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175 commentaires
Bloodborne play4
Herbrand

le 30/12/2016
10
Bien que masqué derrière un autre nom, Bloodborne est clairement un héritier de la série Souls tant nombreuses de ses mécaniques sont reprises de cette dernière. Il se démarque néanmoins par quelques différences dans son gameplay (l'absence de bouclier, les armes à feu, le dynamisme accru, etc.) et sa direction artistique qui en font, in fine, une expérience nouvelle mais familière.

+ Direction artistique type horror-show
+ Combats frénétiques
+ Digne héritage des mécaniques des Souls
+ Boss titanesques
+ Les donjons chalices qui boostent la durée de vie
+ Lore intéressante ...

- ... mais très cryptique au point qu'il est indispensable de consulter d'autres sources et que plusieurs questions essentielles n'ont pas réponse
- Relative absence de variété dans les builds et le gameplay
Chrono Cross play
Herbrand

le 20/04/2013
Edité le 20/04/2013
10
Chrono Cross est l'archétype du RPG agréable à jouer dans tous ses aspects : un scénario renversant, un univers enchanteur, une pléthore de personnages jouables, une progression qui n'oblige ni le grinding ni les combats contre les ennemis communs, un gameplay intéressant et une réalisation (musicale) sublime. Des années après y avoir joué, je lui cherche encore en vain le moindre défaut. C'est le must du RPG tour à tour et un exemple pour tous les autres.
Dark Souls - Artorias of the Abyss play3
Herbrand

le 12/01/2017
10
Un DLC excellent à l'image du jeu originel.

+ Riche en contenu
+ Combat de boss top
+ Lore ultra intéressante qui complète bien celle précédemment en place, et centrée sur un personnage énigmatique et emblématique du jeu
Dark Souls III pc
Herbrand

le 07/06/2016
10
"You'll never get your first Dark Souls experience back"

Tel est le titre d'un billet récemment lu faisant état du statut particulier de Dark Souls 3, dernière incarnation de la série. Le premier Dark Souls apportait une expérience unique dans notre carrière de joueur : la sensation de se perdre dans un monde qui nous dépasse, truffé de dangers qui peuvent surgir n'importe quand. De nombreux moments de notre périple resteront gravés longtemps dans notre mémoire : Blightown et son poison, la première rencontre avec le Capra Demon, New Londo, Orstein et Smough, et bien d'autres. Tous ces sentiments enfouis conduisent nécessairement à l'impatience de pouvoir retrouver cette expérience, mais paradoxalement à ne jamais complètement retrouver la surprise de la première rencontre.

C'est inévitable.

Dark Souls était unique parce qu'il apparaissait comme du sang neuf dans notre ludothèque, une aventure encore jamais vécue. Toute suite présente et à venir souffrira inéluctablement du défaut de la redite, du sentiment de déjà-vu, de la prévisibilité. Nous avons appris à maîtriser le challenge, nous sommes plus forts de notre premier périple en Lordran. Pas étonnant dès lors que, malgré l'excitation d'avoir enfin entre les mains ce troisième opus tant attendu, un certain désenchantement puisse survenir.

Et pourtant, ça ne serait pas rendre justice à l'oeuvre vidéoludique qu'est Dark Souls 3. Fort de l'expérience des réalisations précédentes, From Software nous livre l'épisode le plus abouti à bien des égards. On citera, sans exhaustivité aucune, une sensation manette en main proche de la perfection, l'apparition de nouveaux éléments qui apportent une nouvelle variété dans les combats, un level design vertical exceptionnel, une direction artistique très réussie, un online bien plus modulable grâce aux Covenants à équiper et, surtout, ce que je considère comme le meilleur ensemble de boss de la série. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis sorti victorieux d'un combat en ayant encore les mains qui tremblent. Son scénario fait également honneur à Dark Souls premier du nom en se présentant clairement comme une suite à celui-ci, avec une lore de qualité comme on la connait dans la série.

