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Ōkami HD

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Ōkami HD
Malgré sa très courte existence (2004-2007) et ses quelques jeux, le studio Clover aura réussi en quelques années à se faire une place confortable dans la mémoire des joueurs : on pourrait citer les très délirants mais néanmoins réussis God Hand ou une partie de la série Viewtiful Joe. Mais c'est surtout d'Okami dont on se souviendra : lié à jamais au studio au trèfle, ce jeu d'aventure est né de l'esprit aussi créatif que tordu de Hideki Kamiya. Puisant dans les arts et le folkore japonais pour construire son univers et sa direction artistique, ce soft de passionnés incarnant à lui seul le thème du jeu vidéo en tant qu'art aura été bien malmené au fil des ans : score commercial très moyen, portage Wii non sans casse, une suite en demi-teinte sur DS (Okamiden), on voyait le loup blanc retourner à la niche la tête baissée. Vient alors le moment où Capcom se décide à surfer sur la vague des remakes Playstation 2, met les petits plats dans les grands et siffle le canidé une nouvelle fois, pour lui donner une seconde jeunesse : c'est l'heure de rempiler dans Okami Zekkeiban (littéralement : la version magnifique) / Okami HD !

Laissez laissez, entrer le soleil

Il y a 100 ans de cela sévissait un démon serpent à 8 têtes du nom d'Orochi, démon qui sortait de sa torpeur chaque année pour réclamer une jeune fille en sacrifice, sous peine de quoi le pays du Nippon subirait son courroux. Un joug qui durera bien trop longtemps jusqu'à ce que deux héros se dressent face à lui : Izanagi, guerrier humain à la volonté d'acier et Shiranui, un loup au pelage blanc comme neige, incarnation de la déesse du soleil. Un véritable combat à mort s'engagea alors, au terme duquel Shiranui fut mortellement blessé, et Orochi vaincu et scellé grâce à l'épée d'Izanagi. Le guerrier ramena alors la bête mourante dans le petit village de Kamiki, victime désormais délivrée et qui érigera une statue honorant la mémoire de ce héros à quatre pattes. Une ère de paix commença alors, une ère qui durera donc 100 années avant d'être brisée, au moment ou l'épée qui scellait Orochi fut mystérieusement arrachée de son socle. Le démon-serpent est alors libéré, et noie alors toute la contrée sous une brume délétère qui étouffe toute forme de vie. Amaterasu, la déesse du soleil, décide de s'incarner une nouvelle fois dans le monde des humains pour répondre à ce mal, une nouvelle fois dans la peau d'un loup blanc ; hélas pour elle, ces 100 années n'auront pas été suffisantes pour lui permettre de panser totalement ses plaies et pire encore, la croyance en les dieux n'est pas non plus au beau fixe. Affaiblie, c'est accompagnée d'Issun l'artiste errant, son minuscule allié appartenant au peuple des Koropokkuru, qu'elle se lance alors à la recherche des treize divinités du Nippon afin de restaurer ses pouvoirs et de définitivement bannir le mal du pays.

Classique dans sa forme de combat contre le bien et le mal, Okami tire très vite son épingle du jeu avec son univers bien senti et un casting haut en couleurs. Le jeu s'inspire d'un très grand nombre de légendes et croyances du folklore japonais et les tourne à sa sauce pour construire son propre monde : toute situation, rencontre ou affrontement est quasiment toujours l'occasion de renvoyer à une légende ou un bout d'histoire (je vous renvoie sur l'excellent blog Expérience-Japon si cela vous intéresse, gare aux spoils !). Le jeu va même un peu plus loin en brassant des thématiques chères au pays du Soleil Levant, la culture shinto en tête et plus particulièrement le respect vis à vis de la nature, prépondérant dans l'histoire : ainsi l'évolution d'Amaterasu, que ce soit ses capacités ou sa progression dans l'histoire, sera toujours conditionnée par sa capacité à redorer le blason de mère Nature, que ce soit en purifiant les lacs ou en faisant fleurir les arbres (Clover a également laissé sa trace dans le jeu avec de nombreux trèfles à dénicher !), ou en allant tanner les démons pervertissant les lieux sacrés. Et au delà de son héritage culturel, Okami narre également une histoire et un background riches en rebondissements et en émotions, distillant avec une alchimie parfaite humour, sérieux et drame sans jamais s’essouffler ou tomber dans la surenchère, grâce à une narration et une mise en scène maitrisés de bout en bout ; le duo formé par Issun et Amaterasu brille d'ailleurs par son insolence et ses mimiques qui font mouches (les scènes de réunion avec les divinités du pinceau sont mémorables), rendant ce duo non-humain bien plus attachant, vivant et expressif que le serait tout une armée de héros gominés sur deux jambes. Le tout étant accompagné avec brio par une bande-son divine qui retranscrit tous les sentiments véhiculés par les êtres ou les situations rencontrées pour former un ensemble très cohérent et enchanteur, happant le joueur avant même qu'il puisse s'en apercevoir jusque dans les dernières minutes du jeu.
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Un loup parmis les hommes....

