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Dragon's Dogma

arpg xb360 europe
Dragon's Dogma
Le guide de l'apprenti aventurier
Le domaine du RPG et plus précisément du Japanese RPG n'a cessé d'évoluer depuis ces dernières années, que ce soit au niveau du système de combat, du scénario ou de la mise en scène. Souvent soumis aux clichés, il y a comme une volonté récente de redonner un coup de jeune à un genre qui peine parfois à innover, contrairement à son homologue occidental qui séduit de plus en plus de joueurs. Capcom décide alors d'aller puiser dans ce nouveau filon et d'allier la force du RPG oriental à celle de l'Occident. Découverte de l'enfant bâtard des deux principaux courants du RPG, Dragon's Dogma.

A la recherche du cœur perdu

L'aventure commence tout d'abord par un prologue nous présentant l'Insurgé, un héros élu qui a pour tâche de terrasser un dragon légendaire qui a la fâcheuse habitude de réapparaître infiniment et qui ne laisse aucun répit au monde dont vous êtes issu. Cette première partie servant d'introduction ne sert qu'à présenter le contexte général dans lequel votre héros sera plongé sous peu, en introduisant notamment les Pions, ces êtres dénués d'âme et ayant pour seul but de vous servir ou encore le fameux dragon et son goût prononcé pour les flammes ardentes. Après quelques combats, dont notamment un magnifique manticore, le jeu fait alors une ellipse de près de 1000 ans. Un nouvel Insurgé apparaît, le retour du dragon est inévitable.

Vous êtes réveillé par le doux bruit de la mer bordant votre village natal, il fait bon, il fait chaud et c'est aussi ce que pense le dragon qui débarque afin de jouer les trouble-fête et détruire tout ce qui lui passe sous la griffe. Le précédent Insurgé aurait alors échoué ? Vous n'avez pas le temps de penser cela que vous vous retrouvez déjà aux prises avec l'ennemi en question. Après un combat à sens unique, le dragon vous a à sa merci, mais plutôt que de vous tuer il va préférer vous enlever votre cœur et l'ingérer vous demandant bien poliment de venir le chercher. Les forces vous abandonnent alors que vous voyez au loin le dragon partir vers sa nouvelle destination.

A votre réveil, vous constatez la jolie cicatrice au niveau de votre poitrine qui a la fonction intéressante de briller au contact de votre main et d'établir une connexion directe avec votre ami cracheur de feu, celui-ci vous pressant de venir l'affronter dans un énième ultime combat.
Il faut alors se préparer à un voyage qui sera long, difficile mais aussi terriblement excitant.
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Le jeu dont vous êtes le héros

Occidentalisation oblige, la fin du prologue marque le passage vers la création de votre personnage et le moins que l'on puisse dire, c'est que Capcom a vraiment fait du très bon travail : vous pouvez tout changer que ce soit au niveau du visage avec la modification du nez, de la bouche, des yeux ou plus généralement de la forme de votre torse voire même de vos jambes, vous aurez tous les outils en main pour créer le héros ou l'héroïne de vos rêves. Détail amusant, la taille ainsi que le poids que vous donnerez à votre personnage auront une influence sur son endurance, sa vitesse de course ainsi que sur sa capacité à bien s'agripper à un ennemi ou à rester debout en cas de fortes secousses dues à ces derniers, ou à certains éléments du décor.

S'ensuit le choix d'une classe parmi trois. A savoir le Guerrier, expert du corps à corps et robuste, le Rôdeur qui manie aussi bien l'arc que les dagues et qui possède beaucoup d'endurance, une grande vitesse mais une résistance aux dégâts limitée et enfin le Mage qui manie à la fois les sorts de soin et les sorts agressifs et qui constitue un soutien indispensable au cours de vos aventures. D'autres classes mixtes viendront s'ajouter dont notamment l'Archer Magique, mélange du Rôdeur et du Mage ou encore le Champion qui manie le marteau comme personne. A noter qu'à partir d'un certain endroit du jeu, vous pouvez librement changer de classe moyennant quelques points obtenus lors de vos combats.

Ces points servent d'ailleurs à acquérir bon nombre de compétences actives (compétences d'arme) ou passives (compétences inhérentes à votre classe) ce qui vous permet de modeler votre personnage en fonction des missions que vous obtiendrez et en fonction des ennemis que vous affronterez car vous apprendrez bien rapidement que l'on n'affronte pas une harpie comme l'on affronte un golem.

