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Nippon ni mauvais
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Flemme 2 le retour de la vengeance - Nouveautés second trimestre 2021
Par cKei, le 11/07/2021 à 16h51 (989 vues)
Catégories : Animation/manga, Critique manga
Mon déménagement pro se règle peu à peu et les vacances approchent, ce qui me laisse un peu plus de temps de cerveau disponible pour me remettre à écrire. Voici donc quelques critiques et présentations pas du tout dans l'ordre d'achat puisqu'on y retrouve des mangas sortis en mai, juin et juillet 2021. Fuc4 th3 p0l1ce.


Insomniaques

J'ai souvent évoqué ici ou ailleurs La Fille du Temple aux Chats, un romcom / Slice of Life beaucoup trop passé sous les radars à mon gout, dont la publication française s'est terminée en fin d'année dernière. Insomniaques (Kimi wa Houkago Insomnia / Notre insomnie après l'école) est la série suivante de l'auteur Makoto Ojiro et je n'allais évidemment pas passer à côté.



L'insomnie, c'est le mal qui frappe Nakami, inusable lycéen populaire mais solitaire dont les nuits éveillées gâchent les journées assoupies. Il découvre un jour les locaux du défunt club d'astronomie, qui sont apparemment hantés par sa camarade Magari. Également en manque de sommeil chronique, la jolie jeune fille a fait courir le bruit d'une malédiction pour éviter les importuns dans SON sanctuaire, que Nakami est venu troubler. Rapidement complices, ils trouvent l'un·e en l'autre le compagnon de leurs escapades nocturnes et des séances de siestes, mais se voient contraints pour sauvegarder leur havre de sommeil de rouvrir ce fameux club d'astronomie. Le début d'une, ou de belles, passions ?



La réponse est sans conteste "oui", car Insomniaques reprend tout à fait les ingrédients de son grand frère : des personnages attachants dont on tombe amoureux, ce qui est le pilier d'une romcom réussie. Une simplicité dans leurs relations, leur façon d'être aussi, qui me touche beaucoup à titre personnel. Et un rythme apaisant bercé par leurs souffles endormis.

Je n'en demande pas plus, c'est du chill. (Et évidemment il y a des chats qui trainent)


Nos Meilleures Vies

Un one-shot présentant à chaque chapitre un petit bout, quelques heures jours ou semaines, dans les vies de jeunes vingtenaires qui s'entrecroisent, se découvrent, s'aiment, se quittent, se perdent. Un homme qui ne sait quoi faire de sa vie, des fangirls qui pensent à devenir Idols, l'une qui voudrait être plus qu'une amie, chacun·e tentant de trouver sa place. En un sens ça m'a fait penser à une version moins dramatique et torturée de Solanin, moins fouillée mais plus facile à lire aussi. On y retrouve en tout cas certaines des mêmes thématiques. J'aime bien le dessin aussi. Je n'ai pas grand chose de plus à en dire, puisque j'ai lu ce manga en mai (autant dire une éternité) et que faute de creuser les personnages, il ne m'en reste qu'un souvenir fugace.

J'aurais peut-être aimé en lire plus mais ça restera un aparté sympa dans le début d'année, comme une respiration.

"Après tout, on est encore jeunes"



Beast Complex

Je ne fais pas vraiment de mystère sur mon amour pour Beastars, dont le dix-septième toujours excellent volume vient de sortir, ni mon admiration pour la jeune autrice qui est arrivé à nous pondre une œuvre aussi maitrisée (note : la tournure est marrante quand on sait que Paru Itagaki se représente sous les traits d'une poule). Quand on fait l'historique de son travail, on se rend compte que ce concept de parler de relations sentimentales et sociales par proxy animalier ne sortait pas de nulle part mais s'était établie bien avant, au travers d'idées et croquis flottant dans son imagination dès l'adolescence.

Peu avant que ne soit engagé le chantier Beastars en 2016, la mangaka avait donc débuté Beast Complex, une série d'histoires courtes situées dans le même univers de créatures anthropomorphes. Ici comme dans sa suite, une Histoire tourmentée a conduit les animaux - les humains sont purement absents - à s'organiser en une société fédératrice où les instincts primaires sont bien souvent refoulés au nom du vivre ensemble. En effet, comment perdurer paisiblement si proies et prédateurs cohabitent. C'est pour cette raison que les carnivores ont interdiction formelle de manger de la viande, une concession de façade régulièrement transgressée qui au marché noir, qui dans des meurtres sordides.

Beast Complex, dans ses chapitres initiaux comme dans la sérialisation brièvement reprise début 2021, préfère envisager plusieurs situations et personnages plutôt que s’attarder et creuser des relations. A ce titre il constitue plus une anthologie qu'une saga mais n'en reste pas moins aussi intéressant, autant pour son contenu que pour avoir posé les jalons d'une des meilleures séries des dernières années. Si le dessin est encore en cours d'une évolution qui se poursuivra dans la "suite spirituelle", les thématiques sont déjà là, depuis les enfants innocents qui constatent que le futur risque de mettre à mal leur cohabitation, aux adultes perclus de préjugés en passant par une société aux mœurs complexes. Moi j'en redemande.


Corps solitaires

Après Just Not Married (entre autres) Kana continue son exploration récente du mode de vie et des problématiques sociales des trentenaires japonais avec Corps Solitaire, une série sur le manque de communication dans le couple et l'étiolement du désir.

Michi est une office lady dont la vie va bien, en surface du moins. Dans l'intimité de son couple, la routine s'est installée jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive qu'elle et son mari n'ont désormais plus de relations intimes. Le manque de motivation ne vient pas d'elle, qui bataille pour raviver la flamme et susciter l'envie chez son partenaire à grand renfort d'attentions, de pomponnage, en en faisant un évènement important pour eux, mais rien n'y fait. Elle a un jour l'occasion d'ouvrir son cœur et s'épancher sur un de ses collègues, Makoto, qui souffre apparemment du même souci dans son propre couple.

La force de ce manga est surement de présenter le schéma psychologique de tous les personnages, y compris les "antagonistes" de nos deux héros, qui tous sont en souffrance à leur manière dans une situation qu'ils n'ont pas souhaité, pas plus que de blesser leur partenaire. Les non-dits, les manques, les faux semblants ne sont pas toujours faciles à regarder en face mais la lecture de ce genre d'histoires, rendues de plus en plus visibles, est salutaire.


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2 commentaires


le 26/11/2021
Edité le 26/11/2021
Merci beaucoup pour votre partage ! C'est tellement fantastique! Tellement génial quand je peux lire un contenu de haute qualité comme ça. Merci et j'espère que vous pourrez écrire d'autres articles.
Benone

le 25/09/2021
Edité le 25/09/2021
Merci pour le partage de tes lectures! Corps solitaires a l'air intéressant!
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