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Ys Seven

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Ys Seven
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Premier épisode original de Ys à sortir du Japon depuis The Ark of Napishtim en 2005, Ys Seven est également le premier à être développé pour la PSP, Falcom nous ayant habitué ces derniers temps à développer ses jeux sur PC et à les faire porter ensuite sur consoles. En résulte un titre qui se permet de toucher à des concepts fondamentaux de cette série culte débutée en 1987.

The Oath in Altago

Le jeu débute de manière on ne peut plus classique : après avoir sauvé les îles de Canaan dans l’épisode précédent, notre héros roux préféré, Adol Christin ou le légendaire « Adol The Red », a embarqué en compagnie de son fidèle ami Dogi sur un navire en direction du continent d’Afroca, guidé par un ardent désir d’aventures. Après une introduction animée dans la pure tradition Ys qui nous permet d’admirer le chara-design soigné et de faire exploser de bonheur nos tympans, nos deux compagnons débarquent dans la capitale portuaire du pays d’Altago. Hélas, les ennuis les rattrapent rapidement lorsqu’ils prennent la défense d’une jeune vendeuse de fleurs (soupir !) et de sa sœur, muette et malade (soupir ! bis), face aux Dragon Knights de la garde royale… Ces quelques péripéties les conduisent à rencontrer le roi qui leur confie une mission tout aussi classique que cette introduction, mais qui conviendra pour épancher la soif d’aventures d’Adol, et du joueur : parcourir Altago afin d’en apprendre plus sur les évènements étranges qui y sévissent depuis quelques temps (attaques de monstres de plus en plus fréquentes, conditions climatiques extrêmes, épidémie …). Adol sera rejoint par de nombreux compagnons lors de cette quête le conduisant à rencontrer les cinq Dragons Elémentaires, qui lui révéleront qu’il est (encore une fois !) un héros de légende…
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Du classique de chez classique donc, voire même carrément cliché ! Il y a tout de même quelques rebondissements et l’histoire décolle dans la deuxième moitié et surtout dans les dernières heures. On sent alors une volonté sincère de la part de Falcom d’essayer de proposer quelque chose d’un tant soit peu travaillé et non manichéen : malheureusement, ils ont dix ans de retard et les thèmes abordés ont été déjà vu maintes fois ailleurs… Malgré tout, le scénario fait son boulot, à savoir nous faire vagabonder d’un lieu à l’autre pour explorer des donjons afin de se défouler sur la vermine qui y grouille. De plus, les personnages sont relativement attachants même s’ils atteignent le degré zéro de l’originalité ; notamment ce bon vieux Dogi qui dispose de quelques répliques rigolotes, et l’un des personnages les plus charismatiques du sixième épisode qui fait son grand come back.

On déplore alors un début de jeu assez laborieux : avant de pouvoir sortir de la première ville et goûter aux joies des bastons survoltées, on doit tourner en rond en parlant aux PNJ pour déclencher les cut-scenes qui feront avancer les choses. Heureusement, passée la première heure, un bon rythme s’installe et ce jusqu’à la fin. S’il y a un peu plus de cut-scenes et de dialogues que dans les anciens Ys, le scénario n’est jamais trop envahissant et c’est bel et bien le jeu pur et dur qui reste au cœur de ce septième Ys.
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Ys 7.0 : You are (not) alone

Principale nouveauté de cet opus, Adol n’est plus seul : en effet, deux autres personnages se battent à ses côtés, contrôlés par l’IA. On peut bien sûr les contrôler directement en switchant en plein milieu du combat par simple pression d’un bouton (quel plaisir de pouvoir enfin combattre avec cette grosse brute de Dogi !). Chaque personnage est affublé, selon l’arme qu’il utilise, d’un type d’attaque parmi slash, strike et pierce. Trois types d’attaque pour trois personnages dans l’équipe : les ennemis n’étant bien souvent sensibles qu’à un seul type d’attaque (slash pour les ennemis de gabarit moyen, strike pour les ennemis plus gros ou à carapace, pierce pour les ennemis volants), il faudra donc se constituer une équipe équilibrée et switcher régulièrement entre les personnages pour pouvoir venir à bout des nombreux monstres qui peuplent le jeu.
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Le fait d’avoir plusieurs personnages qui combattent en même temps donne aux affrontements un feeling proche de Tales of (ou Star Ocean), d’autant que l’utilisation des techniques se fait de manière assez similaire, avec quatre techniques à associer à des combinaisons de boutons. Elles consomment la jauge de SP, que l’on remplit en tuant des ennemis ou en effectuant sur eux des attaques chargées. Les coups normaux, ultra vifs, et les techniques s’enchaînent de manière très speed et fluide, ce qui provoque à l’écran un beau bazar totalement jouissif. Ajoutons à cela que chaque personnage dispose d’une furie qui lui est propre, totalement dévastatrice et déclenchable une fois la jauge correspondante remplie, et l’on a de quoi en mettre vraiment plein la tronche à ses adversaires ; d’ailleurs eux non plus n’hésitent pas à faire de même et se déchainent sur nous. C’est là qu’intervient votre meilleure alliée pour survivre : la touche de glissade / roulade, qui remplace ici la touche de saut. On comprend à quel point son importance est capitale contre les boss. Souvent énormes et avec beaucoup de vie, ils disposent d'attaques redoutables et peuvent réduire vos HP à zéro en quelques coups. N’espérez pas les battre en restant dans un coin et en laissant vos alliés faire le sale boulot, car si ces derniers esquivent la plupart des coups et perdent très peu de vie, en contrepartie ils calquent leurs actions sur les vôtres et attaquent avec vigueur uniquement lorsque vous faites de même.

