en énervera plus d'un ; la quête principale est un peu trop facile...), mais il serait idiot de bouder son plaisir pour de telles raisons. Une réussite quasi-totale pour Media.Vision.

+ Les caméos des précédents Wild ARMs, tous présents et impliqués dans les quêtes annexes
+ Une Filgaia plus menacée que jamais (= partie annexe très importante)
+ La customisation très appréciable pour l'ensemble de l'équipe
+ Une centaine (!) de musiques surprenantes et de qualité
+ L'évolution de chaque allié et antagoniste
+ Une Filgaia plus animée que jamais
+ Des donjons très interactifs

- Techniquement un peu limite
- Dean est vraiment trop tête à claques
- Impossible de revoir les cinématiques dans le... Movie Studio ?!
Sakura Wars: So Long, My Love play2
Shadow

le 14/08/2010
8
L'attente aura été longue pour découvrir un opus de la série Sakura Wars en France ! Tellement longue en fait, que le jeu (cinquième opus de la licence) aura du s'offrir une seconde jeunesse sur Wii pour franchir nos frontières. Qu'avons-nous donc là ?

Eh bien je dirais qu'il s'agit plus d'un jeu d'aventure textuel (à la Phoenix Wright) qu'un véritable RPG ; tout du moins les interactions avec les PNJ y sont beaucoup plus scriptées que dans un RPG classique, même si le jeu nous accorde une certaine liberté... De plus, pas question de level up dans ce titre, puisque c'est le pouvoir... de l'amour et de l'amitié qui triomphera du mal ! Oui, l'ambiance est assez bon enfant à première vue, mais il ne faut pas s'y tromper, on est bien loin d'avoir là un jeu "juste" manichéen. Les renversements de situation sont à cet égard très nombreux, et on n'a pas l'occasion de s'ennuyer en jouant ! Bien sûr, il faut aimer lire, et en anglais, pour apprécier le soft. Mais les situations sont très variées et entretiennent efficacement l'intérêt du joueur, de par la présentations de personnages vraiment authentiques. Le héros est, à ce sujet, sollicité à de nombreuses reprises lors des dialogues pour effectuer un choix ou participer à un mini-jeu, bref l'implication est totale, et on a véritablement l'impression de faire partie de l'équipe. Pour ceux qui souhaitent une information plus détaillée sur ce soft, je vous renvois à la review de grikarfyn, ou encore sur mon blog.

+ Une localisation exemplaire (dont une VOSTA pour la version PS2)
+ Le titre implique vraiment le joueur lors des dialogues
+ Bonne durée de vie pour le genre (+ rejouabilité)
+ Un gameplay simple, mais assez prenant
+ La variété dans les objectifs de mission
+ Les personnalités très recherchées
+ Des musiques épiques en combat
+ Un boss final charismatique

- Les boss intermédiaires pathétiques...
- Seul épisode disponible dans la langue de Shakespeare (merci SEGA !)
Pokémon Platine nds
Shadow

le 14/08/2010
6
Les versions DPP marquent l'arrivée d'une quatrième génération de créatures à collectionner pour la série de Nintendo. Celle-ci semblait déjà, avec RSE, être à bout de souffle, et ces nouveaux opus confirment la tendance. Dans le fond, l'aventure ressemble beaucoup à ce que l'on a déjà pu accomplir : rassembler 8 badges des champions d'arènes en vue d'affronter les maîtres de la ligue, tout en déjouant les plans d'une organisation de malfaiteurs en chemin. Pour se détendre entre deux combats, on pourra participer aux concours de Pokémon... Bref, rien de bien neuf sous le soleil, et pourtant l'histoire gagne, quelque part, en personnalité. Les développeurs tentent de mettre en place un univers (en l'occurrence, Sinnoh) aux origines recherchées ; le problème c'est que le titre ne sait jamais très bien s'il doit faire dans le tragicomique, ou bien le sérieux à tout va. Au final les évènements qui se trament apparaissent ainsi plus grotesques que jamais, et l'on espère donc que Gamefreaks mettra plus de soin à l'élaboration de ses intrigues à l'avenir (ils ont certainement les moyens pour rendre leurs jeux plus intéressants de ce point de vue).

