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Dragon Quest VII : La quête des vestiges du monde
Par Lokki, le 05/12/2016 à 16h00 (962 vues)
Catégorie : RPG
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Je n’avais pourtant pas forcément un bon apriori sur Dragon Quest 7. (Excellente phrase d’accroche, je n’en suis pas peu fier)

Déjà, j’avais lâché Dragon Quest 8 puis 6 par manque de temps et j’avais même osé trouver la licence assez « raide » par rapport à la concurrence Final Fantasy. Il faut reconnaitre que la saga Dragon Quest de chez Enix est clairement plus austère et bien moins « user friendly » que son homologue de chez Square. Rajoutez à ça les critiques mitigées que j’avais pu lire çà et là sur le jeu original sorti sur PSX et vous obtenez un Lokki modérément enthousiaste…

Mais… Mais… Mais qu’est ce qui ne va pas chez moi bon sang ?! Pourquoi je n’ai pas accroché à Dragon Quest ? C’est grave docteur ? Ai-je un problème de « bon goût » si cher à notre ami Allesthar ? Suis-je un noob incapable de voir plus loin que Final Fantasy ? Ne suis-je pas digne d’apprécier la saga fondatrice du JRPG (rien que ça) ?

Bref, bien trop de questions pour un si petit corps. Je me décide donc d’alléger mon portemonnaie et de me plonger dans cette aventure quoi qu’il en coûte. Dragon Quest 7 sera le premier Dragon Quest que je finirai, c’est dit.


"Jour 1"

Bien calé sur mon canapé, adossé à 1.5 tonnes de coussins (oui, j’aime les coussins), j’allume ma (new) 3DS. La musique d’introduction épique de la saga raisonne déjà à mes oreilles comme la douce promesse d’aventures délicieuses au pays des Slimes (Gluants en français). Des mouettes survolent l’océan en rase mottes et s’élèvent au-dessus d’une île perdue au milieu des flots, le tout sur une musique des plus entrainantes. Le logo apparait, ça claque.

Passé les quelques formalités administratives et le prénom du héros choisi, on a la main sur notre personnage.

En résumé, notre héros, fils de p…..êcheur et ses amis bien nés (le prince du Royaume et la fille du maire) vivent sur la seule île du monde. Oui, la seule. Ça vous semble bizarre ? Vous n’êtes pas les seuls car nos trois garnements se posent aussi des questions sur cet état de fait. Faisant fi des recommandations des uns et des autres, ils mènent malgré tout l’enquête jusque dans des ruines anciennes pour tenter de percer le secret de la biblique question : sommes-nous seuls au monde ? Et si oui, pourquoi ? (vous avez 2 heures) A force d’huile de coude et de jus de cervelle, leurs recherches les mènent bien vite dans une étrange salle où se trouve un tout aussi étrange puzzle. Et s’est en rassemblant des morceaux d’antiques tablettes que nos trois compagnons se retrouvent parachutés sur une nouvelle île bien étrange… L’aventure commence.

Si l’histoire ne semble pas bien révolutionnaire au premier abord, elle est au final bien plus riche qu’il n’y parait…

Tout d’abord, cette histoire commence par un simple jeu d’enfants. Un jeu somme toute assez innocent puisqu’il s’agit finalement d’une enquête menée par des gamins façon club des cinq (renommé le club des trois pour les besoins de l’exercice) : ils font le mur, ne disent rien à personnes, braves les interdits, cherchent des indices, etc. En fait, il s’agit ni plus ni moins que des gamins en quête d’aventures, la tête pleine de rêves… Un peu comme quand on jouait aux aventuriers quand on était petit en définitive.

Ensuite, l’Aventure démarre réellement avec la découverte de cette fameuse île mystère et là, on n’est plus du tout dans le jeu d’enfants mais dans l’Aventure avec un grand « A ». Celle dont on rêvait justement quand on était petit et pas le « road trip » entre « bros » promis par un certain Final Fantasy XV (et bim, je balance). On voyage, on explore et on découvre un nouveau « monde ». J’insiste sur le mot « monde » car chaque fois, on découvre une nouvelle histoire et non pas une nouvelle zone comme dans la plupart des RPG. Chaque monde a donc sa propre problématique, ses propres personnages et c’est toujours un plaisir de découvrir ce qui se cache derrière une nouvelle île.

Cela dit, même si toutes les îles semblent être traitées comme des mondes à part entière et bien différents, on se rend rapidement compte qu’il existe bien un fil rouge qui les relie toutes et dont la vision globale ne nous sera révélée que dans les derniers chapitres. De quoi nous tenir en haleine quelques dizaines d’heures de jeu.

Toutefois, l’histoire souffre à mon sens d’un gros problème de rythme. S’il est vrai que le début de l’histoire est très narratif, cela ne m’a aucunement dérangé dans la mesure où on découvre le jeu et qu’il est naturel que tout se mette en place. Ce qui me gêne plus en revanche, ce sont les longueurs de la fin du jeu. On croit avoir fini mais ce n’est pas le cas et nous revoilà parti pour de nouveaux chapitres très bavards et pas vraiment très intéressants et bourrés d’aller/retour d’un endroit de la carte à l’autre. Au bout de 60/70 heures de jeu, on est droit de trouver le temps long… Dommage car jusqu’ici je n’avais pas vu les heures passer.

