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crpg 3ds europe
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And in the end it comes back to bite you
Lorsque l’on interpelle un mordu de RPG japonais sur la toile ou ailleurs, ses références en la matière demeurent souvent très classiques. Chrono Trigger, Final Fantasy VI ou encore Secret of Mana, il ne tarira jamais d’éloges sur ces titres aux mécaniques surexploitées, disséquées et remaniées dans tous les sens par d’autres titres depuis. Certains concepts revisités ont su plaire, d’autres plus nombreux se sont soldés par un échec cuisant. Cela à une telle fréquence que d’aucun affirme sans détour en avoir fait le tour. Le désamour pour le genre guète en retour. Bravely Default dévoile alors ses atours et rôde tel le vautour, dessinant des cercles au-dessus des carcasses presque sans âme, espoir ni conviction des ultimes croyants. Les mêmes qui, après avoir constaté la famine et traversé la misère du J-RPG old-school, font vivoter la dernière flammèche d’espoir qui leur reste, rallumée il y a quelque temps de cela par The Four Heroes of Light. Le regard se lève alors péniblement vers les cieux, le blanc immaculé sur un ciel d’une clarté caribéenne aveugle. La vue est encore trouble, mais une silhouette semble se dessiner, nimbée de lumière et majestueuse. Le doigt tendu : « le phénix ! » Blackout.

Default : Courageux par défaut

Bravely Default a ce petit quelque chose de frustrant. Abordons cela de façon cartésienne en rationalisant : le soft est grossièrement scindé en deux parties.

La première d’entre elles est purement et simplement un bijou d’écriture. Si l’on suit - comme c’est dorénavant la tradition dans les franchises labellisées old-school chez Square Enix - quatre guerriers de lumière et que la tâche dont ils se trouvent investis est somme toute classique, l’élaboration des ramifications du récit témoigne d’un grand savoir-faire. Les thématiques abordées sont nombreuses et les mises en situation esquivent habilement coup sur coup les fausses notes. Parmi un florilège de sujets traités ou simplement évoqués, on retiendra que Bravely Default s’attaque assez finement à l’industrialisation à outrance, remet en cause la sécularisation des sociétés, critique brièvement la stérilité du dialogue politique, ou bien encore, nous parle de la folie ou de la corruption.

De toute évidence, la multiplicité des propos empêche ici à Bravely Default de tous parfaitement les exploiter et la majorité ne sera traitée qu’en surface, à peine sous la première des couches. De même, on aura parfois le sentiment, justifié, que la narration n’arrive pas à se défaire des poncifs japonais en matière de moralisation. Mais peu importe, quel bol d’air frais ! Enfin Silicon Studio prouve à la production de J-RPG toute entière que classique ne rime pas avec superficiel. Square Enix a bien recruté lorsqu’il a désigné Naotaka Hayashi en tant que scénariste. Celui-ci est en effet à l’origine de la série de visual novels dont est tiré Steins;Gate, qui a reçu un accueil critique des plus chaleureux quant à son histoire.

En sus, plus qu’un simple récit, Hayashi et l’équipe d’écriture ont véritablement donné corps au monde conçu par Silicon Studio. Cela passe par les textes descriptifs présents dans le menu, par l’agencement de hiérarchies et d’instances crédibles ou encore par le développement d’une vision globale d’un univers ancien profondément intra-connecté, exigeant de mettre par écrit les relations diplomatiques et marchandes ainsi que l’Histoire de ces nations. Bien évidemment, lorsque l’on compare le background de Bravely Default à celui d’un W-RPG tel que Skyrim, il fait bien pâle figure. Néanmoins, à la différence de ces derniers, toutes les informations que l’on obtient servent quasi-exclusivement à la compréhension du scénario. Un bout d’information que l’on acquiert pourra nous permettre de nuancer tel événement que l’on a déjà accompli, par exemple. Et en cela, le jeu joue beaucoup de son faux semblant manichéen.
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Default : White Mage