Les rencontres avec les boss sont les moments les plus forts du jeu, stressants mais hautement jubilatoires, ils nécessitent une grande concentration pour en venir à bout, si bien qu’ils laissent souvent les mains crispées sur la PSP une fois vaincus.
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Legacy of Ys

Le challenge caractéristique de la saga est donc bien présent dans cet opus, même si le mode normal reste plus abordable que dans The Oath in Felghana, d’autant qu’utiliser des objets de soin est de nouveau possible. De plus, la mort du personnage contrôlé n’est pas sanctionnée par un game over et fait automatiquement switcher à un autre membre de l’équipe. Mais les amateurs de sensations (encore plus) fortes pourront s’essayer aux modes hard et nightmare, dont ils ne ressortiront probablement pas indemnes.

Le fait d’avoir plusieurs personnages dans l’équipe change donc légèrement la donne au niveau de la difficulté, mais surtout, ne donne plus la sensation d’emmener Adol explorer seul des ruines mystérieuses, des grottes obscures ou autres lieux étranges uniquement avec sa bite et son couteau comme dans les précédents épisodes. Mais alors, le « feeling Ys » est-il toujours présent ? Oui, car on retrouve l’ambiance et le charme si particulier de la série qui donne envie de partir à l’aventure, en partie grâce aux décors mignons et colorés. Le jeu est techniquement très correct avec sa 3D assez détaillée héritée d’Ys VI, et ne souffre d’aucun loading intempestif ni de saccades même au cœur de l’action la plus violente. Comme le veut la tradition, les musiques de la Sound Team JDK sont absolument divines et contribuent grandement au plaisir de jeu. Globalement plus calme que celles de Felghana, la bande son propose des pistes d’ambiance se rapprochant de celles de The Ark of Napishtim, mais réserve quand même son lot de compositions survoltées dans lesquelles violons endiablés et guitares électriques peuvent se mêler pour le plus grand bonheur de nos oreilles.
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Malgré la disparition du saut, les donjons conservent le petit côté plate-forme introduit dans la série depuis son passage à la 3D. Ces derniers, variés et ponctués de quelques « énigmes » franchement pas difficiles, ne sont jamais prise de tête et toujours agréables à parcourir. Le plaisir de jeu est garanti pendant les 25h nécessaires pour arriver à la fin (hors quêtes annexes), ce qui est bien plus long que la plupart des autres Ys qui se bouclaient généralement en moitié moins de temps. Il est d'autre part dommage que dans sa deuxième moitié, le jeu nous fasse retraverser Altago, ses plaines, ses forêts, etc grâce à une petite pirouette scénaristique plutôt facile. Heureusement cela se fait plutôt rapidement et les donjons sont quant à eux tous inédits et abritent des boss encore plus imposants et coriaces, et donc encore plus funs.
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Ys Seven est le digne héritier de plus de 20 ans de savoir faire de la part de Falcom, un des meilleurs épisodes de la série qui apporte un peu de fraîcheur en permettant à d’autres personnages d’accompagner Adol dans ses aventures. Un excellent A-RPG auquel on ne peut reprocher que le classicisme de son histoire et de son univers. Les fans de la saga ou ceux en manque de sensations comme pouvaient en procurer les Seiken Densetsu et compagnie y trouveront leur compte.

