Commentaires RPG - Legendra RPG

Chipstouille

le 27/06/2009
Edité le 01/06/2013

Skies of arcadia a eu ce petit rôle à tenir l'espace d'un temps de meilleur RPG de sa génération. Il nous délivre un univers de pirates des airs dans lequel on toujours voulu jouer depuis sa petite enfance, un ensemble de "petits trucs" à la Dragon Quest qui le rendent attachant et une galerie de personnages pour le moins réussis (mention spéciale pour Aika, l'un des meilleurs personnages féminins du genre). Si l'on ajoute une certaine qualité dans la "finition" (pas de bugs, univers cohérent, graphismes constants...)

Dans le même esprit vous trouverez le futur Tales of symphonia.
On regrettera cependant des combats au tour par tour en effet mous et surtout répétitifs (même si le système se dote de quelques originalités bienvenues) qu'il n'est pas possible de contourner.

Shenmue

Chipstouille

le 07/08/2003
Edité le 01/06/2013

Shenmue est un parti pris risqué. Une vision du jeu-vidéo très personnelle, en quelque sorte l'avant Grand Theft Auto 4 (dans sa démarche "relationnelle" et "réaliste" du jeu) en version "confinée" (c'est à dire que l'Open World de Shenmue se résume à 3 patés de maison et un port de commerce).
Bref, si vous aimez à peu près tous les genres de jeu, de l'action-aventure au RPG en passant par les jeux de courses et les beat them all, vous devriez être comblé.

Le vrai problème de Shenmue, c'est qu'il se termine en queue de poisson, et ça c'est rageant.

Mystic Quest

Chipstouille

le 08/06/2010
Edité le 01/06/2013

Mes souvenirs sont très flous, mais je ne me rappelle pas avoir jamais été dithyrambique sur ce jeu. Sympatoche était l'adjectif qui lui convenait à l'époque. Aujourd'hui, il est carrément dépassé.

Ce que je lui ai toujours reproché, c'est sa maniabilité, un peu rigide, en particulier au niveau des déplacements. Il faudra que je me frotte un jour à son remake...

Reste une aventure dont je n'ai pas décroché tout du long, et un type de jeu qui se faisait trop rares dans nos contrées à cette époque...

Pokémon Jaune

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Si j'ai plutôt apprécié l'univers de la série et son humour déjanté (et surtout l'espoir associé à sa sortie de revoir quelques animés japonais sur les chaînes françaises), le phénomène Pokemon en matière de jeu m'est complètement passé à côté.

Techniquement déjà complètement dépassé à la date de sa sortie japonaise, encore plus en France, le jeu nous délivre une succession de combats en un contre un dans lesquels vos choix stratégiques s'avèrent relativement pauvres. Pokemon est donc longtemps resté le RPG "pour les petits", la même année sortait Xenogears... Si en plus on considère que le principe est quasiment repompé trait pour trait sur Dragon quest V.

Saluons l'effort d'accessibilité du jeu (qui aura porté ses fruits), le design plutot réussi de ses monstres et la campagne marketing pour le moins réussie... Il est cependant intéressant de constater que la génération Pokemon ne s'est pas intéressée à la série des Monster Hunter, qui leur est pourtant adressée, en dehors de l'archipel.

L'avis porte sur la version jaune puisque c'est celle qui m'est tombée dans les mains à pas cher, histoire de voir, mais il vaut pour au minimum les 3 premiers épisodes.

Final Fantasy Legend III

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Archétype du RPG très old school (comprenez l'avant PS III/DQ IV/FFIV), FF Legend III non content de vous arnaquer sur son nom au même titre que ses deux prédécesseurs (le jeu n'a rien d'un Final Fantasy, même vieux) vous balance dans un monde difficile d'accès et vous propose un système de jeu relativement inconsistant à base de mutations aux effets drastiques et impossibles à prévoir...

Passé quelques heures à se demander ce qu'on fait là-dedans, entre les graphismes d'un autre age et une ambiance totalement incohérente, on abandonne tout espoir d'y trouver le moindre intérêt. L'absence de suite à cette série tendrai à prouver que je ne suis pas le seul à ne jamais avoir espéré que cette abomination nous livre un rejeton.

