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175 commentaires
Final Fantasy VII Remastered play4
Herbrand

le 24/05/2018
10
Terminé Final Fantasy VII for PS4 en 20 heures. Ça doit être la meilleure édition pour faire le jeu actuellement : l'upscaling est honorable, et surtout on a la possibilité de tripler la vitesse du jeu et d'enlever les combats aléatoires, ce qui rend le jeu d'autant plus agréable à jouer aujourd'hui. J'en ai d'ailleurs profité pour accomplir un challenge que j'avais débuté sur la version mobile : terminer le jeu en désactivant tous les combats aléatoires. Force est de constater que FFVII est ultra facile, même dans ces conditions. Seuls deux boss m'ont véritablement fait suer : Demon's Gate et Carry Armor. J'ai dû avoir quelques autres game over par mégarde ou mauvaise préparation, mais la plupart des boss soit ne tape pas assez fort pour inquiéter une fois qu'on a la matéria Barrier, soit peut être neutralisé en se protégeant contre le bon élément (coucou Jenova et Schizo). Et encore, j'ai fait tout le jeu en étant équipé des armes et armures à augmentation double, afin que mes matéria montent quand même de niveau. Les talents de l'ennemi obtenus vers la moitié du jeu (Trine et Aqualung) suffisent pour terrasser tous les boss qui n'ont pas de résistance particulière à la magie, tandis que la fin du jeu est une blague une fois qu'on a les armes ultimes ou quasi-ultimes. En particulier, le conformer de Yuffie — dont les dégâts scale avec le niveau de l'ennemi attaqué — a fait chialer Sephiroth. Je n'ai pas encore été me frotter aux Weapons, qui devraient déjà poser plus de problèmes.
The Legend of Zelda: The Wind Waker HD wiiu
Herbrand

le 31/01/2018
5
J'ai été charmé par la direction artistique de ce Zelda et son ambiance générale. La maniabilité est également meilleure que dans certains autres épisodes qui pêchaient particulièrement à ce niveau (coucou Twilight Princess), même si je trouve Link lourdingue par moment (constance dans les épisodes 3D de la série, ceci dit).

L'aventure est globalement bien rythmée, avec des donjons plutôt sympa à parcourir et pas trop longs. Par contre - à croire que c'est une exigence typique dans le cahier des charges d'un Zelda - il a fallu que Nintendo insère de temps à autre des phases ultra chiantes qui cassent complètement le rythme (la recherche des fragments de triforce en tête).

Le scénario est minimaliste, mais quand on joue à un Zelda on s'y attend.

Je ne suis toujours pas conquis par la série. Wind Waker me permet tout de même même de garder espoir de trouver un épisode qui me ravira.
Final Fantasy XIV: Stormblood play4
Herbrand

le 03/01/2018
9
FFXIV continue sur la lancée de son extension précédente pour nous proposer un contenu agréable mais prévisible. Peu de changements notables sur la structure du contenu en tant que tel. A noter tout de même un léger remaniement du système de combat, qui le rend plus accessible à la manette.
Final Fantasy XII: The Zodiac Age play4
Herbrand

le 28/12/2017
8
J'apprécie toujours autant l'univers et le système de gambits. Par contre le casting est très inégal, la moitié ne servant à rien pendant la majeure partie du jeu (Penelo, Vaan). L'histoire démarre très bien mais s'essouffle assez rapidement et de plus en plus au fil de la progression, pour devenir bien plate sur la fin. La plupart des boss rencontrés ne semble d'ailleurs être là que pour faire fonction. Fort heureusement, ce remake sauve la mise grâce à son système de double jobs qui redonne une seconde vie au jeu original, ainsi qu'au mode accéléré sans lequel j'aurais sans doute eu plus de mal à arriver au bout.
Persona 5 play4
Herbrand

le 27/07/2017
8
Persona 5 est la consécration de la formule initiée avec P3. Il est malheureusement quelque peu victime des tendances « shonenesques / japoniaisantes » et d'une surdose de textes inutiles et inintéressants. Le scénario et la narration proposent des moments forts, malgré parfois un regrettable manque de sérieux.

