Bilan 2019 (entre remakes, remasters, portages et nouveautés...)
Par Ragna, le 06/01/2020 à 07h24 (3493 vues)
BILAN 2019
Bonjour à tous et bonne année !
Il est temps de faire le bilan sur l'année 2019 qui a été plutôt riche en JV, bien que pas mal de remasters, remakes et classiques y aient occupé une bonne place. 2019 a également apporté de la nostalgie avec une poignée de classiques Mega-Drive du bon vieux temps s'étant intercalée entre quelques gros jeux remis au goût du jour, ou d'autres beaucoup plus récents. Pas mal d'indés aussi pour accompagner. Des envies de refaire de vieilles pépites voire des amours de jeunesse, c'est comme les sentiments, ça ne se commande pas !
Globalement, je dirais que ça a été un peu moins diversifié au niveau des genres par rapport à l'année dernière, juste un peu moins, mais incluant peut-être un peu plus de jeux finis dans la liste en comparaison à l'année précédente. Dont 8 RPG terminés dans le lot. En tout cas, mon porte-feuille a davantage morflé que l'année d'avant.
Bref, j'ai pas mal joué même si j'aurais pu profiter de plus de jeux et que je n'ai fait que presque la moitié des jeux que je m'étais fixés pour 2019. Les humeurs et le quotidien influant là-dessus, a fortiori au niveau boulot où j'ai bossé d'arrache-pied durant les trois premiers trimestres. Et puisqu'on en parle, sur le plan personnel, bah, ça n'a pas été jojo avec quelques bas puis quelques soucis de famille niveau santé, mais ça s'est progressivement arrangé au fil de l'année et notamment en seconde moitié d'année où un meilleur train de vie est reparti. Dieu merci. Le travail m'a changé les idées, et parler avec les collègues de boulot m'a fait grand bien. Enfin bon, la vie continue et les passions qui nous animent embrasent toujours autant nos cœurs.
Peu avant la fin de l'année, je me suis acheté une TV Samsung 4K HDR en promo à l'occasion du black friday, ainsi qu'une PS4 Pro pour aller de paire niveau performances et acquise en partie en troquant ma PS4 Slim. Je n'ai pas encore eu l'occasion de profiter du potentiel de cette technologie, mais cela viendra sans doute durant cette année 2020 avec des jeux que j'aimerais faire tels que
Horizon Zero Dawn,
God of War et
The Last of Us (Horizon étant sûrement la priorité parmi ces trois-là souvent cités). Entre autres jeux que j'ai déjà faits mais que je referais certainement volontiers pour profiter de la HDR et de la 4K comme il se doit.
Concernant le monde de la japanimation, étrangement alors que j'avais commencé l'année par le film magnifique du
Conte de la Princesse Kaguya, je me suis un peu déchaîné en fin d'année (à partir de novembre) via quelques vieilles séries dont une ou deux petites découvertes qui ne datent pas d'hier. Et toute la saga
Saint Seiya revue (incluant la découverte de Saintia Shō, dernière série en date de la saga) et que je revisionnerai sans doute cette année présente. Je parlerai des animés à la fin, en passant par une poignée de films, après avoir fait le tour des jeux de 2019.
Et maintenant, place sans plus attendre à mon bilan 2019 !
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DRAGON QUEST XI (PS4)
L'année avait commencé sur les chapeaux de roues avec ce Classical-RPG, qui renoue avec l'esprit des J-RPG d'antan tout en apportant un peu de fraîcheur. RPG que j'ai finalement complété à fond en fin d'année, quand je suis revenu dessus pour en profiter à nouveau. Rien de bien original, il est vrai, c'est du Dragon Quest pure souche. Mais alors, quel contenu dantesque et quelle durée de vie phénoménale dépassant allègrement les 200h si on veut tout faire ! Assurément mon RPG coup de cœur de l'année. On ne change pas une recette qui marche. Un univers vivant, des personnages attachants, un système de combat au tour par tour efficace et promettant d'innombrables possibilités grâce aux combos d'attaques hypertoniques de nos héros. C'est beau, c'est coloré, c'est immense, c'est divertissant et le scénario s'étend sur trois âges pour apporter un peu de sang neuf malgré son classicisme en surface, mais en profondeur et au final, il en dit long quand même. Seule ombre au tableau dans tout ça : la musique, qui sans être mauvaise, devient vite répétitive, faute de variété et de renouvellement dans le style. Hormis ce critère, c'est du tout bon et je recommande chaudement ce RPG au T/T aux fans du genre et de DQ. L'Aventure avec un grand A.
MURDERED SOUL SUSPECT (PS4)
Comme il m'arrive souvent, j'ai fait quelques petits jeux entre de gros jeux. Le premier de l'an dernier étant ce jeu d'investigation comportant des fantômes et du surnaturel. Rien de bien transcendant, mais ce fut plaisant et il a été d'ailleurs mon premier jeu d'enquête en 3D. C'est assez daté graphiquement, car c'est un des premiers jeux de la PS4, et ce n'était déjà pas extraordinaire pour l'époque. Les bugs d'environnements prêtent à sourire mais rien rendant le soft injouable, mais au final j'ai été séduit par l'ambiance et l'histoire de MSS, et c'est un petit régal de devoir élucider des crimes et tenter de résoudre des affaires en reconstituant les scènes de meurtres via des flashbacks à l'aide des capacités du héros qui est lui-même un fantôme avec tous les pouvoirs qui vont avec. Ça apporte une certaine originalité aux enquêtes, et donc au gameplay.
BLACK MIRROR (PS4)
Un autre petit jeu du genre enquête et un peu poltergeist, mais celui-là m'a bien déçu. Bugs en pagaille et quelques crashs sont au rendez-vous, traduction mélangeant français et anglais à défaut de ne pas avoir tout traduit, graphiquement faiblard et visages des personnages fades et inexpressifs, gameplay simpliste et rigide au possible... Reste l'histoire pour sauver les meubles. C'est généralement le meilleur critère dans les jeux d'enquête et BM ne déroge pas à cette règle, mais c'est à peu près le seul truc qui m'ait aidé à poursuivre le jeu. À noter que les énigmes sont bien trouvées pour certaines et vous feront bloquer un petit moment malgré la facilité déconcertante du titre.
LAYERS OF FEAR (PS4)
Ou les
Couches de la Peur. Tout simplement un chef-d'œuvre ! J'ai été happé de bout en bout avec ce survival horror en vue subjective, où la dimension horreur psychologique prend tout son sens. Nul besoin de sang, de gore ou d'obscénité pour vous mettre les jetons, les images subliminales et la mise en scène exemplaire des situations cauchemardesques maîtrisées d'une main de maître se chargeront de vous glacer le sang et de vous faire frémir comme jamais, en voyageant dans les méandres de l'esprit torturé du héros. Depuis
Silent Hill 2, qui reste à mes yeux une masterpiece absolue et le meilleur survival horror de la création, je n'avais pas ressenti de telles émotions magiques provoquées par la peur. Bon dieu, mais quel pied ! J'ai dévoré LOF en faisant dans la foulée son DLC qui apporte vraiment un plus à l'univers et à l'histoire. Rarement un survival m'aura fait autant d'effet comme SH2. Le tout baignant dans une ambiance artistique et diablement poétique, qu'importe que le récit soit sombre, j'ai pris un immense plaisir à m'innonder dans les tréfonds de ce voyage abyssal m'ayant souvent donné la chair de poule. Si vous aimez les jeux d'horreur psychologique qui font voyager, foncez !!!
La peinture étant le thème central de ce premier volet. J'essaierai d'ailleurs de faire
Layers of Fear 2 cette année, celui-ci étant tourné dans le domaine du cinéma.
