bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
fiche

Soma Bringer > Articles > Review

Soma Bringer

arpg nds japon
Soma Bringer
Le Secret of Mana de la DS ?
Présenté comme un Action-RPG qui renouerait avec la sobriété et le dynamisme d'un Secret of Mana, ce nouveau soft de Monolith au staff roll impressionnant était réellement attendu sur la portable de Nintendo. Avec Takahashi (Xenogears / Xenosaga) en tant que chef de projet, Soraya Saga au scénario (Xenogears), Mitsuda à la musique et l'équipe graphique responsable de Baten Kaitos derrière ce jeu, on savait plus ou moins à quoi s'attendre : un Action-RPG féerique, avec un univers enchanteur et un script étrangement développé pour un jeu de ce genre. Alors même si au fond, Soma Bringer n'est qu'un Action-RPG au déroulement efficace (typé Dungeon Crawler), il apporte son petit lot d'innovations et ce côté nostalgique bienvenu qu'il sera intéressant de développer au cours de ce test (soma-chapardé à Gameplay RPG 14).

Une progression scénaristique bien pratique

Soma Bringer nous offre, dès le début du jeu, la possibilité de définir le style de son héros. De son look à son job, de ses armes préférées à ses statistiques initiales, tout y passe. Et même si les choix sont au final pas si nombreux que ça, il faudra prendre parti pour telle ou telle possibilité en sachant que l’on ne pourra plus en changer en cours de partie.
Dans un monde où une source magique appelée Soma sert d’énergie pour les technologies ainsi que de source vitale pour les habitants, gît l’énorme continent de Balnea. Mais depuis quelques temps les lois de la nature ont été mises à mal par l’arrivée d’étranges créatures appelées les Visitors.
Vous faites partie d’une organisation secrète de 7 combattants, la 7ème division du Pharzuph, qui essaie tant bien que mal de terrasser les "visiteurs" qui ont investi le monde de Balnea. Armés de mauvaises intentions, ces monstres du dimanche vous obligeront à vous rendre dans un lieu mystérieux où vous découvrirez une sainte jeune fille. A peine sortie de son coma (était-elle l’héroïne du jeu Coma Bringer ?), cette belle innocente du nom d’Idea deviendra la pièce maîtresse du scénario et certainement la seule solution pour sauver le monde. Si la base de l’histoire est convenue (on a déjà vu ça dans Digital Devil Saga, Panzer Dragoon Saga et consorts), sachez que le script de Soraya Saga et de Takahashi gardera un bon rythme et certains évènements inattendus pointeront le bout de leur nez. La progression de l’aventure est en plus judicieusement structurée : le jeu est divisé en un prologue et 6 actes principaux. Chaque acte contient son village, ses donjons aux alentours, et son nombre de quêtes annexes liées aux villageois, ce qui introduit une irrésistible odeur de Dungeon Crawler à la Diablo. Le scénario se développe essentiellement entre les actes, et après chaque objectif résolu (chaque acte est constitué d’un certain nombre de quêtes à résoudre) chaque lieu est judicieusement indiqué par une icône afin qu’on ne se perde jamais vraiment. Le non japonisant sera donc heureux d’apprendre que Soma Bringer est très accessible puisqu’on est régulièrement guidé, et que les personnages principaux qui feront avancer l’aventure sont là encore indiqués par une icône.
Soma Bringer
Soma Bringer
Soma Bringer

Cacophonie artistique

Retrouver l’équipe artistique de Baten Kaitos derrière ce Soma Bringer fut un plaisir que l’on ne pourra pas dissimuler bien longtemps. Car même si la différence technique entre le Gamecube et la DS de Nintendo est évidente, Monolith a quand même réussi à proposer une belle qualité graphique pour Soma Bringer. Une 2D bien meilleure que la majorité des autres softs DS, et surtout très personnelle. On est loin des clichés 16 bits très classiques et carrés au niveau de la structure que l’on avait sur Super Nintendo ou sur certains softs DS tels que From the Abyss ; On retrouve dans Soma Bringer la touche Baten Kaitos, une 2D d’une forte personnalité et unique en son genre. Et même si la DS crache ses tripes sur certains plans, le résultat est globalement magnifique. Les villages en particulier sont de belles réussites, le côté oriental ressort pleinement grâce à un aspect chaleureux et joufflu qui reflète la culture de l’endroit. Les donjons profitent eux aussi de cette qualité graphique : leur structure est moins répétitive et chaque plan est un petit dessin en soi, vivace et animé.
Soma Bringer
Soma Bringer
Soma Bringer