The Legend of Zelda: Link's Awakening

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Le seul défaut de Link's Awakening est son support. Sans cela, il s'avère être la meilleure alternative à l'excellent A Link to the past, notament en terme de maniabilité avec en particulier la possibilité de sauter. Si vous pouvez faire fit d'une absence de scrolling (utilisée à bon escient pour quelques puzzles) pour la vue du dessus et d'un manque flagrant de couleurs, Link's Awakening vous promet quelques belles heures de jeu à un rythme de qualité constant.

On appréciera surtout le dernier jeu de la série qui nous évite des kilomètres de lignes de texte inutiles. Par la suite soit on vous prend pour un neuneu ("Oh regarde cet interrupteur, je me demande à quoi il sert! - ou pire encore "Haha, pourquoi je ris, cette blague est nulle"), soit les personnages vous racontent leur vie...

The Legend of Zelda: The Minish Cap gba

Chipstouille

le 28/06/2010
Edité le 01/06/2013

Je n'avais pas pris autant de plaisir sur un Zelda depuis Ocarina of time, au moins. Certes, le jeu fait honteusement vibrer ma fibre nostalgique, et ce à plus d'une reprise, The minish cap étant confortablement installé entre les gameplay d'A Link to the past et Link's Awakening...

Mais j'ai aimé le jeu du fait de son ingéniosité dans bon nombre d'énigmes. Entre la transformation en minish, les bombes à placer sur les bons murs, les combinaisons de Kinstones, les objets des deux premiers palais, etc. Que-du-bonheur!

Castlevania: Aria of Sorrow gba

Chipstouille

le 28/09/2009
Edité le 28/09/2009

Après deux épisodes moribonds qui ont tenté d'égaler le sublime Symphony of the night sans arriver à sa cheville, cet Aria of sorrow renouvelle légèrement la donne. Les graphismes plus fins permettent d'emblée de moins ressentir cette impression persistante de Déjà-vu. Le système d'absorption d'âmes, un régal, permet des combinaisons assez furieuses et enrichit le gameplay de la même manière que l'avait fait l'épisode SOTN avec ses multiples pièces d'équipement. Les capacités obtenues tout au long de l'aventure sortent des clichés des jeux de plateforme (sauter deux fois, pousser des trucs, courir, voler...). Enfin, l'histoire, de manière totalement inattendue, étonne.

Pour tous ces aspects, Aria of sorrow parvient enfin à se hisser à la hauteur de son inspirateur, contrairement aux deux épisodes précédents... Le processus de métamorphose est cependant assez long chez Konami. La copie est parfaite cette fois-ci, mais ne se distingue toujours pas assez du modèle.

Castlevania: Harmony of Dissonance gba

Chipstouille

le 30/06/2009
Edité le 30/06/2009

Après un Circle of the moon en demi teinte, son successeur Harmony of dissonance se rapproche encore un peu plus de son modèle, Symphony of the night. Si l'inventaire n'est certes pas aussi fourni, on trouve dans cet opus une certaine ingéniosité dans le level design (le jeu nous demande de multiples allers-retour). La difficulté a été plus accentué sur la partie recherche que sur les affrontements et c'est tant mieux. Rajoutons cette bonne vieille maniabilité du fouet à la Castlevania IV et tout le monde est ravi?

Ceci étant, on attendait de la part des successeurs de SOTN qu'ils le surpassent, pas qu'ils se contentent de copier la recette en moins bien...

Castlevania: Circle of the Moon gba

Chipstouille

le 29/06/2009

A force d'échouer dans une tentative d'adapter sa série au format 3D, Konami a fini par trouver refuge sur consoles portables en nous refourgant une série de clones de son opus le plus prestigieux, Symphony of the night. On oublie aussi que la première GBA n'ayant pas de rétro-éclairage, ce jeu très sombre nous a valu quelques maux de tête.

