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The Last Story > Articles > Review
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The Last Story

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The Last Story
I don't want it to be the last
Réalisateur, il ne l’était plus depuis Final Fantasy V. Hironobu Sakaguchi a décidé de faire son grand retour à ce poste clé de la production avec la dernière mouture de son studio : The Last Story. On connait l’homme, son goût pour les belles histoires bien contées, son penchant pour le médiéval et les récits de chevalerie. On sait également l’expérience qu’il a accumulée au fil des années dans le domaine du J-RPG. L’ancien gourou de Square Enix est-il seulement rouillé après tant de temps à l’écart de la réalisation ? Il n’y a qu’un moyen de le savoir…

The outsider

Sur l’île prospère de Lazulis, un groupe de mercenaires pauvre mais bon vivant roule sa bosse aux quatre coins de l’empire, au gré des quelques maigres contrats qu’il arrive à se procurer. Mais ce jour-ci, il n’est pas question de plaisanter. Le comte Arganan, maître des lieux, leur a confié une mission d’éradication. Pour Zael, le héros, Dagran, son ami d’enfance et les trois autres lurons de la bande Yurick, Lowell et Syrenne, il s’agit d’une opportunité qui ne se représentera plus. Celle d’entrer dans les petits papiers du comte, de devenir chevalier et enfin sortir de ce train de vie misérable qui n’en finit plus de les oppresser. Cependant au retour de sa mission, chemin faisant, Zael fait la rencontre inopportune d’une noble, plus précisément la nièce du comte Arganan. Celle-ci est promise à un destin peu reluisant aux côtés d’un aristocrate bien placé dans la hiérarchie, venant du continent. Les mariages d’intérêts, la traîtrise et la couardise règnent en effet en maître au château de Lazulis. La perversion des uns n’a de limite que la fortune des autres. Naturellement, notre héros s’éprendra bien vite de la jeune Calista, princesse en devenir. Mais alors que le mariage qui allait consacrer l’influence du comte sur le continent arrivait à son zénith, la fière forteresse marine de Lazulis essuya l’assaut d’une force ennemie : la terrible menace des Guraks.

S’ensuit une véritable histoire de chevalerie, tant dans les idéaux défendus que dans l’univers proposé. La noblesse d’esprit, l’idéalisme heureux et la pureté de l’âme figureront parmi les principaux thèmes abordés. Dans un autre registre, on discerne une morale écologiste à peine camouflée, ou encore la dénonciation de la cruauté de la guerre. Rien de bien original, vous en conviendrez. Et pour cause, le scénario de The Last Story ne surprend pas. A aucun moment. On est consterné par la façon dont le cliffhanger de fin de jeu est anticipable une dizaine d’heures avant (voire dès le début du jeu). On regrette qu’il n’y ait pas un peu plus de folie, de piquant ou d’originalité dans cette histoire qui, sur le papier, pourrait se révéler bien triste, linéaire et morne.

Mais oublieriez-vous qu’il s’agit de Sakaguchi aux manettes de la réalisation ? Ce conteur hors-pair, ce génie de la narration ? Il arrive à transformer le récit le plus classique et le plus convenu en une aventure féerique de tous les instants. Et dieu sait que les artifices utilisés sont nombreux pour que le joueur soit littéralement immergé corps et âme dans ce conte merveilleux. Si l’on procède par ordre croissant d’intérêt, on aurait tendance à mentionner en premier la présence d’une voix-off pour la narration, qui fait son incursion lors des ellipses narratives. Le langage utilisé fait directement penser à celui de l’écrit, du conte, du roman. Puis vient ensuite l’unité de lieu qui caractérise le jeu. N’espérez pas voyager par-delà vents et marées, l’univers de The Last Story est assez restreint puisque centré sur une île-continent. D’où le fait qu’une certaine redondance puisse se faire sentir, bien que Mistwalker ait bien réussi à diversifier ses environnements en dépit de cette contrainte. Toujours est-il que cela crée un aspect confidentiel qui, à force, instille chez le joueur un sentiment de chez-soi, de foyer, propice à l’immersion dans l’histoire et au laisser-aller.

