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1991: Capcom, Sega et Nintendo, les mascottes sont à l'honneur!
Par Tompouce, le 10/02/2010 à 22h01 (13588 vues)
Catégorie :
Jeux vidéo
L'ère des 8bits touche à sa fin, et la Megadrive de Sega débarque en France dès fin 1990, suivi 18 mois plus tard de la Super Nintendo, console phare des cinq années qui suivront. Afin de porter au mieux ces nouvelles machines, chaque développeur y va de sa petite idée, et reprends le schéma de développement mis en place par le studio phare des années 80, Nintendo. Autour d'une mascotte qui se veut résolument attachante et qui joue sur des qualités souvent exacerbées et clairement mises en avant dans les jeux au sein desquels elle évolue, chacun s'efforce de créer une série qui s'inscrit dans la durée. Nintendo développe encore sur sa chère 8bits en cette année 1991 et propose, déjà, le troisième épisode de sa figure de référence. De son côté, Sega propose sur sa toute nouvelle Megadrive une nouvelle figure plus rapide que l'éclair, qui semble clairement indiquer les intentions de la firme: Prendre Nintendo de vitesse sur le marché naissant des consoles de salon! Et pourtant, cette même année, c'est indéniablement un autre personnage tout de bleu vêtu qui vole la vedette aux deux héros portés par Nintendo et Sega. Le studio Capcom prouve s'il en est encore besoin, qu'il est lui aussi capable de créer des personnages hors du commun.
Jeu de l'année 1991
Je débute ce billet par un jeu qui rappellera de nombreux souvenirs à tous ceux qui ont pu s'essayer à l'époque au tordant NINTENDO WORLD CUP. Avant de connaitre les délices des simulations de foot, et après le très moyen mais déjà existant Soccer, la console du géant de Kyoto nous propose de revivre les exploits de nos footballeurs fétiches en pleine post-effervescence de la coupe du monde italienne. Loin de miser sur le réalisme, on nage ici en plein délire cartoonesque, digne des meilleurs moments de Captain Tsubasa (Olive & Tom)! Je me remémore avec une émotion non dissimulée les matches terminés sur des scores improbables, réalisés grâce à des retournées acrobatiques de ma propre surface de réparation, qui envoyait le ballon avec un effet impossible vers le gardien adverse. Gardien qui dans sa tentative d'attraper le ballon, décollait tel un romain au contact du poing d'Obelix...De grands fou rire à répétition! A noter: la version Gameboy, au moins aussi fun!
Sega, c'est plus fort que toi! Avec cette publicité ravageuse, la campagne de la Megadrive est lancée. Pour soutenir cette arrivée en grande pompe, le célèbre hérisson bleu SONIC, ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Aux antipodes d'un Mario (gros, lent et bon enfant), ce Sonic joue sur la vélocité afin de proposer une expérience de jeu époustouflante. Et ça marche! Courir à toute vitesse et attraper des anneaux en effectuant un looping à l'aide de notre très pressé hérisson procure un plaisir immense et reste à ce jour l'une des expérience les plus marquantes à laquelle j'ai pu m'essayer, manette à la main. Ce dernier court, saute, se roule en boule à la poursuite de son faire valoir, le Dr. Robotnik. Les premiers niveaux sont tous excellents, par contre le fait de devoir patienter afin de trouver une voie vers la sortie lors des derniers monde, fait perdre au jeu énormément de son intérêt initial. Tout de même, on constate la tout le génie des équipes de Sega, qui arrivent à propulser Sonic au sommet dès ce coup d'essai, et coup de maître. Sega c'est définitivement trop fort pour moi...
Face à cette débauche d'adrénaline et de vitesse, Nintendo ne pouvait rester sans voix. Encore sûr des qualités de sa vieille NES, le studio développe et sort cette même année, SUPER MARIO BROS 3. N'y passons pas par quatre chemins, après un deuxième épisode en demi-teinte pour beaucoup, ce troisième opus met tout le monde d'accord. Une fois de plus nous avons à faire à un chef d'oeuvre. Les nouveautés sont tellement considérables qu'il est impossible d'en faire le tour sur ces quelques lignes. Profitant d'une nouvelle organisation des niveaux (laissant le joueur libre de se balader sur une carte. Option qui fera date dans la série et sera réutilisé quasi-systématiquement par après), je me ballade entre le désert, les îles aux allures tahitiennes ou encore un monde de géants ou de glace, avant l'affrontement final face à Bowser dans un monde au décor apocalyptique. Afin d'aider ma progression, il m'est toujours possible de m'aider de mes boules de feu, mais surtout de voler, de nager tel une grenouille, ou encore de me transformer en statue indétectable par mes ennemis. Le dernier grand jeu de Nintendo sur NES, et quelle réussite!