On pourrait reprocher au nouveau bébé de From Software un manque de cohésion dans le level design horizontal. Les différentes zones semblent ainsi être isolées, bien que les différents panoramas suggèrent fortement que tout fait partie d'un monde connecté. L'effet de bord de ce choix est qu'on n'éprouvera pas la sensation d'être perdu dans un coin misérable de ce monde avec une arme brisée, sans objet de soin ni poudre réparatrice. Mais quel joueur aguerri sortirait encore de Firelink Shrine sans une petite réserve d'objet et l'un ou l'autre Miracle pour se soigner ? Nous avons déjà dompté Lordran ; nous sommes préparés à tout.

Dark Souls 3 sera souvent présenté comme une synthèse, un best of de la série. Il l'est. Néanmoins, le limiter à cette vision n'est pas rendre honneur à ce qu'il est réellement, tel qu'on peut l'apercevoir, à mon humble avis, quand on le considère dans son individualité.

Après de longues rétrospectives et prises de recul, mon constat est clair : Dark Souls 3 est le meilleur Souls auquel j'ai joué.
Dark Souls III play4
Herbrand

le 24/12/2016
10
"You'll never get your first Dark Souls experience back"

Tel est le titre d'un billet récemment lu faisant état du statut particulier de Dark Souls 3, dernière incarnation de la série. Le premier Dark Souls apportait une expérience unique dans notre carrière de joueur : la sensation de se perdre dans un monde qui nous dépasse, truffé de dangers qui peuvent surgir n'importe quand. De nombreux moments de notre périple resteront gravés longtemps dans notre mémoire : Blightown et son poison, la première rencontre avec le Capra Demon, New Londo, Orstein et Smough, et bien d'autres. Tous ces sentiments enfouis conduisent nécessairement à l'impatience de pouvoir retrouver cette expérience, mais paradoxalement à ne jamais complètement retrouver la surprise de la première rencontre.

C'est inévitable.

Dark Souls était unique parce qu'il apparaissait comme du sang neuf dans notre ludothèque, une aventure encore jamais vécue. Toute suite présente et à venir souffrira inéluctablement du défaut de la redite, du sentiment de déjà-vu, de la prévisibilité. Nous avons appris à maîtriser le challenge, nous sommes plus forts de notre premier périple en Lordran. Pas étonnant dès lors que, malgré l'excitation d'avoir enfin entre les mains ce troisième opus tant attendu, un certain désenchantement puisse survenir.

Et pourtant, ça ne serait pas rendre justice à l'oeuvre vidéoludique qu'est Dark Souls 3. Fort de l'expérience des réalisations précédentes, From Software nous livre l'épisode le plus abouti à bien des égards. On citera, sans exhaustivité aucune, une sensation manette en main proche de la perfection, l'apparition de nouveaux éléments qui apportent une nouvelle variété dans les combats, un level design vertical exceptionnel, une direction artistique très réussie, un online bien plus modulable grâce aux Covenants à équiper et, surtout, ce que je considère comme le meilleur ensemble de boss de la série. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis sorti victorieux d'un combat en ayant encore les mains qui tremblent. Son scénario fait également honneur à Dark Souls premier du nom en se présentant clairement comme une suite à celui-ci, avec une lore de qualité comme on la connait dans la série.

On pourrait reprocher au nouveau bébé de From Software un manque de cohésion dans le level design horizontal. Les différentes zones semblent ainsi être isolées, bien que les différents panoramas suggèrent fortement que tout fait partie d'un monde connecté. L'effet de bord de ce choix est qu'on n'éprouvera pas la sensation d'être perdu dans un coin misérable de ce monde avec une arme brisée, sans objet de soin ni poudre réparatrice. Mais quel joueur aguerri sortirait encore de Firelink Shrine sans une petite réserve d'objet et l'un ou l'autre Miracle pour se soigner ? Nous avons déjà dompté Lordran ; nous sommes préparés à tout.

