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212 commentaires
The Legend of Zelda: Ocarina of Time n64
Riskbreaker

le 22/04/2009
10
Pour moi l'épisode le plus abouti de la saga.
Un véritable raz de marée lors de sa sortie, une avance technique considérable pour un renouveau de la série dont on révait depuis des années. Un soft qui a su se faire attendre et qui a le mérite d'avoir en plus dépassé toute espérance chez le joueur de l'époque. Le premier choc fut bien évidement au niveau des graphismes, tout simplement majestueux pour l'époque, mais qui malheureusement, et ceci étant du au support, ont fortement vieillis. Vieillis en raison d'un flou permanent, de textures trop étalées et d'une résolution bien trop faible...
Passé celà, le soft se dote d'une maturité que l'on attendait tant, d'un scénario bien plus élaboré que n'importe quel autre épisode et d'un gameplay restant, encore aujourd'hui parmi ce qu'il se fait de mieux dans le domaine. Le nombre de donjons est conséquent (+ de 9), la difficulté au rendez vous, et par conséquent la durée de vie ne s'en révèle qu'excellente pour un Zelda. Le nombre de mini quêtes est considérable et toujours attractives, on ne reprochera qu'une OST en deça de ce que l'on attendait après un ALTTP, le thème principal ayant disparu à notre grand désarroi.
Un soft excellentissime dont on espère retrouver la magie dans le Twilight Princess...Un culte, tout simplement.
The Witcher 3: Wild Hunt pc
Riskbreaker

le 02/05/2016
10
Un titre frôlant la perfection sur quasi tous les points le caractérisant.
À noter que je l'ai terminé après que tous les patchs correctifs aient été appliqués. Du coup, la très grande majorité des critiques que l'on pouvait lire à son égard ont été corrigées (cf: menu / tris / coffre / expérience / bugs / etc).

Pour résumer brièvement, car mon avis est très proche de celui du test du site (de Bao) :
► Techniquement incroyable, tant sur l'aspect graphique que l'animation. La baffe, la vraie.
► Une OST sublime, une des meilleures de ces dernières années
► L'écriture du jeu, parfaite de bout en bout. Avec une traduction FR de très grande qualité.
► Un monde ouvert dingue, où chaque élément a été vraiment travaillé. Aucune sensation de copier/coller.
► Une durée de vie de fou, le nombre de choses à faire (et intéressantes) donne le vertige.
► Des scènes très marquantes et nombreuses sur le dernier quart du jeu. Le frisson assuré.
► Le maxi best-of de la saga.

Mon seul reproche concerne la fin, la toute fin : j'aurais aimé encore PLUS d'epicness. Mais il y a des limites et je pense que j'en attendais trop, le jeu ne cessant jamais de monter la barre plus haut.

Mon plus gros coup de cœur RPG depuis une décennie. LE jeu 2015 (et 2016 pour moi, du coup). Top #2 RPG, direct. Bravo CD Projeckt. Profond respect.
The Witcher 3: Wild Hunt - Blood and Wine pc
Riskbreaker

le 16/04/2017
10
DLC ou… jeu à part entière… dur de trancher.
Ce « petit » DLC a tenu plus de 40 h devant mon acharnement.
Nouveau continent, nouveaux personnages, nouvelles quêtes annexes, nouvelle épopée, nouvelles armures, nouveau Gwent, nouveaux… tout. On dirait un vrai nouveau jeu et c'est un pur bonheur que de replonger avec Geralt.
Sûrement le meilleur DLC que j'ai pu toucher. L'aventure est étonnante, les quêtes annexes toujours aussi bien écrites et rien n'est laissé au hasard. Le travail accompli est sidérant, le jeu encore plus beau que l'original, les musiques tout aussi bien.
Un incontournable, tout comme le 3.
Xenogears play
Riskbreaker

le 22/04/2009
10
Tout simplement ma plus grande claque vidéoludique que j'ai pu recevoir depuis que je joue aux jeux vidéo (depuis, égalée par Metal Gear Solid 3). Une claque tellement énorme que j'en tremble encore. Voici pour moi le concentré de tout ce que je recherche au sein d'un RPG. SCENARIOOOO énooooOOoorme (argh, je m'étrangle!), gameplay sympathique qui part en sucette à la fin (chose que j'adore), musiques fort agréables et scénario danteeEEEeeesque (oups je l'ai déjà dit).
Bizarrement, ma partie préférée reste le second cd où là, toutes les 5 minutes on se prend une révélation en pleine tronche... Mon dieu que c'est bon.
Je ne mets pas 20, ou plutôt je ne peux pas, car sachant trop que de nombreux défauts viennent tacher l'ensemble... J'aurais voulu les oublier mais c'est chose impossible car trop évidents. Un jeu qui a certes vieilli en tant que jeu vidéo mais qui restera longtemps dans les mémoires par l'avancée scénaristique qu'il proposa en son temps (bordel il a 9 ans le bougre maintenant !)
Hades pc
Riskbreaker

