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2005: Le fils spirituel de Chirico prends vie une seconde fois sur nos écrans
Par Tompouce, le 12/02/2010 à 10h48 (2940 vues)
Catégorie : Jeux vidéo
En 2005, la Playstation 2 est encore et toujours en haut de l'affiche et ce n'est pas un, mais plusieurs développeurs qui donnent le meilleur d'eux même afin de nous offrir une expérience vidéo ludique d'exception. A situation si spéciale, format spécial. Moins de jeux présentés sur ce billet, mais avec plus de détail, afin de rendre honneur à ces pépites. Malgré la qualité exceptionnelle de ces derniers, il reste indéniablement un titre qui se démarque nettement du lot , c'est dire le caractère exceptionnel de celui-ci...
Il y a les jeux qui nous surprennent agréablement, et dont on se délecte en y découvrant l'univers original qui l'entoure. Il y a les titres que l'on attends avec une impatience non dissimulées, et qui (trop) souvent, déçoivent. Enfin, il y a cette catégorie, rare, de jeux qui sont tellement attendus, que ceux-ci ne peuvent que décevoir, vu les attentes immenses que l'on place en eux et qui pourtant tirent leur épingle du jeu. Et puis...il y a les miracles, ou plutôt LE miracle! Celui que l'on attends tellement et qui arrive à dépasser nos espérances les plus folles. De mémoire de joueur, à ce jour, seule la Team Ico a été capable d'un tel exploit. Je m'incline humblement devant tant de talent.

Jeu de l'année 2005
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Débutons par une rapide mise en lumière d'une série dont je n'ai jamais aimé les différents épisodes. La faute bien souvent à une maniabilité que je juge poussive et un univers auquel je n'accroche définitivement pas. Et pourtant, ce quatrième épisode de la saga de Capcom, RESIDENT EVIL 4, va me réconcilier avec le genre. D'une finition redoutable, le titre est, une fois n'est pas coutume très maniable et réellement bien construit dans son déroulement. Longtemps je me rappellerai de certains passages oppressants ou un homme muni d'une tronçonneuse me saute dessus et je parviens, la surprise passée, à le repousser tant bien que mal dans une grande gerbe de sang. Au même titre que le jeu de l'année, ce Resident Evil possède une atmosphère unique que l'on doit aux habitants étranges de ce coin de bout du monde ou l'aventure ce déroule. Saisissant!

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Non moins saignant, la boite noire de Sony voit débarquer un jeu en forme d'hommage au beat them all moderne. Le superbe GOD OF WAR marque le début d'une série qui a tout pour elle. Au-delà de la réalisation irréprochable et de son héros indestructible, demi-dieu dans la plus pure tradition de la Grèce antique, certains niveaux sont inoubliables. Mes premières minutes passées manettes à la main me voient me débattre contre les éléments, pris par une tempête en pleine mer au milieu d'une flotte de navires de guerre attaqués par un monstre légendaire. L'hydre en veut à ma peau et à celle de mes congénères. Dans une ambiance apocalyptique, je tranche la bête, tête après tête, avec les moyens du bord, et parvient in-extremis à rejoindre les côtes grecques. Mon aventure ne fait que débuter, et le Minotaure m'attends déjà dans son repaire pour un autre face à face désopilant. Les dieux de l'Olympe n'ont qu'à bien se tenir, Kratos est en route!

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Sans plus tarder, je m'attèle avec plaisir à la tâche afin de vous parler des deux belles réussites de l'année qui ont vu le jour dans le domaine du RPG en 2005. Le premier d'entre eux, SHIN MEGAMI TENSEI III: LUCIFER'S CALL m'a fait découvrir une série que je n'avais jusqu'alors qu'effleuré, et que j'ai eu le plaisir de mieux connaitre grâce aux experts de Legendra! Dans un monde apparemment promis à sa fin, je me réveille à l'hôpital de Shinjiku en plein Tokyo ou mon étrange périple débute. Peu rodé aux habitudes de la série, je me retrouve plongé dans un univers empli de démons et de dangers qui me guettent à chaque détour de la vaste métropole japonaise. Mon très faible héros, avec ses maigres pouvoirs, peine à survivre et à s'extraire de cet hôpital. Grâce à la précieuse aide d'un très jeune inconnu, je m'en vais chercher du soutien auprès des rares survivants, et de mes nouveaux amis, les démons eux même! Ma découverte des lieux débute et je cherche à comprendre le rôle qui m'est attribué en ces temps pour le moins chaotique.

