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Infinite Space

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Infinite Space
Ships and Cheap
Largement mis en avant par SEGA, Infinite Space avait pour but de combler un grand vide dans l'univers RPG actuel : le space opera de grande envergure. Avec Nude Maker et surtout Platinium Games à la baguette, on pouvait s'attendre à un jeu ambitieux qui place le plaisir de la découverte et de l'exploration au cœur d'une grande épopée. En prenant finalement le parti d'un jeu old school assez épuré, Infinite Space laissera forcément certains joueurs et fantasmes à quai, embarquant les autres dans une grande aventure et un univers riche qui ne laissera pas insensible.

Vers l'infini et au-delà

Sur la petite planète Ropesk perdue au fin fond de l'espace, il est prohibé par Demid Panfilov, le despote local, de quitter la planète pour aller explorer l'océan d'étoiles. L'interdiction attise toujours plus l'envie, et le jeune Yuri désire par dessus tout rejoindre les étoiles qu'il contemple de longues heures durant, en rêvant de devenir un explorateur de l'espace, un "Zero-G Dog", comme son père, qui a disparu en ne laissant derrière lui qu'une étrange pierre, l'Épitaphe. Il ne va pas hésiter à s'offrir les services d'une transporteuse, la sulfureuse Nia Lochlain, afin de l'initier, et le voila vite à la tête de son propre vaisseau, prêt à défier Demid Panfilov, qui a été jusqu'à kidnapper sa sœur Kira afin de le faire revenir les pieds sur terre. Malgré son inexpérience et sa fougue mal maitrisée, Yuri va parvenir à ses fins et libérer sa nation du joug de Panfilov, avant de partir réaliser son rêve par delà les étoiles, en compagnie de Kira, Nia et Torlo, un pirate miteux récupéré en chemin.

On pourrait croire que ces quelques lignes en dévoilent bien trop sur le scénario, mais rassurez-vous, tout ceci est détaillé dès la très belle introduction du jeu - le seul passage techniquement réussi - et couvre à peine la première heure du jeu. Car l'ascension de Yuri de paysan à capitaine d'un vaisseau spatiale est fulgurante, tout se passe vite, bien trop vite, et on peut être dérouté par ce début qui donne l'impression d'être mal maitrisé. Bien vite, l'équipage va être confronté aux luttes de pouvoirs entre fédérations et aux pirates qui dominent les galaxies, tandis que le mystère des Épitaphes va de plus en plus obséder Yuri.

Librement inspiré de Childhood's End (ou Les Enfants d'Icare, la célèbre nouvelle de science fiction signée Sir Arthur C. Clarke) de l'aveu même des développeurs, le scénario du jeu va en reprendre beaucoup de thèmes communs, bien que leur simple évocation en divulguerait déjà trop. On notera même des références très explicites, comme la présence des Overlords, bien que leur rôle est ici quelque peu différent. Globalement, si le début du jeu est assez peu intéressant, crédible et manque de rythme passé la première heure de jeu, cela va très vite évoluer pour proposer un scénario haletant, avec un rythme soutenu qui ne retombe presque jamais, différents embranchements et une trame bien plus recherchée que la première moitié du jeu ne le laisse penser. Surtout, l'ensemble est porté par un casting pas avare en figures cultes que l'on n'oubliera pas de sitôt, étant à l'origine de quelques scènes mémorables. On se retrouve bien loin des clichés du J-RPG, avec une ambiance sombre, triste et par moment assez dure.
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Imagine all the planets (living life in peace)

La grosse interrogation concernait la capacité du support à accueillir un space opera de grande envergure. La réponse est finalement toute simple : l'ambition technique est proche du néant. Ceux qui se voyaient déjà parcourir l'espace librement à la manière d'un Freelancer peuvent ranger leur fantasme au placard et se faire une raison : l'exploration d'Infinite Space se réduit à sa plus simple expression. Il faudra être capable d'une abstraction folle pour s'imaginer en train de voyager dans l'espace et s'immerger totalement, jugez-donc : les planètes sont représentées par de simples cercles bleus, tandis que les voyages interplanétaires ne s'effectuent que le long de grande lignes qui rappellent rapidement pourquoi le nom initial du jeu fut Infinite Line. Le joueur se contente de pointer la destination désirée et d'attendre que le vaisseau arrive à bon port (littéralement). Rien ne permet de distinguer deux secteurs au premier coup d'œil, les trajets ne permettent pas d'admirer les planètes survolées en chemin, et on comprend bien vite que l'intérêt du soft ne sera pas là. L'espace a beau être infini, les possibilités sont bien réduites en son sein.