le 10/05/2022
9_5
Une grande leçon de game design. Surtout concernant l'équilibrage du jeu qui, à mon sens, frôle la perfection. On s'étonne sans cesse de découvrir que, qu'importe le build, chaque skill, chaque buff, chaque arme, chaque élément a un réel intérêt. On a certes nos préférences de gameplay, mais il est toujours impressionnant de constater qu'un build partant sur une "mauvaise base" (en raison de l'aléatoire) peut vite devenir monstrueux et incroyablement efficace.
Hades, c'est un plaisir de tous les instants, une envie d'enchaîner les runs sans cesse, de parler à tous les NPC, de voir que chaque dialogue a reçu un traitement particulier, que le doublage est incoyable, que même au bout de 100 h, les dialogues des NPC ne tournaient pas en boucle, etc, etc.
Est-il besoin de parler de l'OST ? Darren Krob a encore fait très mal et il est très dur de résister à la montée émotionnelle qui nous prend le ventre lors des crédits de fin.
Un très grand jeu, une vraie belle leçon de la part de Supergiant.
Ōkami play2
Riskbreaker

le 23/06/2012
Edité le 01/06/2013
9_5
Okami est ce qu’aurait dû devenir Zelda il y a déjà un bon moment.

Il reprend tous les codes de la saga culte de Nintendo en se les appropriant pour, au final, s’en détacher complètement. Le tout forme un jeu grandiose, unique, long et diablement épique.

Après un départ mi-molle dans l’aventure qui, à mon sens, manque cruellement de rythme, on plonge bien vite dans les aventures d’Ama aux quatre coins du Nippon. Reprenant bon nombre de légendes du folklore japonais, Okami arrive à former un ensemble cohérent et diablement bien ficelé. Le scénario nous mène de bout en bout sans aucune peine, avec d’excellents twists scénaristiques et de grands moments d’émotions. Les dernières heures de jeu nous achèvent littéralement tant les réponses à nos questions semblent grandioses. Pour exemple, le passage avec Shiranui dans le passé est d’une puissance incroyable, tout comme son incursion dans le présent, justifié comme jamais et particulièrement à propos.
Bref, un background et un scénario très travaillés, avec de multiples reprises, qui sait nous rassasier comme rarement un jeu du genre l’a fait.

A côté de cela, on a une durée de vie tout simplement exceptionnelle (plus de 40h de jeu sans faire le tour à 100%), avec un replay value intéressant (beaucoup de choses à débloquer) et un nombre de quêtes impressionnant. Chose que rarement un Zelda a su nous apporter (la comparaison est inévitable).

Graphiquement impressionnant, très peu d’aliasing, des couleurs incroyables et des panoramas juste fantastiques s’érigent le long de notre parcours. C’est beau, le rendu estampe est réussi et si les premiers mondes semblent bien ternes, c’est pour mieux nous étonner une fois leurs couleurs revenues. On regrettera juste quelques ralentissements de temps en temps. Mais rien de bien méchant.

Et l’OST… Mon dieu. Des mélodies qui resteront gravées dans ma mémoire. Épiques au possible, fortement à propos et sachant retranscrire à la perfection l’ambiance graphique du titre, nul doute qu’elle restera placée dans les tops durant quelques années encore (musique de combat de fin complètement ouf au passage).

Alors oui, on pourrait lui reprocher d’être « trop » long justement. Ce qui, dans le cas d’un run d’une seule traite, peut dégouter et donner la sensation de ne jamais avancer. Mais avec un peu de recul, et en prenant le jeu dans sa globalité, on peut difficilement imaginer l’aventure sans tous ces Actes.

Et au final, le jeu se tient et nous offre enfin une grande aventure, longue et passionnante, originale et drôle, qui arrive à surclasser le maître, et ce, encore 6 ans après sa sortie.
LE jeu d’aventure que j’attendais depuis 1998, depuis Ocarina of Time. Une perle, merci Clover.
Suikoden II play
Riskbreaker