Amaterasu est seule contre tous, ses seules armes étant ses crocs acérés, les trois armes célestes (au choix entre miroir, rosaire et épée... référence, encore !) et surtout le Pinceau Céleste. C'est véritablement l'outil principal de notre déesse à quatre pattes, le catalyseur de ses pouvoirs. Une pression sur R1 fige l'écran et transforme l'image en une feuille de calligraphie, et offre au joueur le contrôle d'un pinceau. Il n'est pas vraiment question à ce moment de laisser parler son âme d’artiste, mais plutôt d'utiliser cette feuille pour dessiner les symboles canalisant les pouvoirs que l'on souhaite utiliser ; une idée aussi novatrice que terriblement efficace, encore aujourd'hui. Au début Amaterasu pourra à peine invoquer le soleil (et donc le jour) et réparer des objets et des constructions, mais très vite son éventail de capacités augmentera : redonner vie aux végétaux, trancher tout ce qui est à l'écran, contrôler à sa guise les éléments, ralentir le temps ne sont que quelques-uns des pouvoirs auxquels elle pourra avoir recours au fil de ses aventures, en marge d'une sensation de puissance grandissante. Tout le gameplay du jeu est pensé autour de l'utilisation de ce pinceau, aussi bien en combat qu'en exploration, et le coup de main vient intuitivement ; à noter que dans cette mouture PS3, l'utilisation du motion gaming est toujours possible avec le Playstation Move. Avis aux intéressés.

Amaterasu est donc lâché dans le pays du Nippon, retranscription fantaisiste du Japon qu'elle pourra visiter de bout en bout, occasion d'admirer sans cesse des paysages et des environnements aussi diversifiés qu'ils sont riches et magnifiques. Mais également de visiter pas mal de passages escarpés et de donjons. Et la encore une fois le talent de Clover opère avec un level design réfléchi, qui se renouvelle constamment et intelligemment tout au long du jeu, on n'aborde jamais une carte ou un donjon de la même manière qu'on a abordé le précédent. Le Pinceau Céleste est bien sûr omniprésent et son utilisation, couplée à un peu de réflexion, sera toujours la clé de la progression de la louve blanche à travers tous les lieux qui composent le pays du Nippon. On avance ainsi le plus naturellement et instinctivement du monde, au gré de l'acquisition des techniques du pinceau et de leurs utilisations, avec tout ce que ça implique de ré-exploration et d'accomplissements de quêtes une fois le bon pouvoir acquis pour résoudre la bonne situation. Certes l'on n'atteint pas le génie d'une certaine saga fêtant actuellement son 25ème anniversaire, mais le boulot fourni par le studio est quand même exemplaire à ce niveau, et n'a pas grand chose à envier à la concurrence.
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...et parmis les démons aussi

L'aventure d'Amaterasu la fera bien sûr faire face à des hordes d'ennemis, dans des combats prenant place dans des arènes circulaires desquelles il n'est pas toujours disponible de s'échapper. La louve divine comptera principalement sur trois types d'armes pour se battre : le miroir parfait équilibre entre puissance et rapidité, le rosaire très rapide mais faible idéal pour le combat à distance et l'épée, très puissante mais très lente. Enfin ça c'est pour l'arme principale, puisqu'elle pourra également en avoir une secondaire à l'effet différent : le miroir en arme secondaire, par exemple, pourra servir de bouclier ou de support de contre-attaque. Elle pourra également compter sur tout un attirail d'objets consommables pour l'assister, des classiques objets de soin à ceux augmentant ses attributs ou la protégeant temporairement du feu ennemi. Et surtout, elle pourra compter sur son agilité : elle court, saute et bondit contre les murs avec grâce et agilité, et répond au poil au moindre petit mouvement de joystick.