Une fois au sol, arrimé au port d'une planète, on ne peut guère dire que la recette change fondamentalement. Des écrans fixes en guise de décors, quelques menus pour naviguer d'un lieu à un autre (bars, boutiques, guildes...), on ne ressent absolument pas les changements de faune, de flore ou de culture. Un comble pour un jeu qui prétend nous faire voyager loin et nous dépayser.
Même les quelques explorations de bases de pirate en vue subjective n'ont aucun intérêt : on se contente de choisir la direction à suivre, toujours via un menu, dans un décor qui reste inlassablement le même tout au long du jeu. Même Phantasy Star était plus évolué sur cet aspect, dès 1987...

C'est clair, Infinite Space ne mettra pas des étoiles plein les yeux avec ses "phases d'exploration" (en quelque sorte...), mais le jeu joue dans un autre registre, en déployant des trésors d'ingéniosité pour placer le joueur dans la peau d'un commandant, un vrai.
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Maitre à bord

Car dans Infinite Space, on ne se contente pas de jouer un commandant d'une flotte, on l'incarne littéralement, investi de sa mission, tel un Captain Igloo allant pêcher ses petits poissons panés avec amour. On a ainsi la main sur tout, ou presque.

Première tâche d'un bon commandant, gérer sa flotte. Il faudra disposer jusqu'à cinq vaisseaux sur une grille représentant le placement au cours du combat. Bien entendu, plus un vaisseau se trouve en avant, plus il a de chance de se faire attaquer et toucher, et chaque type possède ses spécificités ; un Battleship sera puissant et résistant mais plutôt lent, un Destroyer rapide mais peu résistant tandis qu'un Carrier permettra d'embarquer de petits vaisseaux (fighters) en son sein pour combattre à nos côtés, par exemple. Une bonne flotte est une flotte équilibrée, car on contrôle la flotte dans son ensemble, et non chaque vaisseau individuellement, et ses caractéristiques dépendent directement de celles des vaisseaux. Durant la majeure partie du jeu, il faudra en conséquence savoir la composer intelligemment dans la mesure de ses moyens, la dernière partie du jeu permettant d'obtenir des vaisseaux hallucinants qui peuvent presque remplir tous les rôles à la fois. Jouissif.

Mais le cœur du jeu, sa substantifique moelle, ce qui accaparera le joueur des heures durant, c'est surtout la customisation des vaisseaux. Et on ne peut pas dire que le jeu manque de générosité à ce niveau, puisque l'on peut presque tout paramétrer, des armes au moindre petit module à équiper. Les paramètres à prendre en compte pour les armes sont nombreux : la portée, la puissance ou encore la zone de dégât, il faudra savoir s'adapter à chaque situation. La gestion des modules, elle, est surement le point le plus original du jeu. Évoquant la gestion des modules des tanks dans Valkyria Chronicles, le système se base sur des slots dans chaque vaisseau, dans lesquels on peut placer les modules aux formes variées, que l'on doit agencer du mieux possible. Difficile de ne pas penser à Tetris lorsqu'on se prend la tête à bien encastrer les blocs pour optimiser l'espace disponible. Mais le jeu en vaut la chandelle, pour augmenter la vitesse de la flotte, sa puissance, mais aussi placer divers départements de recherche ou améliorer la commodité du vaisseau, qui influe directement sur la récupération des troupes. Un système bien vite addictif que l'on exploitera du mieux possible par simple plaisir, le jeu ne le nécessitant pas forcément pour s'en sortir.
On regrettera juste qu'on ne puisse avoir d'indication sur le nombre de slots et surtout leur forme dans chaque vaisseau avant de les acheter, ce qui oblige à de nombreux tests... Un premier problème d'ergonomie, qui est hélas loin d'être un cas isolé.