le 05/08/2019
9_5
Terminé une nouvelle fois en 2018, soit près de 18 ans après ma première partie, l'expérience de jeu reste intacte. C'est assez incroyable.
Dès les premières minutes, Suikoden II nous plonge dans un univers d'une cohérence rare au travers de personnages tous plus excellents les uns que les autres. Le scénario est toujours aussi prenant et les retournements dans le dernier tiers fonctionnent diablement bien. Évidemment, le trio au centre de l'aventure n'y est pas pour rien avec cette liaison est d'une maturité rare dans le jrpg. Les personnages grandissent naturellement, ils évoluent, ce amené avec beaucoup de finesse et de logique. Un gros plus.
Et puis Suikoden II vieillit bien. Doté d'une robe graphique d'une finesse rare, une 2D réussie, bien animée, agrémenté d'un chara design superbe, il reste extrêmement plaisant à regarder. Les villes sont magnifiques, les personnages superbes et si les forêts / arbres sont un peu trop redondants, retrouver les différents environnements du premier + les nouvelles contrées avec cette nouvelle DA (plus fine, plus détaillée, moins creepy) est un plaisir indéniable.
Une OST incroyable, insufflant une ambiance si particulière et originale. La quête des 108 étoiles (et +) toujours diaboliquement prenante, l'évolution du QG grisante, des mini-jeux partout, de l'humour, du drame, des sentiments, plusieurs fins (et bonnes, qui plus est)…
C'est un des rares JRPG qui – pour moi – ne vieillit pas. Il est si particulier, dans son approche, son ambiance et son scénario, qu'il reste à part. Réussi et maîtrisé de bout en bout. Une masterpiece, une vraie.
Castlevania: Symphony of the Night play
Riskbreaker

le 16/04/2017
9
Une magistrale baffe.
Addictif au possible, Symphony of the Night impose ce nouveau genre, à défaut de l'avoir créé. Tout y respire le génie. Magnifique du début à la fin, à l'ambiance incroyablement réussie, aux personnages tous plus beaux les uns que les autres, des boss par dizaines, un inventaire très riche, un aspect RPG s’intégrant parfaitement au titre et une histoire un peu plus développée qu'à l'accoutumée, ce Castlevania impose le respect. Un titre complet, majeur dans le paysage vidéoludique et à la finition quasi parfaite. Symphony ne fait pas que mériter sa renommée, il l'impose.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Et bien voilà, le jeu le plus attendu de la fameuse compilation FFVII est sorti.
13h de jeu plus tard, le voilà terminé.
Mais quelle CLAQUE ! Je suis encore sur les rotules tellement les sensations ressenties vers la fin étaient puissantes. Je parle en tant que fan absolu du 7e épisode, en tant qu'adorateur de son univers et de ses personnages, il s'agira donc de nuancer mes propos en fonction de son propre avis, bien entendu.
Mais voilà, quel jeu ! Quel scenario, quel univers et surtout quels personnages !!!
Je viens de remonter de 11 ans en arrière et ai retrouvé les mêmes sensations que pour mon premier Final Fantasy, retrouvé cette adoration aveugle et ce plaisir de jeu immense et ce besoin d'avancer sans cesse, d'y jouer encore et encore jusqu'à n'en plus pouvoir.

Difficile d'être vraiment objectif sur l'ensemble du jeu, car, certes il nous présente malheureusement quelques défauts important comme sa durée de vie, sa redondance certaine ou encore sa difficulté risible, mais ces "défauts" s'effacent totalement face à la puissance du contenu et de l'ambiance qu'il dégage.

Un coup de maître, tout simplement. Reprenant parfaitement l'univers de ff7, ses personnages et tout le bataclan, les programmeurs ont réussi à nous ré injecter toute la magie du monde d'antant. Incroyable ! Sephiroth plus classe que jamais, mais sans exagération, un Zack niais au départ que l'on verra évoluer au fil du jeu de manière impressionante pour devenir un des personnages les plus charismatiques du soft, et je ne parle pas des nouveaux protagonistes (angeal et Genesis) qui, bien qu'ils soient mal venus dans nos têtes au début, nous permettent de comprendre bien mieux l'histoire de Sephi et de Zack. Bref, en apportant bon nombre de réponses à nos questions de l'époque (en particulier pour les français), en rejouant des scènes cultes mais de manière bien plus impressionantes, et en terminant sur une note amère mais tellement puissante, FF7 CC s'inscrit vraiment comme le digne petit frère de ff7.
Un soft majeur de la PSP, si ce n'est LE jeu. Une claque graphique, scénaristique, musicale, un univers toujours aussi envoutant, des personnages encore plus fabuleux, UNE FIN DANTESQUE....
Mon absence d'objectivité après une telle claque gommera les quelques petits défauts du soft et ne retiendra que les sensations qu'il a su me procurer. J'en tremble encore.
A se procurer les yeux fermés.
....
Punaise, quelle claque....
Final Fantasy Tactics play
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 31/08/2009
9
Un jeu d'une richesse rarement égalée. La licence Final Fantasy a su se démarquer en nous proposant ici un soft qui est, depuis lors, devenu une véritable référence dans le domaine du T-RPG (ou S-RPG pour nos amis anglophones).
Ses caractéristiques ? Un scénario riche et profond, mené dans un univers mature et encore utilisé aujourd'hui au travers de FF12, FFTA ou autres (Ivalice), une bande sonore d'une qualité exceptionnelle pour le support, un gameplay ô combien riche et complexe... Une multitude de classe dont on peine à faire le tour, des sorts, des invocations, des techniques dont le nombre peut faire tourner la tête... Des personnages charismatiques (aah Orlando...) et quelques Guests sympathiques (comme Cloud de ff7)... Une durée de vie excellente : comptez une 40aine d'heures pour la quête principale, 30 de plus pour peaufiner vos persos et faire différentes mini quêtes....
Bref, sur tous les points ce soft surpasse grand nombre de T-RPG qui, pourtant, dominaient le marché en leur temps (qui a dit ogre battle ?) allant même jusqu'à cotoyer le grand Shining Force... D'ailleurs l'équipe en charge du jeu n'a rien de bien surprenant car étant pour la plupart du personnel issu des Ogre Battle.
Seul bémol : les graphismes qui ont fortement vieillis et dont on pouvait espérer mieux sur Playstation. Une représentation tout comme les Ogre, encore une fois, mais avec cette fois ci l'apparition de la 3D qui permet de se repérer bien plus facilement sur le terrain. C'est sobre, c'est mignon, mais ça n'éclate pas la rétine.
En somme un jeu d'exception, créé par des créateurs d'exception. A ne manquer sous aucun pretexte. Il reste encore aujourd'hui un des piliers du genre.
Final Fantasy X HD Remaster psv
Riskbreaker