Car dans l’univers des J-RPG vieille école, Bravely Default est sans doute celui qui parait le plus trompeur, et surprend le plus par sa nuance de ton. A tel point que, chose rare dans un jeu de rôle japonais, on se retrouve dans des situations de doute profond, ne sachant plus discerner les forces du bien de celles du mal, nos amis de nos ennemis. Hayashi joue très bien de ce brouillage des lignes et plonge le joueur dans un doute hyperbolique qui ne peut que le laisser perplexe. Les annexes, notamment, permettent de mettre en lumière ce phénomène. Véritables side-story très consistantes du point de vue de l’écriture, elles permettent, tout en récupérant de nouvelles classes de personnages, d’observer de plus près les différentes facettes des personnalités des protagonistes secondaires. Le casting global bénéficie par là même d’une mise en relief tout à fait singulière et bienvenue qui oblige le joueur à s’attacher et donc à s’immerger un peu plus dans l’expérience. A tel point qu’il est impensable d’espérer avoir un juste aperçu du jeu en étant passé à côté.

En outre, ces quêtes sont l’occasion de percevoir très distinctement une force de l’écriture de Bravely Default : sa théâtralité. La narration se construit dans son intégralité sur des moments forts, des chocs, des morts, des tragédies, mais également sur une bonne dose de romance et de franche camaraderie, avec la même intensité que celle d’une pièce de théâtre. D’autres avant lui ont excellé en préférant marquer l’esprit du joueur par des instants où les personnalités se polarisaient (Final Fantasy VI, Lost Odyssey, Valkyrie Profile) plutôt que par le fil d’une intrigue retorse (Xenogears, Tales of Vesperia, Star Ocean 3). Il faut dire que le genre s’est relativement spécialisé dans cette veine.

Toujours est-il que, bien que le casting principal ne soit pas des plus élaborés qu’il soit, il demeure on ne peut plus efficace lors de telles rencontres ou dialogues. Pour redoubler d’efficacité dans son propos, Hayashi a pris le soin d’élaborer un fort parallèle entre les grands enjeux du récit – sauver le monde – et une dimension plus intime, familiale, qui force l'apparition d'enjeux tragiques et accentue considérablement l’aspect humain, plus à même de parler au joueur. En somme, Bravely Default navigue entre des ambiances à la limite du cartoonesques – les nombreuses saynètes illustrent d’ailleurs bien cet état d’esprit – et d’autres bien plus sérieuses, en faisant rarement dans la demi-mesure. On regrettera cependant profondément la mise en scène très minimaliste du titre, qui bride manifestement le pouvoir d’évocation émotionnelle des cut-scenes les plus marquantes, coupant de ce fait tout accès à un énorme potentiel.

En fin de compte on constate une volonté radicale chez Silicon Studio de couper les ponts avec une production aseptisée dont les codes se répètent sans cesse, sans trop de changement ou de modernisation. Bravely Default a sans conteste l’ambition de remettre les choses à plats, de se saisir d’anciens codes, certes, mais de les remanier, de les tordre jusqu’à ce qu’ils se transforment et forment de nouveaux standards pour le RPG japonais au tour par tour à l’ancienne. Cela se vérifie également dans le gameplay.
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Default : WE. GO. WILD !

Le gameplay de Bravely Default s’impose assez aisément comme l’un des gameplay de J-RPG les plus complets qu’il soit. Si sa base n’a rien de très original, son agencement vaut toutes les louanges. Les lignes manquent pour exposer toutes les subtilités du système de classe que propose le titre. Cependant, il faut absolument retenir les possibilités énormes de personnalisation qu’il offre au joueur. Avec plus de vingt classes jouables et environ trois cents capacités actives comme passives, les combinaisons possibles en articulant les capacités de deux jobs – ce que propose le titre - sont plutôt infinies.