Si passer des heures à optimiser vos petits vaisseaux ne vous enchante guère, alors il est évident qu'Infinite Space n'est pas fait pour vous, et il vaudra mieux s'envoler vers des destinations moins lointaines.
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Étoiles du destin

Mais que serait une flotte sans son équipage ? Infinite Space nous donne l'occasion de devenir le Raymond Domenech de l'espace, au sommet de son art.

Il faudra sélectionner au mieux son équipe en plaçant jusqu'à 34 personnages à divers postes, afin d'exploiter au mieux les compétences de chacun. La plupart des personnages disposent en effet d'une ou plusieurs compétences passives qui confèreront des bonus si on les place au poste adéquat : gain de précision, réduction du coût de maintien de la flotte ou bien encore amélioration de l'esquive, les possibilités ne manquent pas pour faire une grosse différence. Quelques rares postes donnent même droit à des compétences actives pour les combats. Hélas, on se confronte ici au deuxième problème majeur d'ergonomie : on ne peut pas voir l'utilité d'un skill et le placement à associer directement sur l'écran de sélection des troupes, il faudra donc effectuer de très nombreux allers-retours avec le menu d'aide du jeu (très bien réalisé au demeurant). Frustrant.
On ne s'amusera en revanche pas outre-mesure à tenter d'exploiter différentes compétences d'un personnage selon la situation, puisqu'à chaque passage de niveau, une troupe se développe spécifiquement selon le poste auquel elle est associée. Il faut donc très vite se décider, quitte à devoir effectuer des décisions douloureuses.

C'est en tout près de 80 équipiers différents que l'on pourra recruter aux quatre coins de l'univers. Cette vaste quête n'est pas sans rappeler celle des Suikoden, avec beaucoup de dialogues et de nombreux voyages indispensables pour être sur de ne rien rater, à la différence près qu'ici il est impossible d'en récupérer la totalité en une partie. Selon les choix effectués (souvent implicites et transparents) et les embranchements choisis, on n'aura pas les mêmes possibilités de recrutement, ce qui confère une grosse replay value au titre afin de découvrir tous les excellents personnages du titre, possédant des noms aux consonances très russes. Une forme d'hommage à ceux qui ont dominé la conquête spatiale pendant de longues années ?
Nombre important oblige, une grande partie d'entre eux ne sera pas très développée, mais on saluera tout même la présence de nombreux dialogues au bar du coin qui permettent d'en savoir un peu plus sur leurs affinités ou leur vision de la situation en cours. De petites tranches de vie qui rendent l'équipage vivant et attachant, même si on eut aimé un peu plus d'intervenants différents.
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I'm sorry, Commander, but I've learned we can't afford to die here -- not even once

On a coutume de dire que "dans l'espace, personne ne vous entendra crier". Celui du jeu entendra assurément les joueurs pester devant un début de jeu difficile qui nous laisse à l'abandon, seul, perdu dans l'espace avec un vaisseau ridicule. Alors que le système de jeu (et plus précisément de combat) est vraiment atypique et que le début est plutôt exigeant, Infinite Space est dénué de tutorial, et le mode d'emploi remplit mal son office ; la mort guette à tous les tournants. Heureusement, le jeu n'est pas chien, et on peut sauvegarder plus que régulièrement, à chaque entrée dans un port spatial.