Les quêtes annexes, nombreuses et variées, sont justement là pour vous l'apprendre et pour vous préparer aux quêtes principales qui vous demanderont beaucoup de sang froid et de ténacité. On trouve ces dernières dans les villes principalement, certaines étant disponibles en journée et d'autres de nuit. A noter aussi que certaines quêtes peuvent avoir plusieurs dénouements et que l'on peut vous amener à faire un choix même si ce dernier reste relativement simpliste.
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Mon nom est Pion

Évoqués précédemment, les Pions sont donc vos alliés au cours de l'aventure et possèdent même leur intrigue sous-jacente liée étroitement à la vôtre. Le Pion est donc le vestige d'une civilisation inconnue et est réputé pour sa loyauté sans faille ainsi que sa formidable aptitude au combat. Au cours du jeu, vous croiserez de nombreux Pions que vous pourrez recruter, soit directement en ville, soit en passant par la Faille, un portail dimensionnel faisant le lien entre le monde réel et celui de vos fidèles serviteurs. Dans cette Faille vous pourrez alors utiliser un outil de recherche afin de recruter le Pion idéal pour votre mission, que ce soit le sexe, la classe, le niveau voire même les traits de caractère. Cette fonction est suffisamment complète et facile d'utilisation pour rendre le recrutement aussi rapide qu’efficace. Vous pourrez recruter de cette façon jusqu'à deux Pions supplémentaires et si votre équipe est déjà au complet il faudra alors vous séparer de l'un d'eux. Vous pourrez toutefois le recruter de nouveau quand bon vous semble. Information importante, le niveau des Pions est fixe et ils ne peuvent pas apprendre de nouvelles compétences, il faudra alors souvent mettre votre équipe à jour pour éviter d'assister à des massacres sans nom lorsque vous passerez aux zones suivantes.

A ces deux Pions s'ajouteront un troisième qualifié de Principal car il vous accompagnera tout au long de votre quête. De ce fait vous pouvez le personnaliser complètement à l'instar de votre personnage principal que ce soit au niveau physique, de sa classe, de ses compétences et de son équipement afin d'en faire un sidekick idéal et complémentaire de votre personnage. Ce dernier gagne des niveaux comme vous, des points de compétences ainsi que des points de faille servant à recruter des Pions de qualité supérieure.

Le Pion possède aussi un "savoir", une expérience passée de sa vie de Pion concernant les monstres, les zones géographiques, les quêtes et qui lui permettent de donner des conseils directement pendant ces dernières ou lors des combats. Ainsi il peut dévoiler la faiblesse d'un ennemi et adopter le comportement adéquat à cette faiblesse ou il peut aussi vous indiquer la marche à suivre pour accomplir une quête. Vous pouvez vous aussi donner des ordres à ce dernier pour organiser une retraite face à un ennemi bien trop fort ou encore afin de solliciter un sort de soin salvateur.

Même si ce système de Pion ne camoufle qu'une forme d'IA avancée, il est important de souligner que ces comportements se font de façon vraiment naturelle et crédible tant et si bien que vous refuserez difficilement de suivre les conseils avisés de vos compagnons lorsqu'ils vous demanderont de fuir les attaques d'un ennemi déchainé ou de vous rendre à un point précis pour assurer le succès de votre quête.
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L'apprentissage dans la douleur

Assimilé volontiers à un Demon's Soul pour son côté initiatique ou encore à un Monster Hunter pour ses affrontements titanesques, les combats de Dragon's Dogma sont à la fois dynamiques, techniques et difficiles. Capcom a opté pour un système de jeu en temps réel et on ne peut que leur donner raison quand on voit l'intensité des joutes, l'importance d'un mouvement constant et d'un positionnement minutieux. Il n'est en effet pas rare de combattre au sommet d'une falaise ou d'une montagne là où chaque faux pas pourrait être fatal. Mais fort heureusement, il peut en être tout autant pour vos ennemis qui ne se remettront pas d'une chute vertigineuse.

Le jeu étant en monde ouvert et bénéficiant du cycle jour/nuit, vous pouvez aller où bon vous semble sur l'immense map du jeu et surtout quand bon vous semble. Ne soyez donc pas étonné de vous faire surprendre par des traquenards tendus par d'espiègles bandits, ou par des loups aux crocs acérés dès les premières heures de jeu. Car si l'apprentissage est douloureux, il en est encore plus savoureux lorsque vous remporterez la victoire après quelques heures d'entrainement dans la première zone du jeu et lorsque vous aurez les moyens de changer d'équipement dans les quelques villes du jeu ou auprès des marchands ambulants.