Alors qu’on a un univers pourtant très attachant, c’est le chara design qui fait peine à voir. Clairement orienté vers une légèreté toute enfantine, les nombreux personnages brassent les clichés du genre manga, avec quelques fautes de goûts inquiétantes : certaines races d’habitants sont des caricatures d’animaux. On trouve donc des personnages lions, des hommes lapins, ou des espèces de créatures zoomorphiques. Si cela ne choque pas à l’écrit, le contraste en pleine partie entre les personnages humains et les zoomorphes est assez disharmonieux.
L’autre point décevant au niveau artistique est la bande-son. Si on retrouve Mitsuda sur un titre de Takahashi avec grand plaisir, force est de constater que le résultat est plutôt moyen. La qualité sonore DS assez limitée est une première chose, mais les compositions et les arrangements pseudo-orchestraux ne soutiennent pas vraiment l’univers plus exotique du soft. Avec une ambiance graphique de ce calibre, on aurait plutôt imaginé des mélodies colorées semblables à un Chrono Cross ; on a ici des harmonies typées Sakimoto parfois lourdingues. Certains thèmes se dégagent quand même de la masse, mais essentiellement vers la fin du jeu.
Soma Bringer
Soma Bringer
Soma Bringer

Stigmates d'un Action-RPG

Soma Bringer est un A-RPG en temps réel, comme tout bon vieux A-RPG 16 bits, à la différence du Rogue-Like qui mélange tour par tour et temps réel (voir le test d’Etrian Odyssey 2). Mais dans Soma Bringer, le temps réel prend une place plus importante que dans le RPG moyen, puisqu'ici tout est toujours en mouvement peu importe votre action. Cela veut dire qu’ouvrir un menu ou équiper un nouvel item ne stoppe pas l’action. Si le menu d’item recouvre l’écran de jeu, les ennemis eux continueront à vous attaquer sans remords. Du coup, il faudra gérer au préalable ses personnages, et attitrer très tôt les différents skills, magies et items aux boutons de la DS, qui serviront de raccourcis comme dans un Tales of. Des combos sont même possibles si vous utilisez dans un ordre précis certains skills : d’abord un de level 1, puis un de level 2 pour finir avec un de level 3. Le mécanisme est aisé.
Si le jeu vous propose 6 autres co-équipiers, dont 2 qui pourront vous épauler lors des donjons, il n’est nullement question de gérer leur évolution. Ils ne sont ni jouable, ni paramétrables, et à moins de jouer en Wi-Fi avec un ami (qui devra avoir lui aussi la cartouche), vos 2 camarades subiront l’Intelligence Artificielle ringarde de la DS. Heureusement, le syndrome Secret of Mana est évité, puisque vos compagnons se téléporteront automatiquement s’ils sortent trop longtemps de l’écran de jeu. Aucune chance de rester bêtement bloqué à cause d’un personnage qui n’arrive pas à contourner un rocher...
Soma Bringer apporte sa petite pierre à l’édifice grâce au fameux système de Break. Une fois une belle combinaison d’attaque réalisée (en générale avec l’aide de vos co-équipiers), l’ennemi sera projeté dans les airs car « breaké ». C’est alors à vous de décider quel coup vous allez lui asséner, afin de l’écraser par terre ou de le garder encore un peu dans les airs pour sortir une combinaison d’attaques aériennes (ou air combo comme disent nos amis amateurs de jeux de combat). Ce système casse fatalement la certaine répétitivité du « dungeon crawler » typique, et apporte une nouvelle dynamique à la jouabilité. Si globalement les combats normaux ne poseront pas de soucis, les nombreux boss au design luxueux seront une autre paire de manches. Monolith a parfaitement réussi le compromis entre accessibilité et jeu un peu plus hardcore, notamment grâce à la longue durée de vie et aux donjons bonus (les EX Dungeons) aux étages générés aléatoirement. Les 7 chapitres principaux nous tiennent en haleine pendant 20 heures voir plus, et les quêtes annexes, le choix de difficultés supérieures ainsi que les EX Dungeons sauront combler l’amateur de challenge (sans compter le personnage supplémentaire disponible pour commencer une nouvelle partie, une fois le jeu terminé).
Soma Bringer
Soma Bringer
Soma Bringer

