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Infinite Undiscovery

arpg xb360 amerique
Infinite Undiscovery
Liberating The Moon
Le RPG Next-Gen commence tout juste à décoller et une fois n'est pas coutume, le géant du RPG, Square-Enix, débarque un peu en retard. Par le biais du studio Tri-Ace, responsable de petits jeux pas connus comme Valkyrie Profile ou Star Ocean, l'éditeur japonais décide de faire ses premiers pas HD sur Xbox 360. Premier essai avant la déferlante Last Remnant ou véritable réussite? Verdict d'un titre déchaîné.

The Order Of Chain

Le monde est menacé. La Lune est enchaînée à la Terre par plusieurs chaînes disséminées à travers le monde et risque maintenant de tomber. Instigateur du désastre, l'Order Of Chain dirigé par le Dreadknight, semble indestructible. C'est cependant sans compter sur les actions salutaires de la Liberation Force menée par son charismatique leader Sigmund.
Tout ça est bien loin des petits problèmes personnels de Capell, jeune flûtiste et plutôt dans une situation indélicate, puisqu'il est enfermé en prison. Heureusement pour lui, une jeune femme de la Liberation Force, non dénuée d'atouts, va se charger de le libérer, le prenant à tort pour Lord Sigmund. Capell assez étonné par ce quiproquo qui prend de l'ampleur, car même les gardes s'y mettent, saisit tout de même sa chance en suivant Aya à travers la prison. S'en suit alors une course poursuite à travers le donjon et la forêt qui va pousser nos deux héros jusqu'aux bras de la rébellion et jusqu'au bout du monde.
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Libérons la Lune

Infinite Undiscovery se présente comme un A-RPG avec donc des phases d'explorations indissociées des phases de combats. Attardons nous d'abord sur ces premières qui vous permettrons d'évoluer avec trois acolytes entre villes et donjons.
Si l'équipe se limite à quatre personnages en déplacements et en combats, votre groupe lui se compose de plus d'une quinzaine de personnages chacun assez développés (mis à part deux ou trois). Les personnages sont donc assez réussis en étant attachants avec leurs caractères propres. Ils ont chacun un rôle assez définit dans l'équipe (allant du guerrier au soigneur) et cela se ressent dans l'Item Creation.
L'Item Creation, comme son nom l'indique, vous permet de créer des objets à l'aide de matériaux trouvés ou achetés. Chaque personnage, hormis le héros, peut créer ses propres items. Ces derniers dépendent bien souvent du personnage. Par exemple Ruccha créera plutôt des objets de types herbe ou soupe, alors que Sigmund ou Edward créeront plutôt des pièces d'équipement. C'est bien sûr le meilleur moyen d'obtenir un équipement bien plus puissant que ce qu'on nous propose dans les boutiques.
Capell à partir d'un certain point possède une commande unique qui s'apparente à l'Item Creation et qui permet d'obtenir des bonus statistiques pour les personnages de l'équipe. Ces derniers sont temporaires (par exemple ATK + 20 pendant 10 minutes) mais se révèlent un sérieux atout lorsque les boss s'en prennent à vous. Ce n'est d'ailleurs pas le seul charme de notre héros aux cheveux rouges puisqu'il est aussi musicien aguerri. Certaines partitions de flûte vous serviront tout au long du jeu, notamment pour découvrir des passages secrets, aider vos amis ou booster vos stats.

Lorsque vous vous déplacez en dehors des villes vous pouvez entrer en mode combat à tout moment. Pour cela, une pression sur le bouton R incitera Capell, tout comme le reste de l'équipe, à sortir son arme et se préparer au combat. Attention toutefois, en "mode combat" vos déplacements sont plus lents et il devient alors difficile d'échapper aux ennemis.
Notons que parfois vous aurez à interagir avec les décors et que cela est plutôt bien fait même si ça reste anecdotique. Vous aurez ainsi à vous saisir de catapultes pour détruire une porte ou encore à vous cacher derrière des rochers en plein combat pour échapper à des tsunamis. Une bonne idée donc mais malheureusement trop peu présente au cours du jeu.
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Please Help

