Commentaires RPG - Legendra RPG

Luckra

le 20/11/2019

Un petit RPG d'à peine 5h au look SNES qui se focalise entièrement sur une exploration de donjon et des combats. L'exploration n'a rien de spécial : on descend dans le labyrinthe pas bien complexe mais les combats sont assez addictifs. En effet chaque pièce d’équipement a un temps d'attente avant d'être utilisé et on voit en tout temps le temps restant avant l'attaque de l'ennemi.

One Way Heroics

Luckra

le 16/11/2019

Un rogue like RPG plein de petites idées sympathiques mais à la présentation tellement austère qu'il en est rebutant. Les mécaniques sont soit jamais expliqués soit on se tape un mur de texte pour tenter de comprendre. C'est dommage car le titre est très addictif comme beaucoup de jeux du genre.

Anodyne 2: Return to Dust

Luckra

le 12/11/2019

Un peu déçu de cette suite qui se perd dans des idées artistiques de gameplay.
Là où l'original est un zelda GB like très sympathique, Anodyne 2 a des donjons similaires mais entrecoupés de phases d'exploration/plateforme en 3D style PS1 et une narration un peu plus poussée. Ces phases 3D sont souvent poussives et rallongent le jeu plus qu'autre chose malgré leur cachet nostalgie. J'ai trouvé aussi la plupart des donjons beaucoup plus simples en se focalisant sur une narration artsy qui m'a perdu plus d'une fois. A réserver aux adeptes de plateforme PS1 et fans de films indépendants.

Disco Elysium

Luckra

le 11/11/2019

Une excellente surprise qui mérite toutes les critiques dithyrambiques qu'il reçoit. Pensez Planescape Torment sans les combats (du RPG isométrique avec beaucoup de texte), passionnant de bout en bout mais réservé à ceux qui aiment lire. Le côté détective est original mais ne vous attendez pas à du twist dans tous les recoins, on n'est pas sur du Agathie Christie mais plus sur le fait divers très bien écrit dans un monde incroyablement détaillé. L'absence de combat et l'utilisation originale des stats et skills (qui focus tout dans les dialogues) est interessante et mérite d'être approfondie.

Bloodstained: Ritual of the Night

Luckra

le 23/07/2019

Enfin un retour des Castlevania 2D 10 ans après, plus spécifiquement une suite aux "of Sorrow" avec le même système d'absorption des âmes.
Le level design en zones bien distinctes est connu, la progression avec level up et équipement (et même de la nourriture) est connue, le bestiaire aussi similaire que possible à Castlevania est connu, la musique de la même compositrice est connue.
Les seuls soucis que j'ai sont la réalisation en général (le jeu est vraiment vraiment laid, les cutscenes font pitié et le jeu est buggé jusqu'à la moelle) et quelques choix de design confus au niveau de la progression similaires à ce que SotN faisait il y a plus de 20 ans mais qu'on avait laissé derrière nous avec les Castlevania suivants (comprendre "je sais pas du tout où aller et au mieux j'ai un hint en parlant à un NPC et au pire je dois me taper toute la worldmap pour trouver LE item qui sert à avancer).

Ys: The Oath in Felghana

Luckra

le 23/03/2019

Un excellent défouloir, agréable à jouer de bout en bout, qui tient encore bien la route visuellement avec une bande son toujours excellente. Le scénario est convenu mais bien écrit et les personnages touchants. Le seul gros défaut à mes yeux est la lisibilité dans certaines zones (celle de lave) et avec certains ennemis (j'ai trouvé très dur de jauger où sont les ennemis volants en 2D).

Vampyr

Luckra

le 10/01/2019
4_5

J'admire ce que Dontnod essaye de faire avec ses jeux mais Vampyr ne fonctionne pas. Coincé entre différentes directions et genres on a un jeu qui ne sait pas ce qu'il veut être et finit par juste frustrer de bout en bout.