+ La direction artistique est peaufinée à l'extrême et donne un charme unique au jeu.
+ On peut parcourir aussi bien des donjons précalculés et des aléatoires.
+ L'intégration plus poussée des social links (appelés confidants). Pour la première fois, ils ont un impact autre qu'uniquement sur les fusions de personae : augmenter un confidant octroie des capacités utiles en combat ou dans la gestion du calendrier. Cela oblige à réfléchir plus profondément à quels confidants privilégier. Il s'agit à mon sens de la plus grande innovation du titre par rapport à ses prédécesseurs.
+ Plus généralement, le gameplay déjà excellent se trouve ici encore amélioré. On approche de la perfection.
+ On est à Tokyo et on peut retrouver certains coins bien connus de la ville.
+ Plusieurs améliorations de « qualité de vie » qui font du bien par rapport aux prédécesseurs.

- Les discussions par SMS, trop nombreuses, répétitives et rarement utiles.
- La mauvaise influence de la culture japonaise actuelle se fait parfois sentir, notamment dans certains moments importants. On se rappelle malheureusement que c'est un jeu pour ados.
- Quelques irrégularités dans la qualité du scénario, de la narration et de l'écriture.
- L'impression de déjà vu persiste, même si moins flagrante que dans P4.
Dark Souls III: The Ringed City play4
Herbrand

le 07/04/2017
10
Voici donc la tant attendue conclusion à la grande série qui aura transcendé ceux qui auront osé s'y frotter. Loin d'être un simple DLC indépendant, The Ringed City n'est ni plus ni moins que l'apothéose de toute la trilogie, dans tous ses aspects.

+ Les zones proposées sont le summum du sadisme qu'a pu proposer la série Souls. Loin d'être de pâles copies du passé, de nombreux pièges originaux et oppressant vous attendent. Ils vous mèneront inéluctablement au fameux « You Died » ... de nombreuses fois.

+ Quatre boss vous barreront la route, dont deux vous feront confondre Nameless King avec Iudex Gundyr, tandis qu'un troisième utilise les fonctionnalités en ligne de façon très originale.

+ La direction artistique est juste incroyable. La meilleure qu'on ait vu dans toute la série, avec de très nombreux détails à découvrir et des panoramas à couper le souffle.

+ La lore n'est pas en reste et apporte une véritable conclusion à Dark Souls (au sens large). Comme toujours, n'attendez aucune information explicite : tout est laissé à vos interprétations et spéculations. Je me suis en tout cas beaucoup plu à lire et réfléchir sur les différentes théories proposées par les joueurs, notamment sur Reddit.

+ Beaucoup de clins d'oeil, notamment une scène avec un certain NPC qui m'a bien fait rire.

+ Outre les qualités ci-dessus, ce dernier DLC est plutôt long : j'ai mis 11h pour arriver au bout la première fois, et 2h lors de mon second run (en ligne droite et en connaissant les bosses donc). A titre de comparaison, j'avais terminé Ariandel en 8h la première fois et en moins d'une heure les suivantes.

- Le seul véritable défaut de ce DLC est que le chemin à suivre est, au final, très linéaire. On est loin des Grand Archives ou du Undead Settlement. Néanmoins, cela paraît avoir peu d'importance compte tenu de toutes les qualités de ce contenu.

C'est donc une conclusion exceptionnelle pour une série qui l'est autant, indispensable à acquérir.
Star Ocean: Integrity and Faithlessness play4
Herbrand

le 22/03/2017
5
On remarque assez vite qu'il s'agit d'un jeu à petit budget. Le scénario est minimaliste et complètement inintéressant, la mise en scène est inexistante (la plupart des cutscenes consistent à faire parler les personnages sans transition, en empêchant le personnage contrôlé de s'éloigner), la réalisation laisse à désirer (e.g. un NPC qui passe à travers nos personnages en cutscene). A la limite, il aurait été préférable qu'il n'y ait aucun scénario tant tout ceci entrave l'expérience de jeu plus qu'il ne la sert. J'ajoute à l'addition que les membres du casting sont horribles, aussi bien dans leur personnalité que dans la variété de leurs aptitudes (sur 6 personnages, on a deux épéistes qui se partagent les skills de Crawd/Fate/Edge, un healer, un mage, un clone de Cliff/Mirage de SO3 et un archer qui ne paie pas de mine). Le grand méchant de l'histoire ne fait pas exception et est sans doute l'un des plus insignifiants que j'ai jamais vu (oui, pire que celui de SO4) ! Enfin, certains éléments de game design pourtant évidents accentuent la frustration (notamment l'impossibilité de passer les scènes, et un septième personnage en combat qui ne peut pas attaquer).