KHOLAT (PS4)
Ici, il s'agit d'un simulateur de marche à la première personne à ambiance et gameplay survival avec une petite touche d'horreur psychologique. Ce fut mon premier simulateur de marche, et pas mal pour un premier début. Le scénario est tiré d'une histoire vraie qui est vraiment arrivée dans les monts Oural, en Russie, à la fin des années 50. Une sorte de légende urbaine ou de malédiction ayant frappé des alpinistes sur des terres enneigées. L'histoire paraît simple de prime abord mais elle prend parfois une tournure absconse, elle n'en reste pas moins le point fort du jeu, tout comme son ambiance. Sa plus grande originalité est que votre position n'apparaît pas sur la carte que vous pouvez déplier à tout moment durant votre excursion pour faire la lumière sur des affaires louches et surnaturelles. Il faut donc avoir et/ou développer un certain sens de l'orientation pour pas trop se perdre, ce qui, vous en conviendrez, ne plaira pas à tout le monde. Pour ma part, ce fut un défi intéressant, moi qui ai un sens de l'orientation "assez moyen" je dirais. Un côté X-Files se ressent dans l'ambiance, et un sentiment de solitude peut vite vous envahir dû à des heures d'errance et de marche. Je l'ai trouvé pas mal et un brin original, mais je n'en garde pas non plus un grand souvenir.
HELLBLADE SENUA'S SACRIFICE (PS4)
Alors là, on arrive à un grand crû. C'est un jeu indé, là aussi, mais je trouve qu'il n'en a vraiment pas l'air. Et surtout, c'est une œuvre d'art ! Un jeu d'aventure / action principalement porté par une mécanique de narration qui le rend diablement immersif. Attention toutefois, il n'est pas à mettre entre toutes les mains puisque son sujet et son contexte traitent essentiellement de psychose, qui s'intègre parfaitement au gameplay. Ce jeu peut vous transporter aux confins de la folie (virtuellement parlant, haha), au-delà de visions surnaturelles, fantastiques. On entend pratiquement des chuchotements dans l'esprit de Senua, l'héroïne de ce récit foulant des terres nordiques du temps des vickings mettant en avant des mythes et légendes tels que Odin et Ragnarok. Le système de combat est simple mais bien pensé, nonobstant une certaine répétitivité il faut l'avouer. Mals la force du titre provient assurément de sa narration solide comme du béton, sa direction artistique de dingue et son ambiance sombre et dramatique. L'histoire se dévoile doucement mais sûrement. Le sentiment qu'on a de nager en plein délire peut parfois donner du mal à distinguer la frontière entre le vrai ou le faux, mais tout est réel et à chaque mort, on se rapproche plus d'une mort définitive. Il y a des checkpoints pour reprendre plus ou moins rapidement mais si on meurt trop souvent, le jeu efface définitivement notre progression, et c'est dû à de la pourriture noire qui envahit progressivement le bras de l'héroïne jusqu'à la tête. Si cette dernière est recouverte par la marque maudite, c'est terminé, il faudra recommencer une nouvelle partie. Principe fort intéressant, mais c'est l'ambiance nordique et son ambiance d'horreur psychologique mariées idéalement à la psychose qui m'ont particulièrement marqué. Très, très bonne surprise !
RESIDENT EVIL 2 REMAKE (PS4)
Le jeu que j'avais attendu le plus en 2018, et franchement, je n'ai pas été déçu le moins du monde ! Capcom nous prouve, une fois de plus, son talent pour produire des remakes dignes de ce nom en écoutant les fans pour revenir aux sources du survival horror. Du vrai survival horror, pas comme
Resident Evil 5 et
6 qui sont presque des
"Gears of Wars-like" avec un semblant d'horreur. Aussitôt sorti, j'ai donc joué à ce Resident Evil 2 Remake et j'ai pris un pied d'enfer ! Aucun doute, Capcom sait y faire et par conséquent, j'attends Resident Evil 3 Remake comme un fou. Le scénario de RE2 est respecté dans les grandes lignes, avec de nouvelles cinématiques et de nouveaux points de vue des personnages, ce qui permet de dévoiler un peu plus leurs facettes et de creuser un peu leur personnalité. J'ai néanmoins trouvé ces scènes un peu moins marquantes que dans l'original car elles sont un peu plus concises mais plus nombreuses aussi. Les zombies et le reste des armes biologiques sont clairement plus dangereux que dans le jeu original, puisqu'on meurt plus vite, les munitions et les herbes médicinales sont plus limitées qu'autrefois, sans parler que la structure des décors change même si on reconnait facilement des lieux cultes comme le commissariat. Quelques cinématiques et zones inédites qui auraient été implémentées ou prévues dans la bêta RE1.5 sont présentes. Certaines situations inspirent un sentiment de déjà-vu mais pas forcément au moment où on s'y attend, ni au même endroit, et ce en d'autres circonstances. En clair, tout est fait pour que le joueur vétéran s'y perde tout en ayant l'impression d'y avoir été. C'est juste génial ! Seuls bémols majeurs à mon goût : les musiques de cette refonte qui se font entendre de manière trop basse, même pour un survival horror quand bien même les effets sonores doivent être privilégiés (mais la bande originale est vendue à côté pour l'entendre tout en y jouant). Et l'autre point noir mais un peu moins grave est qu'il manque un grain de folie, car ça reste un peu trop sage et y greffer un pan de scénario ou quelques lieux en plus n'aurait pas été du luxe. J'ai adoré même si je l'ai trouvé moins impactant que
Resident Evil Rebirth. M'enfin, il n'en reste pas moins une véritable bombe de AAA que tout fan de RE et de survival se doit de posséder.
THUNDER FORCE IV (MEGADRIVE)
Si j'écoutais mon cœur, et c'est bien évidemment le cas, je pourrais dire que c'est tout bonnement la quintessence des jeux que j'ai pu faire sur la console 16 bits de Sega, voire tout simplement un des meilleurs jeux depuis ma vie de gamer. Peut-être pas le meilleur shoot'em up, d'autant que je n'en ai pas fait beaucoup, mais nul doute que Thunder Force IV doit faire partie des shmups de grande qualité. Un gameplay nerveux et des boss ultra-impressionnants, un arsenal à améliorer avec les power-up permettant des approches stratégiques et salvatrices, des graphismes somptueux imprégnés de couleurs vives et chaudes rendant le vol du vaisseau et les environnements gravés dans la rétine, des musiques juste inoubliables du fait qu'elles sont extrêmement vivantes et énergiques. Le plus beau, c'est que j'avais découvert ce jeu par pur hasard grâce à un vieil ami qui me l'avait prêté, alors que je n'étais pas spécialement friand du genre sans savoir si j'aimais ou non. Mais la sauce a pris dès les premières cinq minutes. Magique ! Que de bons souvenirs, et il reste encore pour moi une bombe atomique.
CASTLEVANIA REQUIEM (PS4)
[RONDO OF BLOOD + SYMPHONY OF THE NIGHT]
Deux épisodes de l'illustre saga de vampire qui sont intimement liés puisqu'ils se suivent directement dans l'histoire. Le premier de cette compilation étant un jeu d'action et plateforme dans de l'arcade pure et dure, qui m'en a d'ailleurs fait voir de toutes les couleurs. Mais quelle belle sensation de découverte au cœur des prémices de SOTN. J'avais pris cette compile pour ce dernier, qui lui est bien un A-RPG et que j'avais découvert sur Playstation première du nom mais que je n'avais pas eu l'occasion de finir à l'époque, il y a plus de 20 ans. J'ai rattrapé cette erreur. J'ai bien sûr commencé par sa préquelle qu'est ROB, pas mal pour l'époque mais classique, mais faut s'accrocher pour le 100% et tout particulièrement en jouant Belmont. On en ressent un véritable sentiment de satisfaction et de fierté, un peu comme un Soulborne.
Je me suis particulièrement éclaté dans SOTN. On retouve direct le charme des RPG/jeux d'action et plateforme des années 90. Et cerise sur le gâteau, tous deux sont traduits. Les nouveautés comme le traditionnel écran 4/3 <->16/9 et quelques options de filtres restent assez minimes, j'aurais apprécié quelques bonus in-game voire, pourquoi pas, des artworks et des croquis. Une bonne chose de faite, en tout cas.
