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Transistor > Game details

Transistor

General Info

System : play4

Type : arpg

Player(s) : 1

Belong to group(s) :

Also on : ios mac nxn pc


Developer(s) : Supergiant Games,

Chara-designer(s) : Jen Zee,

Composer(s) : Darren Korb,

Remake/port of show_hide
Remaked/ported in show_hide
Jeu(x) en relation / Add-ons show_hide
6.5
Classé Top#675 Legendra
Dans le top 10 de 1 member
12 members completed it (Average time: 8h)
15 members own it

europe 20/05/2014
Website
Publisher : Supergiant Games
Only available in digital format

amerique 05/07/2019 (in French)
Website
Publisher : Limited Run Games

amerique 20/05/2014
Website
Publisher : Supergiant Games
Only available in digital format

Transistor > Commentaires :

Transistor

6.5

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6 commentaires
Ragna

le 13/08/2024
8

Ma foi, une petite pépite indé proposant une bonne expérience dans son système de jeu plus riche que ça en a l'air. J'ai rarement vu un univers cyberpunk aussi poétique dans un jeu, couplé à une narration quelque peu originale via la relation entre l'héroïne Red et son épée Transistor, dont cette dernière fait office de narratrice (ou plutôt de narrateur vu que c'est une voix d'homme dont l'âme y est contenue). L'histoire est un peu compliquée à saisir de prime abord, la narration parfois cryptique s'articulant principalement surtout autour des liens et de la synergie entre Red et le Transistor. Il y a donc une part de mystère qui subsiste vers la fin du jeu, mais je dois dire ça a été un peu plus clair à la fin du second playthrough en new game+.

Ce qui fait surtout le charme du jeu, c'est son système de combat bien fichu. La vue isométrique se prête merveilleusement aux combats, tout comme dans l'exploration d'ailleurs. Si l'on peut basiquement y jouer en temps réel comme tout A-RPG qui se respecte, en déclenchant les fonctions assignées aux différentes touches principales, j'ai particulièrement apprécié de pouvoir passer en mode "Turn" pour geler l'action et ainsi planifier sa stratégie en prenant tout son temps jusqu'à la validation des commandes pour exécuter ses actions en temps réel par la suite. Faisant ainsi de ce jeu, à mon sens, du semi-tour par tour. C'est d'ailleurs vivement recommandé contre les hordes de robots qui constituent le bestiaire du titre. Ces derniers étant souvent plus rapides que l'héroïne qui paraît assez rigide à côté. Mais avec de bons builds de skills à attribuer comme fonctions, selon la situation, cette rigidité est largement compensée et la puissance et l'efficacité du personnage s'en ressentent fortement.

Il y a matière à faire de nombreuses combinaisons de vos fonctions, que ce soit en les attribuant dans des espaces libres en tant qu'actifs, de soutien ou en passifs. J'ai eu l'impression de revivre un peu la magie des matérias dans Final Fantasy VII il y a 27 ans, tellement je me suis pris au jeu des combinaisons afin d'entrevoir toutes les possibilités du jeu ou presque. De FF VII, il me rappelle un peu aussi une sorte de Midgar, mais en plus onirique, et urbanisé dans le sens touristique. Ajoutez à cela des musiques se fondant comme il faut avec l'ambiance vespérale de cet univers cyberpunk onirique car on n'a jamais l'impression qu'il fasse jour au sein de la ville illuminée brillant de mille feux.

Il n'y a pas d'objet à collecter, ni le moindre collectible à grappiller, mais ce n'est pas un défaut en soi. Le jeu n'en a nullement besoin, sa richesse pour le finir à 100% résidant tout bonnement dans son système de combat et dans l'évolution de l'héroïne. Et j'ai trouvé que ça suffisait largement pour ce que le jeu en lui-même propose. Il faudra donc deux parties a minima pour le 100%, le new game+ débloquant des défis avancés ne pouvant être réalisés que sur cette partie+, afin de débloquer la totalité des fonctions disponibles. Une idée géniale est que les fonctions placées en tant que fonctions actives peuvent vous servir de vies supplémentaires si votre barre de vie atteint zéro et que vous êtes KO, mais vous les perdrez momentanément jusqu'à les récupérer sur un point d'accès. Bien pratique par moment, comme une seconde chance.