D'un côté on a un jeu purement narratif avec notre protagoniste récemment vampire qui cherche à trouver qui est son progéniteur, mettre fin à la maladie dans Londres et tout ça en se faisant des copains et en résolvant les problèmes des gens. Cela se fait à base d'exploration des quartiers de la ville et de dialogues : chaque NPC a plein de possibilités de dialogues mais la plupart fermées de base, c'est en faisant les bons choix qu'on peut en débloquer d'autres ou en parlant à d'autres gens ou en trouvant des objets qui se rapportent à eux dans le monde. On peut également tuer les NPC pour des gros gains d'XP, de base ils ne valent que 50% de leur xp totale mais en sachant tout sur eux on débloquera les 100%. C'est très intéressant car un connard en apparence qu'on vise comme cible évidente pourrait se révéler être au final un bon gars quand on connait ses secrets ce qui crée un petit dilemme moral sympathique. D'autres mécaniques viennent pimenter tout ça avec les maladies à soigner (qui donnent des malus d'XP), les relations entre personnages, la santé du quartier, etc.
Et là on tape le problème majeur de Vampyr car tout ce beau système ne sert qu'à une chose : avoir de l'XP pour faire des combats et le jeu en est rempli à outrance. Le système de combat est action rpg de base et assez mal branlé (problème de collisions et d'animations) qui est répétitif au bout du 2ème combat. Les combats ne laissant quasi rien en XP et surtout des matériaux pour le craft, on est obligé de tuer des NPC pour progresser sinon on se prend un mur face aux boss de fins de chapitres.

On peut opter pour la nouvelle difficulté "histoire" qui rend les combats triviaux mais ça n'empêche pas qu'on se les tape constamment. Au final la partie narrative intéressante n'existe que pour pouvoir gagner des combats au mieux inintéressants qui servent à avancer la partie narrative...
J'admire ce que Dontnod essaye de faire avec ses jeux mais Vampyr ne fonctionne pas. Coincé entre différentes directions et genres on a un jeu qui ne sait pas ce qu'il veut être et finit par juste frustrer de bout en bout.

D'un côté on a un jeu purement narratif avec notre protagoniste récemment vampire qui cherche à trouver qui est son progéniteur, mettre fin à la maladie dans Londres et tout ça en se faisant des copains et en résolvant les problèmes des gens. Cela se fait à base d'exploration des quartiers de la ville et de dialogues : chaque NPC a plein de possibilités de dialogues mais la plupart fermées de base, c'est en faisant les bons choix qu'on peut en débloquer d'autres ou en parlant à d'autres gens ou en trouvant des objets qui se rapportent à eux dans le monde. On peut également tuer les NPC pour des gros gains d'XP, de base ils ne valent que 50% de leur xp totale mais en sachant tout sur eux on débloquera les 100%. C'est très intéressant car un connard en apparence qu'on vise comme cible évidente pourrait se révéler être au final un bon gars quand on connait ses secrets ce qui crée un petit dilemme moral sympathique. D'autres mécaniques viennent pimenter tout ça avec les maladies à soigner (qui donnent des malus d'XP), les relations entre personnages, la santé du quartier, etc.
Et là on tape le problème majeur de Vampyr car tout ce beau système ne sert qu'à une chose : avoir de l'XP pour faire des combats et le jeu en est rempli à outrance. Le système de combat est action rpg de base et assez mal branlé (problème de collisions et d'animations) qui est répétitif au bout du 2ème combat. Les combats ne laissant quasi rien en XP et surtout des matériaux pour le craft, on est obligé de tuer des NPC pour progresser sinon on se prend un mur face aux boss de fins de chapitres.

On peut opter pour la nouvelle difficulté "histoire" qui rend les combats triviaux mais ça n'empêche pas qu'on se les tape constamment. Au final la partie narrative intéressante n'existe que pour pouvoir gagner des combats au mieux inintéressants qui servent à avancer la partie narrative...

Ys I & II Chronicles+

Luckra

le 26/10/2018

Graphiquement mignons et avec des musiques qui déchirent, Ys I et II sont parfois plaisants à parcourir surtout en exploration/combat avec le système de bump et la rapidité générale de l'action et du scénario mais aussi parfois frustrants notamment dans les boss pas adaptés au système de combat, les zones labyrinthiques et dans les choses confuses à faire pour avancer (que un NPC dans un village de départ te dit quoi faire).
Ys 1 est assez brut et dur à vraiment apprécier aujourd'hui mais Ys II est bien plus soigné, plus long et l'introduction de la magie aide à rendre les boss plus abordables (sauf les 2 derniers qui lock la magie). A seulement 15h de jeu combinées max c'est une expérience courte mais satisfaisante.