Avant d'aborder le jeu phénomène de Capcom, je tiens à faire une place de choix à mon coup de cœur, qui voit enfin le jour en 1991 par chez nous (alors que sa sortie au Japon date de 1988...). DOUBLE DRAGON 2: THE REVENGE, est une petite merveille de beat them all, ou je peux, avec un ami, me balader et combattre à coups de poings, de pieds, de genoux et de tête, les ennemis qui se présentent devant moi et m'empêchent de ramener à la vie comme il se doit la belle Marian. Traversant les niveaux d'une variété rare, je fais attention lors de ma distribution de baffes de ne pas toucher mon frère et allié qui est vulnérable à mes coups de genoux surpuissants qui envoient n'importe quel ennemi à l'autre bout de l'écran! Afin de parfaire mon style, j'enchaine plutôt les coups de pied cyclone, coup fétiche dans le célèbre Street Fighter de Ken et Ryu, quelques années plus tard... Bourré d'idées rigolotes et originales, les derniers niveaux sont de haute volée, avec en point d'orgue, une bataille avec nos double respectifs absolument inoubliable! Un pur bonheur à partager obligatoirement avec ses amis!
Abordons sans plus tarder le joyau de Capcom, qui cette année tient le haut du pavé. Après un premier épisode très réussi, quoique terriblement difficile, qui pose les bases de la série, le studio (habitué depuis aux suites à rallonge...) se décide à sortir le deuxième opus de son robot en culotte bleu. Des six niveaux dont se composait l'épisode original, il m'est désormais possible d'évoluer au travers de huit monde bien distincts et, toujours une fois ceux-ci terminer, d'aller faire la peau à l'abominable Dr. Willy, sorte de savant fou passionné de robotique, croisement entre Albert Einstein et le Docteur Folamour. Il est indéniable que c'est bien MEGA MAN 2 qui a véritablement lancé la série vers les sommets et fait de Rockman, son héros, une véritable figure de proue du jeu vidéo dans les années 1990. Voyons sans plus tarder dans le détail ce qui faisait de ce titre, un Megaman à la saveur particulière et résolument novateur!
Afin de résumer au mieux les sentiments qui me traversent lors des mes interminables parties sur Mega Man 2, le plus simple, en dehors de l'évocation des nouveautés qui sont de taille (nouvelles armes, nouvelles capacités alternatives surtout), ou de vanter les musiques qui sont dignes des meilleures productions de l'époque, serait de faire un tour d'horizon des niveaux qui parsèment le jeu, tous très originaux et pour certains très joli et remarquablement montés, pour l'époque!
Afin de résumer au mieux les sentiments qui me traversent lors des mes interminables parties sur Mega Man 2, le plus simple, en dehors de l'évocation des nouveautés qui sont de taille (nouvelles armes, nouvelles capacités alternatives surtout), ou de vanter les musiques qui sont dignes des meilleures productions de l'époque, serait de faire un tour d'horizon des niveaux qui parsèment le jeu, tous très originaux et pour certains très joli et remarquablement montés, pour l'époque!
A commencer par celui qui par habitude se terminait en deux coups de cuillère à pot: le stage du bien nommé Bubble Man! Le décor est planté, musique de haut calibre, et l'action débute autour d'une chute d'eau ou un crapaud de deux fois ma taille s'en prends à ma vie. Je progresse et arrive rapidement sous l'eau. Passage génial ou je suis capable de sauter si haut que ma tête en touche presque le bord de l'écran. Le niveau n'en devient pas plus facile et je me faufile entre les poissons géants afin de mettre une raclée à un robot assez mou, presque trop gentil. One down!
Sans plus tarder, je me lance vers ma cible préférée, Flash Man. dans un niveau à la musique encore une fois atypique je parcours un niveau sur fond de glace, qui me fait glisser comme jamais sur d'énorme robots suréquipés que je mets à mal avant d'envoyer Flash Man au tapis.
Afin de profiter immédiatement des pouvoirs légués par le sur puissant Flash Man, je me dirige d'un pas décidé dans le tristement célèbre repère de Quick Man. Qui comme son nom l'indique, vous oblige à traverser son niveau à toute vitesse, sous peine de mort assurée! Dans une ambiance de course poursuite et sur une musique absolument géniale, je me faufile, en arrêtant le temps (merci Flash Man!) dès que je suis en retard et frôle la mort. Quick Man n'est lui qu'une formalité après ce stage angoissant!
En route pour le stage d'Airman qui me voit traverser un étrange ciel composé de têtes géantes dont les cornes sournoises me font tomber dans le vide régulièrement...Quelque peu frustrant, je me rattrape en fin de compte sur Air man lui même, qui malgré ses efforts et ses tornades ne fait pas bien peur.
Afin de garder un peu les pieds sur la terre ferme, je me dirige dans le repaire de Metal Man. Ou je dois me faufiler entre les presses qui me réduisent en bouillie et d'étranges pantins robotisés qui roulent sur des scies rotatives, rien de moins! Après quelques efforts, les pouvoirs bien utiles de Quick Man ne font qu'une bouchée du lanceur de scie professionnel qu'est Metal Man.