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Mes premiers pas à l'extérieur me font rapidement comprendre que les rares survivants ne sont pas rassemblés et solidaires! Bien au contraire, chacun essaye d'imposer sa volonté sur les quelques habitants de la ville, avec l'aide des démons de leur camp. Une guerre pour le devenir de Tokyo s'installe, et je me vois forcé de choisir également mon camp. En tant que démon, je n'ai plus voix au chapitre, et ne peut imposer ma propre empreinte sur le futur de la citée. Ma destinée se trouve t-elle rattachée à mes choix et à ceux que je décide de suivre ici bas? Le déroulement du jeu porte à le croire, et je forge une alliance utile avec l'un d'entre eux, afin d'assurer mes arrières lors de combats contre mes ennemis, humains ou démons! Le but étant de créer suite à tous ces sacrifices, un monde nouveau qui se rapproche au plus de mon idéal. Pourtant...le jeune garçon , qui suit mes péripéties et à qui je dois la vie et mes nouveaux pouvoirs ne l'entends pas de cette oreille. En effet, un destin plus grand encore m'attends dans l'au-delà, si je parviens à passer le test de celui qui se cache derrière ce visage de jeune garçon. Lucifer m'attends pour la grande guerre qui l'oppose aux anges du paradis...

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Passons sans plus tarder à une légende du RPG qui aurait à juste titre mérité sa place de jeu de l'année s'il n'avait eu le malheur de sortir la même année que le meilleur jeu de la Playstation 2. Star des stars du genre au Japon, le tant attendu DRAGON QUEST VIII développé, une fois n'est pas coutume par le jeune studio de Level-5 s'annonce grandiose. Confirmation faite une fois la manette en main, le nouvel opus de la saga phare de feu Enix est bel et bien à la hauteur de ses illustres prédécesseurs. Aux antipodes de Shin Megami Tensei, le monde qui s'ouvre devant moi me donne l'impression de sortir tout droit d'un conte de fées. Et c'est bien de cela qu'il s'agit! Dragon Quest VIII est un véritable conte de fées interactif. Les débuts de l'histoire, ou l'on voit un roi et sa fille déchus, et transformés par un sorcier en horrible monstre et en cheval est on ne peut plus évocateur. Je me lance dans l'aventure, en tant que soldat de la garde du roi, épargné par les pouvoirs de cet étrange sorcier, et rapidement accompagné de quelques personnages atypiques du royaume, jugez plutôt: un barbare fêlé à l'accent prononcé, une jeune sorcière vengeresse et un Don Juan des monastères...

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Lancé à la poursuite du sorcier Dhoulmagus, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour redonner à la princesse et son grognon de père son apparence. Parcourant les vastes étendues de ce monde, je pourchasse l'ennemi jusque dans son repaire ou je parviens à le vaincre. Pourtant, dans un retournement de situation assez rocambolesque, je comprends que ce n'est pas lui mon réel ennemi, mais le sceptre qu'il tenait, jusqu'à peu, à la main. Par inadvertance, ma jeune amie et sorcière s'empare du sceptre à son tour, et je dois à nouveau lui faire lâcher l'objet maudit de force. En apprenant plus sur les intentions de mon réel ennemi par la même occasion. Situation comique, c'est un simple chien qui se retrouvera propriétaire du fameux sceptre et finira par ressusciter l'ennemi de cette aventure.
Voici en quelques mots, le résumé de ce qui attends quiconque se plongera dans ce sublime conte de fées, réussite incontestable aux combats digne des meilleurs de la série, le tout se déroulant dans un monde riche, coloré et immense qui n'en finit pas de nous émerveiller à chaque nouveau recoin visité.
Un splendide RPG qui fait honneur à la Playstation 2 et se place incontestablement aux premières loges des incontournables de la machine.