Final Fantasy XII: The Zodiac Age

Luckra

le 05/05/2018
5_5

Graphiquement et musicalement FFXII est excellent en retrouvant cette identité qui fait la force du monde d'Ivalice. J'ai trouvé Sakimoto aussi plus convaincant que d'habitude, amenant plus de variations dans son style pourtant si statique.
L'univers d'Ivalice est toujours aussi fascinant, le soin apporté au moindre détail est bluffant, chaque dialogue semble avoir été écrit avec énormément d'attention et le tout donne une cohérence comme rarement vu dans un RPG. Le scénario commence très bon et les premières heures nous mettent directement dans le bain, malheureusement il s'efface de plus en plus pour au final disparaître pendant plusieurs dizaines d'heures avant le final. Les personnages sont pour la plupart très bien écrits et intéressants tout le long excepté Vaan et Penelo totalement inutiles et irritants, heureusement qu'ils s'effacent au fur et à mesure.
Mais là où FFXII échoue pour moi c'est dans son gameplay. Entre le système de gambit, en théorie alléchant mais qui automatise beaucoup trop les combats au point de simplement regarder le jeu la majorité du temps, les plaines et donjons interminables et monotones, le système de coffres qui m'a totalement échappé (15 Gil dans le donjon final?), le système de job qui se remplit beaucoup trop vite et fait stagner l'évolution de perso, rajoutant à la monotonie déjà affolante des combats, je compte sur les doigts d'une main les moments où je me suis amusé. Heureusement cette version offre un accélérateur de vitesse qui permet de passer les moments les plus barbants rapidement, sans ça je ne pense pas que je serai allé au bout ou en tout cas avec probablement 2 point de moins sur la note.
Bref un jeu qui m'a conquis par son univers, ses personnages et son scénario mais dont le gameplay m'est complètement passé à côté. Dommage, c'est la majeure partie du titre...

Prey

Luckra

le 05/05/2018

Une excellente ambiance couplée à un level design aux petits oignons qui nous laisse expérimenter et explorer comme bon nous semble. De plus il y a plein de bonnes idées de gameplay dans les armes (le gun qui lance de la mousse qui solidifie, grand plaisir) et les pouvoirs (no spoil...).
Malheureusement l'aventure manque cruellement de rythme et de variété vu qu'elle se passe intégralement dans une station spatiale et le scénario ne viendra se réveiller que sur la toute fin (fin au passage très décevante à base de choix à la Mass Effect 3).
Une expérience à ne pas louper néanmoins si on est fan de ce genre de simulation.

Fallout 3 ~Game of the Year Edition~

Luckra

le 04/11/2017

Un opus bien plus vaste et rempli que les précédents mais tellement plus creux. Pour chaque quête ou endroit intéressant Fallout 3 en donne 5 inutiles. On ajoute à ça les graphismes qui ont mal vieilli même après la kilotonne de mods, le système de karma inconvénient et le nombre de crash hallucinant (même pour un jeu Bethesda) et on obtient un jeu à potentiel mais finalement oubliable.

Cosmic Star Heroine

Luckra

le 04/11/2017

Les 4 jeux précédents de Zeboyd partageaient des caractéristiques communes : des RPG courts avec un style graphique peu soigné, un scénario et des personnages plein d'humour, un système de combat tour par tour extrêmement bien ficelé, et le reste du gameplay classique mais sans beaucoup de saveur.
Cosmic Star Heroine reprend tout ça mais voit bien plus grand : plus long, plus de personnages, plus de mécaniques et un scénario SF qui se veut sérieux. Et si les combats sont toujours aussi bons et intéressants, on ne peux pas en dire autant de l'histoire qui ne prend jamais et des personnages tous balayés rapidement et qui démontre l'amateurisme total du studio dans cette voie.

South Park: L'Annale du Destin

Luckra

le 01/11/2017

Globalement ce jeu reprend la même patte graphique respectueuse que le premier ainsi que la même carte de ville. Par contre là où les combats ont été bien améliorés tout le reste du jeu est moins bon que ce soit l'histoire, l'écriture, les quêtes, la progression et les thèmes en général (on part jamais dans des délires style nazi en terme de thème ou le Canada en terme de gameplay). Une suite sage, beaucoup trop sage, qui ferait passer le premier pour la suite au final.

NieR Automata

Luckra

le 24/10/2017
8_5

NieR Automata partage énormément de qualités et défaut avec le premier NieR.