Dark Souls 3 sera souvent présenté comme une synthèse, un best of de la série. Il l'est. Néanmoins, le limiter à cette vision n'est pas rendre honneur à ce qu'il est réellement, tel qu'on peut l'apercevoir, à mon humble avis, quand on le considère dans son individualité.

Après de longues rétrospectives et prises de recul, mon constat est clair : Dark Souls 3 est le meilleur Souls auquel j'ai joué.
Dark Souls III: The Ringed City play4
Herbrand

le 07/04/2017
10
Voici donc la tant attendue conclusion à la grande série qui aura transcendé ceux qui auront osé s'y frotter. Loin d'être un simple DLC indépendant, The Ringed City n'est ni plus ni moins que l'apothéose de toute la trilogie, dans tous ses aspects.

+ Les zones proposées sont le summum du sadisme qu'a pu proposer la série Souls. Loin d'être de pâles copies du passé, de nombreux pièges originaux et oppressant vous attendent. Ils vous mèneront inéluctablement au fameux « You Died » ... de nombreuses fois.

+ Quatre boss vous barreront la route, dont deux vous feront confondre Nameless King avec Iudex Gundyr, tandis qu'un troisième utilise les fonctionnalités en ligne de façon très originale.

+ La direction artistique est juste incroyable. La meilleure qu'on ait vu dans toute la série, avec de très nombreux détails à découvrir et des panoramas à couper le souffle.

+ La lore n'est pas en reste et apporte une véritable conclusion à Dark Souls (au sens large). Comme toujours, n'attendez aucune information explicite : tout est laissé à vos interprétations et spéculations. Je me suis en tout cas beaucoup plu à lire et réfléchir sur les différentes théories proposées par les joueurs, notamment sur Reddit.

+ Beaucoup de clins d'oeil, notamment une scène avec un certain NPC qui m'a bien fait rire.

+ Outre les qualités ci-dessus, ce dernier DLC est plutôt long : j'ai mis 11h pour arriver au bout la première fois, et 2h lors de mon second run (en ligne droite et en connaissant les bosses donc). A titre de comparaison, j'avais terminé Ariandel en 8h la première fois et en moins d'une heure les suivantes.

- Le seul véritable défaut de ce DLC est que le chemin à suivre est, au final, très linéaire. On est loin des Grand Archives ou du Undead Settlement. Néanmoins, cela paraît avoir peu d'importance compte tenu de toutes les qualités de ce contenu.

C'est donc une conclusion exceptionnelle pour une série qui l'est autant, indispensable à acquérir.
Final Fantasy VII play
Herbrand

le 04/07/2013
10
FFVII est l'incarnation même de ce qui me plait et ce que j'attends dans un RPG :
- un scénario bien ficelé dans un univers développé,
- un gameplay à la fois accessible, personnalisable et complexe,
- un chara-design original implémenté dans des personnages attachants,
- une multitude de personnages secondaires intéressants,
- un équilibre entre gameplay et narration,
- une bonne mise en scène mélangeant drame, humour, et controverses.

On peut toujours argumenter qu'il existe d'autres RPG le surpassant dans un ou plusieurs des points ci-dessus ; on ne peut cependant nier que FFVII rassemble toutes ces qualités pour former un titre plaisant tant sur la forme que le fond. Et c'est bien ce qu'il importe.
Final Fantasy VII play3
Herbrand

le 01/06/2015
10
Revisiter les oeuvres vidéoludiques du passé peut paraître une étreinte douloureuse entre les bons souvenirs de l'enfance et la dure réalité d'aujourd'hui. Certains jeux devant lesquels nous étions en adorations pourraient ainsi sembler, devant nos regards adultes et grandis de nombreuses autres expériences, risibles sinon ridicules. Défier la nostalgie en revisitant ces monuments peut ainsi s'avérer fatal : l'oeuvre adulée se transforme en expérience cauchemardesque qui n'aurait jamais dû quitter sa tombe.