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En relisant les propos tenus en introduction de ce billet, vous comprenez aisément l'impatience qui était la mienne de découvrir SHADOW OF THE COLOSSUS, production de la Team Ico, à l'origine du superbe jeu éponyme, Ico, qui a marqué mes premiers instants passées sur Playstation 2. Mes espérances ont étés plus que comblées avec cette "suite" qui prends plutôt les formes d'une lointaine pré quelle. L'intérêt est ailleurs et se situe sur le contenu du jeu en lui même. Une véritable ode à la nature et d'une poésie rare! A mon sens, sans hésitation aucune, LE titre phare de la console de Sony.
Dans un monde vaste et escarpé, luxuriant ou désertique selon les endroits, notre héros part à la recherche des colosses, véritables montagnes vivantes, pour sauver l'amour de sa vie, plongé dans un profond coma. Aidé de sa seule épée, qu'il semble avoir voler à un sorcier hostile, et de son fidèle destrier, il part au péril de sa propre existence, défaire les colosses afin de rendre la vie à son aimée.
Le scénario, touchant, connait quelques rebondissements qui jouent quasi-exclusivement sur nos sentiments (attachement à la vie, celle de sa compagne, mais également de sa monture). Pourtant, c'est lors des rencontres avec les colosses que le jeu se dévoile, dans toute sa noblesse et sa grâce.

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Par le simple fait de raconter mon expérience sur ce titre en tout point unique, j'ai déjà quelques frissons dû à la nostalgie et à l'incroyable et imprévisible surprise qu'avait constitué la découverte de Shadow of the Collossus, et de ses colosses. Chacun d'entre eux représentant, un moment unique, rare et constituant le pinacle émotionnel d'un rituel qui peut paraitre de prime abord minimaliste, s'il n'était réalisé avec un tel brio. A mes yeux, la ligne entre œuvre d'art et plaisir vidéo-ludique est clairement franchie en voyant le colosse se mouvoir avec ce sentiment d'invincibilité constitué par sa seule taille, et notre héros, s'aidant de son environnement et de ses moyens dérisoires, qui nous font alterner entre tendresse et abnégation dans un bonheur indescriptible! Comment décrire mon impression lors ce que je vois dans la brume, le premier colosse se profiler? Je comprends à cet instant précis que je ne suis pas en face d'un jeu comme les autres. Après de longues minutes, ou je tente d'escalader la bête afin de lui porter un coup fatal, sans arriver plus haut que ses genoux, certains me crieront que la jouabilité est à revoir. Je répondrais: C'est un parti pris évident. Les créateurs veulent nous faire ressentir la difficulté que constitue la réalisation d'un tel exploit. A bout de souffle, estomaqué par tant de beauté, et épuisé physiquement par un tel effort, je parviens à vaincre. Que me réserve la suite après ces premiers moments époustouflants?

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Dans l'esprit minimaliste qui le caractérise, le concept assez simple, qui consiste à débusquer un colosse au bout du monde, avant de l'affronter se répète. Pour mon plus grand bonheur! Rien, ou presque, ne viendra me détourner de ces moments magiques. Je chevauche à bribe abattue vers mon second adversaire, tout aussi impressionnant que son prédécesseur mais qui revêt cette fois une allure bien plus bestiale. Encore une fois, la lutte est âpre et trouver le point faible de ce colosse qui s'apparente à un taureau en furie n'est pas chose aisée. Une fois de plus je reste estomaqué par les mouvements de la bête au moment ou je m'agrippe à elle afin de pouvoir lui porter un coup désespéré et fatal. Je n'ai pas tout vu! Le troisième colosse qui se dresse devant moi, emprunte clairement pour sa part des traits humains. Et je me retrouve face à un soldat, qui parait proprement indestructible muni de son épée qui a elle seule fait trente fois la taille de mon si petit héros. La encore, de longues minutes d'observation et de persévérance me permettent de faire une déduction simple: Lors du prochain coup de mon ennemi pour m'écraser de son épée, je me hisse sur cette dernière et remonte en courant le long de celle ci, afin de m'agripper au bras de mon ennemi. Et ça marche! Sidérant! Je suis définitivement vampirisé par ce jeu en abattant mon troisième adversaire et me lance à la recherche de mon prochain ennemi les mains fébriles, avide de découverte.