Cette première zone est d'ailleurs un vrai parcours d'initiation, mélangeant quêtes basiques (tuer des mouettes) et d'autres plus corsées (la première descente dans le puits du village, une escorte dans un véritable coupe-gorge ou encore la visite d'une forêt au brouillard épais...) servant à évaluer votre progression et votre capacité à aller plus loin dans l'aventure. Chaque échec vous amène à réaliser d'autres quêtes moins difficiles dans lesquelles vous acquérez une véritable expérience. La progression se fait donc sans réel heurt et nous sommes bien loin des moments à s'arracher les cheveux d'un Dark Souls dont il n'emprunte que le côté initiation par l'erreur.

Le bestiaire, inspiré fortement des mythes et légendes, offre son lot de Griffons, de Manticores, de Dragons, de Trolls ainsi que d'autres plus classiques comme des voleurs ou encore des Goblins. Si les monstres classiques s'affrontent comme n'importe quel ennemi, les autres vous amènent à revoir vos stratégies sous l'influence encore une fois de vos Pions et des conseils qu'ils vous prodiguent. Comment combattre un Griffon ? Simple, brûlez-lui les ailes pour qu'il se pose ou si vous ne possédez pas de mages ou de flèches enflammées agrippez-vous à lui et embarquez dans un fou rodéo aérien rappelant les précieuses heures passées sur un certain Shadow of the Colossus.

Bien évidemment l'on retrouve aussi la possibilité d'utiliser des objets aux propriétés diverses (soin, attaque, enchantement...) avec en plus un risque de péremption si vous ne consommez pas rapidement la viande que vous prélevez sur vos ennemis vaincus. A noter aussi la possibilité de combiner deux objets (coucou Resident Evil) afin d'en créer un plus puissant.
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Le Dragon qui trébuche mais ne tombe pas

Derrière cette myriade de bons points, Dragon's Dogma n'est pas non plus exempt de tout reproche. En effet, techniquement le jeu peine parfois à suivre la cadence infernale des joutes et affiche à certains moments des ralentissements importants venant entacher partiellement ces bons moments passés. La distance d'affichage est elle aussi ridicule et il n'est pas rare que vos Pions détectent un ennemi que vous ne pouvez pas voir vous-même et qui apparaît quelques pas plus tard déjà en position d'attaque.
Ces Pions justement ont la fâcheuse habitude de partir à droite à gauche pour aller chercher la moindre herbe que vous rencontrerez sur votre passage vous obligeant alors à les rappeler à l'ordre.

A noter aussi le problème de marqueur pour les quêtes qui n'est pas toujours au point et vous fait tourner en rond. La téléportation que l'on pensait absente du jeu est belle et bien présente sous la forme de pierre à acheter mais leur prix élevé ainsi que le fait de ne pouvoir les utiliser qu'une seule fois vous poussera le plus souvent à faire les trajets à pied et ces mêmes trajets peuvent s'avérer très très longs. L'interface des menus aurait mérité un peu plus de travail aussi, on ne peut pas mettre d'objets en raccourci ou demander à l'IA d'utiliser un objet spécifique.

Toutefois l'on ne peut que souligner les efforts de Capcom notamment dans la bande son du jeu, classique, mais entièrement orchestrée et battant le rythme de notre épopée, ainsi que sur un contenu qui s'étoffe au fur et à mesure de notre progression avec une quantité astronomique de quêtes, et ce, même après avoir bouclé l'aventure principale.

Décevant sur le plan technique, faisant quelques erreurs de jeunesse dans un style qu'il ne fait aujourd'hui qu'appréhender, Dragon's Dogma est une véritable invitation au dépaysement et au voyage comme peu de jeux l'ont encore fait à ce jour. Jamais le sentiment de liberté n'aura été aussi prépondérant dans un jeu aussi maîtrisé et aussi bien scénarisé rappelant les heures passées sur les "Livres dont vous êtes le Héros" ou les livres de Tolkien. Premier coup d'essai pour Capcom et essai transformé. A l'aventure !

