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Immon a roll - nouveautés aout 2019
Par cKei, le 30/08/2019 à 17h04 (734 vues)
Catégories : Animation/manga, Critique manga
J'enchaine des billets courts en ce moment, ce qui n'est probablement pas sans rapport avec le léger désoeuvrement durant les périodes de vacances des autres. Trêve de billevesées, j'ai encore essayé ou réessayé quelques trucs que je m'en vais de ce pas vous chroniquer.


Beastars

J'ai récemment regardé Zootopie, le fim d'animation de synthèse de Disney qui met en scène un monde "actuel" peuplé d'animaux anthropomorphiques, et j'ai été surpris en commençant Beastars d'y retrouver le même type d'univers. Mais pas vraiment les mêmes thématiques ni la même ambiance.

L’intérêt de ce type d'univers c'est de présenter une société moulée sur la civilisation contemporaine où les différents type d'animaux ont des capacités et comportements très différents les uns des autres (au contraire des humains) mais réussissent quand même à cohabiter. Au centre de Beastars, l'instinct des prédateurs est bridé par des lois empêchant les carnivores de manger de la viande, histoire d'éviter qu'ils attaquent les herbivores. Dans l'école qui servira de cadre au récit, les énormes pachydermes cohabitent avec les souris et la galanterie les pousse à leur servir de monture pour les déplacements rapides, les canins crèchent dans le même dortoir, et un loup peut techniquement être pote avec un gentil agneau.

Mauvais choix de mots, get a clue !

Pourtant le manga s'ouvre sur un meurtre horrible, celui d'un agneau manifestement bouloté par un canidé en plein amphithéâtre, laissant poser de fortes présomptions sur les autres élèves de l'université et notamment Legoshi, le loup solitaire qui trainait beaucoup avec le défunt. Tout l'accuse mais lui semble n'en avoir cure, il sait qu'il n'a pas d'instinct meurtrier... jusqu'à ce qu'il tombe sur une jolie lapine naine nommée Haru qui lui fait dresser les babines, jetant le brouillard dans son esprit : n'est-il pas en train de sombrer dans la folie ?

Ce manga possède un style graphique très particulier, que vous pourrez découvrir dans la vidéo de présentation ci-dessus, mais aussi une ambiance vraiment prenante. On nage dans une atmosphère entre polar et film noir, et si les réactions de Legoshi sont souvent tordantes avec sa timidité et son incapacité à comprendre les codes sociaux, l'envers du décor apporte largement son lot de thématiques lourdes de sens. C'est d'ailleurs après 5 volumes le point qui me pose le plus de questionnements, puisque je m'identifie beaucoup au personnage principal dont je partage(ais ?) beaucoup de traits sociaux, mais dans le même temps son rôle de prédateur même bridé lui fait avoir des réactions violentes bien qu'involontaires avec l'objet de son désir. De même pour Haru, présentée comme une jeune femme aux mœurs dissolues mais qui est certainement la plus droite des personnages dans ses sentiments. Ou bien les personnages secondaire, qui souvent jouent le rôle de comic relief dans le fond des cases mais qui peuvent se montrer terrifiants si on leur en donne l'occasion.

Quelle sera la conclusion de tout ça, je me le demande encore mais en attendant ça m'a agréablement surpris par sa justesse et sa profondeur.

Yuna de la pension Yuragi

Requiem for the fantomette

De quoi ça parle ? Un lycéen solitaire, Kogarashi Fuyuzora, se retrouve à vivre dans une pension / onsen (pensez source chaude au milieu du jardin) au contact de plein de jeunes filles aux caractéristiques diverses. Quiproquo aidant il va passer sa vie à les surprendre en petite tenue ou à les tripoter, généralement sans que ce soit de sa faute - la vie est quand même bien faite - et se prendre des mandales en retour car quand même quel petit fripon. Si ce synopsys vous dit quelque chose, c'est probablement parce que c'est un énorme plagiat du succès Love Hina, lui même bien inspiré de Maison Ikkoku, et que ça a déjà inspiré moult œuvres Ecchi de type Love & Collage, ou les plus récents Nisekoi et autres harem-manga qui reprennent souvent la dynamique (plus que la forme) qu'instaurait le best seller d'Akamatsu.