Techniquement d'abord le jeu est terne avec des textures très basses qualités mais arrive à s'en sortir sur les personnages et animations. Le framerate stable de 60 FPS PC est très agréable.
Musicalement c'est une nouvelle fois un chef d'oeuvre, la surprise en moins car le style est identique au premier NieR et on retrouve aussi pas mal de reprises. Le jeu s'amuse aussi à ajouter/enlever des bouts de pistes suivant l'action ou le scénario en cours et c'est une technique malheureusement assez rare dans le JV alors qu'elle devrait être la marque de fabrique du medium.
Sans trop rentrer dans les détails le scénario est une nouvelle fois fantastique mais je regrette le rythme bien moins géré que le premier NieR qui laissait des petites questions ici et là avant d'exploser à la fin du premier run pour te faire enchaîner les suivants alors qu'ici tout est condensé dans le troisième run laissant les 2 premiers au final un peu fades.
La qualité d'écriture s'étend même dans la moindre petite quête annexe mais le plus gros défaut du jeu encore une fois comme le premier NieR c'est des idées de game design déjà usées il y a 15 ans qui criblent le jeu : du fedex, des check list, des allers retours à foison, etc. Ajouter à cela des mécaniques très correctes mais répétitives dans les combats et le hacking et au final le jeu se retrouve par moment chiant à jouer jusqu'à se refaire happer par le scénario, la cutscene ou l'idée de génie que Yoko Taro va te balancer à la tronche... avant de repartir sur du gameplay moyen.

Au final on a donc un jeu généralement plus agréable à jouer que le premier NieR mais pas aussi bien rythmé et percutant dans son scénario. Et même si je déplore que le jeu en surface ne soit pas plus soigné, ce qui se trouve en dessous est unique et ne peut être raconté que par le medium du JV et se doit d'être vécu par le plus grand nombre.
NieR Automata partage énormément de qualités et défaut avec le premier NieR.

Techniquement d'abord le jeu est terne avec des textures très basses qualités mais arrive à s'en sortir sur les personnages et animations. Le framerate stable de 60 FPS PC est très agréable.
Musicalement c'est une nouvelle fois un chef d'oeuvre, la surprise en moins car le style est identique au premier NieR et on retrouve aussi pas mal de reprises. Le jeu s'amuse aussi à ajouter/enlever des bouts de pistes suivant l'action ou le scénario en cours et c'est une technique malheureusement assez rare dans le JV alors qu'elle devrait être la marque de fabrique du medium.
Sans trop rentrer dans les détails le scénario est une nouvelle fois fantastique mais je regrette le rythme bien moins géré que le premier NieR qui laissait des petites questions ici et là avant d'exploser à la fin du premier run pour te faire enchaîner les suivants alors qu'ici tout est condensé dans le troisième run laissant les 2 premiers au final un peu fades.
La qualité d'écriture s'étend même dans la moindre petite quête annexe mais le plus gros défaut du jeu encore une fois comme le premier NieR c'est des idées de game design déjà usées il y a 15 ans qui criblent le jeu : du fedex, des check list, des allers retours à foison, etc. Ajouter à cela des mécaniques très correctes mais répétitives dans les combats et le hacking et au final le jeu se retrouve par moment chiant à jouer jusqu'à se refaire happer par le scénario, la cutscene ou l'idée de génie que Yoko Taro va te balancer à la tronche... avant de repartir sur du gameplay moyen.

Au final on a donc un jeu généralement plus agréable à jouer que le premier NieR mais pas aussi bien rythmé et percutant dans son scénario. Et même si je déplore que le jeu en surface ne soit pas plus soigné, ce qui se trouve en dessous est unique et ne peut être raconté que par le medium du JV et se doit d'être vécu par le plus grand nombre.

Lightning Returns: Final Fantasy XIII

Luckra

le 21/09/2017

Bouclé ce dernier chapitre de la trilogie FFXIII qui n'aura à mes yeux jamais vraiment décollé.

Graphiquement c'est encore très inégal avec certains personnages et décors très détaillés et des panoramas superbes qui côtoient des modèles basiques voire certains qui sortent d'un jeu PS1 (le fameux chien).
Musicalement c'est essentiellement une compilation des 2 précédents épisodes et je trouve que c'est toujours de la soupe (à part Caius).
Le scénario fait toujours aucun sens, le background est toujours indigeste et caché dans des sous menus, les personnages sont les mêmes clichés qui n'évoluent pas plus après 500 ans d'existence. Et la fin qui passe tout sous le tapis m'a fait sourire.
Là où le jeu tente du nouveau c'est dans son gameplay. D'abord il n'y a pas d'XP et toute la progression se fait par l'équipement et la complétion de sidequests, les combats servant à se faire de l'argent et avoir des matériaux pour le craft. En plus le jeu a une structure non linéaire avec 4 grandes zones, chacune avec son histoire et ses persos, à compléter comme on veut dans les 13 jours du jeu. L'idée est louable mais dommage que la difficulté soit en dents de scie du début à la fin. Enfin les combats sont probablement les plus rafinés de la série avec une customisation poussée au maximum (même si les tenues graveleuses étaient pas nécessaires) et des options bienvenues avec les EP même si je reste assez hermétique à cet hybride batard d'action et temps réel.