le 22/11/2014
9
Et ouais, treize ans après, il reste toujours aussi bon ce jeu, c'est fou.
Du coup, obligé de le ranger auprès des jeux intemporels qui (m')ont marqué, moi et le paysage vidéoludique. Toujours la même baffe à la fin.
En fait, l'impact est même presque plus grand en 2014. Je n'arretais pas de me dire, en jouant, à quel point ce rpg était ambitieux pour son époque. Beau à se damner, long, intelligent et surtout, un scénario réussi et complet porté par des personnages d'une extrême finesse (si on compare à la plupart des j-rpg d'aujourd'hui).

Et puis il y a ce système de combat, à mon sens le meilleur de la saga. L'apogée du tour par tour. Jamais ennuyeux, un aspect tactique largement mis en valeur tout en laissant les combats majeurs rester épiques au possible. C'est du bon, du grand, presque parfait.
Surtout avec ce sphérier, permettant une évolution permanente de nos personnages – fini, pour la première fois dans la saga, ces niveaux classique de 1 à 99. Sans compter la customisation quasi infinie de chacune des statistiques. Cette montée en puissance de dingue qui permet, pour l'unique fois dans la série (peut-être avec le septième), de dépasser l'entendement, taper à 99 999, devenir presque dieu. C'est jouissif au possible et je n'ai rarement ressenti une aussi grosse montée en puissance dans un j-rpg. Sauf dans un Disgaea et cie, bien entendu, mais c'est du t-rpg.

Sauf que c'est aussi là que s'impose le point faible du titre : tout n'est fonction que de ce sphérier. Toutes les quêtes annexes ne tournent qu'autour de cela. C'est bien et c'est pas bien.
Du coup, finies les sympathiques petits morceaux annexes permettant de découvrir un nouveau pan de l'histoire comme un certain sixième épisode. Finies les quêtes débiles à la ffIX pourtant si sympathiques. Finies les quêtes prises de tête du huitième. Ici, on fait tout pour péter le sphérier et devenir un demi-dieu. C'est tout.
Tu n'aimes pas le grind ? Tu oublies les annexes et tu te contentes de le finir en ligne droite.
Et c'est aussi dommage que ça le rend intéressant. A voir selon les joueurs donc.

Pour le reste, le jeu a très bien vieilli et ce remake HD lui rend ses lettres de noblesse. Les visages sont effectivement bien mieux ainsi, plus fin, et la résolution et le 16/9e permettent au titre de gagner en impact sur la narration. C'est franchement réussi. Un petit bémol pour ces remixs sur certains morceaux que je n'ai pas toujours trouvé très à propos (Besaid).