Des années après ma partie précédente, le constat reste limpide : FFVII est invulnérable face à la déferlante de Chronos. Il reste et restera une oeuvre parfaite et, plus qu'une simple référence, un véritable modèle pour l'ensemble des RPG à venir.
Final Fantasy VII Remastered play4
Herbrand

le 24/05/2018
10
Terminé Final Fantasy VII for PS4 en 20 heures. Ça doit être la meilleure édition pour faire le jeu actuellement : l'upscaling est honorable, et surtout on a la possibilité de tripler la vitesse du jeu et d'enlever les combats aléatoires, ce qui rend le jeu d'autant plus agréable à jouer aujourd'hui. J'en ai d'ailleurs profité pour accomplir un challenge que j'avais débuté sur la version mobile : terminer le jeu en désactivant tous les combats aléatoires. Force est de constater que FFVII est ultra facile, même dans ces conditions. Seuls deux boss m'ont véritablement fait suer : Demon's Gate et Carry Armor. J'ai dû avoir quelques autres game over par mégarde ou mauvaise préparation, mais la plupart des boss soit ne tape pas assez fort pour inquiéter une fois qu'on a la matéria Barrier, soit peut être neutralisé en se protégeant contre le bon élément (coucou Jenova et Schizo). Et encore, j'ai fait tout le jeu en étant équipé des armes et armures à augmentation double, afin que mes matéria montent quand même de niveau. Les talents de l'ennemi obtenus vers la moitié du jeu (Trine et Aqualung) suffisent pour terrasser tous les boss qui n'ont pas de résistance particulière à la magie, tandis que la fin du jeu est une blague une fois qu'on a les armes ultimes ou quasi-ultimes. En particulier, le conformer de Yuffie — dont les dégâts scale avec le niveau de l'ennemi attaqué — a fait chialer Sephiroth. Je n'ai pas encore été me frotter aux Weapons, qui devraient déjà poser plus de problèmes.
SaGa Frontier II play
Herbrand

le 24/11/2012
10
Saga Frontier 2 est une expérience unique...

Unique dans son déroulement. On rompt ici complètement avec les classiques du genre. La progression se poursuit par l'intermédiaire de chapitres d'une histoire s'étalant sur plusieurs générations. Le joueur sélectionne un chapitre de cette histoire parmi différents choix. Il joue alors le long dudit chapitre du début à la fin, avant de pouvoir en choisir un autre. Ce système offre une certaine liberté au joueur et une impression de découverte bien plus importante que ce qu'un RPG a l'habitude d'offrir. On prend énormément de plaisir à visiter les facettes de l'Histoire (avec un grand "H") et à l'observer selon les différents points de vues des (nombreux) protagonistes.

Egalement unique dans son gameplay. Saga Frontier 2 propose deux modes de combats. Le premier, en équipe, suit un déroulement relativement classique. Le second, en duel, fait combattre un de vos personnages contre un seul ennemi. Vous devez alors introduire différentes commandes de base, qui peuvent se combiner en des capacités spéciales, bien plus puissantes. Ces capacités, une fois exécutées pour la première fois, sont apprise par le personnage et pourront être utilisée dans tout mode de combat. L'apprentissage constituent d'ailleurs la partie la plus importante du gameplay ; il serait d'ailleurs difficile de la décrire complètement dans un si petit commentaire tant elle est riche. Notons également les batailles armées très amusantes, où l'on déplace nos soldats sur un damiers ; quand deux opposants sont sur la même case, un combat en équipe se déclenche.

Enfin, unique dans sa réalisation. Saga Frontier 2 affiche en effet des graphismes en couleurs pastels absolument sublimes. Ceux-ci sont accompagnés d'une bande-son impressionnante de qualité, signée Hamauzu.