Malgré tout cela, j'ai passé un moment correct sur ce jeu, ceci uniquement grâce à son système de combat aux normes de la série (avec 6 persos en action en même temps !) et tout ce qui tourne autour : battle skills, spécialités, item creation, et l'excellent système de rôles qui permet non seulement d'associer des capacités passives mais également de customiser le comportement de l'IA.

Le jeu est globalement plutôt court (18h en ligne droite), tout comme ses donjons qui ne prendront jamais plus d'une heure pour être parcourus. Il n'est pas impossible que j'y refasse un jour un tour dans un mode de difficulté supérieure, en faisant quelques annexes cette fois.
Final Fantasy XV play4
Herbrand

le 24/01/2017
3
Le maître mot est gâchis. Car ce nouveau Final Fantasy est tout de même très ambitieux : open world avec un mon scénario directeur, présenter un univers mêlant SF/fantasy comme plusieurs épisodes phares ont réussi à le faire, une réalisation digne de la génération actuelle, et un système de combat à la fois dynamique et héritant des codes de la saga. Mais au final, quasiment tout est raté :

- L'open world, s'il reste agréable à parcourir, n'a aucune utilité si ce n'est justifier de nombreux allers-retours et quêtes FEDEX.
- Le scénario est supporté par une narration d'une qualité abominable, digne des plus mauvais films (les exemples récents qui me viennent en tête sont Warcraft et ... Kingslaive). Même en suivant le scénario en ligne droite, on se demande souvent où on est, pourquoi on y est, et ce qu'il s'est passé récemment ; et ça empire au fur et à mesure que l'on progresse. Les réactions parfois complètement incohérentes des protagonistes n'aident pas.
- La personnalité des membres du quatuor est très clichée, même si certaines scènes sauvent la mise. En revanche, je déteste Prompto. Vraiment.
- Le système de combat est raté. A force de dénigrer le classique tour à tour mais de ne pas vouloir/pouvoir faire de l'action réelle, on obtient un système le cul entre deux chaises sans grand intérêt, où le joueur doit maintenir un bouton pour que le personnage réalise automatiquement ses actions. La mauvaise gestion de la caméra accentue la frustration.
- En parlant de frustration, le jeu met à l'honneur de nombreux choix de game design dont je ne vois d'autre origine qu'un esprit psychopathe et torturé. Le chapitre 13 est l'expérience vidéoludique la plus horrible que j'ai connue depuis un temps immémorable.
- Plein de détails qui nuisent à l'expérience de jeu, notamment de nombreux manques de finition.

Pour terminer, citons tout de même quelques qualités du titre :
+ Le monde est plutôt beau et agréable à parcourir. Mention spéciale pour Altissia, la Venise de FFXV !
+ Certains combats épiques.
+ Le potentiel du background et de l'univers (malheureusement gâché par le reste).
+ La présence de la presse (journaux, radio) plutôt bien utilisée
+ Le doublage français plus que correct
+ Boobs boobs boobs (Aranea, Cindy)
Bloodborne: The Old Hunters play4
Herbrand

le 12/01/2017
9
The Old Hunters propose une bonne dose de nouveau contenu et de challenge. On retient les boss particulièrement ardus, bien plus que dans le jeu principal. La lore est toujours aussi cryptique, ce qui m'a obligé à m'informer à nouveau par le biais de wiki et autres media de partage. De ma compréhension globale (qui est imparfaite), elle complète bien l'histoire initiale, mettant notamment en scène des personnages importants de celle-ci.
Dark Souls - Artorias of the Abyss play3
Herbrand

le 12/01/2017
10
Un DLC excellent à l'image du jeu originel.

+ Riche en contenu
+ Combat de boss top
+ Lore ultra intéressante qui complète bien celle précédemment en place, et centrée sur un personnage énigmatique et emblématique du jeu
Dark Souls III: Ashes of Ariandel play4
Herbrand

le 30/12/2016
7
+ Nouvelles armes très sympas et plutôt originales
+ Zone très vaste
+ Paysages enneigés
+ Boss de fin challenging

- Un peu faible en contenu
- Boss optionnel quelconque
Bloodborne play4
Herbrand

le 30/12/2016
10
Bien que masqué derrière un autre nom, Bloodborne est clairement un héritier de la série Souls tant nombreuses de ses mécaniques sont reprises de cette dernière. Il se démarque néanmoins par quelques différences dans son gameplay (l'absence de bouclier, les armes à feu, le dynamisme accru, etc.) et sa direction artistique qui en font, in fine, une expérience nouvelle mais familière.