Le Secret of Mana que l'on attendait ?

Oui et non, car si le soft procure des sensations similaires à la référence suscité grâce au jeu à 3 en Wi-Fi, son côté « dungeon crawler » poussé et son Intelligence Artificielle douteuse (nos deux compagnons seront souvent inutiles si joués par l’IA de la console, au point de mourir en 2 coups lors de certains gros boss), Soma Bringer paraît plus ambitieux et profite d’un cachet artistique certain qui lui procure une personnalité propre. En somme, si c’est un peu le Secret of Mana bis que l’on attendait mais que Square Enix ne semble pas près à nous offrir (préférant faire de Seiken Densetsu une série fourre-tout), Soma Bringer ne se résume pas à ça.
Soma Bringer
Soma Bringer
Soma Bringer
Si Soma Bringer est largement au dessus de nombreux jeux du genre sur bien des points, comme sur la durée de vie, le scénario ou les graphismes (sur DS on a eu droit à un From The Abyss archaïque ou un Children of Mana mignon sans plus, Soma Bringer fait clairement mieux), on pourra quand même se lasser de la linéarité et d’une direction artistique élémentaire. Il s’agit sûrement de l’A-RPG moderne le plus proche de Secret of Mana qu’on ait vu depuis Seiken Densetsu III. Les amateurs d’A-RPG, et les autres, peuvent se jeter dessus sans trop de risque, car il s’agit d’un très bon soft.

20/07/2008
  • La gestion de son personnage et de son équipe en début de partie.
  • La progression scénaristique bien organisée.
  • Un jeu très réussi graphiquement
  • Une aventure longue, au scénario bien présent contrairement à de nombreux jeux du genre.
  • Le gameplay varié mais toujours facile d’accès.
  • Le character design déroutant est peut-être trop enfantin.
  • Les musiques sont passe-partout, on retrouve un petit Mitsuda.
  • Répétitif et plutôt facile, Soma Bringer est en plus trop linéaire.
7

TECHNIQUE 4.5/5
BANDE SON 2.5/5
SCENARIO 3/5
DUREE DE VIE 4/5
GAMEPLAY 4.5/5
Soma Bringer > Commentaires :

Soma Bringer

7
6.5

show_hide Insérer un commentaire aide

$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:


OK
14 commentaires
kaf3

le 20/07/2021
8
C'est un très bon A-RPG sur Nintendo DS...mais avec une histoire pas vraiment passionnante et trop linéaire!!!
Yaone

le 13/11/2019
5_5
J'en ai entendu beaucoup de bien et au final ce n'est pas l'impression qu'il m'en reste.
Déjà il a été prévu pour être joué à plusieurs, donc le gameplay solo en prend un coup. On ne personnalise qu'un seul personnage qu'on ne peut pas changer du début jusqu'à la fin de l'aventure. Les deux autres compagnons sont contrôlés par l'IA et on ne peut pas du tout changer leur équipement ou leur capacité. Il y a une espèce de grade qu'on peut leur mettre une fois atteint le niveau adéquat (qui spécifie comment ils jouent), mais c'est très limité. Et j'ai souvent fini les combats de boss toute seule… Heureusement qu'un des deux perso devait rester à l'écart…
Donc c'est répétitif, du gros bourrinage tout le temps, les lieux sont immenses (pas tant que ça au final, mais j'en ai eu l'impression tellement les combats n'étaient pas fun).
Heureusement que l'histoire était suffisamment bien pour me faire tenir jusqu'à la fin avec les musiques fort sympathiques et je dois dire que c'est vraiment beau pour un jeu DS.