En combat, on se retrouve face à un système très tactique de gestion des tours qui sera réellement le nerf de vos affrontements. Une garde vous permet d’économiser des tours que vous pourrez ensuite dépenser d’un coup afin d’enchainer l’ennemi sans qu’il ne vous interrompe. En soi, le système est plus pauvre que ce que proposait un Radiant Historia avec son système de combo, mais le caractère beaucoup plus punitif de Bravely Default impose au joueur de développer un sens de la stratégie très aiguisé s’il ne souhaite pas trop s’acoquiner avec l’écran de Game Over.

Cette exigence, au feeling bien old-school, se ressent surtout contre les boss. Ici, la touche de modernité insérée par Silicon Studio réside dans la tolérance dont ils ont fait preuve en élaborant le gameplay. Autrefois, si un boss vous bloquait le passage, il n’y avait guère d’autre solution que de retourner faire un peu de level-up décérébrant et de revenir plus tard. Tandis que dorénavant, bien que cette option reste disponible, la malléabilité de la personnalisation permet d’envisager pléthore de combinaisons, parmi lesquelles, celle qui fonctionnera contre tel ou tel ennemi. Bref, le gameplay s’avère très gratifiant pour ceux qui usent et abusent de toutes ses ficelles. Vous allez vous perdre dans les menus, et vous aimerez ça.

De plus, cette version internationale se paye le luxe de faciliter la vie au joueur. C’est-à-dire que des paramètres tels que la fréquence des combats, leur vitesse ou encore leur difficulté sont entièrement paramétrables. Envie de tracer le jeu en ligne droite ? Le mode facile est fait pour vous. Et si une envie de challenge vous prend soudainement, vous pouvez à tout moment passer en difficile. De même, si vous préférez explorer un lieu avant d’en découdre avec la faune locale, il est possible de tout bonnement supprimer les rencontres aléatoires pour avoir la paix. Bien que l’on ne puisse s’empêcher de rappeler que ces ajustements font suite à un calibrage très douteux de la version originale, on ne peut que saluer l’initiative qui part d’une intention de mea culpa. Une poignée de fonctions internet sont également de la partie, mais demeurent bien triviales à l’aune de l’expérience globale. Les aficionados de mécaniques sociales seront en revanche conquis car Bravely Default en use et abuse.
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Default : Art is Smart

Conquis, tout le monde ou presque le sera sans doute par la patte artistique du soft. A commencer par l’OST de Revo, du groupe Sound Horizon. A lui seul, ce compositeur fait montre d’une incroyable polyvalence. Tandis que nos péripéties sur la carte du monde feront retentir une mélodie que l’on croirait tout droit sortie du répertoire du mythique Joe Hisaishi, un combat s’enclenche et on jurerait que Motoi Sakuraba se soit invité à la bande-son. Le compositeur emprunte à de nombreux courants pour cette soundtrack, tout en conservant une certaine justesse sur la durée qui soutiendra de façon solide nos aventures. Seules quelques pistes s’émancipent réellement de l’ensemble, ce qui n’est en rien dommageable tant Revo s’est appliqué à créer des atmosphères particulièrement convaincantes, misant sur la chaleur ou l’inquiétude. Les doublages, en revanche, sont plus inégaux. On s’étonnera d’ailleurs que le casting principal se situe dans la moyenne basse du voice-acting du jeu.

Quant aux environnements des quelques villes, au nombre de six, ils s’inscrivent dans le sillage exact de l’OST. Véritables artworks « jouables », on navigue d’un bord à l’autre de ces petits chefs d’œuvre comme un enfant à Disney Land. On s’émerveille de l’attention portée aux moindres détails et de la façon dont la profondeur est amenée. La sobriété et la technique y cohabitent de la plus pure et saine des manières, en symbiose. Puis on se rend compte de la façon dont le personnage se fond avec grâce dans ce décor. Tout est fait pour apaiser l’œil. Les formes sont généreuses, douces, lisses. Les couleurs sont pastel, attrayantes, chaleureuses. Le regard caresse l’écran et l’on ressent pleinement la sérénité et le sentiment de sureté qu’est censé nous confier un foyer. Une franche réussite de la part des illustrateurs de Silicon Studio.