Maintenant, il faut mentionner l’extraordinaire vivacité de l’univers de The Last Story. Il s’agit là sans doute d’une des raisons les plus importantes pour lesquelles on accroche à un récit si banal dans les faits.
The Last Story
The Last Story
The Last Story

Maestria

The Last Story tire son incommensurable force de narration de l’univers dans lequel le joueur baigne en permanence. Tout semble crédible, cohérent, parfaitement imbriqué. Le théâtre de cette prouesse est bien évidemment la (seule) ville de Lazulis, cité côtière de l’île, défendue par une artillerie magique sans pareil. Cette forteresse abrite une vie foisonnante : le brouhaha des marchés de fruits et légumes se confond avec la criée des marchands de poisson et le bruit clinquant des armures rutilantes des chevaliers en ronde. Cette alchimie qui sonne si bien à l’oreille, flatte également l’œil avisé. Les rues se mêlent et s’entrecroisent, débouchent sur des artères bondées, elles-mêmes achevant leur longue traversée sur les dalles marbrées de la Grand-Place, toujours aussi accueillante. Le voisinage est souvent intéressant, prêt à délivrer des informations pertinentes à même d’aider le joueur dans sa quête. Le background est distillé de façon extrêmement savante, au gré des discussions avec les membres de votre groupe que vous retrouvez à la taverne pour une choppe ou au détour d’un livre à la bibliothèque du château. Ce ne sont d'ailleurs pas les choses à faire qui manquent sur l’île de Lazulis : du marchandage, un tour dans la redoutable arène pour arrondir ses fins de mois ou encore la recherche minutieuse de matériaux dispersés sur le sol. Parfois on commence à s’affairer, puis sur le chemin un habitant nous interpelle pour l’aider, et l’on change d’objectif en oubliant le précédent. Cette tendance, sans être du même calibre que celle trouvée dans les W-RPG, contribue à ce sentiment de vivacité de l’univers. Enfin, sachez que la quasi-totalité des dialogues du jeu sont doublés, même ceux de la plupart des PNJ. Un gage de plus pour la consistance du monde de The Last Story.

Du reste, Mistwalker prend le parti d’un jeu court, mais condensé. Un choix fort judicieux au regard de la petitesse de l’univers. Comptez un peu plus d’une vingtaine d’heures en ligne droite, entre trente et trente-cinq pour combler toutes les annexes (sans compter le online). Le résultat : une narration dopée aux amphétamines qui ne laisse pas de répit au joueur. Le rythme effréné ne faiblit pas ou peu du début à la fin du jeu, enchaînant scènes sur combats et combats sur scènes. Chaque pugilat est en général toujours récompensé par un petit peu de scénario, et si ce n’est pas le cas, le joueur profitera des omniprésents dialogues entre les protagonistes pendant les combats. Tantôt savoureusement drôles, tantôt intéressants pour l’appréhension du scénario et des affrontements, ils apportent une dynamique inattendue sur toute la longueur de l’aventure. Ils soutiennent la narration et consolident cet effet « bande de potes soudée » que le groupe de mercenaires véhicule dans le scénario.

Néanmoins, gardons la tête sur les épaules. Cela ne fera que difficilement oublier certains points sombres. En tête de liste, le manque cruel de charisme du héros et, de manière plus générale, le casting très inégal, tant au niveau du doublage que dans l’intérêt propre. En outre, on passera difficilement sur la façon dont les dialogues tombent parfois trop dans le mielleux et le niais à outrance. Même si, comme mentionné ci-dessus, la pilule passe bien plus facilement avec l’enrobage narratif de qualité.

Toutefois soyons clair, The Last Story est en grande partie un jeu à gameplay. La toute-puissance de celui de la dernière production de Mistwalker met la barre très haute.
The Last Story
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The Last Story

Moteur hybride

Le gameplay de The Last Story fait partie des hybrides que l’on a du mal à classifier à vue d’œil. La diversité des inspirations qui ont contribué à l’élaboration du système de combat du titre fait penser à un melting-pot impressionnant. Pêle-mêle on retrouve des influences du Classical-RPG, de l'Action-RPG, de l'Action-Adventure, du Tactical-RPG, du jeu d’infiltration, et même à un moment, un petit clin d’œil est fait au genre survival-horror. Pour décortiquer le tout, il faudrait lister les éléments du gameplay à la façon d’un manuel. Je me contenterais donc de décrire les grandes lignes.