Sinon niveau gameplay c'est du tout bon, il faut dire qu'il était difficile de se planter à ce niveau-là, en reprenant les mêmes mécanismes. Les batailles sont stratégiques à souhait, et les musiques de combats sont véritablement prenantes. On regrette quand même que cette version Platine n'ait pas été l'occasion d'apporter une jouabilité tactile à la série, ç'aurait dû être un minimum dans le cahier des charges, étant donné que son seul but était de capitaliser le succès des versions précédentes. On n'est donc plus à un foutage de gueule près (les créatures "inédites" sont pour la plupart des (pré-)évolutions d'anciennes espèces, dénaturant par la même occasion leur design dès que possible), et la pillule a un peu de mal à passer. DPP n'est pas un mauvais RPG, mais pour moi c'est assurément une génération de Pokémon assez médiocre.

+ Excellente durée de vie pour ceux qui veulent exploiter toutes les possibilités
+ Système de jeu accessible mais toujours aussi riche
+ Des musiques de combats superbes
+ Une histoire recherchée...
+ La Zone de Combat

- Pas de jouabilité tactile
- Intérêt de la Pokémontre... ??
- Difficulté de la trame toujours un peu trop basse
- Les évènements de l'intrigue, tous assez grostesques
- Le design qui dénature nos créatures favorites quand elles évoluent...
Final Fantasy Tactics A2: Grimoire of the Rift nds
Shadow

le 21/07/2010
7
Classique dans le fond, Final Fantasy Tactics A2 présente cependant un gameplay pour le moins addictif. On ne pourra pas s'empêcher d'y revenir régulièrement pour découvrir ce qu'il y a de nouveau à faire, à débloquer ; le jeu est adapté aussi bien aux courtes sessions de jeu qu'à des séances de gaming intensif (quicksave possible en combat). Quand la linéarité et un scénario en retrait peuvent être une force, Final Fantasy Tactics A2 est indéniablement un des titres sur lesquels on peut compter. En somme il ne s'agit pas d'un soft inoubliable, mais il ne devrait pas décevoir les amateurs de Tacticals jouant sur la DS.

+ Un jeu qui monte en puissance avec les heures (postgame très fourni)
+ L'univers d'Ivalice toujours aussi unique et intriguant
+ Les nombreuses références à Ivalice Alliance
+ Quelques scènes vraiment poignantes
+ Forge et enchères très addictives
+ Gameplay riche en possibilités

- Des dialogues souvent niais
- Le jeu un peu lent au démarrage
- Pas d'exploration dans les villes traversées
- Les lois absurdes (le joueur n'ayant alors pas de contrôle sur certains paramètres)
Atelier Annie ~Alchemists of Sera Island~ nds
Shadow

le 21/07/2010
6
Atelier Annie est un petit jeu vraiment très agréable à faire en parallèle d'un RPG plus "traditionnel" (le soft étant vraiment minimaliste de ce côté-là). Pour une quinzaine d'heures, on découvre une expérience originale et diablement addictive. Passé ce délais, le jeu ne tient en revanche plus vraiment la route, et beaucoup se décourageront de compléter leurs Almanacs. Rétrograde dans son gameplay, Atelier Annie ne révélera toute sa saveur qu'aux fans qui savent s'accrocher et qui n'ont pas peur de passer plusieurs heures sur un jeu.