Mais là encore le Pinceau Céleste s’avérera être l'outil le plus indispensable face à des ennemis qui très vite multiplieront les ruses et les parades. Il faudra vite déterminer les points faibles et utiliser la technique du pinceau adéquate pour que les ennemis deviennent vulnérables et surtout, tuables : une bourrasque ou un coup d'épée pour amener à terre un ennemi volant, ralentir le temps pour atteindre un ennemi bien trop rapide ou encore faire pleuvoir pour calmer un ennemi enflammé sont quelques unes des possibilités offertes contre l'utilisation d'un peu d'encre. Encore plus vrai contre les boss ou son utilisation sera plus indispensable que jamais. Attention cependant car elle n'est pas illimitée, on a vite fait d'épuiser tous ses pots à force de dégainer le pinceau pour tout et n'importe quoi ; dans ces cas là notre louve divine perdra temporairement ses pouvoirs, et il faudra attendre un petit laps de temps qu'ils se remplissent à nouveau, vu qu'ils régénèrent naturellement. A noter que si l'on achève un ennemi avec une technique du pinceau bien définie (on appelle ça un Floral Finisher, chaque ennemi en ayant un bien propre) on peut récupérer des crocs de démons, échangeables contre des objets très rares. Amaterasu aura également accès au fil du jeu à un grand nombre de techniques de combats qui la rendront encore plus efficace, comme la possibilité d'avoir recours à des parades ou d'augmenter le nombre de coups qu'elle peut porter par combo.
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En eux mêmes, les combats ne rapportent pas directement de l'expérience mais des ryos, la monnaie du jeu, qui permettra à Amaterasu d'acheter armes, objets et techniques. Si on veut pouvoir augmenter les paramètres de la louve blanche il faudra glaner des "points de foi" (Praise). On en revient une nouvelle fois au rapport sacré avec la nature, puisque la majorité de ces points, au fil du jeu, s'obtiendront par la capacité de notre déesse à venir en aide à la faune et la flore : purifier les zones malades, redonner vie aux végétaux, donner à manger aux animaux, apporter la lumière dans les zones qui en sont privées ne sont que quelque unes des tâches que Amaterasu devra accomplir en permanence. Elle pourra également en obtenir en accomplissant les quêtes et requêtes des humains croisant sa route, dont les remerciements et la foi renouvelée seront tout autant de points récupérés. C'est le seul moyen qu'aura la déesse de pouvoir augmenter ses attributs (points de vie, pots d'encre, bourse et estomacs mystiques, ces derniers agissant comme des vies supplémentaires) ; plus elle sera capable de restaurer la croyance en les dieux et donc en elle même, plus son pouvoir augmentera.

Au final on a à faire à un ensemble extrêmement bien ficelé, une partition sans fausse note qu'on joue avec plaisir de bout en bout. On pourrait cependant reprocher au jeu une certaine facilité passé un cap, car chaque pas que fera Amaterasu sur le chemin de la restauration de ses pouvoirs sera synonyme d'un écart de puissance qui se creusera avec les démons peuplant le Nippon. Difficile de reprocher à une déesse de ce calibre de noyer ses ennemis sous le feu sacré... plus facile en revanche de pointer du doigt l'argent qui tombe à foison, et le fait qu'on peut littéralement acheter son invincibilité au premier magasin qui passe.
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Vous avez dit 10ème art ?

Le dictionnaire des synonymes et des superlatifs ont du êtres saignés à blanc plus d'une fois lorsque l'on évoquait la plastique du jeu en 2006, mais avec ce remake HD c'est un véritable feu de joie qu'on peut faire avec. Le boulot d'Hexadrive est juste dantesque (voyez l'article du blog dédié à ça, en résumé ça a donné un truc du genre : résolution à 480p de base - soit 720×480 étiré à 3840x2160, re-travail graphique intégral de près de 13000 textures, lissage, anti-aliasing, et ensuite downgrade en 1080p) et amène l'orgie graphique que constitue le jeu à un autre niveau. Ce style typé estampe japonaise (les fameux "Ukiyo-e") n'a pas pris une ride et est toujours aussi magnifique, l'ensemble est bien plus net et offre un festival de couleurs sans précédents, la foultitude d'effets provoqués par l'utilisation du pinceau ou plus simplement de la météo sont toujours aussi bluffants. Les trainées de fleurs laissées par une Amaterasu lancée à pleine vitesse ou les animations de régénération des zones sont toujours aussi splendides, et les ennemis toujours aussi grotesques que les décors qu'ils hantent sont somptueux. Et tout ça sans aucun ralentissement ou problème de texture. On pourra cependant trouver dérangeant les petits problèmes de "pop-up" du décor. Hexadrive a également restauré le filtre donnant un grain pictural à l'image (absent de la version Wii), tout en offrant la possibilité de soit le supprimer soit d'en régler la densité. Le scepticisme était de mise lors des premières annonces de ce remake, mais force est de constater que l’œuvre de Clover, déjà magnifique à la base, se retrouve transcendée avec ce travail de fourmi qui a été opéré. Chapeau.
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Et ce remake est également l'occasion de se recoller une nouvelle fois l'onirique OST du jeu dans les oreilles, un titan de plus de 200 pistes tenant sur cinq CD (le cinquième contenant lui majoritairement des bruitages et des prototypes musicaux), qui poussera jusqu'au bout l'attachement des développeurs à leur culture. Et ça passera par l'utilisation d'instruments et de sonorités typiques du paysage musical traditionnel de leur pays, des timides petits instruments à cordes aux grosses percussions tonitruantes. A la tête du trio de compositeurs on retrouve Masami Ueda et son compère Hiroshi Yamaguchi qui signeront la majorité des pistes et bruitages du jeu, accompagnant magnifiquement Amaterasu dans son épopée : que ce soit des pistes joyeuses ou burlesques (Boss of the Sparrow, Issun's Theme), tristes ou laconiques (People of the Moon Tribe, Reset ~ ("Thank You" Version)), angoissantes (Orochi's Revival, Cursed Place) ou épiques (Ryoshima Coast, Ushiwaka's Dance ~ Playing With Ushiwaka), le duo assurera le plus gros du travail sans jamais fléchir. Le troisième larron composant le trio se nomme Rei Kondoh, jeune compositeur (à l'époque !) dont Okami est le premier travail majeur, et qui malgré sa participation minoritaire avec "uniquement" 35 pistes sur les 218 de l'OST délivre nombre des mélodies les plus mémorables du jeu, tout en réussissant à s'accorder parfaitement au travail de ses ainés (The Sun Rises en tête, l'incroyable morceau accompagnant le tout dernier combat du jeu, ou le très zen Dragon Palace). En résulte une bande-son à la fois simple et très recherchée, bucolique et explosive, un véritable festival symphonique qui se mêle aux lieux, aux personnages et aux évènements avec une symbiose incroyablement naturelle.