Il ne conviendra peut-être pas à tout le monde, notamment à cause de la richesse de son gameplay et sa difficulté assez sentie. Cependant, il serait erroné de passer à côté de cette véritable oeuvre d'art : une ode au RPG dont les particularités la rendent à la fois séduisante et ensorcelleuse.
Star Ocean: Second Evolution psp
Herbrand

le 07/11/2012
Edité le 28/06/2013
10
Ce remake étant fortement similaire à l'original, je ne vais pas donner mon avis ni justifier la note. J'invite les intéressés à consulter mon commentaire relatif à Star Ocean: The Second Story. Au lieu de cela, je vais me concentrer sur les petites différences entre les deux versions.

(1) La carte du monde, qui était le gros point négatif de la réalisation graphique de TSS, a été refaite pour un résultat bien plus agréable à l'oeil. De manière similaire, l'interface des menus a été quelque peu améliorée, principalement celle du menu d'item creation. Lors de discussions, des artworks représentant les participants sont affichés. Les sprites en et hors combat ont été retravaillés.

(2) Au lieu d'être limité à un seul coup, chaque personnage peut exécuter un combo de trois coups, avant de subir un petit délai. Bien que pouvant sembler anecdotique, cette différence prend une ampleur importante aux yeux des experts. En particulier, le combo Ashton + Angel's armbrand + Slayer's ring perd fortement de son efficacité. Ceci oblige un changement de stratégie par rapport à TSS.

(3) Les caractéristiques de combat d'Ernest ont été retravaillées. Celui-ci est maintenant devenu un personnage tout à fait décent qui justifie parfaitement sa place dans une équipe. Ceci combiné avec le point (2) implique que le choix entre Ashton et Opera doit être réétudié.

(4) Welch apparait comme un nouveau personnage jouable. Des armes spécifiques sont en vente dans les magasins ou peuvent être trouvées dans les donjons.

(5) Les modes de difficultés plus avancés sont maintenant disponibles dès la fin de la première partie. Il n'y a plus de voice collection.

Quant à la question de savoir si ce remake vaut la peine d'être acheté lorsqu'on a déjà terminé TSS, cela dépend d'à quel point on a aimé l'opus original. Ceux qui l'ont adoré et le vénèrent toujours peuvent se le procurer sans hésiter, ceci afin de réveiller d'anciennes sensations tout en découvrant de nouvelles.

Petite clarification par rapport à certains commentaires que j'ai lus, y compris dans la review d'Allesthar. Il est injuste d'accuser SO:SE de trop se calquer sur SO:FD. C'est justement ce dernier qui a été construit sur base de TSS, mis à part les améliorations graphiques précitées. In extenso, si reproche il y a c'est à SO:FD qu'il faut les faire.
Star Ocean: The Second Story play
Herbrand

le 07/11/2012
Edité le 25/06/2013
10
Etant incontestablement le RPG auquel j'ai pris le plus de plaisir à jouer et également celui sur lequel j'ai passé le plus d'heures - MMO à part - Star Ocean: The Second Story (SO2) tient une place particulière dans mon coeur de joueur. Je reconnais bien volontiers qu'on peut lui trouver des défauts : certains disent que les combats sont brouillons ; d'autres l'accusent d'un scénario minimal, inintéressant voire inexistant. Et pourtant, le titre de tri-Ace dispose d'atouts incontournables qui, s'ils paraissent anecdotiques pour ces mêmes-là, ont contribué à faire de ce jeu partie de mes favoris.