Sphynx

le 18/09/2014
Edité le 04/11/2014
7_5
Je l'ai enchaîné juste après Sword of Mana, et on retrouve exactement les mêmes mécaniques de jeu. J'ai pas été dépaysé, Monolith est clairement allé puiser dans ce qui s'est fait de mieux dans le genre. Le scénario est habilement développé, grâce à des dialogues bien sentis et articulés autour de personnages auxquels on s'attache très rapidement. L'esthétique visuelle et musicale est à la hauteur de ce qu'on peut attendre du studio. L'histoire et l'esthétique, c'est précisément ce qui porte le jeu parce qu'à côté niveau gameplay, c'est moins glorieux : les actions des personnages sont très limitées et souffrent souvent de latences qui empêchent de se prendre au jeu, un défaut qui l'empêche d'être aussi jouissif que d'autres où taper défoule pour de vrai.

Au final j'ai beaucoup aimé car l'histoire et l'esthétique ont su m'envoûter jusqu'au bout en évitant la lassitude provoquée par le système de combat. Je ne le referai sans doute pas, mais le chemin en valait la peine et j'en garderai de très bons souvenirs. Soma Bringer n'est pas une révolution mais le digne héritier de tout un genre : si bouffer du donjon ne vous fais pas peur, n'hésitez pas il vaut le détour.

+ Le scénario et le script
+ Les protagonistes fouillés et attachants
+ L'esthétique graphique et musicale

- Le gameplay et ses latences
- La lassitude qui s'installe bien vite
antitype

le 20/10/2011
1
Oh mon dieu qu'est-ce que ce jeu est nul. Je n'exagère pas il n'a vraiment aucun intérêt, c'est même une torture. Le scénario est moisi et ultra-classique, il devient juste un peu intéressant sur la fin mais ça ne vole pas haut tout de même. Pourtant le scénario a été écrit par Soraya Saga alias la co-créatrice de Xenogears et Xenosaga mais on passe d'un extrême à l'autre en terme de qualité, c'est à n'y rien comprendre.

La structure est pourrie, on se balade dans des villes puis on parcourt un donjon et on passe à la zone suivante. Les donjons ont été réalisés à l'arrache, tout est exactement pareil c'est à en devenir fou, de plus ils sont très longs et du coup chaque fois qu'on finit un donjon on est soulagé parce qu'on a l'impression qu'ils ne se terminent jamais. En fait pour chaque donjon il y a une portion de sol modélisée et une portion de décors, chacune faisant quelques pixels de larges et le tout est copié/collé des centaines de fois pour composer le donjon.

Le système de combat est nul à chier, il suffit de spammer attaque comme un gogole et en plus c'est même pas amusant vu la lourdeur du gameplay, on a plutôt tendance à éviter les combats enfin ce serait le cas s'il n'y avait pas besoin de faire du leveling.

Même l'OST composée par Mitsuda est complètement anecdotique. Oui on parle du génial compositeur de Xenogears et Chrono Cross mais là y a rien, aucune piste un tant soi peu marquante c'est le néant total. A croire que lui aussi sentait le potentiel daubesque du jeu et n'avait pas envie de s'emmerder à composer une bonne OST pour un jeu qui ne le mérite pas, j'espère qu'ils vont se reprendre en main chez Monolith parce que ça commencer à déconner sévèrement, mais on va mettre ça sur le compte du fait que c'est un jeu DS et qu'ils n'avaient pas envie de faire un projet ambitieux.
Lucky
le 25/03/2011
7
Juste une remarque pour ceux qui comme moi se demande toujours comment font les non-nippons pour pouvoir jouer a des jeux en japonais !
Un fou a fait une version anglaise (si, si, un dingue je vous dis).
Le seul bemol c'est qu'il faut avoir accès a la Rom pour la patcher. Donc malheureusement, la version US n'est dispo que sur un Linker.
Luckra

le 24/08/2010
Edité le 28/09/2011
6
Un petit Hack&Slash de Monolith paru uniquement au Japon.