Final Fantasy X reste donc bien la tuerie que j'avais tant aimé il y a treize ans.
Une tuerie de plus de l'époque qui me rappelle à quel point le j-rpg est tombé bien bas de nos jours. Grouh grouh.
Final Fantasy XII play2
Riskbreaker

le 22/04/2009
Edité le 11/10/2011
9
Un grand jeu. Ambitieux, propre, et intelligent qui ne cesse de subjuguer du début à la fin de l'aventure.
Le scenario est vraiment vraiment très moyen, la fin minable, mais quel gameplay...Quel univers, quel système de combat, quels graphismes, quelle OST, quels personnages !! J'ai été complétement conquis du début à la fin, retrouvant cette envie qui m'avait quitté depuis FF8, à savoir celle "d'exploser le soft" simplement pour pouvoir prolonger quelques temps le plaisir de jeu.
J'ai ressenti en jouant à ce jeu une sensation qu'aucun autre RPG ne m'avait procuré. Cette sensation réelle de liberté, de découverte et de puissance. Le monde est gigantesque à tel point qu'au bout de 70 heures, je n'ai pas encore fini de découvrir toutes les zones (et loin de là).
Et ce plaisir n'est présent que grâce à un système de combat exceptionnel, ne laissant aucun temps mort, et avec lequel on peut enchainer, enchainer et re enchainer les combats tout en admirant les décors.
Final Fantasy XII s'inscrit pour moi comme le meilleur FF auquel j'ai pu jouer, une experience unique qui s'inscrit comme un RPG ambitieux (peut être trop justement...) hors normes en deça de toutes les autres productions actuelles.
Un grand jeu.
Front Mission 3 play
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Premier Front Mission à sortir chez nous (oui bon, dans une version baclée, et alors ?), il n'en reste pas moins un poids lourd du domaine des T-RPG. J'ai rarement assisté à la fois à une telle complexité au niveau du gameplay ET du scénario. Le tout restant incroyablement addictif ! Une performance. De plus, entre les deux scénarii, les phases de level up et des combats prise de tête pouvant durer une heure, on en finit pas ! Comptez 30 à 35 heures pour chaque scénario... D'ailleurs, à ce niveau, il se complètent extrêmement bien et chacun apporte son lot d'informations importantes sur l'histoire ce qui se révèle au final quasiment indispensable à la bonne compréhension du soft.
Un grand titre de la Playstation 1, comme seule cette console a su nous en pondre à cette époque.
Knights in the Nightmare nds
Riskbreaker

le 17/06/2009
Edité le 22/02/2013
9
Après plus d’un an et demi d’attente interminable, voilà la première partie de Knights in the Nightmare bouclée. Alors justifie-t-il une telle attente ? La réponse est oui !

Tout d’abord sur la forme, le titre se démarque déjà grandement de bien d’autres productions sur DS. Les graphismes sont magnifiques, sans baisse de qualité, et même si on pourrait lui reprocher une certaine répétition au niveau des couleurs, il faut avouer que les level-designers étaient particulièrement inspirés. Les personnages, alors qu’ils sont en grand nombre (très grand même), arrivent à se démarquer pour peu que l’on s’investisse un minimum dans le jeu. Mention spéciale aux deux valkyries qui accompagnent the wisp tout au long du jeu (1er et 2e scénario). L’aspect sonore n’est pas en reste et propose une OST de Shigeki Hayashi du tonnerre ! La qualité est exemplaire et aucune musique n’est en dessous des autres. On reprochera juste, peut être, un manque de diversité pour les combats, encore que… Les derniers changeant complétement. Le scénario, quant à lui, se présente d’une manière totalement originale. Découpé en 3 phases distinctes pour chaque chapitre, on assiste successivement à l’histoire présente, un combat puis une scène de flash back pour en apprendre plus sur les personnages morts et le monde. Au début très déroutant, on commence petit à petit à recoller les morceaux pour prendre conscience de la gravité générale de la trame. Tout se déroule de manière très poétique, et joue sur l’affect du joueur en permanence. C’est très fin, très noir, on en redemande. On pourrait facilement comparer ce jeu à une œuvre de Tim Burton pour l’ambiance et les propos soulevés. De plus, KitN dispose de 9 fins différentes (dont 2 good endings correspondant aux 2 scenarii) et donc un replay value du tonnerre !

Mais le point majeur, là où il se démarque de TOUS les autres softs, c’est le système de combat. Complètement fou, il se déroule à la manière d’un T-RPG mixé avec quelques notions de shoot’em up. Déroutant au départ, tout se joue au stylet avec lequel il vous faudra éviter les tirs ennemis à l’écran tout en chargeant les attaques de vos combattants. Très technique et très tactique, on passe beaucoup de temps à placer le bon personnage au bon endroit, et à choisir ses armes en fonction de l’élément de l’ennemi. Car tout est chronométré dans ce jeu. Enfin, oui et non. On a un certain nombre de tours maximum par combat qu’il ne faudra pas dépasser et chaque action consomme quelques secondes qu’il faudra déduire du tour. Chacun se déroulant sur 60 sec. Super addictif, on ne s’en lasse jamais pour peu qu’on veuille bien passer 3 voire 4 heures à essayer de le comprendre.