A l'instar de son prédécesseur, il offre un délicieux mélange entre les caractéristiques d'un RPG tour à tour classique (combats aléatoires, zone de combat prédéfinie, menu en combat, plusieurs personnages) et ceux des A-RPG. Il en résulte un système de combat dynamique à plusieurs personnages, dont je n'ai jamais réussi à me lasser. Les personnages variés dans leurs capacités et leur style de combat contribuent fortement à la motivation que j'éprouve à chaque nouvelle partie. Etant donné l'impossibilité de recruter tous les personnages en une partie et l'obligation de faire des choix, il est particulièrement intéressant d'essayer différentes combinaisons de personnages en combat et hors combat -- surtout dans les modes de difficulté plus élevés qui obligent à réfléchir sur la composition de son groupe. SO2 ne manquant pas de challenge, on aura tôt fait de se prendre au jeu d'analyser chaque personnage afin d'en retirer une équipe harmonieuse.

SO2 peut compter sur un des meilleurs systèmes d'item creation du RPG, lequel n'a malheureusement pas été repris dans ses successeurs, et a au contraire été drastiquement simplifié. En particulier dans les modes de difficultés plus élevés, il convient de réfléchir à quelles capacités passives et quelles aptitudes d'item creation chaque personnage doit se consacrer, tout en tenant compte des talents innés de chacun. Ces éléments influenceront fortement la difficulté à laquelle le joueur sera confronté lors des combats ; d'autant plus que le titre n'est pas avare en challenge, annexe ou non.

Le scénario, bien que n'atteignant pas les meilleures productions en termes de révélations et de rythme, propose certaines particularités qui le rendent inoubliable. Il s'appuie fortement sur les pensées et traits de caractères de chaque personnage ; le jeu permet d'ailleurs d'observer le point de vue de deux protagonistes différents. Les private actions permettent d'être témoin de diverses situations anecdotiques qui contribuent à modifier les relations entre différents héros. Celles-ci étant un des principaux constituants du charme de SO2, passer à côté d'elle empêche de savourer pleinement l'histoire et l'ambiance qui s'en dégage. Appuyé par une bande son sublime et des graphismes en deux dimensions très colorés, ce Star Ocean jouit d'un univers au final extrêmement attachant.

Star Ocean: The Second Story, par son univers inoubliable et son gameplay extrêmement bien rôdé, est à ce jour l'une des expériences vidéoludiques les plus mémorables que j'ai connues.

+ Personnages attachants, variés dans leur personnalité et leur style de combat
+ Private Actions
+ Systèmes d'aptitudes et d'item creation
+ Combats dynamiques
+ Obligation de faire des choix dans son recrutement
+ Nombreux challenges annexes
+ Bande-son
+ Graphismes 2D colorés
+ Les 10 sages
Suikoden II play
Herbrand

le 20/04/2013
Edité le 20/04/2013
10
Le premier souvenir qu'il me revient de Suikoden 2 est l'émotion qu'il communique tout au long de son aventure incroyable. Le destin tragique des protagonistes attachants tient en haleine tout au long du scénario. Le gameplay classique est agrémenté de la bien-connue quête des 108 étoiles. Le système d'expérience rend le grinding inutile, ce qui permet de profiter pleinement du scénario.
Bloodborne: The Old Hunters play4
Herbrand

le 12/01/2017
9
The Old Hunters propose une bonne dose de nouveau contenu et de challenge. On retient les boss particulièrement ardus, bien plus que dans le jeu principal. La lore est toujours aussi cryptique, ce qui m'a obligé à m'informer à nouveau par le biais de wiki et autres media de partage. De ma compréhension globale (qui est imparfaite), elle complète bien l'histoire initiale, mettant notamment en scène des personnages importants de celle-ci.
Chrono Trigger play
Herbrand

le 24/11/2012
Edité le 24/11/2012
9
Assurément, Chrono Trigger peut aisément prétendre être l'un des meilleurs RPG de l'époque 16 bits.

Il propose un univers original, un casting très sympathique et des scènes mémorables.

Son système de combat est basé sur l'ATB et permet de combiner les attaques de différents personnages en vue d'en exécuter des plus puissantes. Malgré ces caractéristiques, le gameplay demeure un peu trop classique. On note en revanche la bonne idée de laisser tomber les combats purement aléatoires.