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L'envie est grande de décrire ainsi chacun de mes affrontements avec les seize colosses du jeu, mais il convient de faire tout de même quelques impasses. J'insiste pourtant, chacun d'eux constitue une expérience inoubliable. Et puis il y a ceux qui, au paroxysme de cette épopée, se démarquent encore plus du lot. Oui, c'est possible, les créateurs géniaux ont réussi à faire encore plus fort! D'une simple idée qui en devient grandiose, comme le fait de devoir s'accrocher à la barbe de l'un d'entre eux, et pour cela, l'obliger à se baisser à votre hauteur, à la magnifique impression de sérénité qui se dégage d'un serpent de mer géant qui se transforme en véritable parcours du combattant sous marin. Ces colosses sont encore plus imprévisibles et impressionnant! Que dire également du serpent des sables? Que vous devez débusquer dans sa grotte, et que vous devez abattre, en pleine course sur votre destrier lancé à toute allure afin que le reptile ne vous avale pas. Comment oublier également certains colosses, plus petits, tel celui à qui vous faites peur avec un bâton de feu, et qui trébuche d'une falaise, et se laisse abattre, affaibli par sa chute? Ou encore cette tortue monstrueuse, qu'il faudra retourner sur sa carapace pour l'atteindre? Difficile d'oublier ne serais ce que l'un de ces affrontements...

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Mon chemin se poursuit ainsi, jusqu'au douzième affrontement, toujours ébahi, et puis...au moment ou je commence à me dire que le jeu approche de sa fin, que chaque colosse était jusqu'ici inoubliable à sa manière, je me dirige vers mon treizième adversaire, qui se situe selon les indications laissées habituellement par mon épée au milieu d'un vaste désert. Arrivant à destination, je vois alors apparaitre, sur fond de musique enchanteresse, un dragon absolument gigantesque qui sort des sables et s'élève vers les cieux. Ma première réaction, après la prise de conscience immédiate que je dois abattre ce nouvel ennemi: Je pose la manette pendant dix bonnes minutes et observe cette scène fantastique. Les larmes aux yeux. Incapable de me résoudre à l'affrontement qui mettrai fin à un tel moment... Difficilement remis de mes émotions, je m'élance au triple galop vers cet être unique et m'apprête à l'attaquer. Avant même de pouvoir toucher à un cheveu de ce sublime dragon, je dois tout d'abord, équipé de mon arc, mettre à mal les bulles d'air qui composent son corps et qui le font naviguer bien trop haut dans le ciel. Enfin à ma portée, je saute d'un bon savamment calibré depuis ma monture, sur une aile de ce colosse. Le combat peut débuter, au moment ou mon ennemi remis de sa surprise, regagne les airs! Agrippé à sa crinière, je cherche ses points faibles entre deux tentatives de déstabilisation ou je me retrouve la tête en bas, à une centaine de mètre du sol et lancé à toute allure! Je parviens à mes fins et voit le colosse s'écrouler sur le sable brulant du désert, mortellement touché. Je me demande encore à ce jour qui de moi ou de mon ennemi virtuel en ressort justement le plus touché...

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Il est futile de m'étendre d'avantage, mais tout de même utile de préciser que de nombreuses autres séquences, remplies d'émotion, parsèment le jeu. Séquences que je n'aborde pas ci-dessus, mais qui méritent amplement d'être vécues. Inutile d'en rajouter, celui qui aura lu jusqu'au bout, comprendra sans peine que ce Shadow of the Colossus est incontestablement à sa place comme titre de l'année, et s'il en était question, comme jeu de la décennie! A tel point que mon seul regret, sera de devoir vivre et revivre cette aventure sur une simple Playstation 2, avec toutes les limites techniques que la machine impose à cette création résolument magique.

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5 commentaires
Faerune

le 20/02/2010
Edité le 00/00/0000
Oh si ! Moi je suis tombé sous le charme de Shadow ! Cool le billet.
Tompouce

le 13/02/2010
Edité le 00/00/0000
Personne n'est tombé sous le charme de Shadow of the Collossus???
Medion

le 12/02/2010
Edité le 00/00/0000
2005, une année assez pauvre pour moi.
DQ8 sympa sans plus, SOTC super envoutant mais limité et répétitif, SMT3 pas du tout accroché...

Désolé
Albanbli

le 12/02/2010
Edité le 00/00/0000
Quel billet bien complet en tout cas.
Allesthar

le 12/02/2010
Edité le 00/00/0000
Ah voilà une bonne année !!
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