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C'est quand 2021 ? Nouveautés janvier
Par cKei, le 03/02/2021 à 17h31 (665 vues)
Catégories : Animation/manga, Critique manga
Oui, on est début février et j'ai passé le premier mois de 2021 sans donner de nouvelles. En même temps ça a été bien chargé, si bien que je n'ai pu me rendre plus tôt chez mon libraire spécialisé. J'en reviens avec quelques belles prises, notamment un nouveau Beastars, OPM, deux volumes de Just NOT Married (qui se termine de fort belle manière, non j'ai pas pleuré), du La Voie du Tablier et j'en oublie probablement. Mais ce qui nous amène ici c'est évidemment la nouveauté.


La Gameuse et son Chat


Peut être le scénario le plus faible des trois, c'est pourtant celui qui m'a le plus fait de bien.

Kozakura est connue dans son entreprise comme une beauté insaisissable qui file chez elle dès son travail terminé. La jeune femme cache pourtant un sombre secret : elle est amatrice de jeux vidéo, une passion à laquelle elle consacre tout son temps libre. Seulement voilà, elle est loin de penser que sa vie de célibataire endurcie et solitaire va bientôt être bouleversée par l'arrivée... d'un chat.

Il y a deux ans environ j'avais chroniqué un autre manga de Wataru Nadatani, Félin pour l'Autre, que je n'avais pas trouvé terrible. Ça partait dans des délires vaguement baston, et le dessin des chatons me paraissait assez rudimentaire. La Gameuse et son Chat est son manga suivant, et je le trouve beaucoup plus maitrisé. Un rapport au réel déjà, puisque ce sont des faits de vie qu'on imagine sans mal retrouver chez nos amies amatrices de potichats (je sais que vous êtes là !). Et le dessin des bêtes à poil a gagné un peu en assurance et en kawaii ugu.

Faits de vie, dis-je, où l'on suivra la découverte de Kozakura pour la première fois confrontée à cet intrus qui persiste à sauter sur sa manette dès qu'elle l'agite un peu fort. Elle cherchera des activités à proposer à son colocataire pendant ses sessions de jeu, et comme beaucoup d'amies succombera au partage des portraits de son tromignon potichat sur les réseaux sociaux. C'est simple mais fun et parfois émouvant.


Shy
Ce ne sont pas les histoires de superhéros qui manquent depuis quelques années, que ce soit au travers de leur penchant Comics retravaillées par le prisme de la japanime (My Hero Academia & Vigilante, One Punch Man) ou de visions meta de la figure de la magical girl (Don't Call me Magical Girl), qui essaiment tellement dans des séries moins marquantes que je finis par tout oublier en bloc. Et bien rebelote ce mois-ci avec Shy, l'héroïne timide.

Avec un tel high-concept, on s'attend forcément à un gag-manga à base de petites histoires lolesques. En fait pas vraiment, pas du tout même. Dans un monde où chaque nation a son·a superhéro·ine pour régler les problèmes, le Japon n'a que Shy, une jeune fille maladivement timide. Non seulement cet état l'empêche d'embrasser pleinement la communication et les évènements en public inhérents à la condition de héros national, mais il s'accompagne d'un énorme syndrome de l'imposteur, d'un gros doute en ses capacités pourtant bien réelles, d'une auto-dévaluation permanente. Un accident va d'ailleurs appuyer cette remise en question, au moment même où un gros vilain nécessiterait l'attention de la clique superhéroique au complet.


La timidité mais on reste shonen avant tout.

Je le disais plus haut, ce canevas n'est pas très original, et à vrai dire les développements non plus. L'adolescente derrière Shy doit jongler entre son identité secrète et sa vie de lycéenne, l'organisation des héros est une sorte de Justice League dont la base orbite autour de la terre, aux membres tous plus suspects les uns que les autres. A sa décharge, le premier volume reste assez superficiel sur ces aspects, et je pense que ça peut gagner en intérêt si et seulement si ces vides sont mieux gérés dans la suite. A voir.


Blue Period

Série très attendue du début d'année, je dois dire que Blue Period m'a un peu laissé sur ma faim. Et ce n'est pas tant le sujet qui me déroute, mais plus un trope beaucoup trop usité qui a tendance à m'agacer.

Sa proposition est pourtant originale. Yatora est un lycéen au look de voyou (au Japon, comprendre qu'il est simplement décoloré, quel malandrin...) mais arrive pourtant dans les têtes de classe. Son motto dans la vie, c'est de bucher à fond pour arriver quelque part, de se conformer en fait à ce qu'attendent de lui ses amis (il fait ainsi semblant de fumer) ou ses parents. Son problème c'est que, au fond, rien ne l'intéresse vraiment pour lui-même. Les choses changent au moment où, dans la grande farandole de cours vides de sens, il tombe en pâmoison devant l’œuvre picturale réalisée par une de ses camarades, membre du club d'art. Voilà qu'une fois n'est pas coutume, quelque chose arrive à l'émouvoir. Quelque chose qui lui donne instantanément envie d'essayer lui même, se lancer à corps perdu dans la peinture avec toute l’énergie dont il pouvait jusque là faire preuve pour des cours abscons. Au contact de ses nouveaux amis - quasiment une nouvelle famille - et de la prof d'arts plastiques, il prend la résolution de devenir le meilleur peintre, avec en point de mire le concours d'entrée de la très concurrentielle université d'arts de Tokyo.

