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Blue Reflection: Second Light > Media > Vidéos > PlayStation 4 > 8 disponibles :

Blue Reflection: Second Light


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Blue Reflection: Second Light

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2 commentaires sur PlayStation 4
Yama

le 23/03/2022
5 		Blue Reflexion Second Light avait du potentiel pour être un bon J Rpg, ou tout du moins, un bon jeu.
Malheureusement, les défauts l'emportent sur les qualités.

On commence par le scénario, complétement fumé, qui sert parfois de pretexter à se retaper des niveaux pour pas grand chose, et qui finit en queue de poisson.
Pourtant, l'idée était pas mal, notre personnage principal disparait en ramassant son téléphone portable, et se retrouve téléporté dans un monde parallèle.
Accueillie par 3 autres jeunes filles, l'héroine va petit à petit étendre le casting en faisant ressurgir des personnages, via la mémoire de ses partenaires, ou d'objets créés façon Atelier Truc.
Bon, le topo est donc de savoir comment sortir de ce monde fermé, et pourquoi les persos se sont retrouvés dans cette situation.
Je vous laisse découvrir tout cela, mais attention à la déception au bout du tunnel.

Le casting est plutôt sympa, même si on a affaire aux clichés de tout bon (ou moins bon) J Rpg. La fille au gros seins plutôt cruche mais attachante, la loli mystérieuse, la fille joyeuse et sportive, un peu garçon manqué, etc....mais ça permet une belle variété dans les personnages et leurs interactions.
Du reste, l'interaction entre les persos est au coeur du gameplay, le jeu nous encourageant à faire un paquet de rendez vous entre les demoiselles afin d'améliorer leur affinité, et leurs stats au passage.

Les combats, bien moins impressionant côté boss que son prédécesseur, manquent de peps. On voit pas trop ce qu'il se passe, ça manque clairement de folie, et ça devient trop vite redondant.
J'ai fini par garder la même team de combattantes au bout d'une dizaine d'heures de jeu, pour ne plus en changer du tout, preuve que certains persos ne servent à rien.

La navigation dans les divers mondes est franchement galère, c'est mou, et la musique qui accompagne le joueur pendant les ballades est franchement irritante.

Aucun thème n'est à mon goût, beaucoup de musiques font vite le tour d'un thème, et parfois (trop souvent), on se retrouve à écouter 4 ou 5 notes de musiques qui reviennent tout le temps, ce qui rend l'écoute hyper stressante.
(ça doit être voulu, mais c'est nul).

Le gameplay est assez redondant, avec une partie discussion à l'école, puis, découverte d'un monde, d'un nouveau perso, et rebellotte. Les quêtes annexes sont assez nules, et classiques aussi. Buter tel monstre, éviter de se faire voir dans tel niveau pour récupérer un objet, ou bien construire tel objet ou batiment.

Je n'en garderai donc pas de bons souvenirs, la fin fut pénible avec des rallonges inutiles.
En plus, on a le sentiment d'un jeu bâclé avec les moyens du bord, en reprennnant des voix de la série Atelier quand on selectionne un niveau, ou des objets pour mettre dans le chaudron....enfin non, pas le chaudron, mais vous avez compris ou je voulais en venir. C'est du copier collé sonore, à la flême.

Domage car le jeu méritait sans doute d'avoir son propre cachet.

Bref. A oublier quand même.
RyleFury

le 19/12/2021
8 		Tout comme son prédécesseur, Blue Reflection Second Light est basé avant tout sur les émotions des personnages et le fait qu'il n'y ait que des filles, parce que les garçons n'ont pas de sentiments, c'est bien connu.

L'aspect Shoujo-ai n'est au final que peu présent puisque les relations entre les filles sont basées sur de l'amitié et de l'amour au sens propre. Et c'est justement ce qui fait une des grandes forces de ce jeu, une véritable empathie entre les différents personnages, bien plus marquée que dans le premier jeu.

Le jeu est en grande partie concentré sur le passé plus ou moins tortueux des différentes filles en faisant en sorte que le joueur le vive à travers elles. Il y a certains cas vraiment géniaux dans le lot, comme la dernière fille du groupe, pour peu qu'on y soit sensible.

Les différentes interactions avec les filles sont très nombreuses, ça va de phases d'amitié innocentes et joyeuses à des phases de compassion. Cet aspect peut parfois devenir redondant, car il existe VRAIMENT beaucoup de scènes, mais certaines restent vraiment belles.

A l'inverse du premier, les niveaux ici sont tous différents, ce qui est juste génial. Cela renforce grandement l'ambiance et le ressenti de chaque personnage, car on vit leurs émotions à travers leurs différents niveaux.

Les musiques composées par "Hayato Asano" quant à elles sont vraiment magnifiques. Ce compositeur fait vraiment des merveilles dans les différents jeux Gust pour lesquels il compose ces derniers temps (comme certaines pistes dans Atelier Ryza 2). Avec l'ambiance du jeu basée sur les émotions fortes, les musiques ne font que sublimer cet aspect, quelque chose d'inoubliable.

Les combats sont dynamiques, comme dans les jeux Gust récents et sont bien foutus. L'ambiance des combats est souvent géniale (surtout contre les boss) et on aurait même envie de les continuer à l'infini tellement ils sont épiques quand ils sont pas trop faciles.

Cependant, toujours le même souci de Gust, la difficulté... Il n'y a rien à faire, ils ne savent pas la doser. On sent une légère amélioration, mais c'est loin d'être ça. En gros, le mode Normal est pas trop mal dosé jusqu'au milieu du jeu, et d'un coup, pouf, tout devient trop facile, ennuyeux, frustrant de facilité. Il existe les modes "Hard" et "Deathwish", mais ils ont fait la chose la plus stupide qu'ils auraient pu faire : On est obligé de terminer le jeu une fois pour les choisir. J'ai personnellement terminé le jeu deux fois pour obtenir tout le contenu et la seconde fois en "Deathwish" c'est tout simplement jouissif. Tout le contenu du jeu a enfin un intérêt dans ce mode. Mais voilà quoi, ça gâche beaucoup la première partie, ce qu'ils ont fait est complètement stupide... Mode à la Star Ocean débile...

Un mauvais point par rapport au premier qui contenait des gros boss hyper impressionnants, ici ce n'est malheureusement pas le cas sauf pour le tout dernier, qui est tout de même très impressionnant.

Et le dernier point qui me frustre pas mal c'est le scénario. Le jeu comme je le disais a une ambiance géniale, des histoires poignantes et le scénario lui-même arrive a devenir de plus en plus intéressant. Mais voilà quoi, le soufflé retombe vers la fin pour au final sortir une conclusion des plus banales et clichées...

Chez Gust ils ont un potentiel de malade, mais il y a toujours un truc qui cloche pour en faire un chef-d'œuvre, et c'est bien dommage.

A part ça du craft basique, pas grand-chose à dire là-dessus. On peut placer différents stands ou meubles sur le terrain pour un tout petit aspect stratégique.

Cela n'empêche que même une semaine après, cette œuvre m'a tellement touché que j'ai beaucoup de mal à me la sortir de la tête. C'était beau, profond, voire innocent, et ça fait franchement du bien.

Ca manque quand même de mecs x)
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