06/10/2010
  • L’ambiance Ys, les musiques
  • Les combats nerveux, maintenant à trois personnages
  • Les boss
  • Le plus long de la série
  • Un A-RPG old school maitrisé et toujours plaisant…
  • …mais tout de même trop classique
  • Pas de doublages
8

TECHNIQUE 4/5
BANDE SON 5/5
SCENARIO 2.5/5
DUREE DE VIE 4/5
GAMEPLAY 4/5
Ys Seven > Commentaires :

Ys Seven

8
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32 commentaires
Schwarztraum

le 11/01/2024
7_5

Le Ys qui marque la transition entre les anciens au gameplay plus rigide et plus exigeant et les nouveaux qui sont plus accessibles et plus "fun".

L'accent est mis sur la synergie des personnages, il y a un groupe sympa qui se met en place (et plus de persos qu'on imagine!) et l'histoire est du coup plus plaisante à suivre que dans les anciens Ys sans être transcendante. Il y a notamment un peu trop de backtracking dans la deuxième partie.

On sent quand même qu'il conserve de la difficulté typique de la série mais dans d'autres aspects: il faut constamment penser à la position non seulement de son personnage mais aussi du reste de l'équipe sous peine de les rendre inutiles car avec 1 PV ils n'agissent plus...

La gestion des SP est ok mais les attaques normales n'en donnent malheureusement pas assez du coup on se retrouve à spammer les attaques chargées, ce qui casse un peu le rythme!

Le jeu a également de très bons donjons, c'était très plaisant à explorer. Les "Autels" dans la deuxième partie sont juste dingues.

Un épisode de transition qui est fun et très agréable. Franchement sur PSP ça déchire même si techniquement ce n'est pas fou.


Kray7

le 21/05/2023
10
Enfin, après un an et plusieurs recherches sur la façon dont les titres de Falcom sont fabriqués, je le trouve très digne de mes plus de vingt ans de compétences et d'expérience en RPG : comparer ce n'est pas facile et ce n'est pas non plus comme jouer avec les RPG que j'ai terminés ces derniers temps. vingt ans. Les scènes finales m'ont un peu ému, je les trouve jolies. Une fin heureuse.
BlackJowy

le 15/09/2021
7

Ys Seven est un pivot dans l'histoire de la série Ys qui a permis de relancer la franchise et de la faire évoluer, c'est son principal mérite à mes yeux, mais c'est loin d’être parfait et c'est loin d’être un jeu incontournable dans la série si vous compter y jouer de nos jours ...

Disons qu'ils ont fait un compromis acceptable pour relancer la machine, un scénario correct mais sans plus qui étend le lore de la série sans trop s'y connecter, une évolution probablement nécessaire du système de combat et un passage à la 3D imparfait mais qui amorce le changement et permettra le bien meilleur YS VIII


Faizon

le 31/10/2020
8
Malgré quelques sautes de difficulté assez malvenues (le boss final par rapport à ce qui précède, sérieusement ?), ce Ys nouvelle mouture qui revoie en profondeur ce que la saga proposait jusqu'à présent en introduisant, entre autres, l'équipe de trois personnages ou le craft propose une aventure haut de gamme, plaisante de bout en bout, dynamique et vive, et avec un scénario qui fait plus que simplement servir de toile de fond.

le 04/07/2018
8_5
Com uma história boa, dosado de muita ação e uma excelente trilha sonora (como sempre é de se esperada do Falcom Sound Team!). A jogabilidade é simples, só o processo de evolução das skills realmente me cansou, mas isso é algo que incomoda somente aqueles que querem terminar o jogo com tudo completo, eu acabei relevando essa parte. no geral um ótimo jogo.

Aquele plot twist sobre a Tia ser a principal vilã do jogo me surpreendeu

Pwyll

le 03/06/2018
10
Ys Seven est une excellente surprise. L'histoire, les personnages, les musiques, le système de combat...tout est absolument formidable. Difficile de ne pas lâcher une larme à la fin. Ce qui devait être une aventure sympathique est devenue une épopée épique.
Yaone

le 31/10/2017
10
Ce jeu est excellent !
Je me demandais comment allait être la sauce à plusieurs personnages dans un Ys où il y a toujours eu qu'Adol et je dois dire que c'est bigrement bien foutu. C'est jouissif, dynamique, surtout les combats de boss (ce boss de fin *-*). Et l'OST n'est pas en reste, tout aussi prenante.
Même l'IA fait bien son boulot, en allant même ramasser les objets laissés à terre.
L'histoire, parfois surprenante, et les personnages m'ont aussi bien plu. J'ai même versé ma grosse larme à la fin. Dommage qu'il y ait une fin d'ailleurs, j'en aurais bien repris un peu.