24/05/2012
  • L'ambiance fantasy
  • Le sentiment de partir à l'aventure
  • La grande liberté accordée au joueur
  • Combats dynamiques et variés
  • Bande son impeccable
  • Techniquement décevant
  • IA aux choux parfois
  • Interface inutilement complexe
  • Pas de déplacement rapide !
8

TECHNIQUE 3/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 4/5
DUREE DE VIE 4.5/5
GAMEPLAY 4.5/5
Dragon's Dogma > Commentaires :

Dragon's Dogma

8
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4 commentaires
franck.mail

le 14/09/2012
8 play3

J'ai traîné, pourtant, mais j'ai bien fini par le terminer, ce WJ-RPG.


Et franchement, ça a été une super surprise, vu ce que j'avais pu en lire, ici même entre autres.

D'abord soyons clairs, l'aspect n'est pas si à la ramasse que ça. Bien sûr, si vous venez de vous faire le tout dernier jeu sur un PC de course, vous serez déçu, mais c'est tout de même bien regardable, et particulièrement les gros monstres sont bien rendus.

La création du perso est vraiment complète, et on se demande bien comment 75% des pions que l'on croise dans le jeu ont pu être créés aussi moches, disproportionnés...? Les goûts et les couleurs, quoi.

Le scénar principal n'est pas très long, mais est plutôt bon: pas manichéen, avec quelques surprises et une fin plutôt bien menée.

Le monde est bien foutu, assez grand, et votre progression ne sera arrêtée que par votre niveau et l'éloignement progressif d'une bonne auberge, ce qui est somme toute assez naturel. La sensation de liberté est vraiment grisante, la dernière fois que j'ai ressenti ça c'était pour Red Dead Redemption, et c'est un compliment.

Les persos secondaires sont vraiment nazes, c'est le gros point noir du jeu. Vous ne ferez probablement même pas exprès d'engager une romance, vu qu'il n'y a aucun choix de dialogue ou qu'ils sont rares et anecdotiques. Sans spoiler, il y a un moment dans le jeu où on vous dit "voilà ce à quoi vous tenez le plus": et c'était un perso secondaire parmi d'autres. Je me suis dit: Ah? Bon. C'est nul.

Le bestiaire, quoique peu varié (7-8 variations de petits monstres, 2-3 de moyens et 5-6 de gros, pas de quoi fouetter un chat) est suffisant, et on se lasse rarement de terminer une chimère, avec la musique qui va bien.

En parlant de zique, comment peut-on à ce point être bon (les boss) et aussi horriblement mauvais (la musique de titre)?

Ce que j'ai vraiment adoré, c'est le système de pions, de sa customisation jusqu'à leur enrôlement. On prend un super pied à imaginer que des joueurs vont enrôler le pion parce qu'il est stylé, parce qu'il est bien customisé, parce qu'il a une particularité, bref c'est vraiment intéressant.

Bref j'ai mis 120heures avant de le terminer sans DLC, et j'ai roamé un peu, mais pas non plus sans but, y'avait toujours un truc à faire au bout du chemin...

Note 4.5 parce que j'ai aimé, en qu'en plus je milite pour les nouvelles licenses.
Bravo Capcom! Encore!


Bark

le 20/07/2012
Edité le 20/07/2012
8 play3
Fin du premier playthrough, prés de 100h après avoir inséré la galette, le verdict:


Graphismes, Scénario:

+ Les Jeux d'ombres et de lumière: une harpie surgissant hors de la nuit pour vous emmener en l'air, les fantômes s’évanouissant au petit matin,...
+ L'univers, juste ultra beau et immersif: "Tiens une ombre, c'est un oiseau? Ah, non, c'est un griffon. Fight!"
+ L'animation: proche des cinématiques/cutscenes de RE5.
+ A l'exception de nos Pions, tout les PNJs de premier et second plans sont travaillés, ont l'air d'avoir une âme, un but. Rafraichissant pour un Open W-RPG- like. Pas mal de quêtes sont en relation avec eux.
+ Les Boss : Chimères, Liches, Dragons, Griffons, Cokatrices, Géants, Golems... Univers D&D, grimpette à la SoTC et plus encore.

- Système de save.
- Pas vu le Kraken.
- Traduction parfois injuste.
- Déplacements parfois un peu lents (1 ou 2 portails de plus auraient peut-être eu leur place au premier playthrough), bien que dans les fait ils est quasiment toujours possible de se téléporter à la capitale.

Gameplay:

+ Les Skills : pléthores et déléctables, elles sont combinables entre les classes.
+ Versatilité: pouvoir jouer la moitié des classes sans foirer son perso, pouvoir expérimenter l'autre moitié via son pawn.
+ Synergie des quêtes: on ira pas looter pour looter, les quêtes sont groupables.
+ Possibilité de pouvoir recombattre tout les Boss au même endroit à haut niveau, parfois plusieurs à la fois même.
+ Dressage/Choix des Skills/Évolution des Pawn(kemon)s.

