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Dragon Quest VI > Articles > Review

Dragon Quest VI

crpg snes japon
Dragon Quest VI
Logique des mondes
Dragon Quest demeure de ces noms dignes de vous faire frémir : l'effet n'en est que plus grand lorsqu'il est suivi du chiffre "VI", faisant signe à ce titre vers un épisode qui n'a pas eu les honneurs d'une exportation et sur lequel plane des rumeurs d'excellence.
Derrière la légende se cache un jeu auquel on aurait peut-être tort de croire qu'il ne faut pas toucher.

Dans ce monde et dans l'autre

Le héros aux cheveux bleus se réveille près du feu, prêt à partir à l'assaut du château d'un démon maléfique. Mais l'affrontement sera de courte durée et se soldera par un échec. C'est pourtant dans son lit que s'éveille (à nouveau), comme d'un mauvais rêve, un jeune garçon du village de Lifecod, dont l'unique mission est d'aller chercher dans la ville voisine une couronne sacrée destinée à accompagner quelque fête traditionnelle. Évidemment, cela ne manquera pas de s'emballer, et il faudra sauver des mondes en exterminant de belliqueux démons tout au long d'une aventure immense, quoique passablement linéaire.
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI

Techniquement, Dragon Quest VI fait honneur à son support : si les combats ne sont pas l'occasion de déluges d'effets spéciaux, l'animation des monstres du designer bien connu de Dragon Ball (mais aussi de Chrono Trigger) - laquelle est pour la première fois de mise dans la série - est fluide (pour ne pas dire "liquide", tant les mouvements sont étonnamment bien décomposés). L'univers est coloré, bien servi par une bande-son honorable (qui peut toutefois manquer de variété). On se prend rapidement au jeu, on a froid dans les villages enneigés (pourvu qu'on ne soit pas soi-même habitué des climats les moins tempérés) et on se tait pour se laisser bercer par les silences sous-marins. L'ensemble, par conséquent, a dans un premier temps tout pour plaire.
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI

La quête des Warriors

Les difficultés sont innombrables dans Dragon Quest VI (ce qui semble être une véritable marque de fabrique de la saga) : elles sont d'abord le fait d'une progression rendue ardue par l'immensité du monde, par la profondeur de la moindre grotte et par l'absence relative (lorsqu'elle n'est pas totale) d'indices quant à l'exploration. Par ailleurs, les ennemis sont rarement faciles, les boss ne sont pas des enfants de chœur et la progression (en termes d'expérience) est lente.
Dragon Quest VI est un RPG du bout-du-monde qui joue la carte du grand voyage : on peut toutefois s'interroger sur la suffisance d'un tel principe en l'absence de fil conducteur scénaristique. Les démons (et que dire du boss final) semblent surgir de nulle part. Si l'aventure dure 50 heures, elle aurait pu en remplir 100... ou 20 ! C'est d'autant plus regrettable que l'intrigue partait sur les chapeaux de roues et propose, néanmoins, quelques excellentes idées.

Le tout est soutenu par un système de combat classique mais riche cependant du fait du nombre de sorts et de classes disponibles, très tôt dans le jeu : les diverses spécialités (souvent indispensables pour se frayer un passage parmi les puissants adversaires) brisent la monotonie (que l'on pouvait craindre) liée au levelling. Si ce système (qui a fait ses preuves) n'est pas très original, s'il est un peu rigide, il n'en demeure pas moins efficace : nul ne devra reculer devant le rêve secrètement entretenu de devenir un Héros (et, pourquoi pas, de désirer une épée).
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI

Plus qu'un Dragon Quest ?

Cet épisode, et la réputation presque sacrée dont il jouit, soulève la question de sa valeur intrinsèque : si le seul nom de Dragon Quest peut suffire à plonger quelques aventuriers avertis dans un état proche de l'hypnose, que reste-t-il de miraculeux en soi ? Nul doute que certains prendront un immense plaisir à participer à un concours de beauté (séculaire), à collecter des médailles (traditionnelles) ou à voyager en tapis volant parce que cela résonne pour eux comme des symboles éternels.
Malheureusement, il se pourrait bien que Dragon Quest VI ne subsiste, en lui-même, que comme un RPG très classique, au scénario bancal, très difficile et, finalement, très (pour ne pas dire trop) long.
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI
Dragon Quest VI n'est pas un mauvais RPG : ses combats sont solides et l'aventure, très variée, assure quelques situations extraordinaires d'originalité et de comique. Cependant, les choses étant même replacées dans leur contexte, il rivalise bien mal avec les références atemporelles que la console a vu naître (Chrono Trigger ou Final Fantasy VI, pour ne citer que les plus consensuelles). S'il demeure sympathique, la longueur de l'intrigue et son manque général de rythme pourraient être à l'origine de quelques indigestions chez celui qui découvre la série.

