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Ys VI: The Ark of Napishtim

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Ys VI: The Ark of Napishtim
Pour son sixième épisode, Ys : The Ark of Napishtim, la série quasi-mythique de Falcom va faire son come-back en Europe, c'est l'occasion ou jamais de découvrir une saga qui s'apprête à souffler ses vingt bougies.

Un adolescent aux cheveux rouge flamme armé d'une épée magique, deux jeunes filles ingénues aux longues oreilles, un dragon... Pour le joueur à la recherche d'un monde original, ça commence mal. Pour le héros aussi, d'ailleurs. Pirate au grand coeur, il navigue paisiblement sur son navire lorsque celui-ci est soudainement pris sous le feu de l'ennemi. Au milieu de cette bataille acharnée, un boulet de canon malvenu le fait basculer par-dessus bord. Mais point de trépas pour autant -c'est quand même le héros- : les courants marins font leur oeuvre et il finit par s'échouer sur une plage inconnue.

Simple ou simpliste ?

Au-delà d'un scénario sans grande surprise et assez convenu, Ys : The Ark of Napishtim se veut simple. Seuls deux boutons de la manette PlayStation2 sont réellement sollicités lors de l'action : l'un pour frapper, l'autre pour sauter. Cette configuration spartiate renvoie le joueur quinze ans en arrière, à une époque où les manettes ne comprenaient pas plus de boutons d'action que les taureaux n'ont de cornes, c'est-à-dire deux.

Si ce choix peut apparaître comme une régression dans un marché où la complexification des commandes est devenue la norme, il ne doit rien au hasard. Les commandes sont certes faciles à assimiler, mais elles masquent une difficulté redoutable. Les combats face aux boss , qui viennent immanquablement clôturer chaque donjon, sont ainsi particulièrement éprouvants. Pour chacun d'entre eux il faut trouver le point faible du monstre, ce qui n'est guère évident la plupart du temps, d'autant plus que le stock d'objets de soin s'avère extrêmement limité.

Quelques subtilités viennent toutefois agrémenter ce système de jeu "rudimentaire". Il est ainsi possible d'augmenter le niveau des trois épées élémentaires (vent, feu et foudre) que peut équiper le héros. Au fur et à mesure de ces améliorations, quelques coups spéciaux deviennent disponibles - mais leur déclenchement reste gouverné par les deux boutons principaux. En outre, à force d'infliger et de recevoir des dégâts, le héros voit augmenter la jauge de magie associée à l'épée élémentaire qu'il utilise. Une fois celle-ci pleine, il peut déchaîner l'attaque magique associée à l'élément en question. La maîtrise de ces capacités spéciales est quasi-indispensable pour être en mesure de progresser dans les donjons sans trop de peine.

C'est là l'une des marques de fabrique de cet Ys : The Ark of Napishtim : aucune commande n'est superflue, chacune d'entre elles a son utilité propre. Au joueur de découvrir ensuite comment et surtout quand les utiliser.
Ys VI: The Ark of Napishtim
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Ys VI: The Ark of Napishtim

Fun, anyone ?

Contrairement aux précédents opus de la saga Ys , ce sixième épisode se veut davantage tourné vers l'action que vers le jeu de rôle pur et dur. En résulte un système assez proche du Hack'n Slash , similaire par exemple à un Diablo , le saut mis à part.

La conséquence première de cette orientation est un fun immédiat lors des combats. Inutile de passer des heures à configurer son armement pour prendre du plaisir à dépecer des hordes d'ennemis en tous genres. Condition sine qua non à un plaisir de jeu optimal, la réactivité des commandes est excellente : le héros répond instantanément à la pression des boutons d'action.

Les premiers donjons tiennent plus de la promenade de santé que d'un réel challenge, mais très rapidement les choses se corsent et un autre type de plaisir prend le relais. Au simple défouloir succède l'adrénaline de combats acharnés et incertains contre des ennemis pugnaces et bien supérieurs en nombre. La survie se fait déjà plus incertaine, et la parcimonie avec laquelle sont déposés les points de sauvegarde contribue à l'installation d'une certaine tension chez le joueur. Tension qui laisse d'ailleurs parfois la place à une frustration totale lorsque surgit au plus mauvais moment l'écran de Game over .

A ce titre, le levelling (séances de montée en expérience) devient rapidement une solution de choix pour le joueur frustré. Avec un niveau plus élevé, donc de meilleures statistiques, il est souvent bien plus facile de ressortir indemne d'un donjon difficile. Le jeu favorise d'ailleurs cette stratégie, puisqu'il rend le gain de niveaux assez aisé pour le joueur persévérant, sans jamais installer de lassitude comme c'est parfois le cas dans d'autres jeux de rôle.

Konami, "monsieur plus"

La version PC de Ys : The Ark of Napishtim a vu le jour à la fin de l'été 2003. Après avoir acquis les droits du jeu pour l'adapter sur PlayStation2 près de deux ans plus tard, l'éditeur japonais Konami a décidé d'opérer plusieurs changements. Certains se révèlent judicieux tandis que d'autres, probablement contraints par les limites techniques de la console, sont assez regrettables.