- Chutes de framerate à haut niveau pour certaines classes.

Durée de vie:

Ne vous fiez pas au durées de vies annoncées autour de 40h. On passe à côté d'énormément de contenu si l'on ne termine pas un max de quêtes, gameplay comme storyline. Ce jeu m'à réconcilié avec l'Open World.

Bande son:

J-pop matinée de médieval, épique.


Apparemment une suite est en projet... The best is yet to come.


grikarfyn

le 08/06/2012
Edité le 08/06/2012
6 play3
Le voilà enfin le fameux projet de Capcom qui compte bien tenter sa chance sur le marché "RPG à l'occidental".

Ce qu'on retiendra de ce jeu, c'est qu'il est le premier A-RPG japonais dans un monde véritablement ouvert avec un système proche de la structure de ce qui se fait en occident. On appréciera aussi le bon coup de pied aux fesses des combats, qui ressemblent enfin à quelque chose. Pour le reste, il y a encore du boulot.

La réalisation d'abord est digne d'un Elder Scroll en pire, j'entends par là une belle palette de pépins : ralentissements, bugs graphiques et de collision, modélisation sommaire, problème d'affichage de textures, caméra en délicatesse. On ajoute un inventaire mal fichu, une seule sauvegarde et beaucoup d'artifices (aller-retour) pour gonfler une durée de vie de 40h sur la trame principale, elle même pas bien intéressante. Bien sûr il y a des annexes qui boostent considérablement le temps de jeu, mais elles sont loin d'être toutes intéressantes.

Le jeu intéresse surtout pour son terrain de jeu assez immersif, même si les lieux ne sont pas très nombreux et qu'au final le dit terrain n'est pas bien grand. Il est galvanisant aussi pour ses combats, très funs avec de bonnes sensations manette en main, notamment contre les boss (particulièrement bien animés au passage).

Ce sera à peu près tout, un bon essai donc mais qui demande encore pas mal d'efforts pour être vraiment concluant. Peut être la prochaine fois ?
Mizuti

le 07/06/2012
9 play3
Je me suis fait violence pour pas mettre un 5/5, puisque le jeu a tout de même quelques défauts. Selon moi, Dragon's Dogma est le meilleur "western-RPG" (entre guillemets puisque c'est un jeu japonais) à avoir vu le jour sur console.

+++ Les graphismes et l'univers, qui rendent le tout très immersif (mention spéciale pour les jeux de lumière et les magies absolument sublimes
+++ Le système de combat, sans cesse renouvelé grâce aux changements de classes
+++ Le bestiaire tout simplement parfait, avec des dizaines de grosses bestioles à oblitérer, qui procurent une immense satisfaction une fois vaincues
+ Les animations des skills, nombreuses et super classes
+ Les interactions avec les pawns (du style grimper sur leur épée pour prendre de la hauteur O_o)
+ Le système de pawns, qui prouve toute la puissance du online de Dragon's Dogma (gifts, ratings... génial!)
+ L'OST, discrète mais divine (le thème du boss final, surpuissant)
+ Un côté épique très prononcé
+ Une durée de vie phénoménale
+ Le post-game très riche
+ Les events qu'il est possible de créer avec la communauté (l'Ur-Dragon est le premier, mais j'imagine qu'il y en aura bien d'autres)
+ Le scénario finalement très bon, bien que lent à démarrer, avec des nombreux complots, trahisons, et une réflexion très profonde sur l'existence humaine et son but final)
+ Best final boss ever?

- Le système de romance très mal foutu (j'ai fait du rentre-dedans avec un personnage pendant tout le jeu, pour finalement obtenir une toute autre promise)
- Les quêtes de loot et de monster farming, inutiles
- Quelques baisses de frame rate (rien de bien méchant, surtout que ça ne se passe que lorsque 5 magies qui déchirent les yeux sont lancées en même temps)

En bref, ce Dragon's Dogma constitue selon moi LA grosse surprise de l'année. J'en suis rendu au post-game, et le jeu n'a pas fini de m'émerveiller (c'te bon twist des familles).
Un jeu qui aura désormais une place privilégiée dans ma ludothèque, aux côtés de grands noms comme Chrono Trigger ou Skies of Arcadia).
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