Dans l'ombre de son prédécesseur, surpasseé bien des fois par ses succésseurs, ce n'est pas les trois lignes de scénario qui rendront ce Circle of the moon indispensable de nos jours. Avec un challenge des plus relevés, un format rare à l'époque et une sortie au bon moment, COTM aura su s'imposer. Il s'agit cependant au final du moins bon des clones de SOTN.

Final Fantasy Tactics Advance gba

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 29/06/2009

Si l'on retire au genre T-RPG ses histoires épiques de conflits massifs, que leur reste-t'ili? Un système de combat. Si on regarde celui de Final Fantasy Tactics Advance, celui-ci est archi vu et revu (le système de Job classique des FF quoi) et ne présente aucun challenge. Saupoudrez de musiques hyper répétitives bien que plaisantes en premier lieu et vous avez le jeu le plus rébarbatif de sa catégorie. Le design est sympatique, ce qui fait de FFTA la plus belle coquille vide qui soit. Le service marketing de Square-Enix n'en sera pas à son dernier coup.

Passez votre chemin.

Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu

Chipstouille

le 16/08/2010
Edité le 01/06/2013

Peu de choses à déplorer pour ce RPG de haute voltige.
Certes, Baten Kaitos souffre d'un rythme un peu lent mais pour le reste, c'est un festival de bons points: Personnages, graphismes, musiques, level design, gameplay et en particulier système de combats... Que demander de plus?

Le Japon manque aujourd'hui de telles pépites. Ou bien sont-elles trop enfouies?

Tales of Symphonia

Chipstouille

le 21/09/2009
Edité le 21/09/2009

Tales of symphonia est un bon jeu, c'est indéniable. Que ce soit dans les graphismes, la musique, l'histoire, le rythme, le gameplay ou les doublages, Tales of symphonia assure le minimum qualité qui lui confère un certain capital sympathie. Même la traduction française, pas forcément parfaite au demeurant, est tout de même de qualité. La palme revient au level-design, qui par l'utilisation de "l'anneau du sorcier", nous gratifie de quelques niveaux très bien construits (malgré une baisse de régime sur la fin). C'est sur ce point que le jeu est le plus remarquable. On note également la possibilité à plusieurs moments de choisir soi-même sa prochaine destination pour faire avancer l'histoire, avec toujours une difficulté correctement dosée. On reste cependant loin de la liberté d'action que peuvent offrir certains RPG occidentaux.

Malheureusement, quelques grains de sables viennent perturber la mécanique. L'histoire, qui n'est pourtant pas avare en retournement de situation, joue aux montagnes russes: on déplore de nombreux passages à vide (ou redondants).

C'est surtout du côté de l'originalité qu'on pourra tiquer:
La galerie de personnages jouables, à ce titre, nous récite la liste des clichés du RPG (Le héros pas très intelligent a au moins l'avantage d'être assumé). Les similitudes de l'histoire avec celle de FFX nous font régulièrement bailler. Les clichés tous domaines confondus sont donc légions.

On pourra également regretter qu'à part Loyd et peut-être Zélos, la plupart des personnages ne sont pas très agréables à jouer en manuel, malgré différentes combinaisons de coups essayées. Ajoutons à cela quelques petits défauts désagréables comme les séances de dialogues non doublées qu'il est impossible de dérouler à vitesse de lecture. Les gemmes EX également, ont bien plus d'importance dans l'histoire qu'elles n'ont d'impact sur les capacités de vos personnages (à croire qu'on ne pourrait pas même se battre sans, et pourtant je suis sûr que si...) Mais ça serait pour chipoter.

En définitive, Tales of symphonia est un bon jeu, mais manquant cruellement d'originalité. A réserver aux passionnés du genre.
Tales of symphonia est un bon jeu, c'est indéniable. Que ce soit dans les graphismes, la musique, l'histoire, le rythme, le gameplay ou les doublages, Tales of symphonia assure le minimum qualité qui lui confère un certain capital sympathie. Même la traduction française, pas forcément parfaite au demeurant, est tout de même de qualité. La palme revient au level-design, qui par l'utilisation de "l'anneau du sorcier", nous gratifie de quelques niveaux très bien construits (malgré une baisse de régime sur la fin). C'est sur ce point que le jeu est le plus remarquable. On note également la possibilité à plusieurs moments de choisir soi-même sa prochaine destination pour faire avancer l'histoire, avec toujours une difficulté correctement dosée. On reste cependant loin de la liberté d'action que peuvent offrir certains RPG occidentaux.

