Gust vient remonter la pente avec ce dernier opus excellent de la trilogie Dusk. A noter que je n'ai fini le jeu qu'avec la route de Shallistera.

Le jeu commence très fort, avec la sensation bien transmise que le monde se flétrit à vue d'oeil et tend à être remplacé par une immense étendue désertique.

Cette sensation de désespoir persiste tout le long du jeu, et on ne peut que sympathiser avec le combat que mène Shallistera pour sauver son peuple, d'autant plus qu'au début, elle est complètement ignorée par tous ceux qu'elle rencontre.

Le scénario finit d'ailleurs très bien, avec une note très réaliste. J'ai particulièrement aimé l'implication de Keithgriff à la fin, et à quel point il nous rappelle le poids des péchés de l'humanité.

En termes de gameplay, on trouve ici le système de combat de Dusk peaufiné à l'extrême, mais Gust a retiré l'idée de positionnement. A la place, on a un système de break intelligent qui donne du rythme aux affrontements. En ce qui concerne l'alchimie, c'est du très très bon; les compétences sont plus importantes que jamais, et le placement des matériaux est vraiment intéressant.

Le jeu met également la belle part à l'exploration, qui est plus intéressante que dans les jeux précédents car il offre de plus grandes zones bien remplies. L'OST est également sublime et retranscrit vraiment toutes sortes d'émotions.

Je suis un peu mitigé sur le système de life tasks, qui est une bonne idée de base mais qui se fait malheureusement un peu trop envahissant à cause du besoin constant d'ouvrir le menu. On aurait aimé une ergonomie un peu plus solide à ce niveau-là, d'autant plus que le système ralentit le passage aux chapitres suivants.

Enfin, le cast de personnages est un des plus réussis de tous les Atelier; ils ont tous droit à un développement substantiel, à un gameplay unique et beaucoup de scènes m'ont vraiment touché. Le duo Shallie marche à merveille.

Pas beaucoup de défauts à cet Atelier, si ce n'est que comme d'habitude le rythme peut souffrir des nombreux événements de personnages, et le système de life tasks peut s'avérer un peu trop contraignant. La réalisation aussi commence à se faire un peu vieille, et le jeu est un poil trop court (on en veut plus!).

Le premier opus de la trilogie Dusk est un jeu rempli de bonnes idées et de bonne volonté.

On trouve ainsi un scénario pour une fois assez intéressant, avec un monde vraiment vaste et une OST sublime (sauf pour les zones de récolte). Les personnages quant à eux oscillent entre le très bon (Linca, Marion, Keithgriff) et le risible (Ayesha, Regina, Wilbel).

L'alchimie est ici assez complexe, ou plutôt rendue complexe par une interface illisible. Heureusement, le système de combat est un des meilleurs de la série! Plutôt bien équilibré, il faut intelligemment placer ses personnages pour ne pas se faire détruire (surtout en hard) et surtout ne pas abuser de l'utilisation de la jauge de soutien. J'ai beaucoup aimé.

Le rythme du jeu est par contre assez mal fait. On est pressé par le temps pour tenter de sauver Nio mais chaque zone demande de taper des dizaines de monstres ou récolter des tonnes d'ingrédients pour pouvoir passer à la suivante...au final on arrive assez facilement à notre objectif sauf si on fait n'importe quoi, mais ce mix entre limite de temps et quêtes champêtres ne fait pas bon ménage.

Malgré tout, le jeu dégage une ambiance unique, sorte de mélancolie qui se poursuivra avec le reste de la série Dusk. Il faut le faire pour comprendre la saga mais Ayesha ne restera pas dans les mémoires.

Le premier OT est une véritable pépite, avec des histoires et des personnages passionnantes, un gameplay addictif au possible, une bande-son du tonnerre et beaucoup de choses à faire.

Seul problème: le scénario commun est peu fouillé, il manque un liant pour faire le lien entre toutes les histoires (défaut qui sera corrigé dans le 2).

Il reste à faire car c'est une bombe vidéoludique en termes de gameplay et d'expérience de jeu.

Le moment clé: L'histoire de Primrose, qui a eu le mérite de me choquer pour un J-RPG.

Franchement très sympa ce petit jeu!

Le gameplay à la SaGa est très sophistiqué, avec une progression des personnages intéressante et un système de combat TpT costaud.

Le monde est un plaisir à explorer, la carte du monde est remplie de secrets et ça m'a rappelé les belles années des JRPGs des années 90. Les villes sont également très belles et chouettes à visiter.

Les personnages sont très drôles, il y a beaucoup de situations comiques et j'ai adoré la dynamique générale de l'histoire qui se prend à moitié au sérieux.

L'OST est un peu bizarre mais on s'habitue!