31/01/2009
  • Un challenge à l'ancienne
  • Un système de combats solide
  • Une aventure longue...
  • ... voire trop longue
  • Un scénario ridicule pour un titre de cette envergure en dépit de quelques bonnes idées
  • Un manque de rythme chronique
5

GRAPHICS 3.5/5
SOUND/MUSIC 3/5
STORY 1/5
LENGTH 5/5
GAMEPLAY 2.5/5
Dragon Quest VI > Commentaires :

Dragon Quest VI

5
7.5

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9 commentaires
Kray7

le 10/04/2022
8_5
N'y ayant jamais fini depuis plusieurs années, je l'ai ramassé dès le début du jeu et suis allé jusqu'au bout, voyant la fin deux fois.

Il a une énorme difficulté à trouver des monstres amical, je me suis contenté de deux indispensables, rien d'autre.

Le super boss final du donjon secret, déverrouillé une fois que vous avez passé le Level Master dans les 18 classes, est presque difficile à vaincre. Il m'a fallu 4 fois pour le vaincre, s'il n'y avait pas la possibilité d'utiliser des sorts de soutien.

Plus de 90 heures de jeu n'est pas facile. S'il n'y avait pas trop de drame dans l'intrigue, la fin serait plus radieuse. Mais dans l'ensemble, je suis assez satisfait du résultat. Très épanouissant.
Spiriel

le 02/01/2018
4_5
Enfin fini DQVI ! A ma connaissance, il n'y a pas de compteur de durée, mais j'ai du dépasser les 100 heures je pense, et j'étais juste en terme de levelling à la fin.

Le jeu est une illustration lumineuse du choix de la quantité aux dépens de la qualité. Très peu de soin est apporté à l'intrigue, au scénario, aux personnages et aux dialogues. Pourtant, le nombre d'évènements insignifiants qu'on doit traverser est étourdissant. Le pire dans tout ça, c'est qu'on trouve plusieurs bonnes idées. Le monde du rêve qui existe tant que des personnes les ont vécu dans le monde réel... Seulement, tout est traité superficiellement. Au final, DQVI est un jeu incroyablement fastidieux.

Le gameplay est un peu dans le même goût. Ca prend un temps fou d'avancer dans les jobs, des quêtes annexes (slime arena, style contest...) sont très longues à terminer. Pas de gros défaut dans tout ça, les combats se déroulent correctement, mais l'interface n'a pas une ergonomie idéale, loin s'en faut. Les lieux n'ont que peu d'intérêt, mais ce qui les transforme en corvée est la fréquence des combats : un combat de 40 secondes environ toutes les 6 ou 7 cases, soit 3 secondes de déplacement. Difficile alors de conserver une cohérence dans son exploration, et c'est encore plus de temps de perdu...

Graphiquement, le jeu n'est pas moche mais n'est pas au niveau des autres RPG de fin de vie de la SNES. Rien d'extraordinaire, idem pour la bande-son.

Malgré tout, bien qu'on passe la plupart du temps à ne pas savoir pourquoi on fait les choses, voire à ne pas savoir ce qu'on fait, difficile de renoncer à poursuivre le jeu. Je ne parlerai pas d'addiction, le mot est bien trop fort, mais plutôt de cette sensation qu'on a lorsqu'on débloque une nouvelle zone (puisque c'est sur ce principe unique que repose 95% du scénario, sans justification ou motivation) qui se rapproche du sentiment d'obligation qu'on éprouve face à un puzzle presque fini de le terminer... sauf qu'ici on découvre à plusieurs reprises qu'on est finalement très loin de finir !

Fidèle à la réputation de la série, le jeu oblige rapidement à monter en niveau, mais au bout d'une dizaine d'heures, je n'ai plus ressenti le besoin de le faire... jusqu'au boss final, ardu comme il faut.

Le plus mystérieux pour moi dans tout cela, c'est que DQVI était le blockbuster de son époque, et le plus gros succès de JV japonais de l'année me semble-t-il, et pourtant il est des années en retard par rapport à des RPG sortis avant (Phantasy Star VI, FFVI et même CT), y compris graphiquement. D'un point de vue purement industriel, cela m'intrigue fortement. Il devait avoir le plus gros budget de l'époque : où est passé l'argent ? Bon, la réponse est certainement dans la poche des développeurs, mais je trouve ça fou qu'ils n'aient aucun besoin de se renouveler, ou simplement de suivre les évolutions du genre, quand on voit comme les FF cherchent à réinventer la roue à chaque fois, comme un impératif à dessiner soi-même le chemin à suivre pour le genre, histoire d'être le premier à l'emprunter, avec les risques que cela implique (l'histoire récente est particulièrement prolixe à ce sujet). Comme un chèque en blanc que les japonais renouvellent à chaque sortie de DraQue. On me répondra forcément que je l'ai pas compris l' "essence" d'une série comme Dragon Quest, puisqu'il s'agit de mon premier (et assurément de mon dernier). C'est certainement vrai ! Je reste convaincu que si ces jeux avaient porté un autre nom, non seulement ils auraient eu bien moins de succès en terme de ventes (mais cet aspect marketing sur un nom prestigieux n'est pas propre aux DQ), mais également en terme d'appréciation. Le fait qu'un jeu s'appelle Dragon Quest entraîne une indulgence chez les japonais qui dépasse l'entendement. Même s'il peut exister des biais en occident, je ne crois pas qu'il existe des phénomènes de fidélité à une telle échelle. Oui, on trouvera des gens à crier au génie à chaque sortie d'Apple, mais les détracteurs seront également nombreux. Cela ne semble pas être le cas au Japon pour les DraQue, et il s'agit d'un véritable miracle économique, un modèle que tout industriel rêverait d'appliquer !
Elekami