Malgré les points soulevés ci-dessous, Chrono Trigger reste une expérience unique, louée par beaucoup, que tout joueur de RPG se doit d'essayer un jour.

A noter que la version PS1 US (disponible dans la compilation Final Fantasy Chronicles) souffre de temps de chargement assez prononcés. Ce problème est cependant atténué lorsqu'elle est jouée par l'intermédiaire du POPS loader de la PSP.
Chrono Trigger snes
Herbrand

le 24/11/2012
9
Assurément, Chrono Trigger peut aisément prétendre être l'un des meilleurs RPG de l'époque 16 bits.

Il propose un univers original, un casting très sympathique et des scènes mémorables.

Son système de combat est basé sur l'ATB et permet de combiner les attaques de différents personnages en vue d'en exécuter des plus puissantes. Malgré ces caractéristiques, le gameplay demeure un peu trop classique. On note en revanche la bonne idée de laisser tomber les combats purement aléatoires.

Malgré les points soulevés ci-dessous, Chrono Trigger reste une expérience unique, louée par beaucoup, que tout joueur de RPG se doit d'essayer un jour.
Dark Souls play3
Herbrand

le 15/05/2014
Edité le 15/05/2014
9
Dark Souls est l'une des oeuvres vidéoludiques les plus uniques et immersives qu'il m'a été donné de découvrir.

+ Gameplay et progression extrêmement bien calibrés. Pas question ici de foncer sur une pléthore d'ennemis en taillant la masse à tout va. On avance lentement, on découvre, on se laisse surprendre, on apprend. Toute erreur se paie, même si pas toujours de manière critique. Si le level up et l'upgrade d'armes n'est pas une garantie de victoire, leurs impacts est suffisamment significatif pour mériter un certain investissement.

+ Un level design intelligent. Si Lordran n'est pas un monde ouvert à proprement parlé, de nombreuses connexions entre les zones se débloquent au fur et à mesure de notre avancée. Plus on explore et plus notre représentation mentale de son architecture évolue, ceci au gré des raccourcis et portes dont nous déverrouillons l'accès.

+ Un background plus fourni qu'il n'y paraît. Notre exploration de Lordran nous mène à découvrir son histoire. Notre connaissance de celle-ci se construira au fur et à mesure de l'observation d'indices, des quelques discussions avec les NPC rencontrés, et la lecture des descriptions d'objets. Si l'exercice de reconstruire l'entièreté du puzzle est à la fois captivant et gratifiant, il demande un investissement conséquent de la part du joueur. Une seule partie est loin d'être suffisant, d'autant plus qu'étant livré à soi-même, on passe facilement à côté de nombreux éléments. C'est là que la connaissance contenue dans la communauté, réalisée sous la forme de wiki et forums, prend toute son importance.

+ De nombreux boss mémorables. Chaque affrontement constitue un défi et une expérience en soi. Plus que la difficulté, souvent loin d'être insurmontable, on retiendra surtout le soin et la diversité apportés à chacun d'eux. Je pense être tellement marqué que je me souviendrai pendant très longtemps de chacun d'eux.

- La méthode de narration ne plaira pas à tout le monde. En particulier, la ligne directrice du scénario peut sembler maigre pendant une bonne partie du jeu ; d'autant plus que les dialogues se font rares, et que le manque d'informations directes nous empêche de comprendre le pourquoi de nos actions et des évènements qui se produisent. Même après avoir terminé une fois le jeu, on a plein de questions et trop d'éléments manquants (mais pas pour autant disponibles) pour pouvoir y répondre.

Dark Souls, j'y suis allé, je l'ai vu, je l'ai vaincu. Ce fut une expérience formidable que j'espère poursuivre un jour dans un New Game +, afin d'en percevoir davantage de mystères.