Le jeu n'a pas des ambitions énormes mais pas de vrais défauts non plus, je le conseille à tous ceux qui aiment les JRPGs un peu plus chill.

Franchement j'ai pris mon pied avec ce FE, le gameplay est ici encore plus plaisant que jamais avec le système de fusion qui rajoute un peu de piment aux affrontements. Retour du triangle des armes avec un système de brise-garde qui est très bien pensé.

Le scénario est super cliché mais complètement assumé par les développeurs, ce qui fait qu'on suit quand même l'histoire avec intérêt (modéré). Il y a même quelques moments épiques.

Les personnages sont une catastrophe, souvent creux et avec un design parfois répugnant mais on s'habitue à force.

L'OST comme souvent très bonne colle bien au titre.

J'aurais bien aimé avoir un peu de post-game pour me challenger à la fin car je me suis vraiment éclaté niveau gameplay.

La série des XC s'offre ici son meilleur opus en retenant la plupart des erreurs de son prédécesseur et en s'inspirant du premier XC qui était franchement une réussite.

Le système de combat est notamment simplifié par rapport au 2 et se rapproche plus du 1. On pourrait se demander pourquoi tous les personnages sont présents, mais étonnamment les combats sont moins foutoir que dans le 2!

Grâce à l'excellent système de classes, on sait exactement ce que chaque personnage va faire et on peut se concentrer sur la préparation en amont, ce qui est appréciable. Le degré de personnalisation à ce niveau-là est très bon et on a envie de peaufiner les skills de nos personnages à fond.

Le scénario est prenant, soutenu notamment par un cast très appréciable, sans aucun boulet cette fois. Le worldbuilding m'a également impressionné mais on a plutôt l'habitude avec la série. Il y a énormément de choses à faire et les quêtes annexes sont intéressantes, gratifiantes et on a juste envie de tout faire dans ce jeu.

Je n'ai pas beaucoup de reproches à lui faire, si ce n'est que la préparation avant combat est tellement plus importante que les combats eux-mêmes qu'on a parfois rien à faire. Je pouvais littéralement déposer la manette dans plusieurs affrontements de bosses tellement mon équipe était bien préparée.

Aussi, il faut vraiment qu'ils arrêtent avec les attaques enchaînées à rallonge, c'était déjà horrible dans le 2 mais ici c'est le pompon...on se retrouve à faire les mêmes séquences en boucle toutes les 3 minutes en combat, j'aimerais bien que le rythme ne soit pas autant saccadé.

Mais je pinaille vraiment car au fond j'avais du mal à m'arrêter d'y jouer, j'étais vraiment pris par ce jeu donc je le recommande vivement pour ceux qui veulent voir la conclusion de la série.

Le moment clé: la naissance d'une vie.

Le jeu a beaucoup de contenu et inclut même le premier opus, ce qui est appréciable. C'est super fun et simple, un D-RPG classique parfait pour la Switch en mode portable. Par contre, les pics de difficulté sont un peu énervants, et il y a beaucoup trop de pièges à la con sur le sol.

J'ai quand même apprécié mon temps dessus!

L'un des tout meilleurs JRPG de ces derniers années, il parvient à surpasser son illustre prédécesseur et à aller au-delà de toutes mes espérances.

Le scénario est passionnant, porté par des histoires individuelles variées mais aussi par l'ajout d'histoires croisées bien pensées. J'ai adoré également la fin du jeu et l'ambiance incroyable qui prend place à ce moment-là!

Le gameplay est fin, dans la lignée de OT1, sans rajouter beaucoup de choses, mais il parvient tout de même à ajouter de la profondeur avec certaines classes.

Que dire de l'exploration, qui est ici encore plus gratifiante que jamais? Le monde est immense, et l'exploration des mers m'a vraiment mis sur le cul tellement je ne m'y attendais pas. OT2 est également rempli de secrets, au point qu'on passe près d'une centaine d'heures de jeu sans en avoir vu le bout.

Enfin, le rendu visuel et sonore est absolument divin. A ce niveau-là, rien de nouveau sous les ponts; OT1 avait déjà placé la barre très haut, et son successeur fait tout aussi bien. L'OST est mémorable et je frissonne toujours en l'écoutant.

Si je devais citer un seul défaut, ce serait peut-être qu'il faudrait ajouter un mode de difficulté "difficile" disponible dès le départ. Je ne sais pas comment le jeu pourrait être équilibré de cette manière, étant donné qu'il y a déjà des pics de difficulté importants dans l'aventure; mais le système de jeu pourrait être encore plus sublimé en ayant soit un donjon bonus hardcore, ou bien ce fameux mode difficile.

Un chef d'oeuvre à faire absolument!

Le moment clé: l'épilogue, oppressant et somptueux.