+ Direction artistique type horror-show
+ Combats frénétiques
+ Digne héritage des mécaniques des Souls
+ Boss titanesques
+ Les donjons chalices qui boostent la durée de vie
+ Lore intéressante ...

- ... mais très cryptique au point qu'il est indispensable de consulter d'autres sources et que plusieurs questions essentielles n'ont pas réponse
- Relative absence de variété dans les builds et le gameplay
Dark Souls III play4
Herbrand

le 24/12/2016
10
"You'll never get your first Dark Souls experience back"

Tel est le titre d'un billet récemment lu faisant état du statut particulier de Dark Souls 3, dernière incarnation de la série. Le premier Dark Souls apportait une expérience unique dans notre carrière de joueur : la sensation de se perdre dans un monde qui nous dépasse, truffé de dangers qui peuvent surgir n'importe quand. De nombreux moments de notre périple resteront gravés longtemps dans notre mémoire : Blightown et son poison, la première rencontre avec le Capra Demon, New Londo, Orstein et Smough, et bien d'autres. Tous ces sentiments enfouis conduisent nécessairement à l'impatience de pouvoir retrouver cette expérience, mais paradoxalement à ne jamais complètement retrouver la surprise de la première rencontre.

C'est inévitable.

Dark Souls était unique parce qu'il apparaissait comme du sang neuf dans notre ludothèque, une aventure encore jamais vécue. Toute suite présente et à venir souffrira inéluctablement du défaut de la redite, du sentiment de déjà-vu, de la prévisibilité. Nous avons appris à maîtriser le challenge, nous sommes plus forts de notre premier périple en Lordran. Pas étonnant dès lors que, malgré l'excitation d'avoir enfin entre les mains ce troisième opus tant attendu, un certain désenchantement puisse survenir.

Et pourtant, ça ne serait pas rendre justice à l'oeuvre vidéoludique qu'est Dark Souls 3. Fort de l'expérience des réalisations précédentes, From Software nous livre l'épisode le plus abouti à bien des égards. On citera, sans exhaustivité aucune, une sensation manette en main proche de la perfection, l'apparition de nouveaux éléments qui apportent une nouvelle variété dans les combats, un level design vertical exceptionnel, une direction artistique très réussie, un online bien plus modulable grâce aux Covenants à équiper et, surtout, ce que je considère comme le meilleur ensemble de boss de la série. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis sorti victorieux d'un combat en ayant encore les mains qui tremblent. Son scénario fait également honneur à Dark Souls premier du nom en se présentant clairement comme une suite à celui-ci, avec une lore de qualité comme on la connait dans la série.

On pourrait reprocher au nouveau bébé de From Software un manque de cohésion dans le level design horizontal. Les différentes zones semblent ainsi être isolées, bien que les différents panoramas suggèrent fortement que tout fait partie d'un monde connecté. L'effet de bord de ce choix est qu'on n'éprouvera pas la sensation d'être perdu dans un coin misérable de ce monde avec une arme brisée, sans objet de soin ni poudre réparatrice. Mais quel joueur aguerri sortirait encore de Firelink Shrine sans une petite réserve d'objet et l'un ou l'autre Miracle pour se soigner ? Nous avons déjà dompté Lordran ; nous sommes préparés à tout.

Dark Souls 3 sera souvent présenté comme une synthèse, un best of de la série. Il l'est. Néanmoins, le limiter à cette vision n'est pas rendre honneur à ce qu'il est réellement, tel qu'on peut l'apercevoir, à mon humble avis, quand on le considère dans son individualité.

Après de longues rétrospectives et prises de recul, mon constat est clair : Dark Souls 3 est le meilleur Souls auquel j'ai joué.
Pokémon Y 3ds
Herbrand

le 23/11/2016
6
Le premier opus 3DS de la célèbre série de Nintendo semble vouloir tout faire pour récupérer tant le joueur lassé du manque de nouveauté que le nostalgique qui n'a plus touché à la série depuis plusieurs générations.