[Edit]

Après un New Game + et l'exploration des DLC, je ne peux qu'affirmer que Dark Souls est l'oeuvre vidéoludique la plus incroyable de ce nouveau siècle. La lore, floue à la première partie, se révèle au fur et à mesure que l'on réunit les pièces du puzzle. En ajoutant les autres qualités du titre, on obtient ni plus ni moins qu'un jeu parfait à tout point de vue.

[Edit]

Le temps fait son oeuvre, et c'est en voyant mieux qu'on découvre les (quelques) défauts de jeunesse de la série. Pour plus de détails, je vous invite à lire mon commentaire sur la version Remaster.
Dark Souls Remastered play4
Herbrand

le 15/07/2018
9
Je n'ai aucun doute que Dark Souls restera longtemps dans les mémoires comme un nouveau classique. L'univers sans pitié, la difficulté présente dès le début, les zones sans merci (Blightown et son poison, Anor Londo et ses archers, New Londo et ses fantômes, etc.) et surtout son world design exceptionel et interconnecté ... forment un tout mémorable. Pour l'avoir refait après de nombreuses heures sur Dark Souls 3, je ne peux m'empêcher de penser que les deux forment un tout et une continuité, non seulement dans la lore (évidemment) mais aussi dans le gameplay. Dark Souls est en quelque sorte la gemme brut, que l'on admire pour ce qu'elle est, tandis que Dark Souls 3 est une pierre raffinée, qu'on apprécie pour ce qu'elle est devenue. Lorsqu'on les met bout à bout, on se rend compte de l'intelligence de From Software dans l'évolution de sa série. Dans Dark Souls, pas de warp avant la deuxième partie du jeu, pas de respec, plein de raccourcis à débloquer, des forgerons dispersés ... arrivé sur Dark Souls 3, on a déjà traversé toutes ces épreuves et elles ne surprennent plus. Du coup, on nous fournit des facilités pour les contourner. Par contre, pour nous barrer la route, on place des boss bien plus redoutables que dans le premier opus, du online aggressif, et des mid-boss plus redoutables que le pire qu'on rencontre dans le premier épisode. J'apprécie également l'évolution de la série en terme de diversité des armes, en équilibre des infusions (upgrade paths), des builds et de l'interaction en ligne. C'est d'ailleurs sur ces aspects que l'on repère les légères imperfections de ce premier opus, lesquelles passaient pourtant inaperçue à l'époque de la découverte. Qu'importe. Que ce soit dans sa version originale ou dans son remaster, Dark Souls est un mythe à découvrir ... et le restera.
Final Fantasy IX play
Herbrand

le 24/06/2013
9
Cet opus est probablement la meilleure représentation de ce que signifiait "Final Fantasy" à l'époque. C'est un véritable hommage au passé, qui parvient à combiner des mécanismes contemporains aux sources classiques de la série. Ses seuls défauts résident dans une relative lenteur en combat, un système de transe mal calibré, et une simplicité de gameplay un peu trop prononcée. Ça ne l'empêche pourtant pas d'être une des oeuvres les plus louables de l'ensemble du catalogue RPG.
Final Fantasy IX play3
Herbrand

le 12/02/2015
9
Quatorze ans après, Final Fantasy IX reste un exemple d'univers et d'ambiance que tout RPG devrait suivre. Si le gameplay a pas mal vieilli (combats aléatoires fréquents, animations lentes, limit break peu utile de par leur facteur aléatoire, ...), le rythme généralement soutenu du jeu le rend agréable à parcourir de bout en bout. Le système de job qui se cache derrière les capacités uniques de chaque personnage offre de la flexibilité dans la constitution de l'équipe, sans pour autant délaisser un protagoniste (de part la construction de la première moitié du jeu où les équipes sont imposées) ni tomber dans les formations classiques. Ludique et poétique, FFIX est l'un des éternels qui résistera à la marque du temps.
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