CHILD OF LIGHT (PS4)
Petit RPG au tour par tour réalisé par Ubi Soft Montpellier. Je n'aurais jamais imaginé Ubi créer un RPG conçu à l'image des J-RPG d'il y a deux décénnies. Dans une jolie 2D qui flatte la rétine en restant à la fois sobre et élégante, c'est suffisant pour instaurer une ambiance de conte de fées et de poésie, et c'est bien ce qu'on est en droit d'attendre de ce genre de jeu onirique. Il manque cependant de folie et reste un peu trop facile, mais ô combien plaisant à parcourir avec ses environnements féeriques et son histoire humble mais touchante. Il y a du potentiel pour aller encore plus loin en cas de suite, mais c'est vraiment pas mal du tout pour un premier jet, alors je leur tire mon chapeau.
SEASONS AFTER FALL (PS4)
Petit plateformer 2D indé mignon et poétique avec de jolies couleurs pastels dont le gameplay joue sur les saisons, comme peut le laisser penser le titre. On y dirige un renard capable d'utiliser les pouvoirs des quatre saisons pour progresser en résolvant des casse-tête simples, mais bien pensés. On ne peut pas perdre dans ce jeu, c'est avant tout une ode au voyage onirique, dédiée au respect de la nature. D'une certaine manière, il m'a rappelé
Okami en ce sens, où la nature est le thème principal de cette œuvre réalisée par des français. Encore une belle trouvaille qui m'aura fait voyager le temps d'une escapade vidéoludique chez Mère Nature, même si ça ne marquera pas les esprits, mais l'idée et le charme sont là.
SUBNAUTICA (PS4)
Nouvelle expérience pour moi. Un jeu de survie en vue subjective essentiellement sous-marine mettant à l'épreuve notre (possible?) peur des profondeurs marines. En effet, le but est de trouver des ressources pour non seulement manger et boire, mais également évoluer et descendre de plus en plus dans les profondeurs insondables de la mer d'une planète d'origine alien. Beaucoup de craft au programme, d'ailleurs, tout le gameplay tourne autour de ça et c'est très bien réalisé. Le monde ouvert peut être aussi exploré en surface via des îles ou des ruines extra-terrestres. C'est clairement un jeu de survie pur et dur car il faut surveiller l'état du personnage pour éviter qu'il se déshydrate ou meurt de faim, surveiller les réserves d'oxygène en plongée via l'équipement qu'on peut créer et en améliorer la capacité pour des plongées plus longues. On peut se créer sa propre base, un petit vaisseau-capsule pour plonger plus en profondeur, de même qu'un exosquelette pouvant récolter des matériaux difficiles d'accès et même un sous-marin ! Parce qu'il faut explorer ce monde à la recherche de matériaux et de moyens de subsistance afin de survivre et progresser, sans cesse. On peut faire des à-côtés en meublant sa base/maison, un aspect simulation de vie comme
les Sims à côté de l'aventure principale.
Malheureusement, beaucoup de bugs viennent plomber l'expérience (ralentissements, niveaux pas finis, morceaux de textures manquants, murs traversables comme du beurre, freezes intempestifs...), ce qui fait parfois planter et crasher le jeu. Le jeu reste finissable et complétable, mais faut batailler et ruser un peu (comme désinstaller puis réinstaller). Mieux vaut oublier la version PS4 parfois bien pénible à jouer à cause des bugs et se tourner sur la version PC. Belle expérience à part ça, mais dommage quand même.
VALIANT HEARTS / SOLDATS INCONNUS (PS4)
Par les créateurs de
Child of Light, une petite trouvaille intéressante dans sa thématique puisqu'il reprend le contexte de la première guerre mondiale, dans la peau de soldats que l'on suit dans leurs péripéties et leur vie marquée par l'horreur et la tragédie de la guerre. Aucune notion de bien ou de mal ici, juste des hommes et des femmes qui se battent pour leurs pairs et les causes qu'ils croient justes. C'est designé et illustré façon bande-dessinée / cartoon français, un peu comme Tintin, mais en noir et blanc pour souligner l'intensité mélancolique et dramatique du récit. Vraiment poignant, touchant et admirable comme œuvre, mais elle manque d'ambition et reste au final sage et simple. À découvrir.
ONIMUSHA WARLORDS REMASTERED (PS4)
Un des jeux qui m'a beaucoup marqué sur la génération PS2. Il fut d'ailleurs mon premier jeu sur le support (ça doit sûrement influer), et qu'est-ce que j'avais adoré ! C'est lui qui a instauré le système d'âmes capable d'améliorer l'équipement avec un côté RPG sommaire, et qui a inspiré plus tard des licences comme God of War et même la série des Souls dans une certaine mesure. C'est un Resident Evil-like en écrans fixes du temps du Japon féodal, mélangé à du beat'em all et transpirant une ambiance survival horror. On y incarne un samouraï qui affronte des démons appelés Genmas. Le jeu claquait pour l'époque, proposant un juste mélange entre énigmes, action et exploration. Mais force est de constater qu'il a pas mal vieilli. Des commandes modernes ont tout de même été ajoutées pour rendre ce remaster plus abordable dans sa maniabilité, et c'est toujours un bon point. Malgré le poids des ans, il reste une valeur sûre à découvrir. Son ambiance Sengoku est superbe et fait véritablement voyager. Seul point noir mais majeur : sa durée de vie plutôt faible. Dommage aussi que Capcom ait fait preuve de paresse pour ce remaster, lorgnant plus du côté du portage. Mais bon, nostalgie quand tu nous tiens !
SHENMUE I & II REMASTERED (PS4)
PREMIER ÉPISODE
J'ai continué avec les arts martiaux et les ambiances traditionnelles japonaises dans quelque chose de plus humble et de moins spectaculaire mais pas moins immersif : la série
Shenmue.
J'avais raté le coche à l'époque de sa sortie sur Dreamcast, je me suis donc rattrapé avec cette compile incluant les deux premiers volets. Shenmue a été comme un avant-goût de la série en posant les bases de ce qui avait engendré son succès à l'époque. Se balader en ville en enquêtant et en parlant à une myriade de PNJs tous aussi différents les uns des autres, glander en attendant que le temps passe pour avoir accès à des lieux durant la journée ou la nuit, jouer à des mini-jeux et faire des activités qui transmettent un quotidien propre au personnage... Et bien sûr les arts martiaux qui occupent une place prépondérante dans l'univers, univers qui, mine de rien, est plus riche qu'il n'y paraît. Et les QTE qui donnent du punch à l'aventure. Le héros est charismatique et ses aventures m'ont fait un peu penser à des séries japonaises ou coréennes de type Drama. Ça a énormément vieilli, et j'ai eu du mal à me faire aux contrôles et à la caméra bougeant trop vite pour la distance rapprochée qu'elle tient avec le personnage. J'ai eu un sentiment de découverte, de nouveauté, mais je n'ai pas été plus emporté que ça. Plutôt sympathique et sûrement une série à tester/découvrir, mais ce n'est pas le genre de jeu que je préfère.
SHENMUE I & II REMASTERED (PS4)
DEUXIÈME ÉPISODE
On reste dans la même lignée que le 1, mais avec plus de contenu, un monde plus vaste à explorer avec bien plus de PNJs, une histoire mieux maîtrisée, ainsi que des QTE plus complexes et des scènes plus prenantes. Le jeu décolle vraiment ici et révèle son plein potentiel si je puis dire, après un premier épisode servant de pilier de base à l'architecture de ce monument qui grimpe assez haut... pour finalement nous laisser sur notre faim avec une fin ouverte, alors que je venais de bien me familiariser avec l'univers. J'ignore si l'architecture bâtie par cette série s'effondre avec le 3 sorti récemment, mais ce n'est clairement pas une priorité pour moi. J'ai cependant mieux apprécié ce second opus par rapport à son prédécesseur, je peux même concevoir pourquoi il a eu "son succès" à l'époque. Je dis bien son succès car si cette saga a eu sa fanbase et ses adorateurs, elle n'a pas non plus marché si bien que ça et s'est "semi-éteinte" avec la mort de la Dreamcast pour renaître plus tard de ses cendres. Je rendrai peut-être visite à ce phénix appelé Shenmue 3 qui s'est posé au sommet de cette architecture bâtie, un de ces jours. Je reste en tous cas satisfait et content d'avoir pu découvrir cette série, même sur le tard.