Comptez 25h à 30h en moyenne en ligne droite, 10 à 15 heures de plus si vous vous intéressez aux nombreuses annexes du jeu : entre la recherche des 100 perles, l'accomplissement des nombreux mini-jeux et défis, la recherche de toutes les techniques, le régalage de tous les animaux du Nippon sans parler du remplissage des nombreux compendiums, il y a du boulot. Même les trophées, inclus dans cette monture HD, sont intelligemment intégrés car calqués sur l'histoire et l'accomplissement de toutes les annexes. Pas de débilités du genre "tuer 1000 monstres ou casser 500 pots de chambres", celui qui cherchera à faire le jeu à 100% sera récompensé en fonction. Et le must, c'est que cette version dispose de la traduction française. La version Asia, qui elle est en format boite, dispose aussi de la langue de Molière. Pas de raison de se priver.
Avec ce remake HD, Okami n'a rien perdu de son charme, c'est même l'inverse tant le soft est littéralement transcendé par le travail accompli. C'est toujours aussi beau et contemplatif à regarder, toujours aussi jouissif à jouer, toujours aussi agréable à écouter, une alchimie quasi-parfaite devant laquelle on ne peut rester indifférent, résultat "logique" de l'amour porté par Clover lors de la création de leur plus beau bébé, qu'on ressent encore aujourd'hui. Même après ces six années le séparant de sa première sortie, Okami reste toujours une incontournable réussite tant artistique que vidéo-ludique, siégeant avec fierté au panthéon des jeux d'action-aventure ; mieux encore, l'indécrottable loup blanc aurait bien des leçons à donner aux jeunots d'aujourd'hui ou a des vieux routards parfois bien fatigués. Certes on pourrait hurler au simple remake opportuniste (d'autant qu'il n'y a aucun rajout de contenu), mais à ce prix là et à la vue du boulot abattu, sortir quelques euros pour (re) jouer à l'un des meilleurs jeux ayant jamais existé dans cette catégorie parait au final bien dérisoire.

25/12/2012
  • La qualité du portage
  • Direction artistique toujours aussi sublime
  • Une OST divine
  • Univers et histoire hauts en couleurs
  • Gameplay riche et bien pensé
  • Un jeu long et très bien rythmé
  • Euh, les dialogues parfois un peu lents à faire défiler ?
  • Peut être un peu facile, aussi
10

TECHNIQUE 5/5
BANDE SON 5/5
SCENARIO 4.5/5
DUREE DE VIE 5/5
GAMEPLAY 5/5
Ōkami HD > Commentaires :

Ōkami HD

10
8.5

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15 commentaires
Golden Leaf

le 26/08/2019
10 play3
Ce jeu était déjà formidable dans sa version originale et il n'a rien perdu - bien au contraire - de sa superbe dans sa réédition : la HD sublime cet univers majestueux. Et s'il n'y avait que les graphismes ! Okami se distingue aussi par sa bande-son, par ses dialogues, par la longueur et la variété de son aventure. C'est superbe, et original à la fois !
Albanbli

le 10/06/2019
8 nxn
Bon. J'ai bien compris que ce jeu a attiré beaucoup de monde et que beaucoup d'entre eux le trouvent génial. Pour faire simple, je dirai que c'est une sorte de Zelda en version culture chinoise. Et il est drôlement bien foutu. Il est logique, se déroule sans accroc et dans une grande logique. Il est beau. Bien narré. Et surtout l'histoire est comme un beau compte. Mais ça n'a pas pris avec moi, et je me suis fait chier pendant une vingtaine d'heures. Par la suite, ça a été plus agréable. Mais ça a été long à démarrer.
Luigi