Petite mention d'honneur à Akihiko Yoshida pour les personnages, qui a accompli un très bon travail sur les artworks. En revanche, comme souvent avec cet artiste, la conversion de ses modèles en sprites ne lui rend guère justice. On se consolera avec les animations du titre, très fluides et sans trop de déchet.

Par ailleurs, il est aisé d’objecter que le contraste entre la direction artistique du titre plutôt « bon enfant » et les propos du scénario, assez crus par moment, est bien trop important et impacte négativement la cohérence de l’ensemble. Une objection somme toute recevable, d’autant plus que le titre pâtit sans aucun doute du support, très orienté grand public.
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Second : Contre-enquête

Si le tableau paraissait être globalement des plus réjouissants jusqu’ici, il existe des bémols. Et de taille. En effet, si jusqu’aux deux tiers de l’aventure, Bravely Default fait presque un sans-faute si l’on oublie les donjons plutôt quelconques, génériques et ternes, le titre saute à pied joints dans les travers du genre durant la seconde partie. Tel le vautour qui s’assimile au phénix sous la puissance aveuglante des rayons du soleil, il faut bien croire que tout ce qui brille n’est pas or et Bravely Default déçoit beaucoup dans son long « rush » de fin. Silicon Studio a donc, malgré tout son dur labeur pour moderniser le genre dans sa première partie, usé des deux pires fléaux du RPG japonais.

Le premier d’entre eux, c’est l’obstination des scénaristes japonais à écrire des fins sous LSD qui les emmène constamment dans des « trips » apocalyptico-mystico-martien durant lesquels un grand méchant sort un peu de n’importe où deux heures avant la fin. Le corollaire principal de cet état de fait étant l’abrutissement total du groupe de héros qui voit venir les choses d’approximativement une centaine d’années-lumière, mais ne réagit pas, prêt à tout pour accomplir son destin. Une mauvaise habitude que l’on croyait perdue depuis un certain temps. La seconde conséquence, c’est que de ce fait, Bravely Default renie assez clairement tout le travail de fond effectué sur une intrigue passionnante, politisée, opposant des idéaux, et non simplement le « bien » et le « mal ». L’intégrité de l’expérience s’en trouve grandement ébranlée, et remet en perspective l’aventure dans sa globalité.

Le deuxième écueil d’un autre temps est la répétitivité. A un tel point que c’en est déraisonnable. Quand bien même des mécaniques de jeu ont été ajoutées dans cette version pour écourter les choses, il faudra inéluctablement passer par la case level-up un certain temps pour se mettre au niveau requis pour la suite de l’histoire. Sans trop en révéler, Bravely Default impose au joueur de repasser X fois par un certain nombre de ses donjons afin de pouvoir battre le vrai boss final. Une idée aussi absurde qu’inutile, seulement destinée au remplissage.
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Bravely Default est schizophrène. Il invite le joueur dans un monde vivant, chaleureux et aimant. Il prend le soin de slalomer entre les erreurs et nous fournit pendant un temps une expérience aussi délicieusement old-school que fraichement moderne. Il réactualise la légende des héros de lumière, peint une fresque aussi imposante que passionnante, et fait baigner le tout dans un melting-pot d’influences inédit. Il caresse notre œil, berce nos oreilles, triture notre esprit. Puis il nous crache à la gueule. Ultime affront que l’on pardonnera, ou pas.