Ce fameux système de combat se présente au premier abord comme un mix entre un ATB à trois barres et un bête pierre/feuille/ciseau, où l'on commande toute la flotte en même temps, les vaisseaux attaquant tous ensemble lorsque l'on en donne l'ordre. Chaque barre remplie donne accès à une action (éviter/attaquer/attaque spéciale) qui domine l'une et est dominée par l'autre. Tout est donc question de bon feeling et de chance. On possède tout de même une légère indication via la couleur qui entoure les vaisseaux ennemis, ce qui atténue légèrement la part d'aléatoire dans notre décision si l'on a bien suivi les différentes évolutions. Mais le bon choix ne suffit pas, il faudra également bien gérer la distance qui nous sépare du vaisseau que l'on vise, car la flotte et chaque arme individuelle possèdent leur propre portée, intelligemment symbolisée par des petites icônes. Il faudra donc constamment gérer les commandes "avancer" et "reculer" afin d'optimiser ses attaques et essayer d'éviter celles ennemies. En plus des commandes de base, on peut lancer l'une des compétences disponibles, lancer des petits vaisseaux pour nous aider comme évoqué précédemment, ou tenter un abordage subtil en bonne et due forme pour écraser l'équipage adverse avec des grosses tatanes. On touche ici encore un gros problème d'ergonomie du jeu : les attaques spéciales ne sont pas indiquées pendant les combats, qui se contentent d'afficher un bête nom générique (Spcl1...). Difficile de s'y retrouver quand on change régulièrement ses vaisseaux et ses troupes.

Mais malgré toutes ces bonnes idées, il faut bien concéder que l'on joue au final presque toujours de la même façon les combats standards : "hit and run" au début, lâcher de fighters puis attaque totale sur la fin, il ne faut pas avoir peur de faire des centaines de combats exactement de la même façon pendant cinquante heures de jeu. Ils sont heureusement courts et en conséquence jamais envahissants, alors que les joutes contre les boss sont de leur côté souvent bien épiques et demandent pas mal de concentration.
Les combats entre équipages ou au sol présentent eux un simple pierre/feuille/ciseau basique et assez prévisible. Si au départ, on peut avoir du mal, ils deviennent ridicules une fois que l'on a à disposition des modules pour augmenter le nombre de troupes. Objectivement, ils sont totalement ratés, et on aurait pu s'en passer aisément. À coté de ceux du premier Suikoden (qu'ils évoquent immédiatement), ils sont aussi haletants qu'un épisode de Derrick (paix à son âme), c'est dire.

À la fin des combats, en plus d'engranger la salutaire et tant prisée expérience, on obtient des points de réputation qui permettent de grimper vers les cimes du classement de la guilde des "Zero-G Dogs", que l'on peut consulter à tout instant. Cette réputation permet non seulement de flatter son égo (qui n'a jamais rêvé de dominer le ciel étoilé ?), mais aussi de recruter certaines unités et d'obtenir des plans pour divers modules ou vaisseaux. Surtout, quel bonheur de découvrir que l'on est enfin entré dans le top 100 galactique et de recevoir des objets à chaque pallier franchi... Mais avant d'en arriver là, croyez moi, il aura fallu envoyer par le fond de nombreux vaisseaux !
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Old school... jusqu'aux graphismes

Infinite Space est surement l'un des RPG les plus pauvres du support, techniquement parlant. La 3D utilisée lors des explorations et des combats semble tout droit sortir d'un jeu Jaguar, tandis que les artworks accompagnant les dialogues manquent clairement de finesse. Surtout, les différentes attaques sont assez mal rendues, et les animations sont tellement soporifiques qu'on les désactivera bien vite. Et comme si cela ne suffisait pas, le décor unique des donjons en vue subjective est tout simplement affreux et peu travaillé, ne soutenant même pas la comparaison avec Doom premier du nom, tandis que les combats de troupe font passer ceux de Suikoden pour un jeu next gen.
Heureusement, les nombreuses images fixes illustrant les scènes importantes et les quelques scènes cinématiques relèvent le niveau, et la pauvreté générale n'empêche pas une ambiance unique et assez envoutante de se créer, et on finit par faire totalement abstraction... pour peu qu'on ait la force de continuer.

Malheureusement, la bande son ne contribue que très peu à cette ambiance, avec des musiques plutôt discrètes et surtout en très faible nombre. En dehors des dernières heures de jeu, on peut en dénombrer six tout au plus. Un travail assez décevant de la part de Masafumi Takada (Contact, Shining Soul II mais surtout Killer7 et No More Heroes). Et comme souvent, les doublages ont été supprimés lors de la localisation, ce qui n'arrange rien...