STREETS OF RAGE 3 (MEGADRIVE)
Au passage, j'en avais profité pour me replonger dans le 3ème opus de cette vieille saga de BTA que j'adore, pour la simple et bonne raison que le premier niveau démarre sur les docks du port de la ville, tout comme
Shenmue que je faisais à ce moment-là, et donc l'environnement et le combat de rue m'avaient redirigé dessus. En plus, c'est également fait par Sega. Toujours du bonheur. Le 3ème volet n'est certes pas aussi marquant que le 2nd, mais n'en reste pas moins une bonne petite pépite.
ABYSS THE WRAITHS OF EDEN (PS4)
Retour sur du indé avec ce jeu d'aventure et point'n'click en vue subjective que j'avais trouvé bien sympathique. Il y a un semblant de
Bioshock dans le sens où les environnements rappellent la ville de Rapture, mais ça n'a strictement rien à voir. Les énigmes sont bien pensées et font le sel de ce jeu, meilleur encore que le sel de la mer qui entoure ces lieux dignes de 20 000 lieues sous les mers. C'est fantastique, romanesque, intriguant. Comme souvent avec ce genre de jeu, l'histoire se révèle prenante, quant au reste ça suit correctement, même si visuellement ça a pris un sacré coup de vieux.
THE LONG REACH (PS4)
Très petit jeu d'aventure et point'n'click en 2D façon pixel arts. Je l'ai trouvé très moyen. L'histoire est totalement WTF avec sa manière de transformer les gens en psychopathes, et le soft reste très court et on en fait vite le tour.
DAYS GONE (PS4)
On revient sur du AAA avec Days Gone. Injustement, ce titre de Bend Studio a essuyé de mauvaises critiques alors qu'il jouit d'un contenu d'une densité incroyable et d'une ambiance superbe. Sa durée de vie avoisine et peut même aisément dépasser les 100 h pour tout faire, ce qui est conséquent pour un jeu de zombies dans un monde ouvert. J'ai beaucoup aimé, vraiment. Alors oui, ça ne réinvente rien, c'est classique à souhait, c'est même parfois répétitif, et graphiquement c'est juste correct, surtout pour les personnages manquant un peu d'expression malgré certains environnements magnifiques. Mais alors, qu'est-ce que c'est prenant ! L'ambiance biker et road trip a très bien fonctionné sur moi. Je l'ai fait à fond (hors DLC que je ferai plus tard) dès ma première partie, le chrono indiquant plus de 100 heures. Quel régal ! Il y a quelque chose dans ce jeu qui m'a poussé à me fondre dans la peau du personnage et à rentrer dans l'histoire, histoire d'ailleurs mieux ficelée qu'il n'y paraît. Il y a une multitude de choses à faire dans le monde de Days Gone, je ne me suis jamais ennuyé un instant. Et je ne parle pas des hordes de Freaks (les zombies-mutants de ce jeu) qui peuvent vous faire parcourir à grandes enjambées une bonne partie de la map si vous n'avez pas de munitions ou de pièges pour les neutraliser ou éliminer ! De la pression en veux-tu en voilà ! Il a ses petits défauts, mais il a quelque chose de... spécial, qui pousse à rentrer dedans. Bref, excellente surprise !
ALIEN ISOLATION (PS4)
En vue subjective et sombre au possible dans un univers futuriste, il fait penser à un FPS à première vue mais il n'en est rien (même si on peut utiliser des armes à feu), puisqu'il s'agit d'un jeu d'infiltration à ambiance et gameplay survival horror. Rapidement immergé dedans et pris d'une envie de vouloir explorer partout, j'ai vite compris que se cacher et ruser était primordial pour rester en vie. Une mécanique qui a fait ses preuves même si elle ne date pas d'hier. Ce qui m'a toutefois frustré, c'est le fait qu'en cas de repérage, on est (quasi?) condamné à se faire dévorer ou embrocher par l'alien qui nous traque sans relâche. Aucun moyen de se défendre ou de se protéger jusqu'à l'obtention du lance-flamme (le cocktail molotov peut accessoirement nous sauver la mise si on le lance bien). D'une part, ça fait le sel du jeu d'avoir ses sens en alerte en permanence pour rendre l'ambiance plus oppressante, mais d'autre part on le paie cher de ne pas pouvoir avoir de seconde chance pour nous échapper en cas de repérage. Malgré cela, je suis bien rentré dans le jeu et j'ai pris plaisir à le retourner dans tous les sens, surtout en découvrant les enregistrements audio qui apportent un plus à l'immersion et au background. Et le jeu reste encore très beau pour son âge. Ravi de l'avoir fait, mais je n'en garderai pas pour autant une trace indélébile dans ma mémoire.
GALERIANS (PS1)
J'étais passé à côté de ce survival horror à l'époque, j'ai donc rectifié cette erreur et je dois dire que l'originalité de ce titre m'a apporté un nouveau souffle concernant le genre. En effet, à la place des munitions, il y a la gestion des pouvoirs psychiques du garçon à prendre en compte. Il faut surveiller également une sorte de jauge d'overdrive qui grimpe avec le temps et qui, une fois pleine, tue quasi-instantanément tous les ennemis à portée en échange d'une perte graduelle de vie, à condition de déclencher manuellement cet état. Il y a de bonnes petites idées s'ajoutant à ce gameplay à le RE, avec la sempiternelle maniabilité semi-remorque. L'univers et l'ambiance rappellent un peu le cultissime
Akira, surtout au début. Ça reste plutôt court. Mais alors, c'est vraiment pas mal comme découverte.
DEEP ONES (PS4)
Petit apéritif de plateformer 2D indé, à la robe graphique très particulière puisqu'elle marie des couleurs vives et fluorescentes définissant les contours des créatures vivantes et des plateformes. C'est assez rétro dans l'esprit, plutôt simpliste et humble comme gameplay. On contrôle un petit bonhomme qui doit survivre en milieu océanique à l'aide de son fusil-harpon. Amusant, sans plus.
A PLAGUE TALE INNOCENCE (PS4)
Un autre jeu indépendant coup de cœur après l'excellent
Hellblade. On a ici de l'infiltration subtilement mélangée à de petites énigmes pour en faire un jeu d'aventure se déroulant à l'époque médiévale de la peste, en France. Contexte rarement dépeint dans le domaine du JV, et qui là aussi a fait mouche avec moi tant la sauce a pris. La relation entre la grande sœur et le petit frère est bluffante de réalisme, touchante et donne remarquablement corps au récit en apportant sa touche poignante à l'ambiance. L'idée d'utiliser des sources de lumière via le feu pour repousser les rats est une belle trouvaille. Le titre dégage pas mal de sensations, on s'y croierait presque. J'ai trouvé l'arme de l'héroïne plutôt orginale : la fronde, idéale pour se défendre, déjouer/déployer des pièges, résoudre des énigmes ou même tuer un garde à niveau avancé car c'est customisable et même qu'un peu de sorcellerie et d'alchimie sont au programme. Bref, je salue admirablement les français d'Asobo Studio pour nous avoir pondu cette petite merveille. Dommage qu'elle soit courte. Si suite il y a un jour, je prends les yeux fermés.
LITTLE NIGHTMARES (PS4)
Un jeu assez spécial, à la fois d'horreur, de plateforme et d'infiltration, avec un petit côté un peu Tim Burton mais plus glauque. L'ambiance en soi est pas mal, les puzzles parfois un peu retors et les courses-poursuites souvent de la partie pour apporter un peu de stress. Des parties de cache-cache aussi pour échapper à ses assaillants et éviter de se faire manger. Je l'ai dévoré assez vite avec tous ses DLC servant d'accompagnements, si bien que je n'ai pas vu le temps passer. Mmmh... pas trop mal. Court mais appétissant !
