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Steambot Chronicles

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Steambot Chronicles
Get Ready for Steambot Chronicles!
Développé par Irem, déjà responsable entre autres des jeux catastrophes (au sens du genre) Zettai Zetsumei Toshi ou plus lointainement le shoot'em up R-Type. Ce jeu qui n'a l'air de rien aux premiers abords, parvient à nous servir un univers Steampunk sympathique où révolution industrielle rime avec vapeur et Trotmobiles. Une petite review pour s'apercevoir de l'étendue de ses qualités et défauts ne serait d'ailleurs pas de refus...

Let's get started !

Tout commence par un écran titre qui donne du baume au cœur et qui veillera à ce que vous n'oubliez pas le nom du jeu. Vous lancez une nouvelle partie et ouahhhouuu.. vous vous réveillez sur une plage et la première chose que vous voyez sont des mouettes et le visage d'une jeune fille se prénommant Connie. Pour pomponner le tout vous êtes amnésique (les mystérieux font craquer les donzelles c'est bien connu) et non loin un grand bateau échoué semble être la source de votre situation... mais qu'en est-il vraiment? Je n'en dis pas plus car vous le découvrirez bien assez tôt.
Assez rapidement dans le jeu vous pourrez intégrer un groupe de musique appelé les Garland Globe Trotters dont la chanteuse qui n'est autre que Connie et ses autres membres comme Marjolaine et Basilic pour ne citer qu'eux (le lexique floral a été exploité pour les autres aussi) seront des personnages clés de l'histoire.

L'intrigue principale ne vous transportera pas vers d'autres cieux, mais elle vous réservera quelques bonnes surprises. Vous serez tout-à-fait libre de mettre en marche votre curiosité et votre sens de l'exploration afin de découvrir des éléments scénaristiques importants sur celle-ci qui ne vous serons pas forcément dévoilés d'eux-mêmes, et qui vous feront suivant votre code éthique, pourquoi pas, basculer d'un côté ou de l'autre de la "force".
Vous aurez en effet souvent la possibilité de choisir l'attitude de Vanille lors des cut-scenes, à vous de décider entre être une parfaite pourriture ou devenir le pire des héros niais. A des moments clés de l'histoire certains de vos choix influeront carrément sur le déroulement de celle-ci et le jeu vous offrira en conséquence plusieurs fins possibles.
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Technique du 20ème siècle.

On a un jeu dont le niveau technique est à la hauteur des moyens de son développeur. Comprenez que l'on est pas dans la même gamme des jeux à gros budget récents, néanmoins pas de quoi crier au scandale non plus.
L'aspect graphique opte pour du Cel-Shading avec une gamme de couleurs ni trop criardes ni trop ternes. L'esthétique générale du titre est donc dans le plus pur esprit de fin du 19ème siècle aux relents victoriens, avec des villes aux influences tantôt parisiennes tantôt américaines. Ces dernières sont d'ailleurs très jolies la nuit quand les phares et lampadaires commencent à s'allumer, avec des effets de lumières très réussis. Par contre leur découpage en zones pourra paraître un peu trop présent, entraînant en conséquence des chargements entre chaque mais heureusement pas trop longs. De plus, sauf pour quelques bâtiments, entrer dans une boutique par exemple ne vous en fera pas subir.

L'animation quant à elle est très correcte, ce n'est pas de l'ultra-réalisme mais elle est loin de ce qui s'est fait de pire sur la console, en s'attardant un peu dessus on parvient bien à déceler quelques éléments qui nous font dire que le travail est loin d'avoir été bâclé.
Un seul réel point noir vient vraiment entacher ce tableau technique: on peut noter des baisses de frame-rate (particulièrement dans les villes où il y a de l'eau) assez régulières, c'est dommage car ça gâche un peu le plaisir de l'exploration.
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La vie à la Campagne...