La mise à jour graphique est le premier point fort de ce nouvel opus : GameFreak s'est enfin décidé à innover un peu à cet égard. Si le résultat, dans l'absolu, n'est pas des plus impressionnant, il marque tout de même une sacré évolution face à la réalisation et à la direction artistique préhistoriques des générations précédentes. En plus d'être agréable à l'oeil, Pokémon X/Y paraît proposer des combats plus dynamiques, alors que tout n'est qu'une illusion bien réussie.

On sent également que Nintendo et GameFreak tirent particulièrement sur notre fibre nostalgique, par la mise en exergue de la toute première génération de Pokémon : nombre d'entre-eux peuvent être capturés (dont Evoli et les oiseaux légendaires et Mewtwo), on reçoit un des trois starters dès notre arrivée à la troisième ville, on peut capturer un Pikachu très tôt, etc. Cela ne serait pourtant pas rendre justice à cette sixième génération que d'ignorer la qualité globale du design des Pokémon qu'elle amène.

Autre nouveauté : l'intégration avec Pokémon Bank, un service qui permet d'extraire vos Pokémons de votre partie et de les sauvegarder dans le cloud, en vue de les récupérer plus tard ou de les transférer dans une autre partie / un autre jeu. Dommage que Nintendo n'ait pas assuré le suivi en rendant immédiatement compatible la septième génération (Sun et Moon) avec ce service.

Pour le reste, on retrouve le fonctionnement, les qualités et surtout les défauts classiques d'un Pokémon. J'ai néanmoins apprécié l'expérience et je pense que j'aurais difficilement pu remettre un aussi bon pied dans la série, là où Black&White 2 m'avait véritablement déçu. A voir si je me laisserai séduire par Sun et Moon un peu plus tard ; pour l'instant je reste en tout cas ouvert à l'idée.
The Legend of Zelda nes
Herbrand

le 23/11/2016
5
Il est très amusant de constater à quel point ce premier épisode de la série met en avant tant les mécaniques qui en feront son succès et seront reprises par l'intégralité des opus suivant, que certaines idées particulièrement à la mode aujourd'hui. On se retrouve ainsi plongé dans un monde ouvert, que l'on arpente afin d'y découvrir les 9 donjons que nous devrons conquérir en vue d'obtenir des fragments de Triforce et, par la même occasion, de précieux équipements qui permettront ou faciliteront la progression.

Quelques points négatifs entravent bien sûr l'expérience, par exemple :
- aucun scénario ni indication ;
- gestion d'inventaire parfois hasardeuse ;
- on ne sauvegarde que quand on meurt, et on revit avec seulement 3 coeurs même si on peut en avoir plus ;
- certains ennemis exagérément capricieux (e.g. les chevaliers qu'on ne peut attaquer que de dos ou de côté et qui se retournent dès que vous vous approchez trop) ;
- trop de secrets dans la progression dont on ne peut avoir connaissance qu'en lisant un guide ou en ayant de la chance (e.g. les chambres secrètes qu'on peut révéler en plaçant une bombe contre un mur d'une pièce adjacente, mais sans aucun indice sur l'emplacement dudit mur).

Cela reste une expérience fort intéressante que même moi, qui reste à être convaincu par la série après avoir trouvé OoT sympathique mais sans plus et TW à la limite du jouable, je recommande à tout fan de Zelda et à tout néophyte.
The Legend of Heroes: Trails In The Sky SC psp
Herbrand

le 04/10/2016
9
Suite directe de Trails in the Sky premier du nom, ce second chapitre débute quelques mois après les évènements qui ont clôturé son prédécesseur. Après une gentille réintroduction, on se retrouve à arpenter les différentes régions de Liberl afin d'y élucider différents mystères, non sans lien avec les questions soulevées à la fin de First Chapter. Durant son périple, on effectue de nouvelles rencontres tout en revoyant des visages bien connus et familiers.

Premier fait marquant : j'ai eu le plaisir de pouvoir commencer Second Chapter quelques mois après FC. Je me souvenais donc parfaitement de certains personnages (notamment Ovide, le business man imbuvable) tandis que d'autres m'étaient complètement sortis de la tête. Force du hasard ou cohérence parfaite, ce fût également le cas de notre héroïne. Son souvenir dépend bien évidemment de ce que vous aurez accompli dans la première partie de la trilogie. Quoiqu'il en soit, cette partialité du souvenir donne un air très naturel au titre de Falcom.