le 07/11/2018
6_5 play3
Okami hd PS3 terminé en 48 heures.
Au final j'ai apprécié de parcourir cette belle aventure mais le changement de philosophie/structure au milieu de l'histoire (première défaite d'Orochi) m'a déçu. En effet dans la première partie, la structure est confinée (petite zone, petit village, peu de personnages) et a un rythme lent, du classique. Dans la deuxième partie on ne fait que survoler la carte, il y a plein de choses à faire, une douzaine de gameplay bien trouvé, plein de lieux, plein de personnages auxquels on ne s'attache pas. Honnêtement le déséquilibre entre les deux parties m'a un peu gavé... Au final un jeu mieux écrit et plus court aurait été plus intéressant et aurait aussi permis de passer un plus de temps sur les quêtes annexes...
Pour finir mes +/- et une petite note personnelle :
+
Direction Artistique sublime (paysages, perso, monstres)
Des personnages super-intéressants (surtout au début)
Un humour efficace
Le gameplay en général (pinceau, parcours, course)
Le game design bien foutue, on se balade avec plaisir et on s'approprie la carte car à taille humaine
Les bonus d'issun (musique et croquis) à la fin du jeu
Les aides du jeu qui veut que l'on finisse l'aventure (point de sauvegarde, voyante, journal, intervention d'issu)
Le voyage dans la mythologie japonaise et le Japon féodal
L'assainissement/floraison des zones
-
Le flou de l'image très prononcé au début et présent jusqu'à la fin
La structure bancale de l'histoire qui gache la deuxième partie du jeu, au final ils auraient pu faire deux jeux de 40 heures (genre digital devil saga part 1 et 2)...
Peu de moments très marquants ...
Combats assez intéressants et diversifiés mais pas mémorables



Mise à jour 12.01.2019: avec du recul je considère que la note donnée à l'époque n'était pas en ligne avec les défauts décrits. Probablement par conformisme donc je mets une note plus en ligne avec mon expérience très mitigée

Note: 6,5 sur 10
Ragna

le 30/09/2018
9_5 play4
Fraîchement terminé le merveilleux Okami dans sa version HD sur PS4, avec 94 heures au compteur de jeu, mais je dirais approximativement 75-80 vu que j'ai fait des pauses régulières pour manger et autre car le temps ne s'arrête pas en mettant pause.

Merveilleux, oui. Et je pèse mes mots ! Okami est contemplatif et doté d'une sublime direction artistique. Le charme poétique du Nippon folklorique opère dès les premiers instants de jeu et sa poésie nous emporte dans un courant enivrant où l'on reste un caillou et nous laissons guider par ce puissant torrent de magie. Un grand moment de jeu vidéo.

La première fois que j'y avais joué, cela remontait à environ 6 ans, et c'était sur PS2. Je possède d'ailleurs toujours cette version, mais je ne l'avais pas terminé à l'époque bien que j'étais arrivé assez loin. Aujourd'hui, je redécouvre ce jeu tant adulé dans toute sa splendeur. Mes souvenirs sont progressivement revenus à mesure de mon avancée, mais j'ai pris diablement plus de plaisir à le faire jusqu'au bout. Tout d'abord, la différence au niveau graphique HD saute aux yeux, c'est plus fin, plus lisse et mieux coloré que dans la version originelle. Certains diront que c'est un portage fainéant au vu du lifting graphique avec passage à la 4K et de quelques petites options supplémentaires de configuration. Mais je trouve que ce filtre visuel suffit pour un jeu de cette ampleur qui n'a rien à changer en dehors de cette robe visuelle pour se remettre au goût du jour. Nul besoin d'en faire un remake ou autre changement radical, et tel qu'il est, je le porte aux nues. Mais trêve de louanges, et décortiquons un peu tout ça, point par point.

Pour commencer, j'ai été fasciné de bout en bout par l'ambiance du Japon féodal du soft. Mais ce n'est pas tant une atmosphère sombre avec des ninjas, samouraïs. réaliste et sanglante, mais lorgnant plutôt sur le folklore japonais dans un ton enfantin dépeignant des contes et légendes du pays du soleil levant. Ce qui n'empêche pas de donner au titre un cachet sérieux avec quelques doses d'humour sans que cela soit lourd. Et cette ambiance est le pivot central sur lequel s'appuie le scénario qui, s'il paraît classique à première vue, va plus loin en nous contant un voyage à base de prophétie que l'on vit de plus en plus intensément à mesure que l'on progresse dans l'aventure. La trame se situe en deux parties et a le bon goût de nous surprendre (bien qu'à moitié) en nous faisant croire que nous l'avons finie à un certain stade mais il n'en est rien. Un peu plus tard, bien que la seconde moitié soit plus longue et donne une petite impression de manquer de rythme, sa longueur s'étalant au milieu d'une plus grande liberté d'exploration est compensée par d'innombrables scènes-clés apportant plus d'épaisseur au scénario, de manière à comprendre la légende d'Amaterasu, comment est née la légende et connaître les anciens héros présents avant cette déesse que nous contrôlons tout au long du jeu. Cette déesse s'est réincarnée dans le corps d'un loup blanc au pelage diaphane maculé de marques ésotériques rouges lui conférant ses pouvoirs de Kami (Dieu). Dès le début de l'aventure, on part en quête des 13 techniques du pinceau céleste en compagnie d'un koropokurru nommé Issun, mais peu à peu, on se rend compte que les enjeux pour libérer le Nippon du joug des démons yokai va plus loin. Nous avons là une histoire plutôt bien ficelée, progressant assez vite dans sa première moitié, un peu plus lentement dans sa seconde moitié mais plus enrichie également. L'ambiance et l'univers forment un tout cohérent, la poésie se reflétant sur chaque pixel de cell shading aux tons pastels et aquarelles. C'est simple, plus on avance et plus on a l'impression de créer un monde imaginaire à la base devenant de plus en plus réel et riche par la suite, à l'image d'un peintre peignant un tableau prenant vie avec les couleurs et héritant d'une âme. Et parlons-en du dessin. À l'époque de la PS2, quand le jeu sortit en 2007 sous nos latitudes, ce fut une idée révolutionnaire. En effet, c'est en dessinant à l'aide du pinceau que l'on peut résoudre des énigmes et vaincre nos ennemis (primordial contre les boss). Les puzzles sont en règle générale simples et suivent une certaine logique, certains vous feront réfléchir un moment car la difficulté de leur résolution augmente sensiblement au fil de l'avancée, de même que certaines rixes contre de boss nécessiteront un certain temps pour trouver les techniques de pinceau idéales contre tels éléments et à quels moments précis. Si le jeu en lui-même n'est pas spécialement difficile au niveau des combats, notons que certains boss peuvent donner du fil à retordre, notamment quand on approche de la fin du jeu. Le jeu est construit comme un Metroidvania, et offre toujours un minimum de liberté pendant la progression, liberté qui amplifie le champ d'exploration à mesure que l'on récupère nos pouvoirs divins.