Malheureusement, quelques grains de sables viennent perturber la mécanique. L'histoire, qui n'est pourtant pas avare en retournement de situation, joue aux montagnes russes: on déplore de nombreux passages à vide (ou redondants).

C'est surtout du côté de l'originalité qu'on pourra tiquer:
La galerie de personnages jouables, à ce titre, nous récite la liste des clichés du RPG (Le héros pas très intelligent a au moins l'avantage d'être assumé). Les similitudes de l'histoire avec celle de FFX nous font régulièrement bailler. Les clichés tous domaines confondus sont donc légions.

On pourra également regretter qu'à part Loyd et peut-être Zélos, la plupart des personnages ne sont pas très agréables à jouer en manuel, malgré différentes combinaisons de coups essayées. Ajoutons à cela quelques petits défauts désagréables comme les séances de dialogues non doublées qu'il est impossible de dérouler à vitesse de lecture. Les gemmes EX également, ont bien plus d'importance dans l'histoire qu'elles n'ont d'impact sur les capacités de vos personnages (à croire qu'on ne pourrait pas même se battre sans, et pourtant je suis sûr que si...) Mais ça serait pour chipoter.

En définitive, Tales of symphonia est un bon jeu, mais manquant cruellement d'originalité. A réserver aux passionnés du genre.

Final Fantasy Crystal Chronicles

Chipstouille

le 03/07/2009
Edité le 01/06/2013

Après Final Fantasy Mystic Quest, les FInal Fantasy Legends et Final Fantasy Tactics Advance, Square-Enix remet le couvert avec un épisode "gaiden" bancal. Attiré une fois de plus comme des mouches par la license, un jeu au design soigné et des critiques presse plutôt bonnes, on se sera jeté en pensant action-RPG, sur un jeu d'action pachydermique.

Comme d'habitude (cf. Light Crusader), on fait rapidement le tour du concept de combiner les magies pour en faire de nouvelles. On passera l'absence d'histoire qui n'est pas forcément un défaut en soi. On ne passera pas le fait que le mode multijoueur demandait un investissement considérable (GBA rétroéclairée tout juste sortie à l'époque sinon on ne voit rien plus les cables = par ici la monnaie).

Et surtout, ce p***** de calice à se trimballer. Le porteur est considérablement ralentit et que cela alourdit le rythme de l'action (pour le porteur comme pour les autres)! Les joueurs solos n'auront même pas la possibilité de profiter pleinement d'un mog qui passe son temps à nous demander de se taper le bouzin à tour de rôle. Au secours! Déjà que c'est lourd de se taper des boulets dans certains niveaux de jeux d'action (on pense à Resident Evil 4) mais si en plus le jeu se base intégralement sur un tel concept...

Enfin, bien entendu, c'est surtout l'utilisation à outrance de la license qui a finit par nous faire voir rouge. Les messages du genre "La game cube a elle aussi droit à son Final Fantasy" ont fait date.

Ou pas.

Le Seigneur des Anneaux: Les Deux Tours

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Ce beat them all laisse de côté le peu d'exploration qu'on aurait pu lui coller dans les pattes pour se concentrer sur quelques passages du film intenses en terme d'action. Les fans s'y retrouveront malgré une technique laissant par moment à désirer. Les libertés avec le support d'origine se tolèrent, les bonus sont presque inutiles et le jeu se plie en quelques heures à peine malgré un niveau de difficulté épicé. La magie du film, respectée par le jeu se transpose et fait beaucoup pour l'ambiance. Ne confondons pas tout cependant, on prend beaucoup plus de plaisir à se coltiner les 3x4h de bonus des éditions collector de chaque épisode.

On constatera tristement malgré son niveau moyen qu'il s'agit pourtant d'une des meilleurs adaptations de film en jeu vidéo.