DEAR ESTHER LANDMARK EDITION (PS4)
Deuxième simulateur de marche à vocation narrative que j'ai fait, le pionnier du genre walking simulator à ce qu'il paraît, et se déroulant dans le cadre des Hébrides. C'est très daté et relativement court, en plus d'être indigent, mais ça ne m'a guère empêché de le faire tranquillement. C'est justement cette sobriété qui, quelque part, fait le charme de Dear Esther et lui octroie un charme poétique. C'est très particulier et clairement pas au goût de tous, moi j'ai trouvé ça sympa, et en plus on peut interpréter l'histoire et la fin de différentes façons selon l'emplacement aléatoire d'objets importants et de notes à chaque run. À noter que ça été réalisé à partir d'un mod de
Half Life 2.
CALL OF CTHULHU (PS4)
J'ai enchaîné avec celui-ci pour rester encore un peu au niveau des îles perdues en mer avec un petit côté anglo-saxon. Je fais d'ailleurs souvent cela dans les jeux : passer d'un jeu à l'autre pour peu que les environnements ou l'univers se ressemblent pour pas que la transition soit trop brusque. C'est un jeu d'enquête-RPG où l'aspect RPG est consacré à l'apprentissage des compétences d'enquête pour le détective qu'on contrôle. Il y a une ambiance survival horror également. Pour moi, c'est le premier RPG du genre où les stats comptent pour tout ce qui touche à l'investigation, et non au combat. Bonne petite surprise. Il y a une ambiance très surnaturelle et intrigante à la Lovecraft qui m'a vraiment séduit. Sans doute le plus gros point fort du jeu avec son histoire assez bien construite. L'infiltration est aussi de la partie. Par contre, c'est un peu trop moche graphiquement, je suppose qu'il y a encore pire mais quand même... Ça ne m'a pas empêché de le compléter avec toutes ses fins possibles, donc assez rejouable avec différents choix à faire au cours de l'aventure.
REMOTHERED TORMENTED FATHERS (PS4)
Un survival horror de cache-cache s'inspirant fortement de certains grands ténors du genre tels que
Clock Tower et
Rule of Rose. Ça se déroule dans un manoir en Italie. Le jeu fait également office d'investigation et son scénario est très, très bien ficelé. Un des meilleurs que j'ai pu voir pour le genre. On peut se défendre avec des objets d'auto-défense, et on peut "booster" ces derniers, ça servira dans tous les cas à échapper à l'étreinte mortelle de nos poursuivants ou à les assommer, car il est impossible de tuer ses ennemis. Il faut toujours être sur le qui-vive, c'est parfois stressant, d'autant qu'on peut tomber à n'importe quel moment sur un psychopathe vu qu'ils peuvent se déplacer à leur gré de façon aléatoire. C'est toujours un petit plus pour mettre la pression, mais ça peut également devenir relou quand on est en train de lire une note (le temps ne s'arrête pas). Dommage que ce soit un peu trop rigide et que les faciès des personnages manquent cruellement d'expression. À vouloir rendre ça très classique, c'en est un peu trop. Donc destiné aux fans de vieux survival horror. Mais assez sympa quand même, nul doute qu'il peut encore mieux faire. C'est le premier opus d'une trilogie et le second est déjà annoncé, je suis curieux de voir comment ça évoluera par la suite, car la série me semble prometteuse.
THE PARK (PS4)
Petit jeu d'aventure sombre avec une légère pointe d'horreur. Assez déçu, mais je m'y attendais déjà. Seulement, aimant le genre, il me fallait bien le faire et puis je l'ai eu pour une bouchée de pain. C'est fade, court, pauvre mais ça se joue. Je ne recommanderais pas, personnellement.
AMERICAN MCGEE'S ALICE - DLC DE ALICE MADNESS RETURNS (PS3)
DLC de
Alice Madness Returns qui n'est autre que son prédécesseur. Particulièrement daté et désuet dans son gameplay bancal et sa maniabilité atroce, j'a eu un mal de chien à le finir. La caméra est notre ennemi juré, elle peut être plus terrible que les monstres, haha... Exécuter des sauts sans se vautrer relève presque de l'impossible tant la distance d'affichage et la maniabilité imprécise d'Alice s'avèrent être d'une pénibilité sans nom. Le jeu avait été conçu pour se jouer sur PC, et sur console, ça ne lui réussit pas vraiment. Hormis toutes ces horreurs, ça pose bien les bases et ça permet de mieux rentrer dans sa suite des aventure d'Alice et mieux l'aborder scénaristiquement.
ALICE MADNESS RETURNS / ALICE RETOUR AU PAYS DE LA FOLIE (PS3)
Voilà un jeu que je voulais faire depuis un bail. Ça m'a fait du bien de revenir sur un jeu de plateforme et d'aventure en 3D, avec un soupçon d'horreur mais ancrée dans le fantastique. L'ambiance et le contexte de Lewis Carroll sont parfaitement respectés, c'est agréable à suivre de ce point de vue. Les collectibles sont nombreux et poussent à explorer les niveaux aussi variés les autres que les autres, et ça met bien plus de temps que ça en a l'air. Après, j'ai déjà vu plus exhaltant dans le genre, mais ce fut tout de même largement plus plaisant par rapport à son prédécesseur et même divertissant. L'histoire est plutôt pas mal et apporte un petit plus à l'univers de par son côté sombre en voyageant au cœur de la psychée d'Alice, qui est un atout certain du titre.
WHISPERING WILLOWS (PS4)
Un petit jeu d'aventure sans prétention en 2D. Son aspect graphique façon dessin animé occidental ne m'a pas déplu même si ça reste un style assez particulier. Le fait que la jeune fille qu'on dirige puisse s'incarner en fantôme en quittant momentanément son enveloppe charnelle, est la petite originalité permettant de progresser et de résoudre des énigmes. Homis cela, ça reste un petit jeu sympatoche sans plus.
MASTER REBOOT (PS4)
Un petit OVNI en vue à la première personne qui m'a laissé quelque peu dubitatif, et un des jeux PS+ que j'avais pris pour voir ce que ça donnait, au passage. En vue subjective, avec une 3D simplette mais voulue pour l'ambiance, je l'ai trouvé relativement moyen sur tous les plans. Le scénario a ses petites idées et le contexte apporte un peu de sang neuf de ce qu'on a l'habitude de voir, mais c'est mal décousu. Bref, très moyen.
BACK IN 1995 (PS4)
Hommage aux jeux d'aventure et survival horror d'antan en 3D, c'est-à-dire du début et de la moitié des années 90. S'adresse fortement à ceux qui recherchent ces sensations disparues et qui ont vécu cette génération. Gare aux pâtés de pixels pour vos yeux ! Ça ne m'a pas dérangé plus que ça même si ça fait énormément sourire et que ça pique les yeux, par contre, c'est vachement court. C'est clairement fait pour faire revivre des moments de nostalgie, et ça marche du tonnerre en ce sens.
THE COUNT LUCANOR (PS4)
Une jolie petite pépite en vue aérienne 2D dont le gameplay et l'architecture peuvent vaguement rappeler du
Zelda classique et du
Dark Souls au niveau de la construction des donjons et des pièges, avec un tantinet de
Silent Hill pour certains moments ambiants. Dans le château il fait si sombre qu'il est vital d'avoir des bougies sur soi afin de, non pas les garder pour s'éclairer dans le noir, mais, les disposer de manière à fournir une source de lumière, et se cacher bien sûr des esprits et des ennemis comme pour se répérer à l'image du Petit Poucet. Mécanique de gameplay fort intéressante. L'histoire est pas mal et même si elle n'a rien de complexe, se démarque un peu du lot. J'ai adoré.
MY BIG SISTER (PS4)
Mon coup de cœur Ratalaika Games. Un énième jeu d'aventure 2D avec vue en hauteur, qui a la particularité de déboucher sur des fins/événements annexes maquillés en Game Over même s'il n'y en a pas beaucoup, sans parler que le jeu compte au moins 6 fins. Il est court mais un minimum rejouable pour ce qu'il représente. La relation entre les deux sœurs apportant du piment au récit est l'une des forces motrices du jeu qui alimente efficacement la trame, qui est ingénieusement élaborée. Les dialogues sont savoureux, des choix d'options et d'actions s'appliquent, on a des PNJs avec qui parler à l'instar d'un J-RPG des années 90, la recherche et l'utilisation judicieuses des items-clés, le jeu ressemblant d'ailleurs à un RPG mais il n'en est pas un. L'ambiance m'a envoûté, les graphismes sont magnifiques pour du pixel arts, les couleurs clinquantes aux belles nuances colorées et se fondant merveilleusement avec les environnements, et l'ambiance musicale prenante. J'ai surkiffé !