A la manière de Katamari Damacy ou du vieux jeu d'arcade Battlezone, le déplacement de votre bipède métallique (qui peut accueillir deux personnes) nécessitera un petit temps d'adaptation, chacun des sticks gérant un côté indépendamment de l'autre. Pour cela comme pour d'autres choses il va donc falloir faire fonctionner ses hémisphères gauche et droite, mais au final c'est plutôt intuitif et bien pensé. Vous avez d'ailleurs la possibilité de vous faire un peu la main via le tutoriel accessible par l'écran-titre et qu'il est indispensable de boucler avant de lancer votre première partie si vous voulez ne rien louper.

Le déplacement de votre Trotmobile nécessitera aussi du fuel qui sera fonction de son poids et des pièces que vous aurez disposées dessus. Hors des villes, la marche à pied est prohibée sauf dans quelques fermettes ou autre lieux où vous pourrez garer votre gros engin sur un plot à l'entrée ou à l'intérieur de chaque vous laissant ainsi libre de vous dégourdir les jambes.
En-dehors de ça un radar vous indiquera dans les zones que vous traverserez les quelques Trotmobiles conduites par de méchants pilotes qu'il faudra déboulonner à votre manière. Pour ce faire vous aurez la possibilité d'attaquer avec votre arme droite ou gauche, de locker l'ennemi et de lui tourner autour, de parer, de sauter, de le charger, voir de lui jeter tout ce qui sera à votre portée (arbres, pierres, etc.) ou même encore de le soulever et de le balancer contre une grille ou de vous en servir pour vous protéger, bref bref... y aura de quoi dérouiller de l'ennemi avec efficacité. Il faudra toutefois faire attention à sa jauge de résistance (équivalent de vos PV qui seront synonymes de Game Over arrivés à 0, heureusement très rares) et à ne pas casser ses armes ou tomber en rade de munitions sous peine d'être bon pour un aller au garage le plus proche, soyez donc prévoyants! Il est vrai que les premiers combats paraissent un peu brouillons mais vous vous y ferez assez vite.
Les ennemis laisseront en général derrière eux quelques piécettes et capsules d'essences histoire de se regonfler à bloc. Parfois lors de l'exploration, il arrivera que vous tombiez nez à nez avec un boss mécha tout droit sorti de nul part et qui sans crier gare commencera à vous attaquer, c'est assez déroutant la première fois mais au final plutôt plaisant (sauf quand on a pas pensé à sauvegarder je vous l'accorde).
A noter que vous disposez d'une jauge de boost pour aller un peu plus vite avec votre Trotmobile, mais celle-ci se vide un petit peu à chaque utilisation et se rétablit graduellement. Vous allez donc devoir matraquer du bouton L2 pendant vos voyages afin de raccourcir les distances, ce qui sera parfois un peu pénible pour les oreilles et... tout court (surtout dans le loooong déééseeeert de Sabbia!).
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...et en Ville !

Outre la cambrousse la majorité des activités prendront source ou se finiront en villes. Vous n'aurez malheureusement plus le contrôle de votre Trotmobile dans ces dernières (après tout, qui sait à quelle envie meurtrière pourrait succomber un jeune ayant précédemment joué à GTA). Un menu s'affiche donc avec des destinations de points d'arrêts qui vous permettront de garer votre véhicule qui va devoir se taper jusque-là les bonnes règles de circulation et tutti quanti. Une fois à pied, libre à vous d'aller où vous voulez (et même sur les voies de circulation histoire de faire chier, mais bon, tout le monde s'en fout), de parler avec les PNJ, de chercher des coffres planqués, ou de s'adonner à des activités dont je parlerai après.
Des moyens de locomotions assez différents vous permettrons de raccourcir les distances comme le vélo, le bus ou encore le tramway, mais pour ces deux derniers il faudra apprendre à être patient. On regrettera donc un peu que courir soit presque plus rapide et que ces autres moyens de locomotion aient privilégié un certain réalisme au plaisir de jeu. C'est un peu aussi le cas pour les maisons "communes" qui nous délivrent un joli "Je ne vois pas pourquoi je rentrerais dedans", logique mais frustrant.