11/12/2013
  • Gameplay au top
  • Background très riche
  • Scénario durant la première partie du jeu
  • Pistes efficaces
  • Villes magnifiques
  • L'Aventure
  • Thématiques
  • L'écriture, la théâtralité
  • Modernisation de l'old-school
  • Donjons quelconques
  • Doublages en demi-teinte
  • Mise en scène minimaliste
  • Répétitivité insupportable sur la fin
  • La cohérence de l'ensemble est mise à mal
7

GRAPHICS 3.5/5
SOUND/MUSIC 4/5
STORY 3/5
LENGTH 2.5/5
GAMEPLAY 4.5/5
Bravely Default > Commentaires :

Bravely Default

7
7.5

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27 commentaires
Schwarztraum

le 26/01/2024
8
Le premier BD est vraiment très bon. Que ça soit au niveau des personnages, des environnements magnifiques, du système de jeu et de combat, de l'OST incroyable, le fait de pouvoir moduler son expérience de jeu (combats aléatoires, exp)...il n'y a vraiment pas grand chose à dire sur cette pépite...

Sauf un certain point: le scénario part totalement en vrille au chapitre 5, avec un loop qui fait sens scénaristiquement mais qui est un véritable désastre en termes d'expérience de jeu...il n'y avait surtout pas besoin qu'il se répète AUTANT de fois. Quel ennui!

A part ça, c'est très très bon.
Yubashiri

le 10/08/2017
7_5
Réalisation [1.5/2]
+ Le jeu fait honneur à la 3DS
+ Les décors des villes sont magnifiques, surtout en activant la 3D, qui donne un relief du plus bel effet
+ Les modèles 3d des personnages sont sympathiques, et certains costumes sont plutôt stylés!
- Les donjons sont un peu fades et répétitifs

Gameplay [1/2]
La principale nouveauté qu'offre BD est de pouvoir utiliser l'action "Default" qui permet de se mettre en défense et de se rajouter une action supplémentaire au tour suivant. On peut stacker ainsi jusqu’à 4 actions, ce qui permet de tout donner au bon moment pour finir ses adversaires! Ceux-ci deviennent d'ailleurs rapidement assez violent (surtout dans les quêtes annexes), ce qui impose de maîtriser le système.
Il offre également un système de job assez similaire à ce qu'on peut trouver dans les ancien FF, avec des actions/passifs propres à chaque job, que l'on pourra combiner sur d'autre job une fois maîtrisés. C'est classique, mais c'est une recette éprouvée et qui fonctionne toujours bien.
+ Le système de combat offre un bon aspect stratégique pour les combat de boss
- Mais les combats aléatoires sont rendu excessivement long...
+ Mais ça fait quand même du bien de retrouver un vrai bon C-RPG
+ Le jeu sait fournir un certain challenge, notamment pendant les quêtes annexes
- Le jeu devient extrêmement répétitif à un certain point du jeu...

Scénario [1.5/2]
+ Une narration maîtrisée
+ Un twist puissant
qui va jusqu'à agir sur le titre du jeu! Pas mal!

+ Un cast sympathique
+ Un final grandiose
- Le jeu nous fait une "Haruhi suzumiya no yuutsu" Au 2/3... Et donne place à quelques heures de jeu ultra-répétitives... L'idée était bien, mais ça a été encore une fois poussé un peu à l'excès.

Bande son [2/2]
++ Une bande son incroyable!
+ Le combat final absolument épique
+ Le doublage japonais!

Durée de vie [1.5/2]
++ Une bonne grosse durée de vie pour le finir a 100% (100h+ pour moi)
- Le gonflement de la durée de vie bien artificiel au 2/3 du jeu... Surtout que ce n'était pas nécessaire parce qu’il y avait déjà bien assez de contenu...

Conclusion [7.5/10]
Un C-RPG fantastique à la réalisation léchée. Son système de combat est malheureusement à double tranchant: proposant des combats de boss vraiment intéressant mais des combats aléatoires longs et fastidieux (à noter qu'on peu diminuer ou augmenter le taux de rencontre depuis le menu). Long et fastidieux, comme la séquence qui arrive au 2/3
et qui vous force a refaire toute une section du jeu 3 ou 4 fois...
. Les donjons sont un peu fades, mais globalement, le plaisir est bien là, les combats de boss sont une réussite et BD est à mon sens un RPG à faire! Faudra juste un peu de courage pour le finir, mais ça vaut le coup, le final est grandiose!
Mamate

le 02/01/2017
6_5
Oops je ne l'avais pas encore noté celui-ci !