The Last Story propose un gameplay évolutif qui s’inscrit dans la montée en puissance qu’il veut faire ressentir au joueur. Au fil du jeu, les différents mécanismes se superposent aux autres et l’on apprend même de nouvelles manipulations dans le post-game. Les tutoriels sont nombreux mais toujours parfaitement compréhensibles. Au départ, il s’agit d’un Action-RPG assez banal, avec pour seule « particularité », l’attaque automatique. Puis, l’aspect infiltration fait son incursion avec les planques, l’isolement de l’ennemi ou les meurtres silencieux. Le Tactical-RPG passe faire bonjour et amène sa vision du dessus en début de combat qui permet d’appréhender le placement des unités ennemies, leurs caractéristiques, et ainsi de préparer son assaut. Le Classical-RPG met son grain de sel et dépose sa sélection d’attaques en mode pause. L’Action-Adventure donne ce qu’il a de meilleur avec ses combats de boss épiques et la manière toujours précise avec laquelle on en vient à bout. Ajoutez à cela une intime relation d’interaction entre l’environnement parfaitement designé et le système de combat via les modalités d’exécution des techniques, et les habituelles compétences ultimes : c’est le jackpot. Bref, The Last Story synthétise tout ce qu’il y a de meilleur dans les genres voisins du RPG, et se l’approprie avec brio pour fonder un gameplay hybride d’une richesse exceptionnelle. Avec le support de la diversité de l’arsenal, il figure sans doute parmi les systèmes les plus élaborés du J-RPG. C’est sans doute la raison pour laquelle un mode multijoueur en ligne vit le jour, mais nous y reviendrons plus tard.

Je préférerais médire. Médire pendant des heures et des heures sur les innombrables ralentissements du jeu. S’ils ne sont pas fondamentalement gênants durant les cut-scenes, ils posent de réels problèmes durant les batailles. Celles-ci étant un peu confuses par moment, les chutes de framerate ne font qu’empirer la situation et on peut vite se prendre quelques mauvais coups à cause de cet imprévu. Cela gâche certaines situations et empêche la fluidité d’un gameplay pourtant parfaitement huilé.
Tant qu’à fustiger la technique, les textures n’ont pas un plus beau rôle puisqu’elles ne sont pas très reluisantes et souvent un peu baveuses. Ajoutons que le monde de The Last Story est très terne (on dévie rarement du combo marron-noir-gris-blanc) : une direction artistique qui pourrait ne pas plaire à tout le monde tant elle se révèle peu aguicheuse au premier abord. Les décors ont cependant le mérite d’être mieux réussis que les animations des personnages, qui, couplées aux chutes de framerate, peuvent donner l’impression que vous contrôlez un robot. Du reste, les effets des sorts et autres techniques sont plutôt corrects, tout comme les cinématiques en CG, qui font honneur au support.
The Last Story
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Good idea!

Toutefois, les nombreuses bonnes idées du titre parviennent à contrebalancer quelque peu ces contretemps techniques. Mistwalker a en effet fait preuve d’intelligence lorsqu’il a choisi de mettre, avant chaque boss, un cercle permettant l’invocation infinie d’ennemis, dans le but de se remettre à niveau très rapidement et de ne pas buter indéfiniment sur le même adversaire. Il a été clairvoyant également lorsqu’il a choisi de proposer aux joueurs de revisiter les donjons avec un droprate des objets rares beaucoup plus élevé, car le craft nécessite une plâtrée de ces items. La vie du joueur est facilitée dans The Last Story. J’entends déjà poindre le débat.

Dans un autre registre mais toujours dans les éclairs de bon sens, les skins de l’équipement de vos personnages changent relativement souvent, pour la simple et bonne raison que chaque pièce d’armure et chaque arme possède le sien. De même, vous pourrez changer la teinture de vos vêtements comme bon vous semblera et il ne tiendra qu’à vous d’effectuer quelques petites quêtes pour obtenir de nouvelles couleurs ou des effets particuliers. Le dépaysement visuel qu’offre cette particularité est plus que le bienvenu dans le genre du J-RPG.