"On m'avait pourtant juré que c'était laid !"

En lisant les critiques sur le jeu original, ce qui revenait souvent était la réalisation d’une autre époque. Là, force est de constater que c’est beau, très beau même (pour une 3DS). Les personnages sont grands, détaillés et les couleurs vivent rendent l’ensemble très agréables à regarder et à jouer.

Contrairement à la version PSX, les personnages in game sont parfaitement modélisés et rendent hommage à la plume d’Akira Toriyama. En combat, c’est du tout bon aussi et les animations des monstres comme des héros sont impeccables.

Les décors quant à eux n’ont rien de bien inoubliables et sont, je trouve, assez vides. En témoigne les plaines de la carte du monde, peu détaillées et… vides, vides et vides. Seuls quelques arbres viendront « poper » de temps à autre à votre approche. Les villes et villages sont heureusement bien plus soignés et fourmillent de petits détails.

En résumé, malgré des décors assez vides, les graphismes sont à la hauteur et ce sur deux points :

1. Ce n’est pas un remake de fainéant avec un lissage tout dégueulasse mais une vraie refonte graphique

2. C’est un jeu sacrément beau, même en comparaison des autres titres actuels de la console (Xenoblade, Bravely Default & Second, etc.)

Par contre, là où le bât blesse, c’est le positionnement de la caméra. Seulement deux positions sont possibles et les deux propositions ne sont pas franchement folichonnes. Lors de l’exploration de donjons aux couloirs particulièrement étroits, le champ de vision est très limité et on découvre les monstres qui popent sur la carte qu’au dernier moment… trop tard pour les éviter si vous en aviez envie. Le pire étant certains déplacements sur la carte du monde où il faut parfois attendre que la caméra veuille bien se décaler pour permettre une meilleure visibilité.

"Old school fighting"

Côté combat on reste dans du classique Dragon Quest. On fait face à des hordes de monstres que l’on affronte lors de combats au tour par tour et qu’on tranche aussi sûrement que des parts de quiche.

Côté ergonomie, on repassera par contre, le menu n’est pas des plus optimisé avec ses sous-menus et ses intitulés par super clairs. Exemple de sous-menu :

- Magie

o Défensive

- Premiers soins

o Offensives

- Flamme

o Autres

- Torpeur

Mouais… Personnellement, j’aurais préféré avoir tout sur le même menu pour éviter de me fader tous les sous menus pour savoir où a été rangé le dernier sort que je viens de débloquer. Si c’est un sort d’ailleurs car il peut aussi être une compétence et se trouver dans la catégorie « Aptitudes ». Bref, ce n’est pas super clair et un peu lourdingue pour un remake 2016. Un brin d’ergonomie n’aurait pas été de refus. Peut-être que cela a été amélioré depuis l’époque PSX, je ne sais pas, mais cela reste assez peu optimisé.

Mais on mégotte, car l’old school a tout de même son charme, tenez, ce que j’ai particulièrement aimé est le fait de vraiment découvrir les capacités de son personnage. Le Héros est ainsi assez polyvalents avec des compétences en mêlée et en magie, Maribel est plus orientée magie et notre « beau » Prince Kylian est le guerrier bourrin de base qui tape comme un sourd. On découvre ces spécificités au fur et à mesure que les niveaux augmentent et on constate avec bonheur les nouveaux sort de Maribel ou avec effroi que le Prince Kylian n’a pas de barre de magie…

En tous cas, ce sera le cas la première partie du jeu car vous finirez par avoir la possibilité de changer de classe/job (appelé ici « vocation ») à la manière de certains Final Fantasy pour faire évoluer vos personnages et ainsi élargir le spectre de vos capacités. Le système de classe est assez complet avec un système de compétence qui se rapproche de ce que peut proposer la série Bravely ou de certains Final Fantasy avec la possibilité de maitriser une classe, voire un combo de classe qui permettra de débloquer une classe intermédiaire puis une classe avancée. Malin et addictif : la recette du bon système de gestion d’un héros. En même temps, le système de classe marche sur moi aussi surement qu’un pot de miel sur ce bon gros Winnie ! Aussi, ne suis-je pas totalement objectif sur la question.

"Same music since 1986"

Inutile de représenter ici le mastodonte Kōichi Sugiyama, concepteur des musiques de Dragon Quest depuis le début de la série.

Musiques épiques qui prennent aux tripes côtoyant les sonorités minimalistes tout droit sorties de la génération NES, Dragon Quest 7 propose un mix étrange mais néanmoins harmonieux entre modernité et tradition, à l’image du Japon quoi (Pooooooo, ce cliché ! je suis navré mais il fallait que je la tente).