Énorme potentiel ce jeu, car dans les premières heures, c'est de l'epicness.
L'intrigue, les personnages, le gameplay, les musiques...on tient là un super spécimen de RPG à l'ancienne qui vous redonne la joie de vos premiers émois vidéoludique.

Et puis arrive le moment fatidique, celui où tu te rends compte que tu vas te retaper les mêmes donjons encore, encore ET encore. Une répétition qui n'est même pas gratifiante côté scénario...
Volonté de rajouter des heures au jeu sans trop fouler ? Le rythme n'est malheureusement pas là.

Au final, à vouloir trop en faire, on s'y perd.
Dommage car Bravely Default aurait pu être un super titre.
Arefu

le 19/12/2016
6_5
Bravely Default représente pour moi un potentiel semi-gâché. Sans mentir, j'ai acheté le jeu uniquement après avoir écouté les musiques de Revo, qui sont juste folissimes et que tout le monde doit écouter au moins une fois dans sa vie. Ca c'est dit.

Après, la visée du jeu est vraiment très intéressante, et personnellement j'ai adoré les délires métaphysiques de la fin, beaucoup plus que la première partie du jeu (qui reste intéressante et bien écrite), c'est juste que je ne comprends pas pourquoi étendre aussi longtemps la dernière partie. Même dans le cadre du jeu ça n'a aucun sens, on a tous compris le pourquoi du comment, même les héros comprennent, pourquoi nous infliger 4 fois la même merde ? C'est extrêmement dommage et mal exécuté. (en fait c'est très dur d'en parler sans spoiler)

Et niveau gameplay j'ai trouvé ça très bon et très fun, même si certaines classes sont clairement plus OP que d'autres on s'amuse vraiment et la difficulté est très présente si l'on se lance dans le mode difficile.

Le jeu aurait été, à mon sens, quasi-parfait sur ce qu'il entreprend si les frères chez Silicon Studio avaient pas décidé d'augmenter artificiellement la durée de vie.
PXL

le 12/06/2016
6
Un J-RPG qui commence parfaitement bien, à l'ancienne. Avec, fait plus rare pour la 3DS, de magnifiques graphismes et bien mis en valeur pour l'effet 3D.

Pour le reste, le jeu se veut plutôt classique mais c'est une direction assumée et c'est ce qu'on lui demandait.

Reste la dernière partie du jeu que j'ai trouvé bien trop fastidieuse et bien trop facile niveau scénario. D'autant plus qu'il faut se forcer avec du levelling bien gras vers la fin du jeu. c'est dommage, car ça casse le rythme entrepris depuis le début du jeu.

La fin est d'autant plus décevante et on ne reviendra pas sur le soft ensuite.
BlackJowy

le 11/04/2016
5_5
Quelle déception, sur le papier c'était prometteur mais dans la pratique on est loin des J-RPG old-school.

Scénario assez basique et prévisible, le concept sur lequel il repose est sympa sur le papier mais contient pas mal de points illogiques et il est mal géré donc il donne un coté très répétitif au jeu qui aurait du être bien mieux géré. (Qui aime refaire 5 fois la même chose sans aucune variation ou très peu ? On a le sentiment d'une volonté de rallonger de moitié la durée de vie du jeu à moindre frais mais si c'est un peu justifié à la fin)

Personnages lisses et dénués de charisme, Ringabel à limite, et encore, ça reste peu attrayant, au plus on avance dans le jeu au plus ils sont niais et idiots. Que quand le jeu donne le doute au joueur on puisse déclencher la mauvaise fin, ok, mais que quand le jeu te dit clairement que tu te fais entuber, pourquoi tes persos continuent comme si de rien était genre "on sait que ça va mal se passer, mais voyons quand même".