Graphiquement, on sent que la DS donne tout ce qu'elle a : on a une 2D superbe avec des décors très jolis et animés et des personnages et des monstres 3D bien modélisés et animés. C'est du tout bon.
Niveau scénario, j'ai été déçu au vu des critiques positives. Même si un univers sympa est créé pour le jeu, le scénar est très très conventionnel avec des retournements sentis à 3 km et des messages écolo et bon enfants trop voyants. Les persos sont un peu diversifiés par contre, même si certains sont très clichés notamment le couple principal.
Le gameplay est un copié-collé de Diablo 2 avec la division en actes, une ville centrale et des zones de combat, des objets classés par couleur pour la rareté, des orbes qui font office de gemmes de D2, des arbres de compétence propres à chaque classe, ... C'est identique mais efficace bien que forcément très répétitif et lassant à la longue.
Musicalement, on retrouve un Mitsuda en petite forme. Dans l'ensemble, c'est bon et quelques thèmes ressortent du lot mais pas de perles dans cette bande son.

Soma Bringer est donc un h&s sympa sans casser des briques. Le scénar ne décollant vraiment jamais et le gameplay trop répétitif ne le graveront pas dans les annales même si c'est un bon moment à passer.
mimylovesjapan

le 21/08/2010
Edité le 21/08/2010
3
"tu joues a quoi mon amour ?"
"A mon jeu nul"
"Ah... (regard sur la console) mais il est beau ?"
"Oui, c'est vrai qu'il est beau"

Voila à quoi se résume l'expérience que j'ai pu avoir du jeu. Il est beau, mais il est nul.
Parce que c'est bien joli de faire un beau jeu, mais si c'est pour regarder l'écran (celui en 3 pixels avec la carte du jeu) du bas pendant 99% du temps, ça perd de son intérêt. Et c'est ce que l'on fait malgré soi pour ne pas se perdre dans les stages vastes comme la foret amazonienne mais pas variés pour un sous.

Le scénar n'est pas minable, mais gaché par un design des perso immonde, et un rythme saoulant, une alternance scénar dongeon quasi mathématique.

pour achever le tout, les combats sont tout simplement mauvais, avec aucune possibilité d'esquiver, alors qu'on est dans un action RPG. On martele les boutons d'action en espérant que la bete mourra avant soi. Le stress n'est de toute maniere pas inssoutenable, puisque si l'on meurre, il suffit de continuer d'asmater l'animal dans la seconde partie pour qu'il meurre.

finalement, la difficulté est tres mal dosée.

la musique est bien. seul point positif du jeu... mais sur portable, dans les transports, on entend pas grand chose...
j'espere un jour trouver un jour un jeu qui me plaise vraiment sur portable... c'est pas donné apparement.
Volke13

le 14/12/2009
Edité le 17/10/2010
7
J'attendais beaucoup de ce jeu DS sortit des studios Monolith , j'ai eu ce que je voulais au niveau du scenario, qui est sans douter, le meilleur du support avec VP : CotP, les musiques sont très bonnes et la qualité sonore de la DS impressionne, bien qu'on regrettera le faible nombre de pistes. Graphiquement le jeu fait office de perfection et de référence, c'est le plus beau jeu que j'ai fait sur DS de loin. (On peut par contre s'interroger sur l'utilité de la commande zoom qui ne sert à rien à part révéler les pixel du jeu). Par contre niveau gameplay, j'ai trouve ça vraiment lourd.
J'ai été déçu ici, pour un studio qui avait l'habitude de sortir des système de jeu plutôt profond (les systèmes de combat des Xenosaga, j'ai adoré!), ici on se retrouve dans un bêtes hack'n slash avec quelques capacités associées, et on bourrine avec une grosse réserve de potion qui ne coutent pas cher , heureusement. On récolte ensuite une avalanche d'objet qui nous seront pour la plupart inutile à part la revente. Il eut été préférable un système d'adaptation des objets en fonction de la classe choisie au début, et mettre moins d'objet inutiles, étant donné qu'on ne peut contrôler l'équipement de nos compagnons. Ce système est très fun au début, mais les maps ont tendance à s'agrandir et à grouiller encore plus d'enemis, ça devient vraiment lassant. Le seul point vraiment positif que je voie au gameplay est le choix du personnage au départ, pas influant sur le scenario, mais permet de s'inpliquer vraiment , et puis qui n'a jamais voulu jouer sephiroth