+ Beaucoup de choses à accomplir, on ne s'ennuie jamais (premier cycle)
+ Des musiques bien rythmées et qui participent à l'ambiance
+ Un concept original et le management très addictif
+ De jolis artworks aux expressions travaillées
+ Les voix japonaises

- Graphiquement assez limite
- Un gameplay vraiment trop rétrograde
- Psychologie des personnages très superficielle
- Un New Game Plus qui ne fait aucune concession
- Peu de variété (décors, situations comiques, quêtes, etc.)
Pokemon SoulSilver nds
Shadow

le 25/04/2010
9
Outre une 3D assez discrète et des remixes réussis des nombreuses musiques des versions Or & Argent, les remakes de Pokémon brillent principalement par l'excellent compromis entre l'aspect "simple" des premières versions, et toute la complexité qui s'est rajoutée avec les opus ultérieurs. Cela peut paraître paradoxal, mais ces versions s'adressent finalement à tout type de public, pour peu qu'on ne soit pas rebuté par le principe des softs : les plus jeunes y trouveront une aventure très accessible, laissant une liberté appréciable au joueur, tandis que les plus hardcore pourront se tourner vers les multiples possibilités online pour obtenir entière satisfaction. Dans un cas comme dans l'autre, on ne manque clairement pas d'activités à réaliser, et le nombre d'évènements propres au calendrier a de quoi faire tourner de l'oeil. Avec une jouabilité au stylet exemplaire, Gamefreaks réitère bel et bien l'exploit d'offrir les versions ultimes de Pokémon, avec deux remakes soignés comme on aimerait en voir plus souvent.

+ La gestion au stylet (une première) très simple et plaisante des petits monstres
+ Un nombre impressionnant de créatures à attraper et à élever
+ Les capacités sonores de la DS sont bien exploitées
+ Le monde de Pokémon plus vivant que jamais
+ Système de combat riche et facile d'accès
+ Des remakes respectueux de l'acheteur
+ Une durée de vie titanesque

- Le problème des CS devient très pénible
- Pas de bouleversement dans l'intrigue d'origine
- Un remaniement du character design franchement douteux
Pokémon HeartGold nds
Shadow

le 25/04/2010
9
Outre une 3D assez discrète et des remixes réussis des nombreuses musiques des versions Or & Argent, les remakes de Pokémon brillent principalement par l'excellent compromis entre l'aspect "simple" des premières versions, et toute la complexité qui s'est rajoutée avec les opus ultérieurs. Cela peut paraître paradoxal, mais ces versions s'adressent finalement à tout type de public, pour peu qu'on ne soit pas rebuté par le principe des softs : les plus jeunes y trouveront une aventure très accessible, laissant une liberté appréciable au joueur, tandis que les plus hardcore pourront se tourner vers les multiples possibilités online pour obtenir entière satisfaction. Dans un cas comme dans l'autre, on ne manque clairement pas d'activités à réaliser, et le nombre d'évènements propres au calendrier a de quoi faire tourner de l'oeil. Avec une jouabilité au stylet exemplaire, Gamefreaks réitère bel et bien l'exploit d'offrir les versions ultimes de Pokémon, avec deux remakes soignés comme on aimerait en voir plus souvent.

+ La gestion au stylet (une première) très simple et plaisante des petits monstres
+ Un nombre impressionnant de créatures à attraper et à élever
+ Les capacités sonores de la DS sont bien exploitées
+ Le monde de Pokémon plus vivant que jamais
+ Système de combat riche et facile d'accès
+ Des remakes respectueux de l'acheteur
+ Une durée de vie titanesque

- Le problème des CS devient très pénible
- Pas de bouleversement dans l'intrigue d'origine
- Un remaniement du character design franchement douteux
Valkyrie Profile: Covenant of the Plume nds
Shadow

le 25/04/2010
7
Doté d'un character design et d'une bande son au bas mot superbes, cette spin-off de la série Valkyrie Profile nous rappelle sans mal les sensations éprouvées sur PS1 il y a une dizaine d'années. Avec son système de jeu accessible (et son anglais malheureusement un peu moins), ce Tactical sans grande prétention propose au final une expérience unique, qui se distingue bien de ses aînés. On a du mal à y croire au vue de certains autres travaux des développeurs (coucou les Star Ocean), mais de par son histoire si bien mise en scène et si tragique, la série des Valkyrie Profile fait véritablement office d'exception dans le genre du RPG. Cette spin-off, inoubliable, ne fait qu'enfoncer encore davantage le clou.