Comme sous-entendu précédemment une journée comprend différents cycles (matin/midi/soir/nuit) et il ne sera possible de passer à la journée suivante qu'en dormant.
Au petit matin le coût de votre éventuelle location sera déduite de votre bourse et il arrivera occasionnellement qu'un nouveau surnom soit attribué à Vanille (représentatif de votre attitude et de vos préférences passées).
Après un certain nombre d'heures de jeu le train vous sera accessible pour voyager entre les villes, mais pas la nuit! Donc à moins d'avoir le courage de se taper tout le chemin en Trot', il vous faudra obligatoirement trouver un lieu de repos.

Vous aurez aussi la possibilité de louer un appartement que vous pourrez décorer avec les objets gagnés ou achetés et qui vous offrira le grand avantage d'inviter une fille (dans la limite des stocks disponibles)!
J'en vois déjà s'imaginer des choses, mais que nenni! ...ou presque. Après lui avoir donné rendez-vous et être allé dans votre appart', à vous le choix de la laisser en plan devant la porte ou de la faire entrer. Apparaîtront alors 4 petits cœurs qui diminueront suivant vos actions, à savoir: parler, offrir un cadeau (du rouge à lèvres, des diamants ou encore des habits ou d'autres plus généraux comme de la bouffe), jouer de la musique ou lui demander de cuisiner. En espérant que vous ayez prévu des coton-tiges!
A noter que vous pourrez tout à fait donner des cadeaux à ces dames chaque fois que vous serez en leur présence.
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Tout travail mérite salaire !

Le plus mis en avant est bien sûr le fait de pouvoir jouer de la musique à côté de votre Trotmobile garée, en plus des concerts avec votre groupe. Il vous suffira pour ce faire de se trouver un endroit où le passage de piétons est si possible fréquent, histoire d'amasser le plus d'argent possible grâce aux mélodies apprises (généralement accompagnées par une voix) et à vos instruments.
Un panel d'instruments assez complet, comprenant guitare, harmonica, trompette, violon, accordéon, et d'autres encore. Mais comment cela se passe t-il allez vous me demander? Et bien il s'agit ni plus ni moins que de jeux de rythmes où il faudra appuyer au bon moment au passage de séquences de touches sur un ou plusieurs points donnés grosso modo, rien de très ardu, mais certains comme l'accordéon vous donneront un peu de fil à retordre.
A titre personnel j'ai apprécié les musiques (qui s'écoutent sans écoulement de sang par les orifices auditifs), mais comme toujours cela dépendra des goûts et préférences de tout un chacun.
Tant qu'on y est l'ensemble de la bande-son ne vous offrira à aucun moment de quelconques envolées lyriques, les musiques si tant est qu'elle ne soit pas carrément zappées pour laisser place aux sonorités d'une forêt environnante, se révèlent en majorité assez discrètes mais néanmoins dépaysantes.

Les Trotmobiles n'ont pas été créées seulement pour faire mumuse avec de gros canons et contenter les plus frustrés, oh que non! La vente et l'achat de matériaux et produits variés (tapis, eau, poissons,...) entre les villes sera possible. A vous de trouver le meilleur filon et d'équiper votre Trotmobile de manière appropriée,...
Vous pourrez aussi faire le taxi en transportant des civils attendant à des arrêts à l'extérieur des villes et qui vous demanderont de les amener à une destination précise.
Les moyens de gagner de l'argent ne manquent pas... et de le dépenser non plus!
Il y aura pour ainsi dire autant de magasins que de types d'objets (vêtements, instruments, nourritures,...), vous pourrez même aller vous faire une coupe chez le coiffeur du coin, mais attention! Frayeurs garanties!
Acheter des actions d'entreprise dont la valeur fluctue suivant les évènements du jeu et le cours naturel de la bourse... c'est possible! Ces dernières pourront alors être revendues aux moments que vous jugerez les plus opportuns, ou conservées pour des intérêts journaliers.
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Quand y en a plus y en a encore...