Knighthood

Mistwalker rime avec « homme au grand cœur », Nobuo Uematsu, le compositeur qui enchante le RPG depuis tant d’années. L’homme nous sert quelque chose d’assez différent pour ce The Last Story. Après une bande-son de Lost Odyssey qui sonnait un peu Final Fantasy VI, le maître se fait plus discret dans ses compositions, se fond plus dans le décor avec des pistes plutôt mélancoliques et des mélodies d’ambiance qui se prêtent moins à l’écoute hors du jeu que ses précédentes œuvres. La mise en scène – pas vraiment au top – s’en trouve particulièrement bien servie. Les musiques de combat ont des variantes intéressantes, notamment certaines qui rappellent sans grande peine celles de Metal Gear Solid pour les passages d’infiltration. On remarquera la longueur assez inhabituelle des pistes, sans doute pour éviter de lasser le joueur avec des boucles incessantes.
The Last Story
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The Last Story

Post-game et online

On terminera sur le post-game assez singulier de ce titre. En effet, ce que propose The Last Story a de quoi détonner dans le genre. Après le boss final, un long épilogue s’ouvre au joueur, avec de nouvelles quêtes débloquées et entièrement scénarisées, gratifiées de nouveaux lieux. Les crédits ne s’offriront qu’à ceux qui complèteront les principales d’entre elles, c’est-à-dire celles qui concernent le scénario. Un new game + sera disponible à la suite de cela, dans lequel vous conserverez niveaux et équipements.

Enfin, le online est également une option inhabituelle dans le J-RPG. The Last Story propose deux modes distincts : un premier en coopération jusqu’à six joueurs qui permet d’affronter en groupe quelques boss du scénario, devenus plus coriaces. Le second, qui s’effectue toujours avec six joueurs maximum, est une escarmouche. Que ce soit chacun pour soi ou en équipes, une douzaine de lieux sont à disposition parmi ceux découverts dans le soft. Des personnages que l’on ne peut contrôler in-game sont disponibles en ligne, notamment les principaux antagonistes et d’autres personnages secondaires. Si vous désirez réellement utiliser toutes les subtilités du gameplay, c’est là qu’il faut se rendre, les affrontements s’avérant parfois être d’une forte intensité et d’une bonne difficulté. Notons que les objets obtenus en ligne peuvent être utilisés dans la partie solo, c’est là toute la dualité des modes.
The Last Story
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The Last Story
The Last Story, c’est l’art de conter une histoire. Seuls les meilleurs parviennent à nous faire vivre des instants féeriques, épiques et parfois homériques avec la seule puissance de la narration, de la bande-son et de l’univers, au détriment de l’originalité. Par ailleurs, la manifeste maîtrise de Mistwalker prend forme au cœur même du jeu : le gameplay. The Last Story polarise, synthétise et assimile des années de RPG et d’action-aventure dans son système de combat hybride et délectable. Avec son mode en ligne et son post-game, le soft continuera de nous gâter et de nous faire profiter de la sagesse qui l’anime. Les quelques points noirs sont d’ordre technique, mais comme le dirait Hironobu Sakaguchi : les développeurs se préoccupent trop des graphismes en lieu et place de l’expérience de jeu.

29/02/2012
  • L'hybridation parfaite du système de combat
  • La bande-son qui sied bien à l'ambiance
  • L'univers vivant, poignant
  • Une narration de qualité
  • Plein de petites bonnes idées
  • Très rythmé, peu de temps mort
  • Montée en puissance
  • Online et originalité du post-game
  • Scénario très convenu
  • Parfois trop niais
  • Technique un peu dans les choux
9

GRAPHICS 2.5/5
SOUND/MUSIC 4/5
STORY 4/5
LENGTH 4/5
GAMEPLAY 5/5
The Last Story > Commentaires :

The Last Story

9
7.5

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OK
35 commentaires
peppermint

le 06/05/2017
9
The Last Story aura été une expérience marquante pour moi.

L'univers est particulier, et chaque lieu a une atmosphère attirante. Le scénario est accrocheur, et les personnages sont attachants dans l'ensemble (big up pour Syrenne) avec leurs histoires propres que l'ont découvre au fil du jeu.