Pas besoin de farmer bêtement, les ennemis ne réapparaissent pas une fois occis et cela permet de garder une courbe de progression et de difficulté équilibrée, même si le jeu n'est pas spécialement très difficile malgré quelques petits défis intéressants çà et là. Il y a justement des limiteurs qui ajoutent du piment aux affrontements en octroyant des avantages aux ennemis et des malus au personnage, mais le jeu en vaut la chandelle car ils permettent d'engranger un bonus d'EXP. Plus vous activez des limiteurs (jusqu'à 10), plus vous augmenterez votre expérience, mais ce sera plus ardu aussi. Bref, on ne s'ennuie jamais et bien que l'aventure se boucle rapidement, son système de jeu permet d'y passer un certain temps et c'est toujours un bon point.

La direction artistique est du plus bel effet, pour un jeu de cet acabit, tandis que la structure des bâtiments et l'agencement cohérent des rues menant à des terminaux permettent d'en apprendre davantage sur le lore du jeu (que je recommande de consulter pour mieux s'imprégner de cet univers bien stylé). Au niveau graphique, pour un jeu qui est sorti il y a maintenant 10 ans, ça reste encore joli. L'éventail de couleurs chaudes et froides à la fois mais non moins chatoyantes, illuminant allègrement la somptueuse ville de Cloudbank, rappelle certains mangas et ça plonge rapidement le joueur dans le bain. Également, on a droit a de jolies petites cutscenes sobres mais éloquentes sur la progression de Red et du Transistor sous forme d'esquisses animées, et de leur interaction avec les éléments du décor. Enfin la bande sonore présente un bon mélange de jazz, d'électro et d'harpe, fonctionnant bien avec des accords de guitare inspirant une certaine nostalgie. L'utilisation de Turn en combat apporte d'ailleurs une nouvelle saveur à la musique, se transformant en un chant fredonnant apportant une pincée de poésie au milieu d'une rixe. J'ai bien été transporté par l'OST dans son ensemble même si c'est parfois discret, mais ça reste justifié scénaristiquement, et au final ça fonctionne.

Au rayon des défauts, je n'en vois pas beaucoup mais il y en a un petit peu quand même. Déjà, il arrive parfois en combat que les informations sur les ennemis ciblés ne soient pas toujours claires lorsqu'on joue en mode tour par tour, entraînant potentiellement des manœuvres indésirables. Ça dépend du placement des ennemis dans l'aire de combat. Il peut aussi y avoir des ralentissements importants lorsque les ennemis sont très nombreux à l'écran, cassant un peu le rythme quelques instants. On pourra dire que l'histoire, bien qu'intéressante et parfois un peu originale selon moi, aurait pu gagner en éclaircissant les quelques zones d'ombres restantes pour donner une vision plus complète au joueur sur certains détails. Même si ça n'entâche pas sa compréhension en général et dans les grandes lignes. Sinon je trouve le Transistor parfois un peu trop bavard, des fois qu'il parle pour rien dire mais rien de bien méchant car on s'y habitue sans souci, et puis ça ajoute un peu de vie.


Albanbli

le 26/01/2021
5_5
De même que l'auteur précédent, je suis déçu de ce jeu. Non pas par le côté narratif, que ressemble fort à ce dont j'ai l'habitude (après Bastion), mais plutôt par le côté gameplay du jeu que je trouve développé, mais tellement lourd. Lourd à prendre en charge, lourd dans ses répartis, et surtout une impression de lenteur lorsque le personnage se déplace.
Pour le reste, le décalage me convient assez bien même si le protagoniste me laisse perplexe.
adventureboy

le 19/05/2019
5
+ Une identité visuelle intéressante.
+ Un gameplay riche aux possibilités variées.
+ Le mélange combat en temps réel et tour par tour est réussi.
+ Les combinaisons de pouvoirs sont très nombreuses (trop? on s'y perd)
+ On sent une volonté des développeurs de proposer quelque chose d'original...