+ Une fresque tragique digne du premier Valkyrie Profile
+ Un système de jeu particulièrement accessible
+ Musiques et character design exceptionnels
+ Le concept de la plume, unique
+ Excellente rejouabilité

- Pas de jouabilité tactile
- L'aspect Tactical très limité
- L'IA (alliée et ennemie) vraiment pitoyable
- Pas de voix lors des cinématiques, contrairement à la VO
- Absence de localisation française (l'anglais est plus soutenu que dans d'autres RPG)
Kingdom Hearts Re: Chain of Memories play2
Shadow

le 13/02/2010
9
Avec ses deux scenarii complémentaires, Re : Chain of Memories pose réellement les bases de la série. En effet, les évènements relatés seront repris dans Kingdom Hearts II, et même par les autres spin-off sur DS et PSP. À ce titre, l'intrigue fait donc preuve d'une grande richesse, et surtout d'une meilleure construction que par le passé. Les deux quêtes et le mode de difficulté ultime offrent par ailleurs l'occasion de profiter de toutes les possibilités offertes par le système, ce qui atténue quelque peu l'a priori répétitivité du soft. En tout, il faut bien compter une trentaine d'heures pour faire le tour de ce “deux jeux en un”, ce qui inclut bon nombre d'affrontements mémorables (qu'il est possible de reprendre à l'occasion, grâce aux nombreux slots de sauvegardes !). Forts de ses deux approches de gameplay, Re : Chain of Memories se pose un peu comme le Wild ARMs 5 de la série : réunissant toutes les qualités des épisodes sortis avant lui, il s'impose comme un incontournable du genre.

+ Le mode théâtre, enfin inclus dans un opus non “international”
+ Le remake 3D donne une nouvelle dimension au jeu
+ Un gameplay très original et riche en possibilités
+ Des combats mémorables (Proud Mode)
+ L'intrigue particulièrement élaborée
+ Le jeu d'acteurs US

- L'architecture répétitive
- Moteur graphique assez “limite”
- L'aventure de Riku est trop courte !
- Une longue attente pour cette version anglaise
Kingdom Hearts II play2
Shadow

le 13/02/2010
7
Kingdom Hearts II se sera fait attendre, dans son développement comme dans sa localisation (le premier fut édité partout dans le monde en quelques semaines, allez chercher l'erreur ?). Dans ce genre de situations, il y a deux possibilités : au départ on appartient au camp des fans hystériques qui ont besoin de se faire leurs quotas de Simili/Heartless quotidiens, et puis, soit on ressort encore plus excité, soit on est très déçu...

Je suis dans ce cas, puisque Kingdom Hearts II pousse encore plus loin le fan service que son prédécesseur (aux références à Final Fantasy / Dysney s'ajoutent désormais les références aux précédents opus de la série !). Il en résulte principalement deux choses : la narration n'évolue pas, et la créativité du jeu s'est tarie. Pour le premier point, il s'agit d'un vrai problème, puisque nous retrouvons les balbutiements du premier opus PS2, lorsque le jeu tente de mettre en place son intrigue (les séquences vraiment utiles au scénario étant de l'ordre de 1 pour 10 ; sans parler de la fréquence abusive des cinématiques en question). Deux problèmes découlent de cela : les scénaristes ont réussi à nous pondre un script tantôt incohérent, tantôt lacunaire (en témoignent toutes les scènes rajoutées de la version Final Mix +, par exemple), et le jeu finit par se chercher une identité (tant le travail de fond sur la psychologie est faible). Concernant la créativité du soft, forcément l'effet de surprise par rapport à la première fois n'est plus, mais c'est assez normal et donc pas véritablement préjudiciable, d'autant que de nouveaux mondes font leur apparition, permettant au moteur graphique de nous bluffer par sa diversité et sa richesse. Le vrai problème, que beaucoup de fans déçus reprochent au jeu, c'est qu'il est plus linéaire que jamais, avec un level design simplement inexistant. Le jeu repose sur sa mise en scène époustouflante.