Les niveaux ont un certain cachet et les boss demandent parfois du challenge qui nécessite d'utiliser des techniques appropriées. Le système de combat est efficace et dépourvu de fioritures. Chaque personnage possède ses compétences propres ce qui permet de varier les combinaisons entre protection et attaque (créer des halos de magie ou les disperser...)

L'amélioration des équipements via la collecte de matériaux dans les donjons ou les quêtes est sympathique (avec en bonus la possibilité de modifier les tenues avec les teintures récoltées).

Il y a également de nombreuses quêtes à faire dans Lazulis (objets, arène etc.). Notons qu'il est agréable de se balader dans cette ville au doux son des cloches, tout en pouvant se manger des enseignes dans la tronche, sans oublier de bousculer des gens (ce qui finit par servir pour une quête annexes en plus).
Yansem

le 11/02/2017
7_5
Fini The Last Story sur Wii en 26h, juste ce qu'il fallait.

Que dire à part que j'ai passé un très bon moment, le jeu n'a pas vraiment de temps mort excepté lorsque l'on est en ville, mais vu que c'est nous qui décidons du temps que l'on veut y passer, autant dire que je me suis pas ennuyé une seconde.
La patte Sakaguchi est rafraîchissante et le jeu a un parfum de FF9 x Vagrant Story avec des thèmes de chevalerie, camaraderie et princesse, le tout emmené par les jolies mélodies de Uematsu. L'univers du jeu n'est pas énorme et on revisite plusieurs zones mais ça reste agréable à parcourir jusqu'à la fin.
Le système de combat est bien fichu, et si on met de côté la caméra souvent capricieuse, on s'amuse bien (sauf sur un ou deux boss qui ont mis la résistance du nunchuk controller à rude épreuve et des ralentissements assez prononcés quand trop de détails à afficher à l'écran).J'ai pas fais la seconde saison de l'arène donc je sais pas si y'a du changement, mais l'idée est un peu gâchée par la redondance de faire les mêmes combats une dizaine de fois en augmentant juste le niveau des ennemis.
Les persos sont sympas et chacun joue bien son rôle (le jeu me faisait penser à une pièce de théâtre de temps en temps d'ailleurs), bien que certains auraient tout de même mérité d'être plus approfondis, en particulier les secondaires et les antagonistes. Enfin ça aurait sûrement haché le rythme donc on va pas trop s'en plaindre. Spécial coup de cœur au passage à la doubleuse Anglaise de Syrenne. Et gros point noir sur la face de l'un des personnages les plus pourris de l'histoire de l'antagoniste.
Et vu que j'ai pas envie de finir sur une mauvaise chose, je vais avouer que j'ai trouvé l'héroïne bien mignonne.
Kagura Shiro

le 23/10/2014
8
Fini en 20-25 heures.

++ Character design vraiment chouette !(Kimihiko Fujisaka)
+ Scénario prévisible certes, mais prenant qui évite les longueurs et autre fautes de goût, il va à l'essentiel et c'est tant mieux.
+ Gameplay innovant et stratégique (couvrir ses alliés, éparpiller les halos ou non etc.) pour un RPG.
+ OST, le thème principal est d'une rare beauté (Nobuo Uematsu)

+/- Le jeu est court, j'ai vu que certains le trouvait trop court. Personnellement j'ai trouvé ça idéal, ça va droit au but, pas de détours débiles.
+/- Le système de séquence un peu bizarre, j'ai dû faire la 14 avant la 12 à titre d'exemple.

- Le jeu est en nuance de gris?
- Baisse de frame rate lors des batailles avec beaucoup d'opposants (arg le colisée!)

Le jeu a été un petit coup de cœur. J'aime beaucoup Sakaguchi ça explique aussi beaucoup de chose. Ruli est petite, le jeu court, mais propose un récit, des personnages charmants. La magie opère toujours avec ce réalisateur!
BlackJowy

le 31/07/2014
Edité le 31/07/2014
6
Le problème de ce jeu c'est qu'il tente beaucoup d'idées nouvelles, intéressantes sur le papier mais pas forcément maîtrisées.