Dans deux chapitres tu tombes amoureuse de lui -_-

Le début du manga, notamment, est assez abusé en la matière. Même décor, même implantation du Rotenburo (la source chaude), des archétypes identiques chez les personnages féminins (on y retrouve la femme active délurée et aguicheuse façon Kitsune, une tsundere avec une ascendance guerrière comme l'était Motoko, un électron libre façon Sue Kaolla, et une loli un peu timide au physique proche de celui de Shinobu et tout aussi capable d'assurer les taches ménagères). L’héroïne partage la chambre du héros, comme en partie dans LH. Les gimmicks sont copiés collés aussi avec Kogarashi qui se fait régulièrement envoyer dans le décor et retombe dans le bassin extérieur où se baignent les filles dans le plus simple appareil, rebaffe. Et on aura régulièrement de nouveaux intérêts amoureux potentiels qui débarquent, comme Chisaki "la plus belle fille du lycée" Miyazaki.


En revanche au fil des volumes Yuragi-sō no Yūna-san va s'en éloigner, et c'est notamment grâce à la seule particularité des personnages : contrairement à celui de Love Hina, le monde est ici peuplé de Yokais, créatures du folklore japonais et autres exorcistes. Le protagoniste est ainsi un médium capable de voir et frapper les esprits malins, présenté comme assez peu fiables au début mais qui se révèle capable de prouesses quand on comprend qu'il a été régulièrement possédé par des entités spécialisées depuis l'enfance et en a gardé des capacités surhumaines. Les pensionnaires comptent en leur rang une kunoichi, un esprit contrôlant la chance, une Oni, une divinité féline, et surtout celle qui donne son nom au manga, Yuna. Cette dernière est en effet un fantôme qui hante la chambre de Kogarashi, a tendance à déclencher des poltergeists quand elle est gênée mais aussi à bouger dans son sommeil et à se retrouver tous seins à l'air au contact de son colocataire le matin, d'où quiproquos, image sexy, rire, cule un mouton. Leur proximité va évidemment driver le manga dans la plupart de ses histoires, et les faire progressivement tomber amoureux l'un de l'autre non sans introduire une foule de nouvelles jeunes filles avec ou sans pouvoirs.

Si la suite du manga se détache progressivement du carcan de Love Hina, comme lui-même avait su le faire après le volume 7, et en devient beaucoup plus agréable à suivre grâce au nombre de personnages avec tous ses spécificités, on ne manquera pas de tomber dans un train train quotidien bourré des clichés du genre. "Je rentre nonchalamment dans la salle de bain" : check. "Oh mon dieu je suis seul dans ma chambre avec un garçon pendant une tempête" : check. "Un coup de billard à trois bandes impliquant magie dimensionnelle et uppercut m'envoie tête la première dans le soutif de mon amie" : check. On compte bien trois ou quatre images bien dénudées et plus ou moins censurées (surtout moins) par chapitre, impliquant en particulier la poitrine de nos donzelles. L'auteur a manifestement un gros kink mammaire et n'hésite pas à le montrer.

Ceci mis à part et si vous n'êtes pas réfractaire à ce style de mangas, ça n'invente rien mais c'est assez bien fait.

Time Shadows

Ça commence soft avec un mec (Shimpei) qui revient sur son ile natale à l'occasion (fun) des funérailles de son amie d'enfance / sœur adoptive, Ushio, décédée dans des circonstances tragiques en sauvant une petite fille de la noyade. L'atmosphère sur l'ile est à couper au couteau, et si la sœur de la défunte (Mio) tente de faire bonne figure Shimpei sent bien que des non-dits ont l'air de perturber pas mal d'habitants. C'est en essayant d'en savoir plus que Shimpei se retrouve nez à nez avec une jeune femme blessée par balle, balle qui provient de l'arme que Mio pointe sur... Mio elle même, mais en double. Avant de comprendre ce qui arrive, il se retrouve avec une balle dans la cervelle. FIN. Ou pas.

Il se réveille sur le bateau qui l'emmène sur l'ile, la tête dans les doudounes de la brune qui ne porte pas de traces de balles mais lui met une belle baffe. A l'arrivée il retrouve Mio qui ne moufte pas plus que la première fois, revit les mêmes évènements et poursuit son enquête qui le mènera droit dans les ténèbres d'une vieille légende urbaine.