Paraître naturel, voilà bien l'une des forces majeures du jeu, et plus généralement de la série. Je me suis étonné à maintes reprises à quel point tout cela semblait vrai, sans artifice, sans exagération. Bien entendu, TiTS transpire de fantasy et d'éléments shonen comme on en trouve dans de très nombreux J-RPG classiques. Néanmoins, nombre de ses caractéristiques forment un parfum unique qui le démarque de la masse. On citera, à titre d'exemple et en premier lieu, la densité et la qualité d'écriture toujours aussi démentielles, appliquées à l'ensemble des (nombreux) personnages, qu'ils soient jouables ou non, essentiels ou secondaires. Par ailleurs, profitant du background introduit dans FC, SC accorde un temps de scène substantiel à bon nombre de protagonistes, ce qui contribue largement au rythme et à l'intensité de l'aventure. Sans tous ces éléments le rythme aurait été vallonné ; mais dans ces conditions, SC nous tiendra en haleine durant la bonne cinquantaine d'heures nécessaires pour en voir le bout. En tout état de cause, SC reste bien plus intense que son prédécesseur, comme on aurait pu l'attendre d'une bonne suite qui n'a plus à introduire un background aussi immense.

Côté gameplay, SC reprend avec très peu de changements l'ensemble du système introduit par FC. La seule nouveauté réside dans l'introduction des quartz (materia) et orbment slots de niveau 2 et 3. Le reste est l'image exacte du précédent opus, ce qui n'est pas plus mal étant donné que chaque mécanique semble pensée pour ne jamais frustrer le joueur, à l'inverse des RPG ancestraux les plus féroces. Sans exhaustivité, on cite l'absence de combat aléatoire, la possibilité d'éviter tous les combats mineurs, la sauvegarde où et quand on veut, le retry en cas de défaite et l'expérience gagnée proportionnellement à la différence de niveau entre les monstres vaincus et nos combattants.

Le casting, toujours aussi attachant, est complété par quatre nouveaux membres qui s'intègrent parfaitement au groupe. Il est juste dommage que trois d'entre-eux ne sont définitivement accessibles qu'à la toute fin du jeu ; on peut donc considérer qu'il n'y a qu'un seul véritable nouveau personnage jouable. Celui-ci est fort heureusement le plus intéressant, tant pour sa personnalité que ses aptitudes.

Enfin, l'OST est en grande partie (voire en totalité, je ne saurais le dire) reprise de FC et conserve donc sa qualité d'antan.

La conclusion, sans grande surprise, est que Trails in the Sky: Second Chapter m'a complètement conquis. Il constitue, à mon sens, l'incarnation parfaite du J-RPG classique dans tous ses aspects, bien qu'il n'est sans doute ni le meilleur dans tous les domaines ni le plus innovant. Il est également à déconseiller aux joueurs qui ne supportent pas le classicisme extrême, et à ceux qui préfèrent une narration straight to the point à un océan de dialogues. N'en faisant pas partie, je ne peux qu'applaudir des deux mains et remercier Falcom de l'avoir développé et Xseed de l'avoir localisé. Vivement Third Chapter (je rêve), ou à défaut que je mette à Trails of Cold Steel.
Final Fantasy Brave Exvius ios
Herbrand

le 18/07/2016
5
On aura beau le déplorer, mais force est de constater qu'au Japon le jeu mobile représente un important marché vidéoludique. Il n'est donc pas étonnant d'observer l'émergence d'initiatives en vue d'insérer le J-RPG sur ce type de support, avec plus ou moins de réussite, et malheureusement souvent moins. En dehors de quelques réussites originales (Chaos Rings, Terra Battle) et autres portages, les joueurs mobiles doivent se contenter de titres médiocres tout au mieux.

Autre source d'échec : le joueur mobile semble peu enclin à débourser quelques dizaines de billes pour un jeu de ce type, d'où l'émergence de modèles économiques alternatifs type "Free to Play". Difficile de croire, étant donné ces entraves, que l'on puisse trouver une perle rare digne d'intérêt.