J'ai eu l'impression de jouer à du Zelda, mais en plus poétique. Certains aspect s'y retrouvent, comme par exemple les fragments de vie à collecter pour gagner un soleil vital qui augmente la barre de vie d'Amaterasu, trois fragments pour créer un soleil d'énergie. Les NPC's, la progression par villages et donjons également... Les petites musiques annonçant une action particulière, comme l'ouverture d'un coffre, la résolution d'un casse-tête, la découverte d'un passage secret ou encore la victoire après avoir vaincu un ennemi coriace. L'interface du menu a l'air de prime abord plutôt simpliste mais elle est plus complète qu'elle n'en a l'air, avec des informations à la pelle sur les éléments de l'univers de Okami (phrases-clés du journal de la quête principale, prédictions d'une voyante pour aider à trouver son chemin, trésors collectés, animaux nourris, bestiaire rencontré, etc...). On peut y voir le statut de notre valeureux loup blanc, qui représente quelques petites caractéristiques RPG et celles-ci nécessitent d'être augmentées pour aider notre canidé neige dans sa quête de longue haleine. Les Ryo, monnaie du jeu, lâchés par les ennemis et objets cassables du décor nous servent à acheter des armes, des poudres pouvant augmenter leur niveau au maximum, des objets curatifs, des objets d'attaque ou de défense entre autres. C'est surtout par le biais de notre curiosité à purifier la nature du miasme ténébreux des démons qui nous fera gagner de l'expérience pour augmenter notre santé ou notre réserve d'encre pour dessiner plus longuement avant la recharge. On apprend les techniques de pinceau en accomplissant des épreuves, après avoir dessiné des constellations dans le firmament. On peut d'ailleurs esquisser un soleil ou une lune dans les cieux et passer à loisir du jour à la nuit et vice versa, au lieu d'attendre que le cycle entre les moments diurnes et nocturnes changent. L'intrigue a beau prendre place dans un contexte sérieux, l'humour est toujours là et fait mouche avec quelques répliques marrantes et des expressions bien choisies par notre ami Issun qui nous chevauche (si on veut, vu qu'il se tient sur la tête d'Amaterasu). Les NPC's ne sont pas particulièrement nombreux bien qu'il n'y en ait pas besoin, mais ils ont leur personnalité et leur petits lots de textes et informations cruciales, de plus ils ne se ressemblent pas. En leur parlant, on peut trouver son chemin mais également participer à divers mini-jeux bien pensés, courts et fun, avec naturellement des récompenses à la clé.