Bref, je me suis pris une claque à tous les niveaux avec ce jeu, autant sur le plan graphique que scénaristique, le tout porté par un gameplay en béton armé. Ajoutez à cela 2 scenarii différents, un nombre incroyable de persos à recruter, 4 modes de difficulté à débloquer et des high scores à faire péter et voilà, vous avez Knights in the Nightmare, sûrement l’épisode le plus réussi de la saga des Dept. Heaven. Continuez jeunes gens de Sting, on en redemande !!!
Lost Odyssey xb360
Riskbreaker

le 22/09/2009
Edité le 10/12/2010
9
LE coup de coeur de cette année.

J'ai été profondément touché par ce jeu, par sa mise en scène et surtout par les différents personnages. Rares sont les RPG où la narration et les dialogues sont aussi fins. Aucune surenchère de dialogues, Lost Odyssey évite les clichés de bout en bout et arrive vraiment à jouer sur nos émotions.

Et cela, autant durant l'aventure principale que lors des différents rêves. Je tire mon chapeau à cette narration impeccable, à cette justesse sur le choix des mots, des expressions et surtout à cette pudeur incroyable donc Lost Odyssey fait preuve. Magnifique.

On n'oubliera pas non plus ce doublage anglais incroyable (Jansen et Kaim sont fantastiques), cette bande sonore monumentale (je n'avais pas entendu un Uematsu aussi bon depuis FF6 !!), et une mise en scène léchée. Si le jeu pêche par ses graphismes déjà peut être trop dépassés, il n'empeche que la poésie qui se dégage de chaque écran suffit à convaincre de la splendeur de ce monde.

Bravo Mistwalker, grâce à vous, j'ai réussi à retrouver des sensations depuis longtemps perdues avec les rpg classiques. Merci.
NieR play3
Riskbreaker

le 23/04/2010
9
NieR se révèle comme étant LA surprise de l’année. Un titre dont on n’attendait que peu de choses et qui se révèle être au final un véritable tour de force de la part du studio Cavia ! Pour peu que le joueur arrive à passer outre l’aspect graphique, il découvrira un jeu riche, complet et mature disposant d’une ambiance vraiment unique. Doté d’un scénario très réussi avec de nombreux rebondissements et des personnages très travaillés, nul doute qu’il saura trouver son public. Alors quand en plus on apprend qu’il dispose d’un background extrêmement riche avec de très nombreuses sous-quêtes, un gameplay classique mais diablement efficace et un replay value du tonnerre… Que demander de plus ? Une bande sonore de qualité ? Aucun souci de ce côté-là, Keiichi Okabe nous sert une œuvre d’une rare qualité collant parfaitement à l’ambiance froide et mélancolique de ce monde qui part à la dérive.
Au final, NieR est un titre d’exception qui prouve que l’on peut encore faire un grand jeu avec des graphismes plus que passables. À ne manquer sous aucun prétexte !
Panzer Dragoon Saga sat
Riskbreaker

le 04/05/2010
9
Ce n'est pas vraiment une surprise, depuis le temps que j'en entendais parler en bien, mais Panzer Dragoon Saga m'a procuré de jolies heures de jeu. Et pourtant, ce n'était pas gagné : les premières heures de jeu étant à mon sens assez moyennes, et surtout très dures dans le sens où il faut se ré habituer à cette 3D saturn qui a sacrément pris un coup de vieux.

Mais une fois les graphismes assimilés, on se laisser gagner par l'esthétisme du jeu qui sont assez grisants pour pas mal de lieux (Uru, The Tower, Georgius, La forêt de Zoah, etc). Le point fort étant que l'on survole ces lieux à dos de dragon et que la sensation de planer est particulièrement bien rendue. Dommage cependant que les passages à pied soit vraiment très laids et peu maniable (Edge est d'une lourdeur sans nom).

Le système de combat est tout simplement génial, intuitif et vraiment bien foutu, le mix entre shoot'em up et RPG est réussi. Le meilleur étant les boss où il faut découvrir à chaque fois une nouvelle stratégie bien particulière pour les abattre. Et même si c'est en général pas trop dur, certains m'ont fait criser quelque peu du fait de devoir sans cesse utiliser des items en attendant de trouver la faille. Bref, du bon, du bon et encore du bon !
On mettra aussi en avant que tout s'enchaine à la perfection, qu'aucun temps mort n'est à signaler et que les donjons ne sont jamais trop longs ou trop chiants (peut être le tout dernier, mais étant donné qu'il est vraiment bien foutu, on lui pardonnera sa longueur). Bref, on ne s'ennuie jamais et c'est le principal.