La durée de vie est vraiment conséquente, il faudra près d'une cinquantaine d'heures pour le finir en ligne droite, et c'est sans compter la grosse replay value du soft grâce aux nombreux choix possibles (new game+ à la clé), son mode multi (inutile mais qui peut divertir quelques minutes) ou son mode extra, qui consiste à nettoyer une succession de secteurs en partant de rien pour devenir le number one. Les plus farouches essaieront même de compléter entièrement l'excellente base de données. De quoi occuper de très longues heures.

Infinite Space ne semble donc se destiner qu'à une catégorie de joueurs bien précise, et l'assume parfaitement, puisque le jeu n'est disponible qu'en anglais, comme si l'éditeur savait déjà que la nouvelle génération aura forcément plus de mal avec un tel jeu.
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Atypique, minimaliste et à contre-courant des grosses productions actuelles, Infinite Space divisera assurément les joueurs. Avec sa technique presque digne de Silpheed sur Mega CD, ses affrontements répétitifs, son manque flagrant de musiques et son ergonomie catastrophique, le jeu pourra clairement rebuter. Pourtant, il est le space opera immersif, complet et passionnant que les joueurs attendaient, promettant de très longues heures de bonheur à quiconque arrivera à passer outre les nombreux défauts.
Un très bon RPG à l'ancienne, pour tous ceux qui désirent s'évader vers de lointaines galaxies l'espace de quelques dizaines d'heures...

20/06/2010
  • Ambiance
  • Customisation des vaisseaux
  • Durée de vie et replay value
  • Scénario et rythme du jeu
  • Gestion de l'équipage
  • Design général
  • Quelques persos cultes
  • Combats au sol
  • Très répétitif
  • Techniquement à la rue
  • Peu de musiques, pas terribles de surcroît
  • Ergonomie et manque de tutoriaux
8

TECHNIQUE 2/5
BANDE SON 2/5
SCENARIO 4/5
DUREE DE VIE 5/5
GAMEPLAY 3/5
Infinite Space > Commentaires :

Infinite Space

8
8

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17 commentaires
whyktor

le 08/05/2014
9
L'un de mes jeux préférés, je pensais a l'époque que je n'aurais plus jamais de claque en jouant à un Rpg, j'avais tort.

++Un scénario du tonner (c'est le principal atout du jeu, alors ça mérite bien deux ).
+Un système de personnalisation des vaisseaux très prenants.
+Durée de vie plus que correcte pour un jeu portable grâce aux différents modes de jeu
+Le thème la science-fiction n'est pas assez utilisé à mon gout dans les Rpg)
+Des personnages principaux très réussis accompagner de beaux artworks

+/- Des personnages secondaires, nombreux, avec eux aussi de jolies artworks, mais sans vraie personnalité
+/-Système de combat, assez sympa en vaisseaux ratée à terre
+/- Graphisme sympa en combat, mais très limité ailleurs

- Planètes interchangeables, souvent résumer à un seul magasin
- Ne pas pouvoir voir les emplacements des vaisseaux avant l'achat
- La fin est expédiée trop rapidement

Un jeu excellent, qui s'il n'est pas exempt de défaut saura tout de même séduire les joueurs grâce à un scénario passionnant et un système de personnalisation des vaisseaux très pousser qui ravira les amateurs.


Albanbli

le 06/07/2013
8_5
Un très bon jeu DS, comme il n'en existe pas non plu beaucoup.
Conseillé par Shinji, j'ai été longtemps sceptique avant de voir le réel potentiel de ce jeu. Et finalement, ce qui en ressort est :
Un touche de Suikoden, des combats qui passent tout seul (à partir du moment où on possède les fighters), des personnages attachants, un scénario long et bon, une histoire écrite en deux temps (ce qui nous permet, entre autre, de voir une progression dans les personnages et chez le héros), et tout ça dans un univers futuriste, ce qui n'est pas forcément monnaie courante pour un RPG !
Bref, une bonne touche de plaisir.
Lydnar Ark

le 04/06/2012
8
Sans aucun doute mon jeu préféré sur nintendo DS.
Le scénario est captivant du début à la fin
(retour au Système Solaire complétement inattendu)et l'évolution de Yuri entre l'acte 1 et l'acte 2 très réussi : un gamin sympathique mais froid devient un capitaine charismatique (Le voila, Albator....Euh non c'est Yuri ).