PSYCHONAUTS (PS4)
On change de registre et de climat pour quelque chose de plus gai et de plus drôle. Jeu full 3D de plateforme où le personnage dirigé peut excercer une sorte de contrôle mental sur ses adversaires avec des pouvoirs inédits. C'est frais, cartoonesque, hilarant. Je me suis régalé avec ce petit plateformer saupoudré d'aventure sorti initialement sur PS2. De plus, il est sacrément long si on veut en faire le tour. Et je trouve qu'il a très bien vieilli pour un des derniers jeux de la PS2. J'ai beaucoup aimé.
DAY OF THE TENTACLE REMASTERED (PS4)
J'en avais entendu du bien, mais n'étant pas un joueur PC, je n'aurais jamais joué à l'époque à ce jeu d'aventure tant acclamé. Ce remaster réalisé en bonne et due forme avec un joli design dessin animé, a dû bien être le jeu qui m'a fait le plus rire dans ma vie. La culture américaine et le patriotisme du pays de l'Oncle Sam ont une influence certaine sur la mise en scène et la résolution des énigmes. Mais il faut être fortiche, ou alors relativement patient en testant tous les objets à différents endroits (même les plus improbables). L'histoire est plus que WTF et en quelque sorte inspirée de
Retour vers le Futur. D'ailleurs, il y a des références intéressantes de films célèbres comme
Star Wars. J'ai aussi pas mal apprécié.
GRIM FANDANGO REMASTERED (PS4)
Dernier jeu de la trilogie Sam Fischer que je possède, c'est le moins bon à mes yeux, mais il m'a aussi envoûté d'une certaine manière par le design cartoon des personnages, le cadre de son univers très particulier puisque ça se déroule dans le royaume des morts, tout ça dans des décors précalculés. L'univers est très original, par contre, encore une fois, résoudre les énigmes n'est pas évident et 90% des joueurs iront consulter un guide ou une soluce pour savoir comment avancer. Certains puzzles débouchent sur des objectifs secondaires, il peut y avoir plus d'une façon pour progresser. Je n'en garde pas un grand souvenir, mais bon, c'était quand même sympathique.
FINAL FANTASY VII (PS4)
On revient sur du RPG, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit d'un RPG culte ! Ça faisait un moment que je voulais le faire sur PS4. Toujours aussi passionnant. La traduction n'est pas forcément meilleure mais elle reste moins kitsch et plus à la mode. Pas testé les boosts, si ce n'est la vitesse de jeu pour le farm. Ça faisait tellement longtemps que je n'y avais pas retouché que j'eu l'impression de vivre une redécouverte. Et, du coup, ce sentiment de renouer avec la nostalgie n'en fut que plus grand. Le système des matérias est toujours aussi amusant à exploiter. Grand moment de nostalgie ! À plus forte raison parce qu'il avait été mon tout premier RPG à l'époque.
MEDIEVIL (PS4)
Un grand classique PS1 que j'avais fort bien apprécié à l'époque. Il est donc tout naturel d'avoir pris ce remake... ressemblant aussi à un remaster. C'est pratiquement la même structure des niveaux, du moins les tout premiers. C'est très fidèle à l'original, mais sans doute un peu trop parce que le gameplay reste archaïque aujourd'hui. Le jeu bénéficie d'une meilleur durée de vie mais au final, en une douzaine d'heures grosso modo on peut le plier à fond. Je l'ai d'ailleurs vite dévoré. Pas le remake du siècle car il manque cruellement de folie et de nouveautés, mais ça peut être une bonne pioche pour les vieux nostalgiques comme moi et les fans de la première heure sur les bons vieux classiques de l'ère PS1.
CASTLE OF ILLUSION STARRING MICKEY MOUSE (PS3)
Encore un remake d'un jeu que je n'ai pas connu à l'époque, car il était sorti à la base sur Mega-Drive. Très content de l'avoir fait. Ce petit plateformer reprend l'aventure de Mickey Mouse. Très sympa comme remake et très bien réalisé pour son âge, en 2.5D tout en restant fidèle au jeu original (que j'ai regardé en walkthrough), et ajoutant des petites cinématiques pour narrer le périple de la célèbre souris. Assez bon et bien dans l'esprit Disney.
SPYRO REIGNITED TRILOGY (PS4)
(SPYRO 1 + SPYRO 2 + SPYRO 3)
Une fois de plus, une saga négligée à l'époque sur PS1 que je voulais découvrir. Décidément ! Bonne trilogie dans l'ensemble, malgré quelques légers petits soucis de maniabilité parfois. Le 1er pose les bases et permet de se familiariser avec l'univers enchanteur du dragon violet. Ça fait le café. Le 2 est nettement meilleur et débouche sur plus de défis, mais le 3 reste indubitablement le meilleur des trois et jouit d'une grande richesse avec en plus la possibilité de pouvoir contrôler de nouveaux personnages. Enfantin et mignon, pas ce que je préfère mais ce fut assez plaisant à découvrir comme saga. J'y ai passé une cinquantaine d'heures sur les trois quand même, ce qui équivaut à une moyenne de 15 à 20 h pour chaque épisode, chacun retourné dans tous les sens. Ça fait du bien de se plonger à fond dans des jeux enfantins et frais comme ça, de temps en temps.
NEVER ALONE (PS4)
Petit plateformer indé sympathique mais trop simple et surtout bouclable trop vite. Il a au moins le mérite de proposer un folklore peu commun dans le JV comme la culture des Iñupiat d'Alaska. Il y a aussi quelque chose de touchant et d'attendrissant entre la fillette et le renard, qui coopèrent ensemble pour résoudre les différents puzzles et progresser. On peut également y jouer à deux en local, mais je n'ai pas testé l'expérience à deux. Rafraîchissant mais terriblement court !
PEASANT KNIGHT (PS4)
Mini jeu de plateforme et de réflexion, dont le but consiste à diriger à travers des niveaux courts mais semés d'embûches un chevalier devant rejoindre la sortie. Naturellement en 2D pixel arts. Le bonhomme court automatiquement et il faut le faire sauter au bon moment pour éviter les pièges et le vide, parce qu'il ne sait pas s'arrêter ! Sans prétention, mais particulièrement fun et rigolo.
JAK 3 (PS4)
Comme je m'en doutais, il est bien meilleur que son prédécesseur, mais il partage encore un bon nombre de défauts liés principalement au gameplay. Plus abordable et moins pénalisant cependant, et j'ai nettement préféré l'ambiance un peu... Madmax. L'histoire conclut idéalement la trilogie. Moyennement apprécié au final, le premier volet reste définitivement le seul que j'ai vraiment apprécié et où je me suis le plus amusé.
STRIDER (PS4)
Un metroidvania plutôt accessible tout en proposant un minimum de challenge, sans être exigeant. C'est le reboot d'une vieille série de Capcom de plateforme et action débutée sur Megadrive. Ça faisait un petit moment que je n'avais pas retouché au genre. Depuis
Castlevania Symphony of the Night en fait, sauf que là, c'est pas un RPG. Plutôt plaisant à faire, mais là encore, ça se boucle assez vite. Le jeu m'a rappelé les premiers
Shinobi sur MD. Le titre a particulièrement vieilli, mais si on n'est pas trop regardant sur l'aspect graphique et technique, ça peut être sympa à jouer.