Ce Soma Bringer est donc une petite déception sur le gameplay, mais reste un must have sur DS, tant pour son scenario que pour ses musiques et son aspect graphique.
Riskbreaker

le 21/04/2009
7_5
Quand on voit Takahashi en tant que producteur, déjà, ça attire l'oeil et l'intérêt. Mais quand le soft se targue d'avoir un scénario de Soraya Saga, les yeux commencent à s'ouvrir bien grands. Le coup de grâce vient quand on apprend que Mitsuda est à la bande sonore..... BREF ! Impossible de passer outre ce jeu quand l'équipe en charge se révèle être les papas des Xeno.
20 à 30 heures plus tard, voici le jeu bouclé. D'excellents graphismes, une excellente bande sonore et un très bon scénario. Rares sont les titres sur DS à se targuer d'aussi gros arguments ! Et pourtant, Soma Bringer possède une faille qui, malheureusement, l'empêchera d'atteindre des sommets : son gameplay.

Les développeurs ont fait le choix de proposer non plus un RPG classique comme à leur habitude, mais un A-RPG bien bourrin pour ne jamais couper l'action.
Bon soit, le jeu démarre très bien, les 5 premiers chapitres sont assez bons justement à ce niveau sachant se renouveler suffisamment. Seulement après 15h de jeu, une certaine lassitude nous envahit quant au gameplay où l'on se contente de taper comme un gros bourrin tout ce qui passe et de ramasser le butin. Cependant, la soif du level-up est là, et on s'étonne à toujours vouloir rejouer pour améliorer son personnage.
Personnage qui peut être choisi parmi 7 différents au départ, mais qui ne changera en rien le scénario. Plusieurs classes sont accessibles et renouvelle ainsi aisément le plaisir de jeu.


Le scénario est rondement mené et se révèle être un des meilleurs disponibles sur le support. Loin des titres manichéens au possible que l'on a l'habitude de voir, celui-ci, à l'instar de Xenogears, se propose d'être une réflexion sur l'homme et sa soif de pouvoir.

Musicalement, l'OST est particulièrement bonne et l'ensemble est vraiment agréable à écouter, sans jamais lasser. Du très bon Mitsuda. À noter la qualité sonore de la DS vraiment bluffante pour le coup. (même si on préférera jouer au casque pour une meilleure qualité).

Au final, un très bon titre, léger sur la forme et complexe dans le fond, qui sait proposer une réelle bonne expérience dans les A-RPG là où Children of Mana et From The Abyss s'étaient lamentablement plantés (car un système bien trop archaïque et un intérêt très pauvre).
À tester absolument pour son univers graphique original et bien ancré ainsi que son scénario de qualité.
anhhoi

le 21/03/2009
Edité le 21/03/2009
8
Soma Bringer est un vrai plaisir en mutijoueurs (jusqu'à trois en même temps).
Le jeu est beau, qu'il s'agisse des décors ou du character design.
L'ambiance musicale colle tout à fait à l'atmosphère du jeu, avec certaines très bonnes musiques.

Le choix de personnages est assez large, de même pour les classes et sorts à choisir. La possibilité de changer la répartition des points de sorts à tout moment offre de nombreuses possibilités et une liberté appréciable.

Des boss optionnels particulièrement puissants se cachent dans les donjons (on comprend vite que ça va chauffer lorsque leur thème musical se fait entendre), permettant de trouver des adversaires à sa mesure.

Le scénario est travaillé et se laisse suivre avec intérêt.

J'ai seulement regretté la linéarité du jeu et (tout comme Harly Sama) les attaques spéciales et sorts peu impressionants.

J'ai beaucoup apprécié Soma Bringer et je le conseille vivement à ceux qui pourront le faire à plusieurs, ce qui le rend d'autant plus intéressant.


0 connecté
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2024 - Mentions légales
Webmaster : Medion