Une envie de hauteurs me reprenant, je me dirige vers la tour de ce cher Crash Man. Une véritable escalade vers les étoiles ou je me vois grimper, échelle après échelle sur les toits des grattes ciel imaginés par le vil Dr. Willy. Une petite rasade de tornades d'Air Man ne font qu'une bouchée de ce cher Crash Man, qui a à peine le temps de se servir de ses perceuses attachées aux bras.
Pour en finir avec les profondeurs, je me dirige vers l'antre de Heat Man, ou de longues étendues de lave m'en font baver, si ce n'est que je triche un peu grâce à mon "overboard" digne de Retour vers le Futur! Il ne me reste plus qu'à faire la peau de ce Heat Man au look de coffre fort en utilisant les pouvoirs de ce bon vieux Bubble Man.
La suite des évènements se déroulent du côté de chez ce cher Wood Man, qui me voit débuter mon périple en forêt entouré d'animaux tels que des chauve-souris, lapins et autres dangereux robots du même acabit. Mon aventure se poursuit a l'intérieur même d'un tronc d'arbre géant ou je trouve ma cible qui succombe rapidement à mes vagues de feu bien placées.
L'effrayant château du Dr. Willy se présente alors devant moi et me propose un réel vrai test, long, et difficile! La musique une fois de plus est au rendez-vous et absolument exceptionnelle pour l'époque. Certains passages mémorables, dont un combat avec un dragon mécanique sont dignes des meilleurs moments de jeu vidéo sur NES. Ni plus, ni moins. Et encore, je ne vous ai pas parlé du combat final avec Dr. Willy, et son fameux haussement de sourcils...
La suite des évènements se déroulent du côté de chez ce cher Wood Man, qui me voit débuter mon périple en forêt entouré d'animaux tels que des chauve-souris, lapins et autres dangereux robots du même acabit. Mon aventure se poursuit a l'intérieur même d'un tronc d'arbre géant ou je trouve ma cible qui succombe rapidement à mes vagues de feu bien placées.
L'effrayant château du Dr. Willy se présente alors devant moi et me propose un réel vrai test, long, et difficile! La musique une fois de plus est au rendez-vous et absolument exceptionnelle pour l'époque. Certains passages mémorables, dont un combat avec un dragon mécanique sont dignes des meilleurs moments de jeu vidéo sur NES. Ni plus, ni moins. Et encore, je ne vous ai pas parlé du combat final avec Dr. Willy, et son fameux haussement de sourcils...
Dès le début des années 1990, Capcom avait tout compris! La mascotte inoubliable et ses sbires à la chaine, le principe de la série à succès, et une réalisation technique irréprochable. En un mot, de quoi faire de ce Mega Man 2 le titre de l'année, face à Mario et Sonic, ce n'est pas rien!
8 commentaires
 Golden Leafle 25/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Sonic : top of the tops, même si Mario 3 tient tout à fait la comparaison ! |
 Canicheslayerle 12/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Le premier Sonic était une révolution...< En 1991, je jouais encore à l'Amstrad mais je découvrais la Megadrive (Phantasy Star III ?) et peut-être même la Game Boy :eheh: Merci à toi, Tompouce, pour ce moment de nostalgie (même si dans tous les jeux cités, je ne connais vraiment que Sonic 1 et Double dragon 2). |
 Tompoucele 12/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Knuckles dans sonic 2 & 3  |
 Medionle 12/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Oh oui Yahiko. Sonic & Knuckles est surement mon épisode préféré, et le couplage avec les autres jeux étaient juste génial. Vivement Sonic 4 là  |
 Yahikole 11/02/2010 Edité le 11/02/2010 |
Tout Sonic est hallucinant. Je me souviens de l'extase devant le niveau de la jungle ou même les derniers niveaux plus futuristes. Sega a en plus réussi le pari de maintenir ce même niveau de perfection sur tous les épisodes 2d de la série (ah Sonic & Knuckles et sa cartouche de fou...!) |
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Tompouce le 11/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
World Cup j'adorais voir les joueurs se prendre les cailloux  He oui Sonic, extraordinaire jeu. Les 1ers niveaux sont juste hallucinants pour l'époque |
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Medion le 11/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
Ouais, trop fun World Cup, mais vite lassant quand même  Megaman 2, Double Dragon 2 et surtout Mario 3, que du BGE. Mais mon préféré là dedans, ce fut Sonic ! |
 Khorylle 10/02/2010 Edité le 00/00/0000 |
World Cup sur NES ou le jeu de foot le plus fun jamais conçu, finir sur un 80-0 face au Cameroun avec la plupart de l'équipe HS c'était priceless <3 |
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