Vous ne contrôlez ici que Capell. Les trois autres personnages seront gérés par l'IA. Une simple pression sur un bouton vous fera sortir l'épée de Capell de son fourreau et prêt à engager le combat. Les ennemis sont visibles sur la carte vous pouvez donc dans la plupart des cas anticiper les affrontements. Une fois dans la mêlée vous disposez de tout un panel de coup pour occire vos opposants. Les boutons A et B servent à donner des coups, le A pour les coups courants et le B pour les attaques finales. Ces dernières varient selon le nombre de pressions effectuées sur le bouton A au préalable. Vous aurez ainsi trois "finish" possibles. Le premier enverra votre ennemi en l'air, le second au sol et le troisième sera simplement puissant.
Afin que ces "finish" soient possibles il faut que la jauge d'AP contienne suffisamment de points. Plus vous assenez de coups à vos adversaires et plus vous récupérez des AP. L'intérêt d'utiliser à bon escient les coups finaux vous permettra de créer des combos avec le reste de votre équipe et de gagner ainsi des bonus d'expérience ou de remplir vos HP / MP. Bien sûr, plus le combo est grand et plus le bonus est important. C'est donc un paramètre à ne pas négliger.

L'autre moyen de gagner des bonus en combat est de surprendre vos ennemis en les attaquant avant qu'ils vous ai repérés. Vous créez ainsi une "Surprise Attack" favorisant le gain d'objets rares et de points d'expérience obtenus. Attention toutefois car l'inverse est tout aussi vrai, si par malheur vous vous faites surprendre par l'ennemi alors vous serez extrêmement sujet aux coups critiques et autres malus rendant le combat plus difficile.

Capell ne dispose pas de sorts de magie et devra donc compter sur ses acolytes pour soigner l'équipe. Dans l'ensemble l'IA est très bonne et soigne au bon moment. Si toutefois vous voulez soigner à un moment précis, une simple pression sur Y déclenchera une phrase du style "Please help them" ou "Would you treat them" suivi d'une réponse en bonne et due forme et du sort associé. En ce qui concerne les attaques, vous pouvez donner une ligne de conduite au groupe telle que "Save MP", "Free", "Combo" ou autres commandes classiques dans ce genre de jeu.
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Un vrai groupe

Une des particularités d'Infinite Undiscovery est que la notion de groupe est assez mise en avant tout au long du jeu.
Premièrement, sur environ la moitié des donjons que vous aurez à traverser, vous devrez créer plusieurs groupes (entre deux et trois selon les donjons) qui évolueront en même temps que vous dans le donjon. Parfois dans les mêmes pièces, parfois sur le même boss et parfois dans des endroits du donjon complètement différents afin d'ouvrir des passages inaccessibles à une équipe seule. Toutefois ces passages sont relativement limités. On ne peut, à la manière d'un Final Fantasy VI, switcher entre les équipes pour interagir dans tout le donjon. On se cantonne malheureusement à l'équipe de Capell. Autre point négatif, c'est que certains personnages du groupe ne pourront faire partie que des équipes secondaires. Tant pis pour vous si vous les aimez bien. On notera aussi que parfois on est séparé et parfois non, sans plus de raisons particulières. Dommage, ce système un peu mieux exploité aurait pu être une des vraies forces du jeu.

Le deuxième aspect groupe se retrouve plus dans les phases d'exploration et donnera l'occasion à plusieurs personnages de participer sans suivre bêtement le leader. Pour ce faire, vous avez à votre disposition la commande "Connect" qui vous permet de vous lier à un personnages et de lui faire effectuer des actions qui lui sont propres. Par exemple le tir à l'arc pour Aya ou la capacité de parler aux animaux pour Ricco vous ouvriront ainsi l'accès à certains lieux, coffres ou passages sur la map. Les conversations des villageois seront également différentes selon la personne avec laquelle vous êtes connecté et vous pourrez ainsi obtenir des objets ou des indices que vous n'auriez pas autrement.
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Réalisation Infinite

Ne nous voilons pas la face, Infinite Undiscovery a beau être assez joli par moments, la réalisation du jeu est quand même nettement en dessous des standards actuels. Disons que le assez joli côtoie le franchement moche dans les décors. L'aliasing ultra présent, le bump mapping des personnages et la synchronisation labiale (lorsqu'il y en a une car parfois les personnages sont ventriloques!) finiront de vous convaincre de la médiocrité de la réalisation. Dommage car les doublages sont plutôt accrocheurs et les musiques efficaces sans être transcendantes.
Cependant les étendues sont tout de même assez vastes et le jeu ne rame que très rarement et ce malgré les nombreux effets visuels qui parsèment les combats.