En bref, du tout bon pour moi.
Yahiko

le 04/09/2014
8_5

Un modèle de maîtrise et d’équilibre à tous les niveaux. Le virage que prend la série avec cet épisode est plus que réussi. En dépoussiérant sa série fétiche, Falcom gagne son pari : celui d’innover en densifiant tous les aspects du jeu sans renier ce qui en a fait le charme et le succès.
Car avec Ys c’est un peu toujours les mêmes ingrédients, on sait ce qu’on va retrouver : Adol, un JDK Band au top et surtout des boss fights démentiels à l’exigence et à la précision jouissives. Comme d’hab’ Ys Seven c’est tout ça… et un peu plus ! Je craignais un peu de ne pas retrouver Adol comme seul perso jouable et de perdre ce côté « super héros seul contre tous ». Mais le gameplay à 3 est tellement bien fichu que la transition s’est faite sans difficulté. Mieux, cette progression en équipe associée à un côté exploration accentué et plus poussé fait souffler sur le jeu un doux parfum d’aventure. Si Felghana était ultra nerveux, Seven en étant moins condensé parvient à garder la même frénésie, grâce à plus de variété, sans jamais travestir la simplicité et la fluidité de progression qui caractérise la série. Cerise sur le gâteau, l’histoire et les persos prennent aussi de l’épaisseur. Et si les thèmes abordés sont ultra classiques, le scénario se laisse suivre avec plaisir, arrivant même à surprendre. Surtout il prend toujours la bonne place, car en voulant étoffer le script le piège aurait été de casser le rythme du jeu.
Ce n’est jamais le cas, et ça contribue à faire de Seven le Ys ultime, le plus fun et le abouti de la série. Un sans-faute sur toute la ligne.


Krabator

le 02/01/2014
8
Ys Seven, c'est un gameplay ultra rapide !

Il faut aimer ce type de jeu, mais si on aime alors on surkiffe le jeu de bout en bout !

Je met un bon 8 car le jeu est terrible, il souffre d'un scénario pas tiptop et d'un aspect "je me tape deux fois le tour du monde" un peu trop marqué.

Mention spéciale pour les combats contre les boss ! (au début ça fait tout bizarre d’ailleurs)
Mention ultra spéciale pour le combat contre le boss final ! (E-PI-QUE)
RyleFury

le 18/08/2013
Edité le 19/10/2013
7
Ys Seven est un bon jeu qui demande une bonne réactivité. Les Ys en Hard ne sont pas faciles du tout et celui-ci ne fait pas du tout exception. Le gameplay est assez différent sachant que l'on ne peut pas sauter mais faire une glissade à la place (ou une roulade ça dépend de l'animation), qui est au passage la commande la plus importante du jeu et qui permet de passer d'un endroit à l'autre très rapidement. De plus on utilise 3 persos au lieu d'un seul, chacun ayant une arme permettant d'exploiter le point faible des ennemis. C'est vif et bien fait.

On peut dire que le jeu est bourrin mais en hard le gars qui s'amuse à foncer sur un boss en ne faisant que taper est mort en 5 secondes, et je n'imagine même pas en nightmare... C'est pour cela qu'il est nécessaire d'être extrêmement vif (les boss sont ultra rapides) et concentré pendant les boss qui sont très long à battre sachant qu'un coup de leur part ne pardonne pas.

Ce que je viens d'expliquer dans le dernier paragraphe est ce qui m'a fait aimer ce jeu. La première partie du jeu m'a assez ennuyé cependant la 2ème propose de bons niveaux et des boss excellents, sans parler du grand boss vraiment impressionnant autant par sa puissance que par son gabarit.

Le scénario est assez conséquent dans celui-ci mais reste tout de même très cliché. C'est d'ailleurs assez chiant je trouve de mettre un scénario aussi présent et peu intéressant dans un jeu aussi dynamique où tout ce que l'on recherche c'est de l'action. Je pense qu'avec un scénario moins cliché ça aurait pu le faire parce que là on s'ennuie pendant les textes...

Les musiques sont bonnes surtout dans les sanctuaires et pendant les boss mais restent de moins bonne qualité que dans Ys III : The Oath of Felghana ou Ys VI.

Pour finir il y a plus d'éléments dans le jeu à obtenir que dans les anciens Ys avec le fameux et à la mode système de création d'objets et d'armes en obtenant des ressources sur les ennemis et sur la carte. Le bon point dans cet aspect est que ça n'est pas trop chiant d'obtenir les ressources dans celui-ci, sauf pour les dernières armes...

En résumé un jeu qui m'a ennuyé pendant la 1ère partie mais qui fut bien prenant pendant la 2ème. Son dynamisme pur avec son ambiance pendant les gros boss donnent un grand intérêt au jeu. Certains niveaux sont bien réalisés avec quelques petites énigmes et de bonne musiques.
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