Les villes sont toujours très petites et vides, les quelques boutiques de base, quelques péons et c'est tout. Pareil pour les donjons, assez courts et simples, on pourrait croire que c'est parce que certains donjons sont refaits plusieurs fois dans le jeu mais non : sur les 4 "endroits" que vous allez revisiter souvent, 2 sont rapides à parcourir, et 2 autres un peu plus longs. J'aurais compris que ceux-là soient courts et tous les autres plus évolués mais là ?

L'OST si elle est correcte ne contient que peu de thèmes marquant, et on est loin de la diversité de certaines OST de jeux old-school qui tiennent sur 4 CDs.

Alors il y a bien le système de combat qui sauve un peu la mise, mais ça n'excuse pas le reste.
Ahltar

le 29/02/2016
6_5
Ce jeu que l'on a tant réclamé à corps et à cris et à grand recours de pétition n'aura finalement pas été la bombe que j'espérais tant.
Le début de l'aventure est plutôt intéressant avec des personnages plutôt agréables, ou du monde proprement motivés. Le design, les musiques, le gameplay, tout est soigné et attirant. On revient vers le jeu, entre chaque session, avec un certain engouement.
Puis, la petite déchéance commence.
L'équipement coûte cher: il faut farmer pour l'acheter, les jobs pleuvent: il faut farmer pour les explorer, les boss annexes sont costauds: il faut farmer pour leveler ou bien passer du temps à refaire ses builds.
C'est là que le côté old-school tant vanté se fait si bien sentir, le farming est assez indispensable.
Le jeu vous propose alors de minimiser le besoin de farming en vous permettant de baisser la difficulté ou en diminuant la fréquence des combats aléatoires. Sauf que les boss ne sont pas négociables et mieux vaut s'y préparer un minimum, même en facile, surtout si l'on veut atteindre la "véritable" fin.

Bon, on est dans un RPG et old-school qui plus est, passons sur le farming, c'est à priori "normal". Reste tout de même la répétitivité du titre, sur les derniers chapitres, qui est assez écœurante.

Puis vient le côté communautaire du jeu, permettant de débloquer des équipements plus puissants, plus attrayants (et plus chers), ok, rien à redire, cela reste facultatif.

Et enfin on tombe sur l'invocation d'alliés (vos amis 3DS ayant le jeu ou encore vos rencontres aléatoires IRL ou en ligne). C'est ce système qui viendra potentiellement détruire tout le gameplay. si je vous dis qu'il vous offre, dès les premières heures de jeu, la possibilité d'infliger à l'adversaire de façon gratuite à peu près 160000pv de dégât dès le premier tour de n'importe quel combat et que cela est possible dès les premières heures de jeu, vous pensez quoi ?
En ce qui me concerne, cela a eu une grande influence sur ma partie, car j'ai exploté ce système, puisqu'il faisait partie du jeu.
Alors, oui, on peut atteindre le boss de fin assez rapidement, il n'y a rien d'obligatoire à affronter in-game qui saura résister à la violence de cet assaut.
Dès lors, pourquoi farmer ?
Pourquoi explorer le système de combat ?
Tout semble vain...
Pourtant, pour venir à bout des dernier boss annexes et du dernier boss tout court en fait, cela ne suffira pas, il faudra revoir ces stratégie, mais comme vous n'aurez finalement pas vraiment pris le temps de farmer ni d'explorer le système, qui est pourtant un des points fort du titre, c'est assez peu motivant...

Mais on s'y colle, on fait le dernier effort nécessaire pour en venir à bout, et l'on arrive à passer, enfin, ce dernier boss redoutable.
La récompense est tout de même là, il n'y a plus de zones d'ombre au tableau, le scénario est accompli, on peut être fier d'avoir passer tant de temps sur le jeu. Un petit sourire au lère, on est content, globalement, même si le titre à des aspects bien repoussants et bien lourd, le positif reste supérieure au négatif. Puis vient la petite vidéo "bonus" qui annonce l'épisode 2, on aurait pu s'en passer, non ?