Et c'est un peu ce qui me gène ici comme dans d'autres mangas auparavant. D'un côté le sujet est peu vu, on aura donc droit à des explications intéressantes sur les différents types de peintures, la sculpture, les universités spécialisées et leurs modalités d'entrée aussi. L'auteur s'attarde parfois sur la technique de perspective ou d'autres skills. A côté de ça, on saute à pieds joints dans les codes du shonen, qui fonctionne très bien sur un manga de sport ou de bagarre mais beaucoup moins à mon sens quand on parle d'art ou d'immatériel. Comment devenir "le meilleur" sur une capacité grandement subjective ? Ça ne tient pas, encore qu'il y ait un peu plus de logique grâce au "concours" que dans un autre manga récent comme Blue Giant et sa compétition fantasmée de joueur de saxo. Mais un peu comme le protagoniste de ce dernier, on a un héros qui en une seconde décide de changer de tout au tout de passion et de vie parce qu'il a été touché par la grâce, et j'ai un peu de mal à le croire et, du coup, à m'y impliquer. C'est d'autant plus dommage que lui même fait référence à ce problème : pourquoi ne pourrait on pas se pencher, étudier avec passion ce nouveau hobbie sans pour autant en faire une compétition, un objectif total de vie, mais juste pour le plaisir. Il le questionne mais choisit la mauvaise solution, et c'est purement pour se conformer aux codes du média.


A côté de ça je dois dire qu'autant l'artistique est assez propre - l'auteur doit réussir à montrer des visions différentes d'un même sujet selon la sensibilité et le talent des divers personnages -, autant sur ce premier volume je ne trouve pas les représentations des persos super consistante ou réussie pour un truc qui met l'Art au premier plan. Mais bon je chipote, dans l'ensemble c'était sympa et je prendrai la suite.


Images qui bougent

Un rapide détour par l'animation, puisque je m'aperçois que mon dernier billet date d'il y a plus de deux mois.
J'avais un regain d’intérêt pour ce media fin 2019-début 2020, puis une baisse progressive pour diverse raisons. Parallèlement j'ai essayé de rattraper les Ghiblis, puisque c'était un pan de la japanimation que je connaissais finalement peu de visu.

Dernièrement j'ai donc visionné Kiki la Petite Sorcière, Arietty : le petit monde des chapardeurs, Porco Rosso, et Chihiro.

Je crois que j'avais un peu oublié de parler ici de Lupin III: the First, dernier film vu au ciné en octobre (c'était il y a des années je crois). Et bien c'était vraiment chouette, hyper bien fait dans son style "manga en image de synthèse".

Enfin pour reparler un peu animés, en attendant la prochaine saison de Beastars que je ne manquerai pour rien au monde j'ai tout de même essayé de suivre la nouvelle adaptation de Dai no Daibouken, aussi connu sous le nom Fly chez nous dans les années 90. La première adaptation n'était que partielle, et s'arrêtait approximativement au tiers du manga, la nouvelle semble partie pour durer un peu plus et prendre un peu moins son temps (un comparatif du premier épisode de chaque époque montre bien la différence). On voit aussi des divergences de choix, la version 90's était plus crue quand la nouvelle n'hésite pas à adapter, justement, lors de scènes qui ne passeraient plus facilement de nos jours, ou utilise des idées de réalisation plutôt cools quand vous êtes, comme moi, un aficionado des RPG Dragon Quest. Bref c'est sympa et disponible gratuitement chez ADN, un épisode tous les samedis.


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3 commentaires
cKei

le 06/02/2021
Edité le 06/02/2021
Aww content de voir que c'est apprécié ^^

Hâte de lire la suite de "la gameuse", ça vole pas bien haut mais c'est du feelgood.

Blue Period j'ai bien envie de continuer quand même, ne serait-ce que pour voir comment ça évolue.
vernes

le 05/02/2021
Edité le 05/02/2021
Un grand merci pour tes retours à chaque fois pertinents ^^
Yaone

le 03/02/2021
Edité le 03/02/2021
La Gameuse et son chat, une excellente découverte pour ma part (bon d'accord j'ai le vécu qui va avec, c'était d'autant plus drôle XD). Et tu me confirmes mon ressenti pour Félin pour l'autre (quand j'ai vu que c'était le même auteur, j'ai légèrement hésité à le prendre).
Et Shy et Blue Period ne me tentaient pas et ne me tentent toujours pas, merci pour la confirmation.
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