La difficulté ne rattrape pas non plus le coup, puisque le titre laisse la voie libre aux bourrins pour effectuer leur carnage. En fait, le gameplay s'est tellement étoffé de nombreux petits éléments, qu'il semblerait que la difficulté du premier opus, qui était bien dosée, n'ait pas été repensée. La commande réaction est une bonne idée sur le principe (appuyer sur un bouton pour déclencher une action contextuelle), mais elle se calque au final sur la répétitivité générale du soft, puisqu'il suffit toujours d'enfoncer la même touche, il n'y a donc aucune surprise. Au demeurant, ce jeu reste plutôt complet (mais peut-être pas aussi riche en annexe que son prédécesseur sur PS2), et il possède la meilleure BO de la série à ce jour.

Il est donc d'autant plus regrettable que l'éditeur ait volontairement occulté de nombreux points du scénario, ceci afin d'inciter à la consommation (curieusement, la plupart des scènes de Kingdom Hearts DS sont issues de la version II Final Mix +...). Je ne considère cet opus ni comme un mauvais, ni comme un bon Kingdom Hearts, je regrette juste qu'il se soit fourvoyé en abandonnant sa composante novatrice car si les deux opus le précédant n'étaient peut-être pas aussi “objectivement” aboutis, ils resteront plus mémorables à mon sens.
Kingdom Hearts: Chain of Memories gba
Shadow

le 13/02/2010
8
Chain of Memories est à mes yeux le Kingdom Hearts le plus abouti sur presque tous les plans : son gameplay est très recherché, son univers est vraiment bien amené (et je n'ai pas pour habitude d'apprécier les épisodes au rôle de “transition” dans une série), sa difficulté rend les affrontements contre boss purement jouissifs. Les ombres au tableau : un certain manque de renouvellement dans les musiques ou les décors, et l'aspect un peu frustrant (voire effrayant selon les personnes) de se retrouver cloîtré dans un château... Si possible, il est conseillé aux habitués de la série d'essayer le remake PS2, ne serait-ce que pour la mise en valeur de son scénario (doublages) et du système de jeu (modélisation 3D). Mais aussi et surtout, pour avoir un choix dans la difficulté, car l'opus GBA est bien plus hardcore que le reste de la série... Pour plus de détails, cf mon blog.
Kingdom Hearts play2
Shadow

le 13/02/2010
8
Kingdom Hearts reste encore à ce jour un petit ovni das le monde du RPG. Dès le début, on se demande d'ailleurs dans quelle sorte d'univers on a atterrit... Il faut passer outre les graphismes (donnant un aspect SD ridicule aux personnages de SquareSoft) pour constater qu'on ne tient pas vraiment un jeu révolutionnaire, mais tout de même diablement fun et créatif. L'idée de redécouvrir les contes de Walt Dysney est attirante, et même si l'adaptation du script demeure assez libre, on se plaît beaucoup à parcourir les différents lieux proposés. Et pour cause : la diversité est au rendez-vous (les décors, forcément, mais aussi les musiques : les thèmes de combat changent avec l'environnement traversé !), et parfois même, le gameplay s'adapte au milieu (je n'ai jamais compris ce qu'on reprochait au monde fabuleux de la petite sirène...). Il y a en plus un gameplay pensé pour procurer immédiatement du plaisir, possédant suffisamment de spécificités pour intéresser ceux qui veulent creuser. Enfin, le jeu comprend un grand nombre de quêtes annexes, et sa durée de vie s'en trouve bien améliorée. Un petit souci cependant : la caméra est gérée très maladroitement, rendant certains combats confus.

Mais le véritable problème du jeu est qu'il part un peu trop dans tous les sens (les phases de shoot'em up sont quand même peu palpitantes...), et cela s'en ressent notamment dans son scénario, qui met du temps à se mettre en place. L'éditeur a fait le choix de faire une série de jeux à partir de ce premier opus, il faut donc attendre le deuxième dans la chronologie, Chain of Memories sur GBA, pour assister à des scènes d'anthologies. En soi, Kingdom Hearts demeure un titre assez complet, qui “ose”, et c'est toujours appréciable pour le genre.
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