On vit vraiment une évolution constante du monde d'Okami au fur et à mesure que nous progressons car la nature reprend peu à peu ses droits alors que nous la guérissons par les tours de magie du pinceau. Et à mesure qu'elle accompli des miracles et égaye le monde mourant, les gens commence à croire en elle et leur foi donnent de la force à notre héroïne. Nous devenons ainsi plus puissant et apportons le soleil dans cet univers féerique fait d'estampes japonaises. Pas étonnant pour une déesse du soleil, après tout. Et on sent vraiment que nos actions ont un impact sur l'environnement et la restauration de l'équilibre du monde. On sent une montée en puissance pour notre loup. D'ailleurs, les musiques accompagnant les différents actions d'Amaterasu et Issun sont assez éloquentes, et si certaines sont courtes, d'autres continuant en boucle s'inscrivent comme les thèmes de notre duo d'aventuriers. Même certains persos secondaires et NPC's disposent de leurs propres thèmes. Mention spéciale à Susano, une sorte de Mister Satan de Dragon Ball Z qui ne peut compter que sur la chance pour accomplir des miracles (mais qui joue quand même un rôle important dans l'histoire). Miracles derrière lesquels se trouve Amaterasu, qui lui donnera parfois un petit coup de main pinceau. Bien souvent, les scènes illustrant cet étrange personnage seront drôles... tout en restant épiques. Il y a toujours cet équilibre parfait d'humour et de sérieux dans les cinématiques. Pour notre plus grand bonheur ! Ça colle parfaitement à l'univers du jeu. Pour en revenir à la bande sonore, les musiques sont aussi de grands atouts du jeu parmi tant d'autres. Sans surprise, leurs sonorités résonnent d'instruments typiquement japonais, du Japon ancien. Rarement une musique d'ambiance accompagne deux donjons ou deux villes, presque tous ayant une musique unique, parfois deux pour deux lieux mais ce n'est pas courant. Les pistes sont aussi une montée en puissance, notamment dans les lieux extérieurs comme la péninsule de Ryoshima, dont le morceau choisi se veut très dynamique et insuffle un sentiment de liberté au joueur à gambader sur les plages et les étendues verdoyantes. Les musiques de boss ne sont pas très variées, ces derniers n'étant pas non plus en grand nombre de variété, mais les musiques du boss final décoiffent, et tout particulièrement Rising Sun qui est mon coup de cœur et en réalité le thème d'Amaterasu. J'ai aussi un petit faible pour Giving A Kushinada Ride. D'ailleurs, certains de ces morceaux m'ont rappelé quelques musiques d'ambiance des premiers Onimusha (1 et 2) tant elles se sont révélées dramatiques et épiques à fois, particulièrement dans une situation d'urgence. Là aussi, on est servi niveau richesse. On débloque d'ailleurs un sound-test permettant de se réécouter les musiques à loisir une fois le jeu terminé, à l'instar des anciens jeux Mega-Drive et Super Nintendo, entre autres bonus fort sympathiques. Un New Game + est par ailleurs disponible dès qu'on a terminé notre épopée une première fois, et, à l'image d'un Devil May Cry, on recommence une nouvelle partie depuis le début mais en gardant nos acquis antérieurs ainsi que les autres données comme les trésors comptabilisées, et non pas depuis un stade avancé du jeu comme certains jeux de nos jours. J'ai mis du temps à le finir car j'aime prendre mon temps pour explorer, écouter les dialogues des personnages et NPC's sans les accélérer pour profiter de leurs voix rigolotes, courir ou parfois marcher sur une colline, une plaine ou une falaise juste pour admirer les décors, puis faire une halte afin de contempler le paysage et imprégner mes yeux de la beauté artistique de ce jeu poétique. Il faut dire que les décors laissent rêveur, enchanteurs qu'ils sont et on a alors une folle envie de s'évader et de se déconnecter de tout le reste. Ce sont les sensations grisantes que m'a procuré ce Okami du début à la fin. Un voyage onirique et mélodieux qui m'aura fait vivre une grande aventure. Pour autant, le jeu n'est pas parfait et malgré ses nombreuses qualités et sa DA à tomber par terre, on notera une difficulté un peu trop basse dans l'ensemble, mis à part 2-3 boss et mini-jeux/défis corsés (y compris dans la progression naturelle de la quête d'Ama). Mais ça encore, ça va, ça reste mineur comme défaut car c'est compensé par une durée de vie assez conséquente, et faire le jeu à 100% demandera pas mal de temps et d'investissement mine de rien. En fait, le plus gros défaut réside dans l'orthographe des dialogues. Il y a pas mal de fautes de grammaire, d'oublis de pluriel, de mots plus rarement, manques d'accord, fautes de conjugaison et j'en passe. C'est bien dommage, car les termes sont assez bien choisis et siéent à l'ambiance conte de fées du récit. C'est présent tout au long du jeu et ça saute aux yeux, ou devrais-je plutôt dire "pique les yeux". Enfin, ça reste quand même français dans la construction et ce n'est pas non plus trop grave, mais dommage quand même de ce côté-là.

Je n'ai pas grand chose à redire, sinon. Okami m'a transporté et je le recommande chaudement. Un jeu à faire au moins une fois dans sa vie de gamer. Le concept du pinceau pour dessiner sur l'écran est juste génial. Facile et intuitif, on s'y fait très vite et on a tout de suite envie de tester nos talents calligraphiques sur tout ce qui nous entoure. Et contrôler un loup en tant que déité est également bien trouvé. Tout ce petit monde est attachant, PNJ's comme personnages scénaristiques, mais la véritable starlette reste bien évidemment notre loup blanc, Amaterasu. À noter qu'à certains moments du jeu, on peut créer nos propres dessins. Ça ne sert à rien dans la plupart des cas mais ça reste amusant. Il faut dire que la déesse du soleil est un peu notre égérie. Je pense que ce jeu sort carrément des sentiers battus, et même s'il n'a pas beaucoup changé par rapport à la version d'origine dans ce portage HD, je trouve qu'il a très bien vieilli en 2018, pour un jeu qui a maintenant 11 ans. Bref, ce jeu est une véritable pépite d'or vidéo-ludique, voire un lingot d'or en la matière tellement il nous fait voyager et change par rapport à beaucoup de jeux.
Faizon