Finalement la série restera fidèle à elle-même jusqu’au bout. J'en retiendrai une série qui me marquera plus par le gros clusterfuck d'idées, certaines intéressantes mais la plupart maladroites, que les jeux en lui même particulièrement oubliables.

The Witcher 3: Wild Hunt - Blood and Wine

Luckra

le 07/08/2017

Ce très gros DLC rajoute une nouvelle carte entière aux allures méditerranéennes (France + Italie) avec l'exact même design que le jeu de base. C'est toujours bien écrit et les personnages sont haut en couleur, le contenu est massif, c'est magnifique (même si un peu jaune pisse par moment), l'histoire intrigue et à ses hauts et ses bas, le gameplay reste de qualité sans me faire changer d'avis sur l'open world ou la progression. Mention spéciale pour les nouvelles musiques vraiment sublimes.

The Witcher 3: Wild Hunt - Hearts of Stone

Luckra

le 07/08/2017

Ce DLC se rattache à une toute petite zone de la première carte du jeu et se concentre quasi-entièrement sur sa quête principale, beaucoup plus intimiste et qui lorgne du côté des fables. J'ai vraiment adoré l'histoire et les personnages surtout le méchant qui est sans aucun doute mon préféré de la série. Pour moi qui n'a pas accroché plus que ça à la progression et l'open world du jeu de base, ce DLC est le meilleur morceau de Witcher 3 et j'en aurai presque aimé plus.

Chroma Squad

Luckra

le 08/07/2017
5_5

Un TRPG en pixel art mignon qui se démarque par son thème d'acteurs de sentai qui tournent des épisodes mais qui se fait un peu plomber par son absence de complexité, son scénario qui au final n'amène à rien et n'est peu souvent drôle et la difficulté qui ne sait jamais s'ajuster. Il faut aussi noter que les combats en mecha sont très différents suivant la version du jeu : dans l'originale chaque coup a une chance aléatoire de toucher et c'est extrêmement frustrant alors que dans le dernier patch "Director's Cut" les coups sont des minijeux de timing qui montent en complexité tout en restant très faciles.

Wasteland 2: Director’s Cut

Luckra

le 08/07/2017

Un bon RPG rappelant beaucoup Fallout dans son ambiance, ses mécaniques et ses possibilités de choix mais pêche graphiquement avec une 3D assez moche et limitée, des musiques tellement d'ambiance qu'on les oublie, une écriture en dents de scie (certaines zones et arc excellents, d'autres presque médiocres) et surtout un niveau de finition discutable alors qu'on est sensé être dans l’édition "finale" et patchée du jeu (les contrôles sont peu agréable, la caméra arrive à se bloquer et les bugs sont légion à tous les niveaux, j'imagine même pas l'état à la sortie).
Décevant pour ma part.

Ultima IV: Quest of the Avatar

Luckra

le 17/06/2017
3_5

Encore une fois le même moteur avec tout le côté archaïque que ça implique mais cette fois le jeu s'oriente dans une voie intéressante : le jeu complexifie son scénario et son monde en se basant sur un système de 8 vertus. Pour probablement la première fois dans un jeu vidéo le but n'est pas de sauver le monde et tuer le grand méchant (en tout cas pour la grande majorité du jeu) mais plutôt de "maîtriser" ces 8 vertus (combattre va faire augmenter votre "Valor" quand fuir la fait descendre, donner de l'argent à un mendiant fait monter votre "Compassion" quand leur refuser fait descendre, etc.).
Mais encore une fois il faudra se référer à une FAQ ou bien errer des centaines d'heure dans le monde afin de trouver ce qu'on cherche (entre le monde gigantesque, les objets cachés derrière une porte cachée par un pixel dans un mur random dans une ville random ou encore les mots clés à demander à un PNJ random qui ne sont même pas mentionné dans le manuel).
Au final même si l'intention est louable, le gameplay archaique et le fait qu'il y ait moins de combat rend le jeu plus "chiant" que les précédents mais moins pénible.

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