FINAL FANTASY VIII REMASTERED (PS4)
Commencé début octobre, fini une fois normalement, puis repris récemment pour le finir à 100%. Dernier jeu de 2019. Étant mon second RPG favori, la nostalgie a rapidement pointé le bout de son nez. Je regrette cependant que les graphismes d'arrière-plan souffrent d'un rendu flou, sans compter certains PNJs par endroit réduits à l'état de textures floues et dégueulasses. Le mini-jeu additionnel
Chocobo World n'est par ailleurs pas disponible, mais ça encore, ça ne reste qu'un détail. Seuls les personnages, G-Forces et ennemis (y compris véhicules) ont bénéficié d'un soin particulier comme lifting graphique. On pourra critiquer quelques petites censures, comme le décolleté de Rinoa ou l'entrejambe de Siren masquant plus ou moins partiellement des zones de peau. Mais c'est un autre détail qu'on oublie rapidement une fois bien replongé dans le jeu. Et j'y suis rentré assez vite. Je lui préfère néanmoins l'original, et de loin, bien que je dois avouer que ce fut agréable de revenir dessus pour faire les trophées. Le platine Lion Heart est très beau, à l'effigie du jeu.
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Du côté cinéma, je n'ai regardé que trois films de la saga
Alien. Pour la simple et bonne raison que le jeu
Alien Isolation m'a donné envie de m'intéresser à la saga. Et aussi parce qu'étant fan de jeux d'horreur comme de films d'horreur, c'était l'occasion de la découvrir.
ALIEN, LE HUITIÈME PASSAGER
Très bon pour l'époque. Il pose parfaitement les bases de la série. Il manque peut-être un peu d'action, mais ce n'est pas très important car l'ambiance inquiétante en ressort énormément. L'actrice principale, Sigourney Weaver, nous offre une belle prestation dans son rôle.
ALIENS, LE RETOUR
Suite directe du premier film, j'ai moins aimé, mais pas trouvé mauvais non plus. L'action est plus présente mais l'histoire moins intéressante par rapport à son prédécesseur.
PROMETHEUS
Préquelle au premier film faisant partie des films les plus récents (enfin récent, si on veut). Plutôt pas mal, ça nous plonge vers des origines insoupçonnées. Il faudra que je le regarde à nouveau tout de même, parce que certains points du scénario ne sont pas encore très clairs.
J'essaierai de visionner les films restants et suivants cette année.
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Niveau japanimation, l'année a été un peu calme jusqu'à la fin, où je me suis un peu déchaîné d'un seul coup !
LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA
Sublime ! Un chef-d'œuvre absolu et intemporel !!! Tout, j'ai tout adoré dans ce film d'une intensité rare et doté d'une histoire passionnante. À mes yeux, il est parfait. J'ai même pleuré comme une madeleine. Ça m'était arrivé dans certains dramas ou animés, mais pas comme ça. Ce fut émouvant, beau, triste. Tellement d'émotions ressenties à la fois ! Ses atours graphiques sont mis en avant grâce à de merveilleux effets pastels qui se fondent parfaitement avec l'univers et l'ambiance, et la musique joue des morceaux émouvants aux instruments traditionnels japonais qui nous bercent tout le long de l'œuvre.
On en ressort différemment une fois le film terminé, comme étant... amoureux. Tel fut mon cas. Et puis ça donne à réfléchir.
DRAGON BALL SUPER - BROLY
Vu en VO sous-titré en anglais, il faudra donc que je le revoie traduit, sans parler que ça fait un bail que j'ai visionné ce film. Ainsi donc, comme son titre le laisse entendre, on revient "aux sources", et c'est plus ou moins ça mais... l'histoire est totalement incohérente avec les premiers films Broly, et il est donc impossible de le classer chronologiquement. C'est totalement inédit, mais pas forcément conçu de la meilleure manière. En revanche, certains combats et effets spéciaux sont assez épiques, en particulier cinq à dix minutes vers la fin. Du reste, rien de bien transcendant.
MOBILE SUIT GUNDAM 00
Un excellent Gundam. La saison 1 aborde une histoire bien ficelée et maline dans les manœuvres politiques et les situations parfois improbables, la saison 2 fait plus dans le fantastique tout en développant les conséquences du résultat final de la précédente. Le casting est génial, l'ambiance superbe, les robots magnifiques pour l'année de production tout comme les personnages même si leur design est un peu sobre. C'est efficace dans l'ensemble. Les musiques sont bonnes sans être spécialement nombreuses et mémorables. Bref, du tout bon et je ne me lasse pas de revoir cette série Gundam. En revanche, le film est plus que moyen et son contexte tranche brutalement et pas forcément en bien avec ce qu'on a l'habitude de voir dans la licence.
JUSHIN LIGER
Un de mes coups de cœur animé de cette année. Étant un fan invétéré de Go Nagai, j'avais entrepris de suivre sérieusement cette œuvre de super robot. Ça change par rapport à la plupart des séries de mécha habituelles de type de super robot, surtout pour l'époque (1989). J'ai relativement bien kiffé. Le principe de manœuvrer une armure vivante à moitié organique et synthétique en se connectant pour reproduire fidèlement les mouvements de son pilote, c'est une superbe idée pour l'époque. Le design des monstres biologiques et des robots géants de l'empire ennemi est pas mal et se tourne dans les formes mutantes et cybernétiques. Le scénario commence sérieusement à démarrer à partir de la moitié et enchaîne avec un rythme soutenu et péchu peu après, au-delà de certains éléments inévitablement classiques et "Nagaiyesques". Les personnages sont attachants pour les quelques principaux sans être de grands modèles, l'ambiance post-apocalyptique se veut diaboliquement prenante, et les openings poutrent.
SAINT SEIYA
Ou
Les Chevaliers du Zodiaque. Toujours un énorme plaisir de retrouver cette série mythique et culte de mon enfance datant de 1986. La meilleure de la saga à mes yeux avec
The Lost Canvas. Mes deux arcs préférés étant à n'en pas douter le Sanctuaire et Asgard, dans cet ordre respectif. J'ai pleuré tous les larmes de mon corps, de par la nostalgie qui s'installa en moi en un rien de temps. Vue en VO évidemment, souvent en prenant quelques conneries à grignoter sous la main. Un délice. Miam !
SAINT SEIYA - ERIS, LA POMME D'OR
Premier film inédit. L'histoire est intéressante sans être spécialement travaillée. La légende de la pomme d'or a son charme, et elle aura d'ailleurs inspiré bien plus tard une nouvelle série Saint Seiya dont je parlerai plus bas. Je l'ai trouvé assez sympa.
SAINT SEIYA - LA GUERRE DES DIEUX
Deuxième film inédit, se déroulant à Asgard. Il se déroule théoriquement après le chapitre du Sanctuaire mais juste avant l'arc d'Asgard. Ça tombe bien, c'est l'occasion d'y faire une petite escale. J'ai un peu moins aimé.
SAINT SEIYA - LES GUERRIERS D'ABEL
Troisième film. C'est mon préféré. Sa particularité est qu'il dure 1h10, alors que les trois autres sont formatés pour une durée de 45 min. La relation entre Athena et Abel est fort intéressante et à la fois le pivot central. Assez épique et superbement réalisé pour l'époque.
SAINT SEIYA - LUCIFER, LE DIEU DES ENFERS
Quatrième film se déroulant théoriquement après l'arc Poseidon. Assez spectaculaire mais un peu moins marquant, toujours en incrémentant largement la difficulté pour les chevaliers de bronze à l'heure d'affronter les dieux.
SAINT SEIYA - L'OUVERTURE DU CHAPITRE DU MONDE CÉLESTE
D'un point de vue technique et graphique, c'est assez joli. Là où le bât blesse, c'est que c'est sacrément mou, autant pour l'histoire qui peine à décoller que les combats d'une lenteur affligeante. L'histoire a pourtant du potentiel, mais dès qu'elle commence à devenir intéressante, on reste hélas sur notre faim. Ce film fait partie du chapitre du Monde Céleste. Mais il n'aura guère connu de suite sur format d'animation, et semble avoir essuyé un flop à l'époque.
SAINT SEIYA - THE CHAPTER HADES
Une suite directe à la série classique, un petit peu en demi-teinte à mon goût. Le contraste terne ne m'aide jamais à m'imaginer que c'est la suite de la série classique, même si les cloths sont très bien faites. Ça se laisse regarder... mais j'ai toujours trouvé que plus ça avance, plus ça se bâcle sensiblement, en particulier dans le troisième arc. Pas mauvais et même plutôt audacieux, l'histoire et le principe sont intéressants, mais c'est loin d'être aussi épique et intense que la série précédente.