Vous l'aurez compris, Time Shadows est un polar qui utilise un procédé narratif assez proche de ce que proposait entre autres le très populaire ReZero, à base de boucles temporelles successives. Le protagoniste va devoir se familiariser avec la mécanique, se souvenir des évènements vécus pour réussir à les changer à son avantage jusqu'à résoudre la situation qui met en scène des êtres surnaturels pas vraiment bien intentionnés. Habituellement je suis pas fan, ici ça se laisse lire et j'avoue que c'est assez prenant.

Gigant

Lui je l'ai pris un peu à l'aveugle parce que j'avais repéré le pitch, lu l'extrait gratuit (environ 50 pages), et ça m'avait l'air original à défaut du bon gout. Ce que je ne savais pas c'est que c'est le dernier manga de l'auteur de Gantz et Last Hero Inuyashiki.

C'est con parce que je déteste son style. Du coup j'ai trouvé ça merdique.

Rei (ouais je démarre sans transition tavu) est un lycéen ordinaire, passionné de cinéma. Et comme pas mal de monde il fappe régulièrement sur du porno, en particulier son actrice préférée Papico, à l'énorme poitrine (oui j'ai l'impression que c'est une constante dans ce billet, je m'en excuse auprès de mes lectrices et me retire pas de la vie politique :3).

Comme parazar l'actrice a emménagé dans son quartier et komparazar il tombe dessus en pleine nuit alors qu'il arrachait les affiches de l'association des bonnes mœurs locale qui prévenait les bonnes gens de l'arrivée de cette âme damnée. Du coup ils sympathisent, se mettent à discuter via Line. c'est là que les choses se gâtent. Déjà Papico est dans une relation abusive avec un connard qui la bat régulièrement avant de s'excuser tout mielleux : ce sera important quand le mec en question tombera sur Rei dans son propre appartement alors que sa copine était à poil devant lui par un concours de circonstance, n'en ayez aucun doute.

Dans le contexte ça a du sens. Par contre c'est nul et assez moche

Bon et puis ce qui n'aide pas c'est que Papico est tombée sur un vieux mec bizarre renversé par une voiture et que celui-ci lui a implanté une sorte de montre impossible à enlever sur le bras avant de se transformer en poupée. En plus il semble venir du futur, et la montre permet à Papico de devenir géante quand elle le veut (ce qui est vachement cool pour tourner du porn bizarre), et puis y'a un site internet qui réalise les vœux des internautes comme faire pleuvoir du caca sur la population, la vacherie quoi.

J'ai précisé que je trouvais ça très mauvais ?

Moralité je prendrai pas le volume 2. Désolé Kioon, au moins ce mois-ci vous m'avez vendu Beastars.

Kemono Incident
Pas du tout Black Cat avec une fausse moustache.

C'est un détective qui débarque à la cambrousse dans une maison d’hôte où se passent des évènements étrange. Avec son costume blanc et chapeau, Inugami (wink wink) détonne pas mal dans le tableau, et le voilà qui met les mains dans le cambouis pour aider Kabane, un gosse bien crade qui aide aux champs et est considéré comme un parias par le reste de la famille. Une nuit sans lune, Inugami va lui apprendre qu'il a été engagé par sa famille d'adoption pour le tuer, car il possède des pouvoirs monstrueux. C'est la résolution de ces évènements qui signera le début d'une collaboration entre les deux personnages.

A gauche, le personnage de Kemono Incident, à droite celui de Black Cat.

J'ai encore assez peu de recul sur l’intérêt de ce manga après un seul volume, j'ai l'impression d'avoir lu ça mille fois. Passée la rencontre, on tombe dans une courte enquête à base de yokais avant d'aller rencontrer d'autres Kemonos de l'age du héros qui l'accompagneront dans ses aventures surnaturelles. Mais est-ce si différent des Shikigami, Area 51 (qui au moins se distinguait par son dessin), et des tous les autres shonens qui prennent la même structure ? Pas encore certain.