le 20/12/2016
8_5 play3
Bien que proposant parfois un rythme inégal, Okami emporte par le beauté de son univers, la richesse de ses explorations, et surtout le soin tout particulier à faire de l'ensemble du jeu, que ce soit le contenant (musique, scénario, graphismes, etc.) et son contenu (la moindre idée de gameplay s'intègre dans une parfaite logique), un tout terriblement cohérent.
mimylovesjapan

le 04/10/2016
7 play3
Okami est un tres bon jeu.
Pour les defauts, je dirais :
- mecanismes de jeu extremement repetitifs
- dialogues long et traduction/textes d'origines ? etranges parfois
- le jeu rame serieusement vers la fin du jeu
- trop long
Pour les qualités :
- direction artistique superbe
- fun
- musique exellentes
- bon scénario (mais pas extraordinaire non plus, puisque 80% est puisé dans la mythologie japonaise)
A conseiller aux fans de A-RPG comme Zelda.
kolibri

le 17/11/2014
7_5 play3
Je me suis lancé dans Okami HD avec beaucoup d'attente de la part du jeu, et le jeu ne m'a pas déçu...malgré quelques côtés un peu gênants pour ma part.
Dans un premier temps, notre attention se porte sur les graphismes, très beaux et avec une direction artistique réussie. De plus, le portage est extrêmement réussi, et la version HD ne perd aucunement de son charme tout en étant plus qu'acceptable sur écran SD. La bande-son possède également de belles pistes, malgré une certaine redondance sur certains titres. Le gameplay enfin est un nouvel énorme point fort, il arrive à bien se renouveler et à évoluer au cours du jeu, tout en étant supporté par un level design d'exception. Les derniers donjons, à partir de l'ile Oni, sont extrêmement réussis et ingénieux dans leur design, et il en va de même pour les boss. Un véritable plaisir de les parcourir. L'histoire se laisse suivre, elle est loin d'être révolutionnaire et est un peu fragmentée mais le côté mythologie est très sympathique. Et le jeu est long, un peu trop même je trouve.
J'ai cependant un peu de mal avec Issun, à la fois lourd et un peu hors de propos sur certaines scènes, les dialogues t-r-è-s l-e-n-t-s à faire passer, la facilité du jeu, les situations comiques parfois mal placées et le tout dernier donjon, inutile et ne faisant pas honneur à un jeu dont le level design était excellent jusque là.

Bref, une expérience qui vaut le détour. Le jeu n'est pas parfait mais l'expérience est tellement agréable qu'il serait dommage de passer à côté.
Morm

le 20/01/2014
Edité le 20/01/2014
7 play3
Tout ayant été déjà dit, je me contenterai d'un fameux +- pour mon avis.

++Direction Artistique de génie
+ Un Cel-shading magnifique qui sublime la DA
+ Gameplay original et novateur
+ Univers et ambiance accrocheurs
+ OST bien dans le ton

+- Histoire sympathique, mais trop longue à se mettre en place et manquant de personnages vraiment charismatiques

-Beaucoup trop facile (et le jeu assiste trop le joueur)
--Les dialogues : trop de répétitions, vitesse de défilement trop lente et des bruitages insupportables

Une expérience très sympathique donc, mais à laquelle il manque un petit "brin de folie" pour la rendre vraiment inoubliable. C'est en tout cas l'un des Action-Aventure les plus intéressants auxquels j'ai joué.
Bahamut-Omega

le 14/12/2013
9_5 play3
Je vais faire assez court, tout simplement car ce jeu est une pure merveille.
L'histoire captivante et émouvante.
Univers haut en couleur et incroyablement riche.
Les personnages sont très attachants.
Le gameplay est excellent.
Graphiquement c'est sublime (déjà sur Ps2 c'était le cas) et l'OST est divine.
Et pour finir le jeu possède une excellente durée de vie (40 au minimum, et un New Game +).

Dans les défauts, le jeu est trop facile.
Il y a aussi pas mal de répétition des les dialogues, en plus on ne peut pas les accélérés, parfois c'est très long.
Et pour finir j'ai trouvé une petite baisse de rythme sur le milieu du jeu mais rien de dramatique.

9,5/10
Medion

le 19/11/2013
9 play3
Longtemps après tout le monde, je me suis plongé dans Okami grâce au remake HD. Et plus de sept ans après sa sortie initiale, le jeu justifie toujours la superbe réputation qui le précède. Un gameplay intelligent qui évolue tout au long du jeu, des boss géniaux, un visuel atypique et attachant, un gameplay intelligent et une bande son magnifique contribuent à rendre cette grande aventure inoubliable. Et on oublie bien vite les quelques petits défauts, en pleurant le manque de succès d'un titre qui le méritait tant.

+ Amaterasu
+ Ambiance enchanteresse
+ Bande son
+ Excellent gameplay
+ Un univers haut en couleurs
+ Lifting HD parfait
+ Contenu énorme

+/- Un peu simple, mais bon...

- Le pinceau est parfois difficilement maniable avec le stick
- Le personnage d'Issun, assez lourd
- Le son accompagnant les dialogues est infames, et on ne peut les accélérer...
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