Rajoutez un scénario moyen, des décors pas toujours au top, une durée de vie assez courte et un framerate dans les choux et vous obtenez un jeu très intéressant par sa volonté d'innover mais au final peu satisfaisant.

A faire si vous n'avez pas mieux sous la main, ou si vous êtes friands de jeux qui proposent de nouvelles idées.
Pwyll

le 28/07/2014
Edité le 17/03/2015
5
The Last Story est, sur bien des points, un RPG un peu à l'ancienne au niveau de son scénario super prévisible mais réussi quand même à construire une belle ambiance. Les personnages sont en revanche un peu miteux, le fait qu'on ne puisse pas les contrôler en combat tend à se reposer sur l'IA assez limitée. Aussi, les ralentissements rendent le jeu un peu relou à certains moments (comme le fait que je me suis toujours pris la foutue pancarte à l'entrée de la taverne dans la tronche) et donne l'impression du jeu qui a été porté sur une console pas adaptée. Heureusement, le jeu se finit en une bonne vingtaine d'heures bien remplies.
hbk

le 24/07/2014
9
Un grand jeu
Systeme de combat bien dynamique, perso attachant (syrenne) et histoire sans temps mort. Le jeu se fini en 25 heure et c'est peut etre un peu court, mais c'est vrai qu'on les voit pas passer. C'est vraiment un jeu a pas raté.
LGF

le 03/02/2014
Edité le 03/02/2014
9_5
La première action a effectué en commençant le jeu, d'après moi, est de changer les paramètres d'attaque automatique en manuel. Je trouve que cela donne une expérience beaucoup plus appréciable.
Mais peu importe votre choix, les combats sont très énergiques et passionnants de toute façon. L'action est de mise dans cet A-RPG, mais la stratégie n'est pas a à négliger non plus. Prendre les ennemis en traitre, gérer les esquives, attaques "combinés" avec les sorts des mages (qui permettent de dispersés les sorts pour obtenir de nouveaux effets) et.. Le tout est plutôt original, et propose même d'avoir 5 vies par personnages et par combat, et même une subtilité quand aux attaques du personnage principal.

La bande son est mise à l'honneur par Uematsu, et se trouve excellente. Le scénario est lui aussi très bien géré et original, et ne manquera pas de nous surprendre sous toutes ses coutures. L'équilibre entre dramatique, romantisme et humour est plutôt appréciable et offrent des personnages plutôt bien travaillés et très intéressants. Ce qui fera d'ailleurs l'atout principal du scénario.

Les graphismes apportent un travail esthétique assez conséquent. Cela donne droit à un univers très travaillé, cohérent et plutôt joli. Les donjons sont, certes linéaires, mais plutôt agréable a traversé. On pourrait peux être reprocher une certaine répétitivité, mais cela est relativement effacé par l'intensité des combats dont les lieux regorgent. Il n'y a qu'une seule ville a disposition dans le jeu, mais celle ci est plutôt conséquente et sert de spot entre deux quêtes scénaristique. On pourra y trouver de nombreuses quêtes annexes, une arène de combats, ainsi que des magasins ou améliorations d'armes.

La durée de vie peut paraitre faible, mais le tout est tellement bien géré au niveau du rythme et de l'avancé du scénario que cela ne passe pas pour être un défaut.

The Last Story est un jeu poétique, original et plutôt frais par rapport a ce dont on a l'habitude. La gestion de la difficulté fait qu'il n'est pas besoin de faire de grandes séances de levelin, ce qui est plutôt appréciable.
Yuri Hyuga

le 09/01/2014
9
Après avoir eu de nombreux échos sur ce jeu, j'ai décidé de tenter l'expérience The Last Story pour mon plus grand bonheur. Cela commence fort avec les musiques du jeu qui sont d'une qualité exceptionnelle. Dès l'écran titre, le ton est donné et on est emporté par la musique composée de main de maître. Coté combats, le système est très dynamique et la complexité de celui ci se dévoile habilement au fil de l'aventure pour finir en apothéose pour notre plus grand plaisir. Les graphismes quant à eux, font honneur à la Wii. On regrettera seulement que l'exploration du monde imagé soit si restreint et que l'histoire pourtant portée à merveille par un rythme effréné et sans temps mort soit au finale si courte. En effet, j'aurais vraiment aimé errer un peu plus dans le monde de The Last Story.
cKei

le 21/12/2013
7
On se dit qu'un jeu réalisé par Sakaguchi ne peut être qu'exceptionnel. Malheureusement, The Last Story me laisse un goût amer.