Le gameplay de ce jeu est très dynamique et fait appel plus à vos réflexe qu'à la stratégie lors des combats ; l'utilisation du stylet est donc bien adapté aux combats de ce jeu. Par contre, les pseudo-donjons sont aussi ennuyeux qu'inutiles ; et les combats façon JanKen qui parsèment ces pseudo- donjons et qui corresponds aussi aux phases d'abordage, dénigrent l’appellation RPG du titre.

Sinon, l’aspect RPG est mis à l'honneur lors de la customisation des vaisseaux qui prend beaucoup de bon temps (quel plaisir de construire de véritable machine de guerre ).
Les musiques sont bien mais pas assez nombreuses, dommage. Même chose pour les cut-scene façon manga.

Enfin bref, Infinite space est un ovni avec son scénario de space opéra très accrocheur, ses combats spatiaux épiques et ses personnages charismatiques.
guillaumefg

le 26/04/2012
7
Au final plutot agréablement surpris par ce jeu. J'ai prit un plaisir enorme a me balader dans l'univers du jeu et je n'ai pas vu les 80 heures de jeu passées.

+ Le scénario, sur fond de conflit intergalactique plutot interréssant a suivre
( a noter 2 twist tres sympa:
La transition entre les 2 actes avec la grande bataille dans le magellenic stream et la mort de Nia. Et a la toute fin, la vérité sur l'origine de yuri de kira et de l'univers entier
D'ailleurs sur certains point ca m'as rappelé le twist de milieu de jeu de star ocean 3)
+ L'univers tres fouillé ( beaucoup de planéte de factions différentes)
+ la musique des derniers combats que j'ai trouvé sympa.
+ Le nombre de vaisseau et les possibilité de gestion. 5 vaisseau a choisir parmi 6 classes de machines et pas mal de machines dans chaque classe. Une 40 de postes a pourvoir dans l'équipage, Les possibilité de customisation des vaisseau
+ Certains personnage sont super classes... ( yuri, cico, valentin,...)
+ Les cut scene ou ont voit des batailles entre plein de vaisseau ( et les séquence en images fixes avec des arts super jolis)

+/- mais tous n'interviennent pas forcement beaucoup dans le scenario ( j'ai été decu que le personnage de valentin n'ait pas plus d'importance que ca au final)
+/- La petite SuikoTouch qui est sympa au début mais qui devient completement inutile vers la moitié du jeu.
+/- le design des persos est trés inégal des personnage ( ca va du trés moche (torlo) au type super classe (yuri))

- Le coté stat sur pattes de 90% des personnage ( les 10% restant etant ceux qui ont une importance pour le scénario)
- Les combats plats, chiant, assez difficile au début carrement facile ensuite ( des l'instant qu'on peux avoir des gros escadron de chasseur, quasiment tous les combats se gagne uniquement en chasseur, je n'ai pas tiré une seule fois sur le boss de fin mes chasseur ont fait le boulot tous seuls)
- graphiquement la carte spatiale est assez moche quand meme ( tous les planetes se ressemble a la couleur pret,...)
- une interface digne d'un tournevis ( pourquoi on ne peux pas visualiser l'agencement des vaisseau avant de les acheter grrrrrr)
- le coté un peu cheap du jeu
- la fin c'est un peu nul quand meme (
bon ben j'ai empecher les overlords d'entrer j'suis content . Bon l'univers est quasiment détruit mais bon c'pas grave comme dirait ma fille. Par contre clin d'oeil amusant meme si ca dure 2 seconde, la ressurection de kira a la fin. Ca sert a rien pour le scénario mais je n'etais pas mal attaché au personnage
)

bref... un jeu avec plus de défaut que de qualité mais il y a un je ne sais quoi qui fait que j'ai adoré .

J'ai pas mal hésité entre 3.5 et 4/5 mais la fin vraiment moisis donne
3.5/5
FalconPilot
le 18/11/2011
8
Infinite Space, c'est le jeu le plus IMMERSIF auquel j'ai joué. Je ne peux pas le nier. Mais il n'y a pas que des avantages...