SAINT SEIYA THE LOST CANVAS
Excellente série SS qui renouvelle un peu la saga avec un chara-design un peu différent, mais respectant l'esprit de la saga et notamment des bases et principes du Sanctuaire. D'aucuns prétendent qu'il s'agit d'un spin-off à la série originelle, mais en se basant sur certains Gold Saint de l'arc Hades de la série précédente, moi je le vois plus comme une préquelle à la série de 1986. On revient sur de l'épique et ça envoie du lourd par moment. Découvrir l'histoire et les à-côtés des chevaliers d'or et de l'ancien Pégase, entre autres chevaliers du Sanctuaire, tous d'une précédente génération de Saints, c'est vachement intéressant. Et ça permet de comprendre certaines choses de l'arc Hades. Dommage que la série n'ait pas connu de fin à ce jour, ni le succès qu'elle méritait. Je rêve d'une saison 3 ou plus, pourvu que ça aboutisse à une conclusion.
SAINT SEIYA SOUL OF GOLD
L'idée de remettre les chevaliers d'Or sur le devant de la scène est fort louable, c'était un petit peu le cas au début de la série Hades, en quelque sorte, mais là c'est mieux mis en avant. Ils sont les héros de cette petite série SS de 13 OVAs qui remplacent les chevalier de Bronze, qui eux livrent la guerre contre Hades pendant ce temps dans l'Elysion. L'histoire, se déroulant sur les terres enneigées d'Asgard, apporte de bonnes idées avec des éléments de la mythologie nordique comme Yggdrasil. J'ai cependant trouvé l'animé un peu bâclé parfois, surtout vers la fin. Quelques bonnes idées apportées aux gold cloths, et d'autres handicaps causés par l'Yggdrasil comme d'avantages pour les nouveaux guerriers d'Odin pour leur donner un peu de fil à retordre. Deux-trois combats assez sympas aussi mais, encore une fois, on n'est pas encore au niveau épique de la première série originelle, ou même d'un
Lost Canvas.
SAINT SEIYA - LEGEND OF SANCTUARY
Un film totalement en 3D avec des images faites par ordinateur... pour changer. Sauf que le résultat est plus que casse-gueule. En plus de s'aventurer largement du côté de la parodie, bien que reprenant l'arc du Sanctuaire de la première série peu ou prou dans les grandes lignes, ce film balaie d'un revers de la main tout ce qui a été honorablement construit autour de la saga et son essence-même. J'irais jusqu'à dire que c'est une insulte à la saga, tellement les créateurs d'Albator nous ont pondu un tel étron en faisant un beau doigt d'honneur aux fans. Une horreur. À éviter (ou à regarder juste pour la culture et la curiosité, à la rigueur?) comme la peste. Bref, ma plus mauvaise expérience.
SAINT SEIYA OMEGA
Vu il y a quelques années une fois la série terminée, et j'en avais eu un souvenir et une expérience assez mitigés, trouvant l'animé relativement moyen. À présent, j'ai pris un peu de recul et j'en ai finalement tiré une meilleure expérience sans pour autant que ça soit transcendant. Pour les armures façon Pantex, j'ai toujours un peu de mal à m'y faire. C'est comme ça pour la première saison et ça change (tant mieux) dans la deuxième saison. L'histoire se déroule environ 20 ans après la série originale, et c'est à la nouvelle génération de chevaliers du Sanctuaire de reprendre le flambeau. Ça tombe bien, de nouvelles forces maléfiques sont à l'œuvre. Bien sûr, Seiya et ses compagnons sont parfois présents dans une certaine mesure, mais pas aussi disponibles pour des raisons liées à l'histoire. Mais c'est aussi et surtout un prétexte pour passer le relais à la nouvelle génération. Le chara-design n'est franchement pas des plus beaux à mon goût, d'autant que certaines couleurs sont trop vives et flashy. Mais c'est pas non plus moche car il y a un certain air de famille. L'originalité est que les héros sont des enfants, ce qui n'est pas mal en soi. Une fille est même incorporée dans le groupe principal des chevaliers de bronze. La trame est vraiment pas mal, elle démarre de façon plus ou moins originale au départ et avance progressivement tout en instaurant les bases, même si c'est un peu lent durant la première vingtaine d'épisodes. La saison 2 apporte avec elle une nouvelle trame qui n'a rien à voir avec la saison 1 mais qui met en pratique toute l'expérience que les Bronze Saints ont engrangée durant les combats précédents. L'OST et les openings sont clairement le plus gros point fort de cette série SS.
SAINT SEIYA SAINTIA SHÔ
Au début, j'avoue que je craignais que l'on tombe sur une série orientée fan-service/ecchi/magical girl à outance, vu que son originalité se trouve dans le fait que les chevaliers de bronze sont des filles au lieu de garçons. Il n'en est rien (ou presque étant donné qu'il y a un peu de magical girl, mais c'est normal) ! De plus, cette petite série de 10 épisodes (à ce jour, du moins) reprend l'histoire d'Eris et de la Pomme d'Or (que l'on avait déjà pu voir dans le tout premier film de 1986). C'est censé se dérouler chronologiquement pendant le tournoi des Galaxian Wars, soit au tout début de la série originelle, mais ça s'étend également le long du chapitre du Sanctuaire. Ce qu'il y a de bien dans cette nouvelle série, c'est qu'elle montre un peu l'envers du décor, avec des femmes chevaliers qui protègent Athena dans l'ombre tandis que Seiya et ses compagnons mènent leur quête de leurs côtés sans connaître l'identité des Saintia. On voit en gros ce qui se passe dans les coulisses et c'est intéressant. Cependant, il est techniquement impossible de situer Santia Shô en parallèle de Saint Seiya 1986 en raison d'incohérences inévitables, du moins en format TV. Le format manga en revanche, de ce que j'ai pu en lire sur des sites, superpose les deux séries de façon cohérente. Quoi qu'il en soit, le dernier bébé de la licence a été une bonne petite surprise pour moi. L'histoire est plutôt agréable à suivre et sa base de départ lui permet d'instaurer une bonne intigue, tranchant un peu avec ce qu'on voit d'ordinaire dans la licence. Je regrette par contre l'apparition tardive de certaines femmes Saint, ce qui ne développe pas vraiment leur personnalité, déjà que dix épisodes ça
reste limite pour développer des personnages. Mais sinon, c'est vraiment pas mal et ça a son charme. Il y a d'ailleurs pas mal de clins d'œil sympathiques à la série basique. C'est une autre vision de la bataille contre la déesse Eris, et je trouve que choisir des filles pour la combattre est une idée cool. Dommage que ça soit tellement court et que ça passe si vite. En espérant une éventuelle suite, car j'ai plutôt apprécié.
DARLING IN THE FRANXX
Dernier animé vu en 2019. Eh bien, ma foi, ce fut pas trop mal. La trame et le contexte apportent un peu de fraîcheur, les relations entre les jeunes héros adolescents ajoutent une importante part de tranche de vie. Les méchas arborent un style original mais leur style peut ne pas plaire à tout le monde. Ça passe de mon côté même si ce n'est pas ce que je préfère. La façon de les piloter par paire de pilotes fille et garçon est assez insolite, faisant allusion au sexe comme certains éléments du backgound d'ailleurs. Pourtant, ça sert favorablement le scénario et lui permet d'évoluer à un rythme plus ou moins soutenu malgré quelques moments tranquilles et slice of life. Au final, j'en garde un bon petit souvenir bien qu'il soit peu probable que ça me marque réellement.
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Donc un peu de tout dans l'ensemble, mais pas suffisamment de nouveautés niveau jeux vidéo malgré la quantité de jeux finis. Et niveau animation, peu de nouveautés aussi. Bref, la nostalgie a été grandement présente cette année. Il n'y a qu'au niveau cinéma que j'ai découvert la saga Alien, que je poursuivrai probablement cette année.
Pour cette année 2020, j'attends sans surprise les remakes de
Final Fantasy VII et
Resident Evil 3.
Peut-être un peu curieux aussi de voir comment sera
Tales of Arise. Et je pense que c'est à peu près tout.
Voilà pour ce bilan.