Autant commencer par ce qui fâche, les graphismes. Konami a choisi d'abandonner le style SD ( Super Deformed ) pour un style plus "humanoïde". En termes d'esthétique, le résultat est mitigé. Les animations gagnent certes légèrement en clarté, mais la touche graphique de Falcom est atténuée. Chacun appréciera suivant ses goûts. Plus problématique, la résolution des textures a clairement diminué lors du passage sur PlayStation2. Le résultat reste correct, mais à mille lieues de ce que peuvent admirer les possesseurs de la version PC du jeu.

Mais au-delà des simples modifications cosmétiques, Konami a opéré quelques changements audacieux dans le jeu même. L'inclusion la plus remarquable est celle des Épreuves d'Alma , cinq donjons optionnels déblocables au fur et à mesure de la progression dans le jeu. Dans chacune de ces épreuves, le héros doit traverser un labyrinthe infesté d'ennemis toujours plus puissants et parsemé de puzzles parfois retors. Si elles n'apportent rien à l'histoire, les Épreuves d'Alma sont un excellent moyen de gagner rapidement beaucoup d'expérience dans un monde subaquatique esthétiquement très réussi.

Konami a aussi ajouté un certain nombre de bonus, en particulier des scènes cinématiques en trois dimensions en lieu et place des scènes animées originales. Là encore, l'appréciation finale est une question de goûts, mais cette fois pas de jaloux : le joueur a le choix entre ces scènes en 3D ou les versions animées originales. Autre ajout non négligeable : le choix de la langue. Les doublages en anglais sont, il faut l'avouer, assez crispants. La possibilité d'opter pour les doublages japonais est donc bienvenue.
Ys VI: The Ark of Napishtim
Ys VI: The Ark of Napishtim
Ys VI: The Ark of Napishtim
Ys : The Ark of Napishtim n'est certes pas un nouveau monument du jeu de rôle-action, mais son côté rétro et le plaisir de jeu qu'il procure méritent que l'on s'y attarde durant la vingtaine d'heures requise pour le terminer. à défaut d'en ressortir bouleversé, le joueur aura au moins passé un bon moment. Et ce n'est déjà pas si mal...

26/08/2005
  • Un plaisir de jeu immédiat
  • Une touche rétro pas désagréable
  • Les ajouts par rapport à la version originale
  • Le prix (60 euros), un peu excessif
  • Moteur graphique un peu dépassé
  • Difficulté rebutante de certains boss
6

GAMEPLAY 4.5/5
Ys VI: The Ark of Napishtim > Commentaires :

Ys VI: The Ark of Napishtim

6
7

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11 commentaires
Schwarztraum

le 11/01/2024
6_5

Le dernier Ys à l'ancienne, je l'ai beaucoup aimé à l'époque car le gameplay est simple mais plaisant et l'OST juste dingue. Par contre avec du recul je me rappelle que je m'en foutais complètement des personnages, de l'histoire, etc. et en effet en le relançant je me suis rappelé ce que c'était (c'est-à-dire pas grand chose).

Ca reste fun à jouer tout de même mais frustrant car il y a une foutue guêpe qui m'a rendu barjo


BlackJowy

le 21/02/2021
6
Dès le lancement du jeu, cette cheat room disponible d'office juste avant de choisir la difficulté aurait du me mettre la puce à l'oreille. Ys 6 n'est pas un jeu très sympa, limite il nous veut du mal Je suis arrivé un peu par hasard au premier boss en tuant les monstres sur mon passage, tranquillou, et bim une tatane dans la gueule. Et c'était que la première fois.

Donc sachez-le, le jeu a des pics de difficulté un peu débiles, et si vous ne cherchez pas le défi ben mettez vous direct le cheat code pour commencer au niveau 60, vous gagnerez beaucoup de temps que j'ai perdu.

Ys VI est un jeu de transition entre les anciens jeux assez difficiles, avec de très longs donjons et des mécaniques assurément datées (faut voir l'inventaire et les menus), et les nouveaux jeux à partir de Ys Seven qui sont plus abordables. D'ailleurs, on a encore ce truc des versions toutes différentes et de moins en moins bonnes, la version PC est la meilleure, celle sur PS2 ben rien que les cinématiques suffisent à tout dire, et la version PSP est juste LOURDE. Mais bon la version PS2 m'arrangeait mieux

Alors tout n'est pas mauvais dans cet opus, le scénario sauve plus ou moins la mise car il enrichi - un peu - le lore de la sériemais c'est un peu près tout car meme l'OST n'est pas bien transcendante, et ne parlons pas des bruitages...

Heureusement le jeu est court
Thorondor

le 13/05/2011
7
Comme bien souvent avec les grosses boites, quand ils nous sortent de petites perles relativement confidentielles c'est pour les saloper. On commence par une intro en 3D immonde (Olha est hideuse), celle de la version pc étant sublime. Les sprites des personnages façon Shining sont honteusement remplacer par une 3D bas de gamme. Les doublages sont miteux. Konami se paie aussi le luxe de faire une conversion au rabais alors que la ps2 pouvait haut-la-main pondre le même rendu que la version pc.