le 10/05/2014
8
Après un cinquième opus réussi, un quatrième pas trop mal et aussi trois premiers volets au gameplay exécrable mais qui avaient au moins le mérite d'introduire des éléments fédérateurs pour le genre, ce sixième opus avait déjà la lourde pression de satisfaire tout un peuple de fans japonais au taquet à chaque sortie d'un épisode de cette (très) prolifique saga de J-RPG. On va dire que c'est une mission réussie puisque nous tenons sans doute là l'un des jeux les plus aboutis de la série... Malgré un scénario toujours très radin (avec le syndrome du héros amnésique...), et des graphismes certes largement améliorés mais tout de même à la peine face aux cadors du genre, le jeu pouvait compter néanmoins sur des combats très rapides, une grande profondeur de jeu (merci la profusion de quêtes et d'items en tous genres à collectioner) et une durée de vie très satisfaisante, pour ne pas dire clairement faramineuse. Un RPG sans folie mais qui assure tout à fait ce qu'il faut pour plaire aux amateurs de jeux de rôle au tour par tour.
anhhoi

le 11/01/2013
7
Un jeu classique mais que j'ai trouvé plaisant avec son système de classes, bien que la limite de niveau imposée dans les premières heures pour gagner des points de classe m'a un peu gené.

Pas grand chose à dire par rapport au reste, sauf que le scénario reste assez classique, ce qui pourra en rebuter quelques uns.
christy

le 30/12/2011
Edité le 30/12/2011
10
alors la , je ne suis pas du tout mais alors pas du tout daccord avec ce test !!!!! tout dans ce jeu respire la grandeur et la beauté.... les graphismes magnifiques , le gameplay aux petits oignons , le level design grandiose ( et non lineaire malgré ce qu'en pense le testeur.... ) et la musque magistrale font de ce dragon quest 6 une merveille du genre....je pense que le testeur n'a pas vraiment compris l'essence d'une serie comme dragon quest qui grandi d'episodes en episodes . ca n'est pas non plus pour rien si le japon venere cette saga definitivement culte au meme titre qu'un chrono trigger , ff6 , romancing saga , seiken densetsu 3 , rudra no hihou ou qu'un bahamut lagoon !!!!!! pour moi le meilleur dragon quest avec le remake du 3 sur super ness .
Yahiko

le 29/01/2010
7
Le meilleur DraQue c'est celui-ci, sans contestation. Très proche de ses prédécesseurs dans sa construction il se démarque tout de même par une ambiance sonore et univers beaucoup plus riche et profond.
Maspalio

le 03/02/2009
LE RPG que j'ai toujours voulu faire et dont j'attend impatiemment le portage sur DS .Je n'ai entendu que de bonnes choses à son sujet.
Soulhouf

le 25/08/2008
Edité le 09/11/2008
9
Dernier épisode de la seconde trilogie de la plus célèbre série de RPG au Japon, Dragon Quest VI pointe le bout de son nez sur Super Famicom. C'est la préquelle des 2 épisodes précédents et c'est l'épisode qui conclut la trilogie Heaven de bien belle façon. Original, prenant, intelligent et bercé par une bande-son divine, Dragon Quest VI est sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la saga et l'un des titres les plus intéressants de la Super Famicom. Même aujourd'hui, il reste irréprochable.
oldfan
le 28/04/2006
C'est très beau, l'histoire est intéressante, les musiques envoutantes mais que le systême de combat classic RPG a vieilli ... On ne voit même pas vos troupes symbolisées par un nom en bas de l'écran et les attaques que l'on porte sont représentées par une sorte de traits ou rayures sur l'adversaire. On dirait Miracle Warriors sur Master System (vieillerie qui n'existe pas dans le compendium). Aujourd'hui le terminer sans la nostalgie pour vous pousser devient très dur, d'autant que les combats sont longs, et légions (style tous les 3 cm de progression). Impossible de le moter aujourd'hui sans être injuste vis-à-vis de sa qualité indoutable de l'époque
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