La durée de vie est assez raisonnable pour un A-RPG, une petite vingtaine d'heures suffira à en voir le bout sans difficulté et beaucoup plus si vous passez du temps à chercher des objets pour l'Item creation.
Le jeu est assez facile et les seules sources de blocages peuvent parfois provenir du petit manque d'indications sur les lieux où se rendre.
A la fin du jeu vous aurez accès au traditionnel Seraphic Gate bien plus dur que le jeu. Avis aux amateurs...
Infinite Undiscovery
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Infinite Undiscovery n'est pas la tuerie attendue et ne rencontre clairement pas les standards de réalisation actuels. Cependant le jeu propose de bonnes idées et des personnages attachants couplés à un système de combat efficace. Dommage donc que la réalisation entache, alors que c'est en général le point fort des productions Square-Enix. Reste tout de même un bon jeu qui vous fera passer de bons moments et particulièrement si vous êtes fans de Tri-Ace. Ce premier essai sur Xbox 360 laisse donc présager du bon pour les prochaines productions.

06/10/2008
  • Les personnages
  • Système de combat efficace
  • L'Item Creation
  • L'IA efficace
  • Le Seraphic Gate
  • La réalisation
  • Synchronisation labiale à la rue
  • On ne sait parfois pas où aller
6

TECHNIQUE 2.5/5
BANDE SON 3/5
SCENARIO 3/5
DUREE DE VIE 2.5/5
GAMEPLAY 3/5
Infinite Undiscovery > Commentaires :

Infinite Undiscovery

6
7

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OK
40 commentaires
Kliee

le 21/03/2022
6
Infinite Undiscovery est un jeu que j’ai acheté lors de sa sortie mais qui a fini dans la pile « à faire après l’école d’ingé ». Je l’avais tout de même lancé « pour voir » et le disque dur de ma maintenant vénérable 360 contenait encore deux fichiers de sauvegarde de l’époque, la plus avancée dans l’histoire indiquant à peine plus d’une heure de jeu.

Comme je suis dans une période, entre autres, de retour aux RPG des années 2000-2010, je l’ai relancé avec la ferme intention, cette fois-ci, de le finir.

Ce n’est pas un jeu simple à résumer. Il y a du bon, du moins bon, un peu de mauvais.

Le scénario d’abord. Pendant la plus grande partie du jeu on ne vous explique rien. Pas de contexte, pas de world building. On a l’impression que le monde que l’on visite est artificiel. Ça s’améliore sur la fin mais, à ce moment-là, le mal est fait. Cela n’est pas arrangé par l’OST, du Sakuraba peu inspiré qui est en fait un copier/coller à peine modifié de quelques morceaux réalisés pour les Tales de l’époque.

Il y a des possibilités intéressantes cependant. En s’associant avec un personnage du groupe qui sait parler avec les animaux, on peut voir ce que ceux-ci ont à dire par exemple. Les phases où l’on en apprend plus sur nos compagnons et les petits résumés de leurs personnalités que se fait Capell et que l’on peut consulter depuis le menu valent souvent le coup.

Cela a été dit, mais le personnage est lent, et il n’y a pas de fonction de voyage instantané. Cela rend les quelques allers/retours indispensables déplaisants et n’incite pas à faire les quêtes annexes qui, à la fin du jeu, nécessitent que l’on revisite chaque ville et village.

Les décors sont parfois jolis, même si le jeu lui-même est techniquement faible pour l’époque. Les personnages sont parfois très beaux (belles surtout ; Aya, Michelle… ), mais certains ont grandi dans l’uncanny valley.

Le système de combat, simple, trop simple, répétitif, parfois frustrant et surtout ce *#$& d’accès au menu qui ne pause pas le jeu en combat et fait que se soigner manuellement est presque impossible. La connexion à un autre perso du groupe pour réaliser des actions spéciales n’a « d’intérêt » que pour les parties où elle est obligatoire, car peu utilisable en pratique.

Au final, un bon moment quand on fait abstraction de certains défauts qui sont mitigés par le fait que ce jeu est court (ma partie de 26 heures inclut quelques quêtes annexes et une phase de grinding pour accumulation de ressource).