Bref, si le début était assez charmeur, l'ensemble a tendance à se rider au cours de l'aventure et à finalement moisir sur la fin. Mais la balance reste positive. On peut mieux faire, un jeu qui conserve tout l'enchantement de la découverte et des musiques du début, peaufine son gameplay et ne se pare pas de mécanismes boiteux pour compenser une réflexion globale un peu trop vague sur le gameplay et la gestion de la difficulté. Il n'était pas non plus nécessaire de mettre les derniers chapitres en boucle, cela rajoute l'inutile au désagréable.

Donc bon, même si j'admet qu'il y a plus de positif que de négatif dans ce titre, le négatif m'a quand même bien, bien, fait *ù!...

J'hésite à m'intéresser à la suite du coup.
Mikaya

le 11/10/2015
7

Jeu so hypé avant sa sortie, renouant avec les codes des old RPGs et un graphisme old school mignon... Oui mais !

Le jeu est peut être trop classique, un chouille trop long... et je m'y suis un peu ennuyé à certains moment ! J'ai du faire une pause de plusieurs mois avant de reprendre et finir l'aventure, mais sans forcément tout finir à 100%.

Graphiquement rien à redire, c'est beau, mais les environnements sont vraiment clichés et le level design à vomir à certains moment, heureusement qu'on peut couper les combats aléatoires sans quoi y'a de quoi péter une case.

Gameplay très très sommaire avec les trashs mob, ou on est content de pouvoir mettre l'accéléré avec le combat auto.

Par contre, les combats de boss prennent beaucoup d'ampleur... Pour peu qu'on ai choisi les bonnes classes et pouvoir <img src=" /> Et la y'a de quoi s'amuser et essayer d'optimiser !

Pas mal d'approche stratégique sont disponible, ce qui fait que la dernière partie du jeu est plus plaisante au niveau des combats (vu qu'on a plein de boss annexes à kill).

Pour ma part j'ai opter pour la stratégie full Templier max défense avec rempart (pour être invincible avec attaque physique), magie des lames (Edea), Maitres des esprits (Ringabell) pour être invincible aux attaques élémentaires et magie blanche (Agnes) pour être tranquille niveau santé... Et bien au lvl 72 avec cette stratégie, je me suis vraiment promené, en étant limite invincible ^__^ j'aime bien être ubber et il y'a plein de stratégie sympa, à mon avis, pour l'être <img src=" />

La B.O est franchement sympa mais je ne l'ai pas trouvé super varié, avec quelques morceaux énervants revenant souvent. Mais dans l'ensemble du bon boulot <img src=" />

Après, c'est sur l'histoire ou l'ennui peut s'installer. C'est super classique (vite sauvons les cristaux) et même s'il y'a un twist vers la fin (sympa comme tout), les personnages, aussi mignon soit il, n'aide pas toujours à accrocher à cause de dialogue un peu concon et en longueur digne d'un tales of...

Pour ma part j'ai passé un agréable moment, mais je n'ai pas envie d'approfondir plus que ça le jeu en finissant tous les boss annexes ^^

A faire, peut être pour la culture du "c'était mieux avant" (et qu'en fait non <img src=" />)


heavenly

le 30/04/2015
7
Bon rpg a l'ancienne avec des musiques ainsi que des artworks sublimes mais qui souffre de lenteur (trop de dialogues et combats / niveaux trop lourds sur la deuxième partie).
Krabator

le 03/02/2015
8
Bon ben voilà,

Le jeu terminé, je me dis que j'y ai passé trop de temps
Le gameplay est super, le scenario un peu moins... surtout entre les chapitre 5 et 8... qui s'apparente à de la création de contenu artificielle qui n'apporte rien sinon du temps de jeu et des défi de plus en plus interessant niveau difficulté.

Au final, j'ai bien aimé Bravely Default... mais je n'oublierai pas de si tot le coup de bambou du chapitre 5...

J'espere juste que ça ne deviendra pas une marque de fabrique de la série.
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