The Legend of Zelda: The Wind Waker

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Entre sa promesse de navigation maritime, quelques objets récupérés au début permettant de légèrement renouveler la série et les boss les plus fantastiques que l'on ait pu voir en cell shading, ce Zelda WW nous a fait rêver, un peu. Hélas, passé le 2ème ou 3ème palais, le jeu s'enfonce dans la redite, une exploration calamiteuse de miettes d'îles à peine composées de cavernes interminables et sans saveur indignes du plus mauvais des hack'n slash. Fort heureusement, tout ceci n'est pas nécessaire pour parvenir très rapidement à la fin, qui aura fatalement un goût des plus amers.

Nintendo nous a habitué à mieux, beaucoup mieux.

Light Crusader: Le Mystère de Green Rod

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 21/09/2009

L'un des jeux les plus surévalués de sa génération à l'époque de sa sortie. On reste intéressé quelques minutes par un système de magies combinatoires dont on fait vite le tour. La vue en 3D isométrique ne fera que forcer la comparaison avec un Landstalker qui l'enfonce en tous points. Un Diablo-like à énigmes avant l'heure sans choix, sans XP, et sans saveur. Vous n'aurez de toutes façon pas le temps de vous ennuyer étant donné sa courte durée de vie.

La Légende de Thor

Chipstouille

le 29/06/2009
Edité le 01/06/2013

Avec son côté Beat Them All hyper racoleur, Beyond Oasis/The story of thor nous offre un condensé d'action et d'aventure rudement bien ficelé. Le meilleur se trouve dans un level design qui utilise à bon escient l'excellent système d'invocations. Les musiques d'ambiance se parent d'effets sonores remplis de crachouillis propres à la Megadrive et qui donnent tout leur cachet au jeu. Et si l'histoire plus que rudimentaire ne vous encombrera pas, on salue des heures d'aventures inoubliables.

Phantasy Star IV

Chipstouille

le 07/08/2003
Edité le 01/06/2013

La série Phantasy Star est bien malgré elle assez inconsistante. Pourtant, au milieu de tous ces jeux ayant loupé le coche, le quatrième épisode de la série est une merveille du genre.

Outre un design et des graphismes très réussis renouant avec le style deux premiers épisodes, Phantasy Star IV est un condensé d'énergie. Le système de combat pourtant ultra classique est un bonheur à jouer, tant par sa rapidité d'exécution (notamment grâce aux maccros "programmables) que ses différentes possibilités (skills originales, combinaisons...). Le level design est d'un classicisme indémodable, et les environnement alternent judicieusement la fantasy avec la science fiction. La difficulté est progressive mais toujours relativement bien dosée pour peu que l'on se creuse un peu la soupière. Musicalement enfin, c'est du grand art: à l'image de FFVI chez la concurrence, l'usage du chipset de la Megadrive poussé à fond pour des musiques très typées techno pour certaines étant en parfaite cohérence avec l'univers science fiction et le rythme très soutenu du jeu.

Petit bémol ceci étant, l'histoire qui n'est pourtant pas avare en coups d'éclats n'est pas des plus originales (en gros, faut buter le gros méchant tout pas beau) et tend à légèrement ternir le tableau pourtant somptueux.

Landstalker: The Treasures of King Nole

Chipstouille

le 07/08/2003
Edité le 01/06/2013

Landstalker est peut-être l'une des meilleurs conséquences de la bataille folle que se livraient Nintendo et Sega au début des années 90. Landstalker est la meilleur réponse que l'on ait jamais faite à la série des Zelda. Sans reprendre son côté "outils" très prononcé, Landstalker mise plus sur des passages plateformes et des jeux de perspective très "casse-tête" en 3D isométriques (à la Solstice/Equinoxe mais en bien mieux construit et équilibré avec les affrontements). Les suites resteront confinées à l'archipel nippon ou seront de qualité diverses. Mentionnons tout de même Alundra qui reprend une vue de dessus plus traditionnelle, moins réussi mais qui devrait tout de même ravir les nostalgiques de Landstalker.

A faire, et à refaire.

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