+ Certains paysages/décors sont très beaux
+ Quelques bonnes idées comme les connexions quand il s’agit d’aller parler aux animaux ou d’approfondir nos connaissances sur chaque personnage
+ Aya est bien mignonne
+ Un morceau du moteur physique a été spécialement développé pour Michelle

+/- Le système de combat est basique, suffisant pour un jeu relativement court mais n’invite pas au farm
+/- La dimension humoristique, sexy, émotionnelle des dialogues tombe parfois juste, Parfois non
+/- OST quelconque

- Le scénario est mal amené, les enjeux parfois expliqués lors des révélations qui les concernent, la trame principale est décousue, aucun contexte n’est donné
- Les doublages anglais sont parfois ok, parfois atroces. C’est le cas pour le grand méchant en second du jeu
- Capell est lent, si lent
Bahamut-Omega

le 26/11/2018
3_5
De mon coté j'ai finis Infinite Undiscovery sur 360. Au bout d'un moment la seule chose qui m'a donné envie de le finir, c'est que l'on m'a assuré qu'il était court en ligne droite.

Et c'est le cas, 25 heures en mode normal, en zigzaguant (comprendre = en perdant des heures pour tenter quelques quêtes annexes sans intérêts).

Un sous - Star Ocean (heureusement pas du niveau du 5 quand même) qui a mal vieillit.

Plein d'éléments repompés de la saga SO, mais sans un minimum de difficulté pour inciter à exploiter l'ensemble du gameplay.
Des idées à la con, comme une carte qui se rempli mètre par mètre. Ou les compétences de connectivité.
Des oublis graves comme l'absence d'un système de téléportation.
Un scénario hyper prévisible avec des personnages clichés quand ils ne sont pas transparents.
Motoi Sakuraba aux musiques.
Doublage US bien pourris.

Non en fait, le seul truc sympa, c'est la durée de vie de la partie scénarisé. C'est court, et c'est tant mieux.
Yaone

le 09/04/2018
6
Ce jeu m'a laissé un sentiment bizarre.
D'un côté, j'ai bien aimé l'histoire, même si on devine assez facilement les évènements qui vont arriver, ses personnages (surtout l'évolution de Capell), même si le doublage US n'a pas été tendre avec eux (il est juste horrible). Les musiques sont dans l'ensemble très réussies et l'univers est plutôt joli esthétiquement parlant.
De l'autre, beaucoup d'éléments de gameplay m'ont gênée pour pouvoir pleinement apprécié le jeu :
- La lenteur du personnage. Même sans arme, il est lent. Ça ne donne pas envie de repartir en arrière pour voir s'il y a des quêtes annexes à faire ou des évènements dans les premières villes.
- Devoir ranger son arme pour faire certaines actions comme ramasser un fruit ou ouvrir un coffre ou une porte. On s'y fait, mais j'ai souvent tapé sur les coffres.
- Impossible de changer de personnage hors ville. Si on n'a pas pris un personnage en particulier pour pouvoir ouvrir les coffres verrouillés ou détruire certains murs, plus qu'à retourner dans une ville pour le prendre. J'ai loupé plein de coffres du coup.
- En ville, c'est pénible de devoir aller chercher un personnage en particulier juste pour ouvrir un coffre verrouillé ou parler avec telle ou telle personne.
- Devoir passer par le menu pour pouvoir utiliser des potions. Bien entendu, les ennemis continuent d'attaquer.
- Ne pas pouvoir utiliser les sorts de soin via le menu.
Et le système de combat n'est pas très varié et l'IA assez navrante. Mais les combats avec d'autres groupes étaient plutôt funs (surtout qu'ils ne pouvaient pas mourir ).

Malgré ces défauts, j'ai tout de même passé un très bon moment.

BlackJowy

le 15/02/2017
5_5
Bof… allons du moins bon au meilleur :