Promare (film d'animation)

Vu en juillet, et cette critique est directement tirée de ce que j'avais dit sur les réseaux donc pas la peine de relire si vous me suivez sur ces différentes plateformes.

Petite séance ciné en sortant du boulot, pour aller voir Promare. A l'aveugle (et en VOSTF), je ne savais absolument pas à quoi m'attendre. Et nom de dieu ce fut une sacrée claque. J'ai l'impression de sortir d'un rollercoaster ininterrompu d'1h50, et mes pupilles sont restés collés au siège.

Ce film est un concentré de ce que l'animation japonaise a produit depuis au moins trois décennies en matière de Mecha (aka "grorobos") et de shonen nekketsu. Forcément ce n'est pas très fin, et le scénario recycle en majeure partie des thématiques et idées vues ça et là. C'est probablement son plus gros défaut avec certains personnages sous-utilisés, mais il ne s'en cache pas ; il l'assume et l'utilise même au service de sa réalisation.

Et c'est là qu'est le génie, dans son architecture visuelle et sonore (précisons que les compositions sont d'Hiroyuki fucking Sawano, que les amateurs de RPG et d'animes connaissent bien). Il y a 50 idées visuelles par frame, depuis les angles de caméra jusqu'à la composition d'image en passant par les mimiques des persos. Au point qu'on ne peut qu'avoir le tournis devant cet afflux nerveux, pour retomber sur la métaphore du rollercoaster.

Bref si vous aimez l'animation, que vous voulez vivre une expérience filmique littéralement hors du commun, ou que vous avez un ado neurasthénique à réveiller, n'hésitez pas et filez voir Promare. Évitez par contre en cas d'antécédents d'épilepsie, c'est un conseil.


Le Mystère des Pingouins
Hot for la secrétaire dentaire

Un film bien foutu mais assez insipide quand on sort de la salle, il coche pourtant toutes les cases qui feront écrire "le nouveau Miyazaki" (alors qu'on est plus proche d'Hosoda pour le coup) aux critiques.


Un jeune garçon beaucoup trop mature pour son age, ou qui du moins essaye de le paraitre, est amoureux de l'assistante du cabinet dentaire du coin, la trentaine et une paire de seins comac. Ben oui, il a beau se la jouer scientifique en herbe à parler comme un adulte et noter méticuleusement toutes ses pensées dans un cahier avec force croquis et déductions sur le monde qui l'entoure, le loustic est quand même vachement intéressé par la zone mammaire (pas Noël, l'autre). Un enfant d'une douzaine d'année avec un kink banal quoi.

C'est à ce moment que va survenir un évènement qui va occuper l'été de notre héros, l'arrivée soudaine d'un groupe de pingouins en pleine ville, qui va chambouler la vie des habitants. On a beau les chasser, il en revient encore plus, des objets disparaissent, c'est le bordel. Et c'est en suivant le groupe de volatiles que la vie du gamin et de ses camarades va basculer.

En deux mots c'est une fable toute en métaphores, à l'interprétation assez libre qui pour moi ne vont pas chercher beaucoup plus loin que le coming of age. Mais les personnages sont cools, on rigole bien sur certains passages, y'a des idées de mise en scène... Et c'est un peu tout.

Je trouve dommage que la sortie du film en plein mois d'aout, comme pour Promare, laisse les salles quasiment vides - l'avoir vu en VO en semaine n'aide peut-être pas, faudrait voir les séances VF. Cependant pour un film aussi anodin, ce n'est pas une énorme perte culturelle non plus.

A noter un mini-drama comme Twitter en a le secret, puisque la version diffusée en France est apparemment tronquée d'une dizaine de minutes correspondant à quelques discussions boobies. Il n'en fallait pas plus pour que le gang des puristes hurle à la censure, en oubliant que ce qui reste n'est quand même pas vraiment avare en matage de nibards (ça reste très prude, c'est un film pour enfants). Une chose par contre me semble dommageable, c'est que si le film a quelques longueurs même avec les coupes j'ai l'impression que le personnage du père du héros était écrit et filmé pour avoir plus d'importance que ce qui est montré. Effet des coupes ou d'une écriture défaillante, je n'en sais rien. Toujours est-il que le film se prend très bien comme une séance popcorn qu'on aura oublié dans quelques semaines. Sans plus.


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