TLS propose au joueur de suivre une aventure soutenue par un gameplay audacieux: lors des combats, le joueur ne contrôle qu'un seul perso (le même pendant 99% du jeu) qui fait office de tank, pendant que les autres membres d'une équipe hétéroclite (jusqu'à 7-8 persos !) s'occupent de leurs cotés. Ces compagnons, dont l'IA est généralement correcte, sont soit des guerriers (attaques physiques au corps à corps) soit des mages (sorts élémentaires & soins). L'originalité du système de combat tient à deux choses: d'une, les sorts envoyés par les alliés et ennemis laissent au sol des "cercles" donnant diverses propriétés aux persos se trouvant dans leur zone. De deux, l'aspect stratégique devient vite omniprésent.

En effet, le protagoniste (Zael) est chargé par un "pouvoir" d'attirer les ennemis vers lui tout en se protégeant (possibilité d’attaquer auto ou manuellement), pendant que les alliés tentent de les éliminer. Ce pouvoir lui permet aussi de dissiper les cercles magiques, avec pour conséquence la libération de l'effet associé (attaque élémentaire de zone, soin de groupe, effets mutismes & autres). D'autres aspects sont de la partie: chaque sort mettra un certain temps avant de se déclencher, et sera annulé si le perso en question se fait toucher. Mais le joueur possède une jauge tactique permettant le déclenchement presque immédiat(une fois remplie) des magies et autres attaques spé des persos. Il est également possible de profiter des spécificités du terrain pour se mettre à couvert, effectuer des attaques spéciales, tirer avec l'arbalète (flèches à effets divers) ou encore faire tomber des éléments du décor sur l'ennemi.
Sur le papier, que du bon donc. Le hic, c'est que pour être clair l'aspect technique est à la ramasse. La wii est incapable de gérer les graphismes (plutôt bons) et surtout tous ces persos en combat, ce qui occasionne de lourds ralentissements fréquents. Le coté stratégie n'est pas assez exploité, le jeu étant trop permissif (pas besoin de stratégie quand un passage en force sera plus rapide et facile).
Donc on se dit que qu'on se rattrapera sur les à-coté.

Or, le scénario est assez convenu et prévisible, les persos très clichés (le héros au grand cœur, la "grande sœur" délurée et picoleuse, le prince fourbe fait pour être haït, la pôvre princesse qui veut voir le monde, etc...), globalement rien qui viendrait vraiment marquer le coup.
Niveau bande son, malgré tout le bien que je pense d'Uematsu, ce n'est pas ici sa meilleure réussite, bien qu'elle soit tout de même agréable.
Enfin, niveau graphismes, on est dans le haut du panier pour de la wii. Certaines scène sont vraiment belles, mais il ne faut évidemment pas regarder les textures de trop près. La machine a fait son temps.

Pour conclure, je me dit que Sakaguchi et son équipe sont probablement passés à coté d'un grand jeu, notamment à cause du choix du support qui ne permet pas à tout ce gameplay de prendre son essor, tout en entachant l'expérience de jeu. TLS est donc au final assez moyen, malheureusement.
hisoka89
le 17/12/2013
4
Trés grande déception que ce "the last story"!

+chara-design superbe
+certains théme de la bande son
+graphiquement correcte

-l'histoire sans grande surprise
-le systéme de combat ultra bourin
-ultra linéaire
-peu de quêtes annexes
-court(moins de 30 h en ligne droite)
-perso peu charismatique
-des ralentissements
-la bande son décevante malgrés quelques théme magnifique

j'ai au final largement préféré xenoblade que the last story que je trouve trés proche d'un ff13 que j'ai absolument détesté (peu de quetes annexes, trés linéaire... pour les 2 jeux).

The last story est au final une de mes plus grande déception niveau rpg avec ff13 et ni no kuni .
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