- : Le personnage court LENNNNNNNTEMENT
- : Les zones entre les villes et les donjons sont souvent assez longs, c'est pas forcément un mal, mais ça en devient insupportable tellement le personnage est lent.
- : Devoir rengainer son arme pour ouvrir un porte ou un coffre, puis la dégainer pour se battre, c'est pas intuitif du tout dans un jeu vidéo, même si c'est réaliste. Et en plus le perso court ENCORE PLUS lentement si l'arme est sortie.
- : Le scénario est assez peu présent sur le premier disque, et on avance dans le jeu sans trop savoir pourquoi, ce qui est dommage c'est que l'univers du jeu n'est pas non plus très développé, ça aurait permis de rendre la première moitié du jeu plus intéressante, et de donner plus de fond au jeu.
- : Certaines révélations totalement foireuses
- : Graphiquement c'est pas fou fou, mais ce qui m'a le plus choqué ce sont les visages assez hideux des personnages, mettez le héros qui sourit dans la nuit avec le bon éclairage et vous faîtes un horror rpg
- : Le lip sync totalement raté et le doublage inexplicablement absent sur certaines scènes
- : Les menus pas du tout ergonomiques, surtout qu'il faut rentrer dedans pour utiliser un item et que le jeu continue de tourner. Pire si vous voulez regarder la map en grand, les personnages vont s'asseoir histoire de vous faire perdre du temps supplémentaire en plus de l'accès via le menu.
- : Les passages sombres au début comme si c'était cool ou fun sans raison, puis on nous explique qu'il faut des glyphs pour voir dans le noir, puis il n'y en a plus .. bon tant mieux mais j'ai pas compris le but


+/- : L'évolution du héros, même si il n'est vraiment pas accrocheur au début, il évolue d'une façon relativement crédible, mais on échappe pas à certaines scènes clichées
+/- : Durée de vie assez courte (moins de vingt heures)
+/- : La fin un peu gachée par des incohérences

+ : Quelques bonnes idées à la base
+ : Pas de transition entre les combats et l'exploration
+ : Des touches d'humour bien sympathiques
+ : La bande son (même si y'a des transitions ratées…)

Et sérieux, ce truc d'avoir un héros lambda qui fini par tuer dieu.. arhhh.

kolibri

le 30/05/2016
7_5
Infinite Undiscovery est un des premiers JRPGs de la génération PS360, le premier essai de Tri-Ace sur cette génération avant même Star Ocean 4. Et pour ma part ce premier essai est concluant ! IU est un jeu classique dans son scénario, il va a l'essentiel et n'est pas trop long (même un peu court, je l'ai fini en 23 heures). Le gameplay est assez simple d'utilisation encore une fois et se révèle très agréable, j'ai adoré combattre les ennemis ou les fuir sans transition sur les terrains, juste en sortant son épée. Très bourrins, les affrontements restent nerveux et agréables jusqu'à la fin de l'aventure. Le craft ou les enchantements sont également un plus. Les graphismes sont limités, et, même si les décors sont en général assez inspirés, on reste sur un jeu qui n'a pas vraiment évolué techniquement depuis la PS2. La fameuse lune dans le ciel, cependant, est magnifique et donne un cachet à chacune des zones. Le chara-design est superbe par contre. La bande-son est très bonne, on a du grand Sakuraba tant dans les musiques d'ambiances que celles de combat. La musique de la cinématique d'introduction est peut-être la pire, et je dois dire que je suis parti avec un mauvais pressentiment, mais le reste est à la hauteur. Enfin, les compagnons de l'aventure sont pour la plupart attachants et ont des personnalités très diverses.

Concernant les défauts, on peut noter la durée de vie un peu faible comme dit précédemment, le doublage anglais aux fraises ou les déplacements un peu lents entre les combats. Le scénario n'est également pas folichon, et la toute fin du jeu pouvait se voir à des kilomètres. Et puis le gameplay, il faut l'avouer, est bourrin mais laisse assez peu de place à la stratégie, ce qui est assez inattendu d'un jeu tri-ace. Et ce manque de stratégie peut forcer, par moment, à XP ses personnages, le gain de quelques niveaux restant la solution de choix pour passer certains boss difficiles. A ce sujet, n'hésitez pas à sauvegarder dès que vous le pouvez, un échec au boss = game over = chargement de la dernière sauvegarde, et tout ce qui a été fait avant devra être recommencé.