Et pourtant, avec Brave Exvius, Square Enix (avec ses sous-traitants) nous prouve qu'il est possible, avec la bonne recette, d'obtenir un savoureux mélange de J-RPG, de mobile, et de F2P. Prenez les codes du J-RPG classique avec son scénario, sa mappemonde, ses gains de niveaux, ses villes, ses donjons, ses quêtes annexes, ses coffres et autres loots, ainsi que tous les éléments qui définissent le genre. Ajoutez-y un système de combat habile qui n'est pas sans rappelé un certain Valkyrie Profile, assisté d'une interface plus qu'appropriée pour le support. Enfin, mélangez le tout avec le modèle économique F2P devenu un classique, où le joueur peut jouer gratuitement durant de petites sessions de jeu et, s'il le désire, dépenser quelques deniers pour jouer plusieurs heures d'affilées ou obtenir quelques objets "in-game" supplémentaires (en l'occurrence, il s'agira d'acheter des équipements ou des tickets pour débloquer aléatoirement de nouveaux personnages). Saupoudrez le tout d'un design pas trop mauvais et d'une OST sympathique. Enfin, profitez !

Certes, le tout est perfectible (le scénario est classique et peu prenant), mais on sent néanmoins qu'on tient peut-être la bonne formule. Les récompenses quotidiennes, l'incitation au farming et les mises à jour régulières promettent également une bonne longévité au jeu.

[Edit] Après y avoir passé plus de 20 heures, j'en viens finalement à laisser tomber le jeu pour cause de rage envers un système qui ne récompense absolument pas un joueur. Le jeu propose deux types d'invocation pour recruter les unités : la normale et la rare. Les premières fournissent des unités médiocres inutiles dans le jeu. La seconde permet d'obtenir des unités plus fortes, la plupart à l'effigie de personnages emblématiques de la série Final Fantasy. Néanmoins, il existe également un énorme déséquilibre au sein des unités obtenues par invocations rares. Autant le dire tout de suite, vous n'utiliserez que celles qui en valent la peine (càd les invocations avec 5* de rareté). Comme les unités sont obtenues aléatoirement, si vous manquez de chance — comme moi — vous allez dépenser tous vos tickets d'invocation pour n'obtenir que des unités médiocres. Bref, je craignais que le RNG allait m'arnaquer. Il l'a fait.
The Legend of Zelda: Twilight Princess HD wiiu
Herbrand

le 17/07/2016
4
Le premier souvenir que je garderai de ce Zelda (le deuxième que je termine) est sa maniabilité de merde. C'est incroyable qu'un jeu qui date originellement de 2006 semble aussi lourd manette en main. La palme d'or va aux phases à dos d'Epona, à la limite de la jouabilité.

A part ça, Twilight Princess semble très similaire à Ocarina of Time, qu'il ne parvient pourtant à égaler dans aucun segment : il n'a pour lui ni l'atmosphère magique, ni la construction intelligente des donjons de son prédécesseur. Reste la variété d'armes et d'accessoires que Link acquiert au cours de son aventure. Celle-ci est néanmoins similaire (voire identique ?) au panel que proposait OoT. Les combats de boss sont généralement sympas et originaux, sans pour autant être inoubliables.

L'originalité de ce Zelda réside d'une part dans la volonté des développeurs de proposer un univers plus sombre, et d'autre part dans les phases de gameplay en forme de loup. Le premier n'est pas plus effrayant qu'un cauchemar de Candy au pays des bisounours. Le second est complètement raté et s'inscrit plus largement dans une série de constructions tout aussi rébarbatives qu'inutiles, parmi lesquelles figurent notamment le parcours de l'overworld et la recherche des lumières des esprits.

Répétitif, peu maniable, et pas original, ce Zelda n'a pour lui que l'aura de la série dont il a la chance d'hériter. S'il pourrait plaire aux inconditionnels, les récalcitrants peuvent passer leur chemin.
Dark Souls III pc
Herbrand

le 07/06/2016
10
"You'll never get your first Dark Souls experience back"

Tel est le titre d'un billet récemment lu faisant état du statut particulier de Dark Souls 3, dernière incarnation de la série. Le premier Dark Souls apportait une expérience unique dans notre carrière de joueur : la sensation de se perdre dans un monde qui nous dépasse, truffé de dangers qui peuvent surgir n'importe quand. De nombreux moments de notre périple resteront gravés longtemps dans notre mémoire : Blightown et son poison, la première rencontre avec le Capra Demon, New Londo, Orstein et Smough, et bien d'autres. Tous ces sentiments enfouis conduisent nécessairement à l'impatience de pouvoir retrouver cette expérience, mais paradoxalement à ne jamais complètement retrouver la surprise de la première rencontre.