Alors quand en plus le scénario se targue d'éviter tous les écueils du RPG et arrive à nous surprendre encore 12 ans après sa sortie... (sans compter les innombrables références à Panzer Dragon Zwei, du bonheur pour les joueurs de la première heure)
Panzer Dragoon Saga est un grand jeu oui, un très bon soft de l'ère 32 bits, et même s'il est perfectible sur certains points, c'est sans conteste qu'il saura marquer les esprits de la majorité des joueurs.
The Legend of Zelda: The Wind Waker gc
Riskbreaker

le 17/11/2011
9
Ce jeu est très dur à noter. D'un côté, nous sommes happés par le monde extrêmement riche qu'il nous propose, sans cesse en train de s'émerveiller sur chaque détail, vacillant entre l'aventure avec un grand A et le simple plaisir de traverser un monde complètement atypique. Et puis d'un autre côté ce même monde nous déstabilise. Un gameplay excellent mais … Différent. Ceci dit, la magie que l'on a pu ressentir sur les premiers Zelda est présente, on reste émerveillé par tant d'imagination et de poésie. Je ne m'avance pas trop en disant que Wind Waker est un chef d'œuvre, mais bizarrement il ne plaira pas à tout le monde car proposant une aventure à des millénaires des productions actuelles. Une magnifique leçon de la part de Nintendo qui reste un des derniers développeurs à proposer au joueur une réelle expérience.
The Witcher: Enhanced Edition pc
Riskbreaker

le 10/08/2011
9
The Witcher, c'est le jeu qui me faisait de l'oeil depuis bien des années. Commencé plus de 5 fois, j'ai toujours abandonné à la sortie de Kaer Morhen (prologue).. La raison à la venue d'autres titres m'attiraant bien plus (mais au final, bien moins bons).
Car The Witcher est dans un premier temps très austère. Lumières pâles, graphismes grisâtres, personnages réalistes, univers médiéval... Je ne pensais pas que ce jeu fusse pour moi.

Et pourtant....

C'est donc plus de 4 ans après avoir acquis le jeu que je me décide enfin à le terminer. Et là, c'est le choc...!
Non pas qu'il soit exempt de défauts, loin de là, mais ces derniers sont tellement noyés par une vague incroyable de points positifs qu'il en devient difficile de ne pas les oublier.

1 - Les personnages :
Rarement j'ai eu à faire à un titre aussi criant de vérité. Loin des clichés du genre, CD Projekt nous fournit un titre à des millénaires du manichéisme que l'on pourrait retrouver dans les titres BioWare. Ni bon, ni mauvais, tous les choix, toutes les actions, mènent à une suite "différente" qui correspond au ressenti du joueur. Ni plus. Ni moins.
Du coup, on attend réellement de voir comment chacun va réagir à nos choix. La colère de certains, l'engouement de l'autre. Souvent surprenant, on se fond réellement dans la peau de Géralt non pas pour le jouer... Mais pour l'incarner.
Et rien qu'à ce titre, The Witcher ne pourrait cesser d'être loué, tant cette caractéristique est rare dans les RPG...

2 - Le scénario :
On débute sur les chapeaux de roues, plongés au coeur de Kaer Morhen dans une bataille entre la base des Sorceleurs et le grand méchant du jeu, le magicien Azar Javed. Mais ce vil scélérat ose voler les formules magiques des sorceleurs. Mince alors ! (ben ouep, il va s'adonner à des expériences de mutation sur les humains, pas cool !). Du coup, on se lance à sa poursuite, dans la région de Wizyma.
Et là, c'est un énorme choc pour peu qu'on ait lu ne serait-ce que la première nouvelle de The Witcher d'Andrzej Sapkowski. Tout est là. De l'ambiance au décors jusqu'à cette incroyable froideur entre les différentes personnages, on a droit à la totale. La recherche effectuée pour les décors, l'univers, Wizyma, les personnages que l'on croise, que l'on retrouve... Le fan du livre, autant que le novice, est ébahi par la consistance de toute cela. Tout est cohérent, vrai, et diablement bien construit. M'ention spéciale aux chapitres 4 et 5 qui nous en mettent plein la vue. Le 4 pour sa beauté, le 5 pour son rythme et son final parfait.

3 - Les graphismes:
Si je disais plus haut que les graphismes me paraissaient dans un premier temps très ternes et froids, c'est qu'ils le sont. Mais au final, le choix de cela n'est pas anodin et sert un univers ô combien réel. La place n'est pas ici à la technique (quoique déjà très réussie) mais à l'esthétique générale tout simplement bluffante. On est réellement au coeur du jeu. Rien ne jure, rien ne parait aberrant, tout est juste... parfait.

4 - La musique :
Bon... Que dire si ce n'est que là aussi, c'est le carton plein ?
Orienté celtique en début d'aventure, elle ne cesse d'évoluer pour terminer sur du chant orchestral à grand renfort de rock lors des gros combats. Et jamais, au grand jamais, cela ne jure avec l'image. Tout colle à la perfection, une fois de plus. Pire : rien qu'en écoutant l'OST, on peut cerner la montée en puissance du scénario. La fin est juste magistrale à ce niveau, et tout au long de ma partie (plus de 50h), jamais je n'ai baissé le son. Jamais il ne m'a lassé. Et pourtant, les aller-retours incessant au chap2 et chap3 n'aident vraiment pas pour ça. Bref, du grand art, une fois de plus.