Bref, IU c'est un bon jeu passe-temps. Il n'a pas l'ambition ni les capacités pour devenir un bon RPG mais fait officie de jeu bouche-trou à merveille.
Albanbli

le 06/08/2015
5_5
Mais oui, mais non !
En fait, l'histoire est classique mais j'ai rarement apprécié autant l'évolution d'un héro. Et quelle évolution. Capelle est vraiment un héro attachant, bien que manquant de charisme par certains aspects.
Tout le reste du casting est classique, sauf, évidemment, les deux enfants (Rico et Rica, ou un truc comme ça) qui s'embarquent dans l'aventure comme ils pourraient aider leur mère à faire un gâteau. Et ça ne choque personne (mais oui ! deux petits nenfants de 8 ans qui lancent des sorts et qui baboulent sévère).
Le jeu est beau. Pas extrême non plus, mais ça tient la route.
Le système de combat a l'avantage d'être dynamique, ce qui ne le rend pas trop pénible, car les variations sur les coups, ainsi que sur la lourdeur du personnage, le plombent un peu.
En bref, un jeu sympa pour le héro, mais sans plus.
Kagura Shiro

le 28/07/2014
4
+ Pas trop long (entre 20 & 30 heures)

+/- OST (Prelude to Liberation une merveille)

-- Casting stéréotypé à souhait
-- Scénario prévisible
-- Lip synch et doublage absolument dégueux
-- Gameplay basique
-- Jouer Capel uniquement
- Bande-son quelconque

J'en attendais beaucoup, j'ai été déçue. Une exclu 360 qui aurait pu être tellement mieux... Les personnages qui rejoignent l'équipe sont nombreux, mais on ne peut en jouer qu'un seul et c'est le moins charismatique : Capel. Déjà ça calme assez, ensuite ils sont tous trop stéréotypés Aya est une tsundere (j'aime pas ça à la base), Capel le héro malgré lui, Eduardo le type froid un peu nerveux sur les bords etc. La progression est très linéaire, autant dans FFX ou ToX ça ne m'a pas dérangé autant là, j'ai trouvé ça très agaçant. On peut visiter les maisons et bâtiments pour les dépouiller, mais rien de bien folichon, les donjons sont inutilement longs et les combats peu passionnant. On peut donner des ordres à ses camarades, mais ça ne rend pas les joutes plus agréables pour autant. Et cerise sur le gâteau, le doublage US est une aberration. Lyp synch inexistante, le ton n'est jamais juste, voix horripilante c'est une horreur, un tueur d'immersion.
PXL

le 09/07/2014
6_5
Depuis le temps que je l'avais ce jeu ^^.
Fini aujourd'hui en 16h15... c'est court, mais c'est pas plus mal tant le jeu à des donjons particulièrement chiant.

Le jeu n'est pas particulièrement retors mais s'avère punitif quelquefois. Comme quand tu ouvres un coffre piégé qui pétrifie toute ton équipe... Game over Yeah!!!!

Enfin bon, j'ai arrêté d'ouvir les coffres des donjons, et j'ai suivi l'histoire. Moyenne. Mais la Fin du jeu rattrappe un peu le tout, elle est longue et amère.

Les combats ne m'ont pas particulièrement passionnés non plus, toujours pas adepte du temps réel dans un RPG, mais ils sont quand même plus intéressants que dans un Tales of Vesperia par exemple.

Niveau mise en scène, des fois Tri Ace a des éclairs de génie sur certaines scènes mais ça dure pas longtemps et c'est rare, dommage.
Elekami

le 29/05/2014
Edité le 04/03/2015
7
J'attendais au tournant ce nouveau Tri-Ace. Je fus un peu déçu, même si en creusant bien, il est loin d'être ridicule.
Si on fait l'impasse sur un aspect technique, disons-le, franchement dépassé (même si certains décors ne sont pas dégueus non plus), ça demeure un J-RPG globalement solide, notamment en terme de gameplay où les combats se font généralement sans déplaisir. L'histoire n'est pas des plus originales, mais se laisse traverser aussi. J'ai assez bien apprécié le casting, aussi. Surtout Michelle.
YaHallouf

le 14/09/2013
8
Très satisfait de l'expérience, un système de combat fun et dynamique, des perso attachants, un scénar prenant et réservant quelques moments mémorables, la bande son, assez bonne, favorise l'immersion et J'ai beaucoup aimé la DA.

Bien sur tout n'est pas rose, graphiquement le jeu est assez inégal (alternant entre le beau et le vraiment moche), la synchro labiale à la rue plombe la portées de certaines scènes,impossible de totalement contrôler ses compagnons (l'IA étant parfois assez conne) et on utilise rarement la connexion en combat.

Malgré cela j'ai beaucoup aimé, quittant Capell et sa bande avec un petit pincement au cœur.
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