Vous aurez aussi la possibilité comme évoqué de customiser votre Trotmobile en changeant ses pièces (bras, jambes, dos, tronc, calandre et pare-brise) pour l'adapter à un terrain particulier ou effectuer un travail précis. Mais il ne faudra pas oublier que le poids total du tronc additionné à celui des jambes détermine la capacité de charge maximum de l'équipement. Il faudra donc tempérer son imagination et s'équiper selon les besoins de l'instant. Personnaliser la peinture (moi j'ai opté pour le rose-fluo!), changer de plaque minéralogique ou encore créer de nouvelles pièces à partir de celles que l'on possède déjà, feront partie d'autres options de personnalisation de sa petite Trot' chérie.
Une arène sera notamment présente dans chaque ville que vous visiterez et vous permettra de vous battre en duel ou de miser sur un combat pour de l'argent. La victoire lors des duels vous permettra de gagner des médailles qui seront échangeables contre des prix et augmenteront votre rang de combattant, vous donnant la possibilité d'affronter des adversaires plus forts synonymes de gains plus importants encore. Il vous sera même donné la possibilité lors de l'avancée de l'histoire de participer à un tournoi annuel appelé CST avec une très forte récompense à la clé (accrochez-vous pour cela).

Descendre dans des donjons fera aussi parti d'un de vos nombreux gagne-pains. Au nombre de trois, ils comportent tout autant de niveaux de difficulté, générés aléatoirement et contenant coffres et ennemis ainsi qu'un mini-boss pour conclure chaque étage.
Vous l'aurez compris, il y a tant de choses à faire dans ce jeu qu'on en deviendrait presque gaga, le nombre d'annexes à la trame principale est assez conséquent et constitue la principale durée de vie du soft. Des quêtes et activités en tous genres comme la récolte de fossiles pour un musée, le billard, les sept sages, les bobines de cinéma, Pablo le peintre, la mise au point d'un nouvel instrument, l'aide au développement de certains lieux, ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres.
Néanmoins pour tâcher de rester un minimum zen le menu principal vous permettra de consulter un album répertoriant tous les habitants du pays auxquels vous aurez parlé, de regarder les données de votre Trotmobile, de regarder une carte, d'accéder à un tutoriel très bien documenté, et enfin de gérer votre inventaire (qui n'est plus très ergonomique quand on commence à avoir beaucoup d'objets). Ce dernier vous permettra notamment, de consulter votre journal (bête et méchant et donc peu pratique pour la gestion des quêtes), changer de vêtements et de vous nourrir, sous peine de marcher comme une tortue (un aspect qui n'apporte pas grand chose au jeu si ce n'est nous gonfler).
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C'te coupe de ouf man ! Elle est trop délire !

La localisation n'est pas parfaite mais loin d'être aussi catastrophique qu'il a pu être dit. Certes il y a quelques petits caractères en trop ou en moins de temps en temps, 2-3 choses mal ou non traduites, des phrases trop longues dans certains menus de choix, mais ce n'est clairement pas cela qui vous empêchera de jouer et de prendre du plaisir. Celle-ci colle même parfois plutôt bien avec la légèreté du jeu. De plus le manuel fourni avec le jeu a fait l'attention d'un soin particulier. En conclusion: on a vu bien moins pardonnable de 505 GameStreet.