Personnellement, je suis assez fan de l’identité sonore de la saga avec ses musiques orchestrales et épiques, collant parfaitement à cette ambiance médiévale-fantastique typique de la série. Ayant terminé « Dragon Quest Heroes : le crépuscule de l'arbre du monde » il n’y a pas si longtemps, je n’ai pas vraiment été dépaysé par les musiques puisque les thèmes des combats y sont quasi-identiques.

"Tu aimes quand c'est long ?"

Il parait que plus c’est long et plus c’est bon. Si on s’en tient à cet adage, ce Dragon Quest est l’un des meilleurs !

Avant de vous lancer dans l’aventure, dites-vous bien qu’il vous faudra au minimum 70 à 80 heures de jeu pour en venir à bout. Le nombre d’îles à découvrir couplé au système de vocation entraine naturellement à parcourir un monde vaste et à enchainer les combats pour faire évoluer ses personnages ou tout simplement pour gagner suffisamment d’argent pour se payer les équipements hors de prix vendus par les PNJ !

Si les aventures dédiées à chaque île sont plutôt bien faites et bien scénarisées, le jeu peut parfois souffrir de problème de rythme bien que je n’ai pas eu à m’en plaindre particulièrement au cours de l’aventure (sauf en fin de jeu donc). Au final, chaque chapitre dure quelques heures et se format s’adapte vraiment bien au format nomade d’une 3DS et au rythme de jeu d’un jeune papa comme moi.

La question naturelle qui vient juste après concerne bien évidemment les quêtes annexes. Avec autant de durée de vie, est-il vraiment nécessaire de faire des quêtes annexes ou plutôt, a-t-on encore envie de prolonger la partie ?

Pour ma part, je n’ai pas cherché à continuer le jeu passé le clap de finn, 72 heures de jeu m’ont semblé amplement suffisant. Toutefois, il y a bien quelques quêtes supplémentaires à accomplir !

- La quête des mini-médailles : J’ai accompli une bonne partie cette quête au cours de l’aventure mais je n’ai pas cherché à toutes les récupérer. Si les équipements à récupérer sont intéressants, la plus-value vaut-elles des heures de recherche ?

- Le Havre, la ville des monstres : je n’ai pas vraiment accroché au village des monstres à repeupler. La quête peut être toutefois sympathique si on a envie de se refaire le tour du monde pour parler à tous les PNJ et débusquer les potentiels monstres repentis prêt à venir habiter là-bas. Sans solution ça me semble compliqué.

- Donjon bonus : pour prolonger le plaisir, il est encore possible d’aller chercher d’autres tablettes pour tenter sa chance dans des donjons bonus. Avis aux amateurs, moi j’ai passé mon chemin.

- En ce qui concerne « les quêtes » des vocations, même s’il s’agit plus d’une facette du gameplay que d’une quête en soit, il vous est toujours possible de monter toutes les vocations de vos personnages ! Dans ma partie j’ai monté 3 personnages en Héros (maitrise de la vocation) et un personnage en Druide (seulement 6 étoiles sur 8).

"Final Stage"

En résumé, Dragon Quest 7 version 3DS est un excellent cru. Même si le système de combat et le déroulement de l’histoire est très classique, il ne détonne pas en 2016 et n’avons à aucun moment l’impression de jouer à un vieux jeu avec de vieilles mécaniques. Si la durée de vie et le rythme de l’histoire pourront en rebuter certains, l’aventure vaut vraiment le détour ne serait-ce que pour la richesse du monde à découvrir et pour la qualité d’écriture du scénario et des dialogues des PNJ.

Dragon Quest 7 est vraiment un jeu que je suis content d’avoir fini et la perspective de rejouer au huitième opus de la saga lors de sa réédition sur 3DS m’emballe au plus haut point ! Comme quoi, il aura fallu attendre ce septième volet pour me réconcilier avec la série ! Je suis soulagé docteur, je suis guéri !

Les plus :

- Dragon Quest 7 enfin chez nous et tout en Français !
- Une vraie refonte graphique qui met en valeur le charadesign d'Akira Toriyama
- Des musiques magnifiques, une habutude de la série
- Un scénario classique mais efficace
- Un Monde vraiment vaste
- Les "Vocations".


Les moins :

- Une durée de vie qui en rebutera certains
- Un rythme inégal
- Une interface à optimiser


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3 commentaires
Medion

le 10/12/2016
Edité le 00/00/0000
Quel courage ! J'avais arrêté après pas mal de temps, mais ça avait fini par me lasser...
Lokki

le 07/12/2016
Edité le 00/00/0000
Oui, il vaut mieux se prévoir un peu de temps si on veut les commencer !
Pour ma part, les sorties combinées de Pokemon Soleil + FF15 m'ont motivé à le terminer dans un laps de temps contraint
Shadow

le 05/12/2016
Edité le 00/00/0000
Je me suis pris ce remake ainsi que celui du VIII afin de les avoir sous le coude quand je voudrais les faire. Mais c'est clairement pas pour tout de suite...
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