- ...mais au final ça donne un truc creux et prétentieux.
- Dès l'intro, on sent un manque flagrant de narration, en une fraction de seconde RED passe de chanteuse à épéiste et elle va se battre contre les méchants. WTF.
- La voix de cowboy "blasée" du transistor devient rapidement insupportable. Chaque phrase est prononcée de la même manière tout le long du jeu.
- La ville est vide, vide, vide. Le bestiaire limité.
- Un scénario inexistant.
Morm

le 04/01/2016
8_5
Après un Bastion plutôt réussi, Supergiant Games revient avec un Transistor encore plus original.

On retrouve cette narration particulière mais le fait que le narrateur s'adresse cette fois directement à l'avatar du joueur rend ceci encore plus prenant, notamment la fin qui est très touchante. Il y a en plus pas mal d'informations qu'on peut trouver en explorant le monde (via les terminaux) ou en expérimentant avec les compétences, ce qui pousse le joueur à exploiter le gameplay afin d'avoir le plus de détails possibles sur l'histoire. Une excellente interaction entre narration et gameplay selon moi (même si cela aurait pu être plus poussé).

La direction artistique du titre est simplement sublime. Que ce soit les décors, les sprites des personnages et des ennemis ou les animations, tout est magnifique et l'émerveillement est présent du début à la fin. L'OST est également une grande réussite, on retrouve le style trip-hop de Darren Korb au meilleur de se forme, avec des sonorités très électriques qui collent absolument parfaitement à l'ambiance "cyber-futuriste" du jeu. Les quelques musiques chantées (par Ashley Lynn Barrett) sont un bonheur pour les oreilles et apportent une touche très rafraîchissantes au genre ("In Circles" ).

Mais là où Transistor se démarque le plus de son aîné, c'est bien au niveau du gameplay. Le game-design général est un peu plus dirigiste mais les combats ont beaucoup gagné en tactique grâce au système de Turn() (qui permet en gros de planifier des combos avec un système de pause) et la personnalisation de l'avatar est originale et d'une liberté grisante, il y a beaucoup de possibilités différentes qui peuvent changer complètement le style de combat de l'héroïne.

Comme Bastion, le jeu est un peu court (une dizaine d'heures) mais le rythme est très soutenu et on n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde. Et pour ceux qui en veulent plus, un New Game + augmentant la difficulté des ennemis est présent.
grikarfyn

le 05/05/2015
5
Et bien en ce qui me concerne c'est l'inverse.

Passé la DA superbe du jeu (mais très inégale), il se dégage de mauvaises vibrations du jeu. Entre la monotonie du décor et des ennemis, la musique parfois crispante (quelques bonnes pistes mais pas dans les phases de gameplay), l'histoire glaciale dans sa narration, la voix du Transistor qui chuchote (à se taper la tête contre les murs) où encore l'action très peu lisible c'est simple : plus je jouais, plus ça devenait de la torture. On pourrait dire que j'ai commencé l'aventure curieux avec l'envie de farfouiller dans le très sympa système de combat ou de faire les challenges, pour finir par tout expédié le plus rapidement possible. Heureusement pour moi, le jeu est court.

Je ne peux pas saper le jeu comme ça car il a tout de même des qualités donc, mais nulle doute que sa réception presse est abusive et que le concept ne plaira pas à tout le monde.
Mamate

le 21/04/2015
7_5
Un jeu tout simplement beau (graphisme, musique, scénario) auquel j'ai accroché dès les premières minutes de jeu. Plus on joue, plus on en veut ! Fini en quelques heures, je vais prendre plaisir à le refaire pour le platiner
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