Et sinon ?

Et sinon, on croule sous les quêtes annexes, sous le nombre de pnj à rencontrer à draguer, à embirlouter. Le scénario est d'une maturité à toute épreuve, on est plongé dedans jusqu'au coup pour n'en sortir qu'une 50aine d'heures plus tard, abusivement rassasié. Le système de jeu, bien que l'on pourrait lui reprocher son système de combat approximatif, basé sur une rythmique à la souris (peu intéressant au final), reste correct. On évolue sans trop de mal. Le menu est moyennement ergonomique, se perdant trop souvent dans des fioritures inutiles de design. On fait cependant avec et au bout d'une dizaine d'heures de jeu, tout est acquis et on s'en sort parfaitement.

Restent quelques bugs par-ci par-là, comme des sursauts de la caméra, quelques rares plantages, et autres clipings. On pourrait citer aussi ces chargements incessants dès que l'on rentre dans une baraque (bien que très courts sur les PC actuels)... Mais bon...
Ce serait réellement de la mauvaise foi que de mettre cela en avant face au contenu hallucinant que nous propose le jeu. Quelques défauts oui, mais qui ne l'empêche pas d'être un des meilleurs jeux de rôle PC.

Une bien belle expérience, une bien belle aventure que je ne suis pas prêt d'oublier.
Bravo CD Projekt, vous nous avez pondu un jeu d'excellence ! Et pour un premier titre... La performance est incroyable... Je n'en reviens toujours pas...

Quel jeu bon sang... Quel jeu !
The World Ends With You nds
Riskbreaker

le 22/04/2009
9
Un véritable petit OVNI du monde vidéoludique, du moins dans le domaine des RPGs. Loin des grosses productions des séries à rallonge, Square nous pond ici un véritable petit bijou d'originalité. Tant sur le plan graphique, avec son univers ultra urbain/Design/flashy que par un gameplay unique en son genre.
Bluffé du début à la fin, on ne se lasse pas de revenir dessus tellement le fun est au rendez vous.
Tout d'abord, la première accroche visuelle vient de son design si particulier et si travaillé. Nomura et son équipe ont fait un travail de dingue sur ce titre. L'ensemble ne cesse d'être novateur, de par un design urbain excellentissime, des personnages très réussis et le tout porté par une cohérence incroyable. Car même si le titre s'inscrit dans un univers réel (Shibuya), le travail effectué ici est à des millénaires d'une simple reproduction et s'offre même le luxe d'aller jusqu'à la métaphore totale du quartier. Bref, magnifique.
Techniquement parlant, la 2D est très jolie, et en dehors des sprites visant à pixeliser lors des plans rapprochés, l'ensemble est très propre et flatte la rétine sans cesse.
Quand en plus, la bande sonore accompagnant l'ensemble arrive à sortir du lot comme ici, on se demande comment ce titre n'a pas réussi à faire le tapage qu'il mériterait. Une OST acidulée pop/rock/rap urbain extrêmement réussie. On en redemande.
Concernant le gameplay, la principale force du titre il faut avouer, force est de constater qu'il explose tout ce qu'il se fait sur le support. L'écran tactile est maitrisé à la perfection tant les mouvements à effectuer sont variés. Un véritable petit plaisir de tous les instants qui ne lassera jamais le joueur. De ce fait, les combats s'enchainent sans lassitude, un véritable petit joyeux d'inventivité. Impressionant.
Reste un scénario, démarrant sur les chapeaux de roue pour se calmer légérement pendant les 2 premières "semaines" du jeu, et qui reprendra de plus belle vers la fin. Nous retiendrons surtout le contexte dans lequel il s'inscrit, ainsi que l'univers exploité. Les personnages sont tous très bien trouvés, avec une psychologie réussie, autant pour les "méchants" que pour les "gentils". Et même avec cela, TWEWY est loin des canons manichéens du genre. Encore une petite prouesse.
A noter aussi le replay value complétement sidérant tant les éléments débloqués lors d'une partie finie sont en grand nombre. En grand nomber oui, mais qui plus est de qualité. Refaire chaque jour de la trame principale afin d'effectuer quelques nouvelles petites missions, le tout pour débloquer des rapports qui nous apprendront beaucoup plus sur le fond du scénario est une excellente idée. Surtout avec un scénar aussi alambiqué.
En somme, un titre bluffant de bout en bout qui se doit d'être joué au moins une fois. Une petite perle de Square dont on ne se lassera jamais.
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