Néanmoins, le jeu n'est pas sans reproches qui incombent à toutes les versions : l'ambiance est beaucoup moins sulfureuse que dans les précédents volets et les musiques, bien que sympathiques, sont à des lieux de ce que la JDK était capable de faire.
soulgiorkan

le 07/02/2011
Edité le 07/02/2011
8
Cet Action-RPG m'a fait fortement penser au style de jeux que l'on retrouvait sur la Super Nintendo (exeption faite d'une réalisation bien supérieure pour ce Ys VI). On prend plaisir à jouer dès le début de l'aventure. Le scénario est accrocheur, bien mené, les personnages sont attanchants, ce qui est un plus pour l'immersion dans l'histoire. Les Boss sont "beaux". Les musiques sont bien choisies (j'ai particulièrement accroché à celle des niveaux liés à l'aile d'Alma). Les cinématiques s'articulent correctement dans l'histoire. Bref la réalisation du jeu est plaisante.
Au chapitre des déceptions (même si elles sont toutes relatives), le manque de profondeur dans la gestion du personnage, le peu d'équipement dont on dispose (3 épées, 7 armures, 7 boucliers, et peu d'accessoires), et un boss de fin un peu décevant...

Sinon c'est du tout bon!!! Surtout si on kiffe le "Old school" et le "Leveling" <


Endimion99
le 07/01/2011
7
Assez beau dans l'ensemble (type féérique). Un gameplay A-rpg à l'ancienne (pas de 3D pour une fois, çà fait du bien) comme j'aimerais en voir plus souvent (dans un suiken densetsu viable depuis le temps par exemple).
Très fun à jouer. Il faut parfois faire un peu de levelling aussi mais çà amène du challenge ! La fin avec l'épée éclair au max est jouissive :drooling:
Magnus

le 05/02/2010
Edité le 05/02/2010
6
Ce jeux souffre grandement d'un manque d'aboutissement scénaristique et c'est pareil au niveau du gameplay. Il se limite à 3 armes, environ 7 armures (il me semble), quelques attaques différentes et quelques accessoires. Le scénario est quant à lui trop simpliste.

Certains lui reproche sa difficulté à certains moments. Il est toute fois à noter qu'un YS facile n'est pas un YS .. Dans YS 3 on peut facilement mourrir 5 secondes après avoir entré dans le premier donjon du jeux. Ils ont concervé cet aspect dans le 6ieme, personnellement j'aprécis que les compagnies ne détruise pas les classiques de leur jeux. Bref, suffis de faire quelques levels et ramasser un peu d'or et le jeux devient immédiatement facile.

Sa durée de vie est convenable face à son manque de richesse. Si le jeux aurait été plus complet au niveau du gameplay, probablement qu'il m'aurait laissé sur mon appétit, mais ce ne fut pas le cas. J'avais tout vu ce qu'il y avait à voir après environ 8 heures de gameplay.

Bref, vu comme ça, le jeux mériterais moins qu'un 3. Seulement, le jeux satisfaisant pour ce qui est sur plaisir de jouer. Même si j'ai trouvé que Konami n'avait pas mit assez d'éffort sur ce 6ieme volet de jeux ancestrale (dans le mesure ou généralement, les liscence se poursuivant sur 6 volets et survivant depuis l'époque de la NES sont gage d'un minimum de qualité), il en reste pas moins que je me suis amusé du début à la fin du jeux.

À faire donc, mais en aillant pas trop d'attentes envers le jeux
Kenshiro

le 09/04/2008
Edité le 28/05/2008
5
fun mais dure, un bon a-rpg.d'enormes boss. un assez bon jeu.
anthemis

le 10/12/2007
Edité le 10/12/2007
6
En toute logique, après avoir fait Ys Oath in Felghana je me suis lancé dans YS 6 sur Playstation 2.
Premier choque, Adol a pris du polygone et personnelement les sprites , ça lui sied beaucoup mieux. Pour le reste on retrouve un jeu sympa, un gameplay nerveu plug & play des graphismes sympas, un univers enchanteur.
Mais aussi un jeu court et limité, jamais la mécanique de jeu ne touche le sublime Oath in Felghana. Un bon jeu retro sans plus, et c'est déjà pas mal.
Mathias
le 30/10/2005
8
Allier je vient de le finir, bon dans l’ensemble le jeux est court est simple ( les énigmes , les combats , etc.… ) . Mais l’ambiances est super, des persos super attachants les combats un brins bourrin et le gamplay très facile. Gros plus au music , ys 6 est pour moi un bon jeux ! ! ! surtout pour les nostalgic comme moi du I the vanished omens.
Ginji
le 06/09/2005
7
il est clair que ce jeu m'a mis un coup de blues indeniable dans cette ère de jeu 3D! j'ai meme decouvert la serie avec ce volet! enfin j'ai surtout jouer pour la premiere fois a un ys et je l'ai fini en quelques jours seulement tellement il fut prenant! Un tres grand coup de frais(qui sent un peu le pliz ou l'océdar) dans l'esprit que doit aborder un action RPG!
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