Pour finir, même si on peut émettre quelques regrets vis à vis de la taille du monde proposé qui est assez vite parcouru, la trame principale du jeu et ses annexes vous ferons tenir à peu près 20 heures au minimum, vous laissant plus ou moins libre de vos activités pendant et après cette première. Il faudra quand même jouer tranquillement et être curieux sous peine de louper une bonne partie de ce qui fait l'essence du jeu. De plus comme déjà indiqué le jeu se targue de plusieurs embranchements scénaristiques, il possède donc une replay value de haute tenue qui consolera ceux, tristes d'arriver si rapidement au bout de leur première partie. Un titre de longue haleine donc, si vous comptez découvrir tout ce qu'il a dans le ventre.
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A mi-chemin entre Dark Chronicles (particulièrement pour le style graphique adopté et son univers Steampunk) et Canis Canem Edit (pour son aspect simulation de vie en ville) avec une certaine place pour la musique et une pléthore de quêtes. Malgré son histoire un peu bateau et ses quelques défauts bien vite pardonnables (pour les plus tolérants), Steambot Chronicles a un goût de reviens-y auquel on succombe très vite, grâce à son charme indéniable et un capital sympathie certain. Et comme le dit si bien l'écran-titre... "Steambot Chronicles ! We hope you'll enjoy it !".

28/07/2008
  • Immersif, on ne voit pas le temps passer
  • Les villes très jolies en fin de journée
  • Toujours quelque chose à faire
  • On voudrait que ça dure et que le monde soit encore plus grand ;)
  • Les feux rouges
  • Quelques éléments de gameplay perfectibles
  • Les baisses de frame-rate
  • L2, L2, L2,etc.
  • Un peu trop de mini-chargements
  • On voudrait que ça dure et que le monde soit encore plus grand ;(
8

TECHNIQUE 3.5/5
BANDE SON 3.5/5
SCENARIO 4/5
DUREE DE VIE 3.5/5
GAMEPLAY 4/5
Steambot Chronicles > Commentaires :

Steambot Chronicles

8
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5 commentaires
vernes

le 13/07/2013
Edité le 11/08/2013
9
Une ambiance steampunk, un monde sur lequel nos actions sont vraiment répercutées et dans lequel on a bonheur à replonger . En somme un jeu avec une âme ... et une localisation de m**** .
Gwimdor

le 01/12/2010
7
J'étais assez septique lorsque j'ai commencé Steambot Chronicles, mais je me suis rapidement laissé prendre au jeu et il faut bien reconnaitre que les bonne idées sont légions et qu'on n'est loin d'imaginer ce qui ce trame derrière cette histoire gentillette, au final une bonne surprise et un RPG vraiment sympathique.
yedo

le 05/07/2010
7
Il ne faut pas se fier aux apparences en ce qui concerne Steambot Chronicles. Au début, le jeu semble limité, dépassé, voire injouable. Les premières minutes aux commandes d'une trottmobile sont horribles tant la jouabilité semble être contre nature, avec les deux sticks à manipuler simultanément pour se diriger convenablement. Et puis après deux ou trois heures on commence à s'habituer et on découvre le véritable potentiel du jeu. Inutile d'espérer vivre une grande aventure car le scénario reste très basique et peu palpitant. Le véritable intérêt de Steambot Chronicles réside dans son univers assez riche malgré l'impression que l'on peut en avoir. Le jeu nous laisse une grande liberté, on peut faire beaucoup de choses qui peuvent être considérées comme des quêtes annexes : transporter des matières premières, des marchandises, des passagers à travers le pays, extraire des fossiles pour le musée, récupérer des bobines pour le cinéma, jouer au billard, faire des combats de trottmobile, jouer de la musique avec un paquet d'instruments, louer un appartement et draguer les filles, jouer à la bourse, compléter un album en causant à tous les PNJ, j'en passe et des meilleures... En fait, l'essentiel du jeu repose sur ces quêtes car l'histoire peut être vite torchée. Là où le jeu réussit c'est qu'il arrive à nous impliquer dans l'univers de manière très convaincante. On a vraiment envie de s'investir pour participer à la marche du pays, parcourir les routes pour faire du commerce ou du transport de personnes, permettre le développement de certaines entreprises, voire de participer à la découverte d'une nouvelle technologie (une sous quête permet ainsi de créer une guitare électrique), le tout dans une atmosphère steampunk aux parfums de révolution industrielle. Le jeu nous implique également en nous laissant la liberté de façonner le héros principal à notre guise, en l'habillant et en le coiffant comme on le souhaite, mais surtout en choisissant ses réponses lors des dialogues avec les personnages secondaires. On peut être gentil et serviable, ou bête et méchant en cassant tout le monde. C'est vraiment fun de voir les tronches circonspectes et offusquées des interlocuteurs qui cumulent, par ailleurs, les clichés bien niais des jeux d'aventure japonais. Steambot Chronicles joue clairement là-dessus et n'en est que plus amusant. Si la plupart des réponses ne portent pas vraiment à conséquence sur le déroulement du scénario, on peut à un moment clé choisir entre le camp des méchants et des gentils, et avoir ainsi accès à plusieurs fins, ce qui est très intéressant. Steambot Chronciles, à défaut d'être un jeu irréprochable, propose ainsi plusieurs bonnes idées qui rend le jeu plus attachant et addictif qu'il n'y paraît.
LaFlammeAzure

