La série connait un retour aux sources avec les spin-offs sur DS et les opus PS3, aussi Atelier Annie est-il l'occasion de voir à quoi ressemblaient les jeux pré-Atelier Iris et ce, en anglais. L'occasion parfaite pour profiter de l'humour du titre, car il y a finalement une part très importante de dialogue ! Exit le côté RPG, ici plus prétexte qu'autre chose, Atelier Annie est surtout un jeu de management où le temps s'écoule à une vitesse folle. Vous avez trois ans pour participer (et remporter !) à un projet de développement, autant dire qu'entre tous les objets à rassembler pour effectuer des mélanges et les bâtiments à construire, vous aurez de quoi faire ! En définitive on regrette un peu le gameplay plutôt rigide du jeu, ainsi que la superficialité de l'ensemble. Il y a de quoi bien s'amuser pendant quinze à vingt heures environ, et c'est peut-être finalement l'essentiel.

Depuis le temps qu'il a été annoncé et est disponible, je dois avouer que j'avais très envie d'essayer ce titre de Mistwalker. Présenté comme le messie du RPG à la japonaise, ce dernier a semble-t-il déçu certaines personnes à sa sortie, peut-être parce qu'il avait suscité tant d'attente. Pourtant tous les ingrédients sont là pour satisfaire le connaisseur comme le nouveau-venu : une histoire portée par des musiques épiques et des thématiques peu usitées dans le genre (ou en tout cas vu de façon vraiment très réaliste), et des graphismes vraiment impressionnants. Tout cela on le doit (malheureusement ?) à un Unreal Engine 3 qui ne fait pas que des merveilles, mais une fois le jeu installé sur le Disque Dur, il n'y a plus vraiment de problème. Les chargements sont alors minimes, seules subsistent quelques chutes de framerate, pas vraiment gênantes (The Last Remnant), juste un peu désagréables, car cela vient ternir la beauté du tableau. Il y a beaucoup à faire dans ce RPG, y compris découvrir les rêves des héros, qui vous montreront que l'immortalité n'est pas forcément une bénédiction... Peut-être pas “culte”, ce jeu me laisse en tout cas une très bonne impression, et demeure une exclusivité 360 ! Tant mieux pour Microsoft, au vue d'une telle qualité.

Faisant suite à un jeu sorti en 2001, Crimson Butterfly se veut avant tout plus ambitieux que l'original. On peut le constater dès l'introduction, mais la modélisation des visages est nettement plus réussie qu'auparavant, de plus les acteurs anglais font plus investis dans leur rôle qu'auparavant. Plus de diversité est également au programme, avec de nouvelles énigmes à résoudre, des fantômes inédits qui se battent chacun à leur manière, et une sensation de solitude atténuée. Dans cet opus on incarne toujours un seul personnage, Mio, mais sa soeur jumelle Mayu l'accompagne. Les deux jeunes filles sont piégées dans un village et devront faire face à leur destinée si elles veulent en sortir, d'une manière ou d'une autre. Un jeu très mélancolique sur la fatalité, Crimson Butterfly possède suffisamment de bonus pour retenir les joueurs avides de tirer le maximum de cette expérience de jeu unique.

Un peu anonyme en Europe (n'ayant jamais bénéficié d'une localisation de par chez nous), la série des Legend of Heroes a pourtant acquise une certaine notoriété au Japon. Aux US, l'histoire est encore différente depuis que Namco Bandai a localisé trois opus de la série ; le travail ayant purement et simplement été fait n'importe comment. On ne compte plus les mots coupés et les retours à la ligne sans raison apparente, quand il n'y a pas de mot rajouté ou enlevé (sans parler des erreurs de grammaire). Pourtant il serait dommage de s'arrêter à ce constat. Très classique dans la forme, A Tear of Vermillion possède cependant une histoire maîtrisée, avec son lot de moments forts. Le revers de la médaille est l'extrême linéarité du soft, on ne compte plus les chemins de montagnes reliant les villages que l'on doit traverser ! Maintenant, force est de reconnaître que le titre porte bien son nom : il s'en dégage un sentiment d'aventure réel, avec tout un lot de personnages que l'on rencontre et qui nous prêtent main forte chacun à leur tour. Souvent, on se sépare après un problème résolu, et ça change un peu des RPG où la plupart des personnages suivent le héros après la première rencontre. Cela confère en plus un petit côté attachant à l'ensemble, tout en rendant les choses plus crédibles. Je n'ai pas encore terminé ma partie donc ceci ne constitue en rien un avis définitif, cependant au bout d'une quinzaine d'heures le bilan est vraiment très positif.

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