C'est inévitable.

Dark Souls était unique parce qu'il apparaissait comme du sang neuf dans notre ludothèque, une aventure encore jamais vécue. Toute suite présente et à venir souffrira inéluctablement du défaut de la redite, du sentiment de déjà-vu, de la prévisibilité. Nous avons appris à maîtriser le challenge, nous sommes plus forts de notre premier périple en Lordran. Pas étonnant dès lors que, malgré l'excitation d'avoir enfin entre les mains ce troisième opus tant attendu, un certain désenchantement puisse survenir.

Et pourtant, ça ne serait pas rendre justice à l'oeuvre vidéoludique qu'est Dark Souls 3. Fort de l'expérience des réalisations précédentes, From Software nous livre l'épisode le plus abouti à bien des égards. On citera, sans exhaustivité aucune, une sensation manette en main proche de la perfection, l'apparition de nouveaux éléments qui apportent une nouvelle variété dans les combats, un level design vertical exceptionnel, une direction artistique très réussie, un online bien plus modulable grâce aux Covenants à équiper et, surtout, ce que je considère comme le meilleur ensemble de boss de la série. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis sorti victorieux d'un combat en ayant encore les mains qui tremblent. Son scénario fait également honneur à Dark Souls premier du nom en se présentant clairement comme une suite à celui-ci, avec une lore de qualité comme on la connait dans la série.

On pourrait reprocher au nouveau bébé de From Software un manque de cohésion dans le level design horizontal. Les différentes zones semblent ainsi être isolées, bien que les différents panoramas suggèrent fortement que tout fait partie d'un monde connecté. L'effet de bord de ce choix est qu'on n'éprouvera pas la sensation d'être perdu dans un coin misérable de ce monde avec une arme brisée, sans objet de soin ni poudre réparatrice. Mais quel joueur aguerri sortirait encore de Firelink Shrine sans une petite réserve d'objet et l'un ou l'autre Miracle pour se soigner ? Nous avons déjà dompté Lordran ; nous sommes préparés à tout.

Dark Souls 3 sera souvent présenté comme une synthèse, un best of de la série. Il l'est. Néanmoins, le limiter à cette vision n'est pas rendre honneur à ce qu'il est réellement, tel qu'on peut l'apercevoir, à mon humble avis, quand on le considère dans son individualité.

Après de longues rétrospectives et prises de recul, mon constat est clair : Dark Souls 3 est le meilleur Souls auquel j'ai joué.
Fire Emblem Fates: Conquête 3ds
Herbrand

le 04/06/2016
7
+ Gameplay vraiment top (le même qu'Awakening mais avec un pair-up / support attack revisité pour + de tactique)
+ Quasiment toutes les maps apportent leur propre originalité ; certaines ont un design extrêmement bien pensé
+ Difficulté calibrée au poil (le mode normal est permissif mais requiert quand même prudence et tactique)
+ Casting très sympa dans l'ensemble, peut-être un peu trop similaire à celui d'Awakening mais avec pour particularité la famille royale très charismatique.
+ La base du scénario (se battre aux côtés de sa famille adoptive contre ses frères de sang, servir un roi cruel et conquérant) donne lieu à des situations épiques et moments très poignants, surtout vers la fin du jeu
+ Plusieurs pistes de l'OST sont excellentes, surtout celles présentes lors des batailles les plus critiques

- Mise en scène faiblarde, enfantine et simpliste, qui fait réellement contraste avec le background extrêmement grave (guerre, combat fratricide, cruauté de notre armée, ...)
- Qualité d'écriture pas toujours au top
- Quelques détails agaçants (ex. le "doublage" où les protagonistes prononcent deux mots au lieu d'une phrase entière)
- Modélisation 3D pas top
- La fin un peu nawak
- Le système d'enfants sans justification scénaristique, qui n'est véritablement là que pour servir le gameplay et apparaître comme un héritage d'Awakening
- Le triangle des armes a très peu d'impact
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