le 13/09/2009
Edité le 13/09/2009
4
Selon moi, steambot chronicle est relativement décevant, premierement, sur le plan technique, le jeu est completement à la ramasse, le jeu est moche et tres mal animé, franchement quand on compare avec dark chronicle sortit 2-3 ans avant et dont steambot chronicle semble s'inspirer, SBC fait peine a voir

La maniabilitée est bancale et les déplacement sont relativement ennuyeux, ce qui est malheureux étant donné que l'objectif du joueur consiste 90% du temps a aller d'un point A à un point B

La pillule pourrait presque passer si le scénario assurait, mais la non plus, c'est pas la joie, ni les personnages, ni l'histoire ne sont particulièrement interressants

Le zonage est horriblement mauvais, mot abregé, traduction douteuse, mots non traduits et j'en passe et des meilleurs

Mais venons en au point fort du jeu (par ce qu'il y en a un!): la profondeur, on peut facilement laisser le scénar' de coté pendent plusieurs heures, on passe le temps en jouant au billard, en jouant les coursier, en se battant dans l'arène en jouant de la musique, ou en accomplissant divers quetes annexe dans un but lucratif ou non

Pour conclure, steambot chronicle n'est pas un très bon jeu (selon moi bien sur) mais il remplit bien son role et occupera une trentaine d'heure sous peu qu'on ne soit pas refractaire au quetes annexes, et puis vu son faible cout (une dixaine d'euro) apres tout, pourquoi pas ?
James Bullet

le 16/12/2008
9
J'ai découvert ce jeu grâce au site LEGENDRA et je me régale. C'est un plaisir d'avancer dans l'histoire et de faire les quêtes secondaires (et il y en a pas mal). sur le plan technique, jouabilité parfaite, pas de bug, un petit bijoux.

Mais ce qui est vraiment génial, c'est l'originalité, se déplacer à bord d'une trotmobile, sorte de grosse mécanique montée sur pattes qui va évoluer au cours du jeu, faire du commerce en transportant toutes sortes de marchandises, jouer le taxi et gagner un peu d'argent, aller dans les arènes pour gagner des médailles.

Les combats sont assez facile, les boss sont vraiment de grande taille, on peut attaquer à distance ou se fritter au corps à corps.

Je suis soufflé par le souci de réalisme apporté à ce jeu sur PS2. gestion du carburant, usure lente des armes qu'il faut renouveler, le héros a mal au ventre quand il a faim et doit manger quelque chose (fromage, croissant, lait...).La partie évolution et modifs de la mécanique trotmobile est bien faite, plusieurs armes, pièces mécaniques à acheter et à développer, bien conçu !

L'impression de liberté est totale car le jeu indique un rendez-vous dans une ville pour faire avancer l'histoire. je continue de faire du commerce tant que je veux, puis je vais au RDV et l'histoire continue, cool !

Les graphismes sont agréables, les vues en ville variées, les trotmobiles bien modélisées, avec un petit coté old school mignon tout plein.

Bref, un jeu très sympa sur PS2, à découvrir pour un petit prix, ce serait dommage de passer à coté.
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