DANGER ! CE REVIEW COMPORTERA PEUT ÊTRE UN SPOILER OU DEUX, Du moins des révélations qui sont certes mineurs, mais si vous désirez découvrir à 100% le jeu, NE LISEZ PAS CE COMMENTAIRE !

En effet, la PREMIÈRE CHOSE que j'ai à dire est d'abord que le jeu est cruel. Tous les personnages auquel on s'attache ou bien meurent, ou bien perdent de leur crédibilité à partir de l'acte 2 (Où le héros "change un peu"...) - Je fais référence au héros, qui passe d'un type légèrement ténébreux, attachant, expressif et sympathique à un mix entre Okuto no Ken et John Rambo... -_- (J'exagère à peine)... À partir de cet acte 2, j'ai l'impression - Je ne sais pas pour les autres - d'avoir perdu le plaisir de jouer, et je n'ai même pas passé la prison qui commence cet acte que j'ai déjà entamé une forte pause dans le jeu... Dites le moi si j'ai fais une connerie, mais j'ai eu peur pour la suite...


Allez, j'arrête mon coup de gueule qui m'a fait arrêter le jeu (Qui sait pour combien de temps...) , je parle du jeu lui même !

Niveau gameplay, on aime ou on aime pas, mais difficilement entre les deux : Une sorte de mélange RPG/RTS (Oui, on peut comparer le système de jauge et de gestion des attaques/postures à un RTS !) épicée d'une customisation au quart de poil de nez qui demandera parfois de la patience, parfois juste une révision rapide. Certains aiment, mais beaucoup n'aiment pas et préféreront jouer à un jeu moins fatiguant... Aussi, il y a un petit problème, celui de la facilité à trouver la suite du scénario. Souvent, je me suis retrouvé comme un con à me hurler dans la tête : "JE FAIS QUOI POUR AVANCER ? O_o". J'ai du aller chercher sur internet souvent ^^". La difficulté, quand à elle, met aussi le courage et la patience du joueur à l'épreuve. Et pourtant, y'a pire... Mais quand même.

Niveau scénario now : TRÈS prenant. Mais limite trop... Déjà, il est bien foutu et couplé à des artworks sublimissimes durant une cinématique qui feraient pâlir Etrian Odyssey ou Rune Factory 3 de par leur nombre et leur qualité... ET POURTANT ! J'ai trouvé des points noirs !

D'abord, lorsqu'un perso meurt, je sais pas pour les autres mais je pense que pas mal doivent être dégoûtés de voir l'intrigue monter, la pression faire de même, le joueur avoir les yeux collé sur son écran comme sur un journal annonçant la fin du monde pour dans une semaine et finalement, quoi ? BAM ! Un perso qui meurt et ce de manière tragique et inévitable... (Que ça soit de manière évitable ou pas, quand on a pas une soluce à côté qui nous dit qu'en réalité faire un choix différent aurait évité ça, on s'en doute pas forcément, ça fout tout autant les boules)... Ce qui peut rendre le jeu frustrant pour le joueur qui s'y attend pas et qui va pousser un bon "WTF" ! Toutefois, ça montre bien l'immersion que le joueur a dans le scénario qui, il faut le dire, est épique. L'ambiance n'est pas à la traîne, j'ai même pas à le préciser je pense !

Après, bien sûr, j'ai l'air de démonter le jeu, mais avant tout, j'ai ADORÉ ce jeu (jusqu'à la moitié du jeu où j'ai commencé à prendre peur à le continuer...) - Donc on va dire que je vais juger la moitié du jeu au lieu de tout juger, pour être un poil plus gentil (Surtout que je me suis beaucoup fait spoiler la suite, et que je DÉTESTE VRAIMENT les bad end et les tragédies qui arrivent en permanence aux "gentils" ._.) - Toutefois, j'aurais bien un jour le courage de m'y remettre .

Si certains ont préféré le jeu après la moitié, moi, je le préférais grandement AVANT sa moitié où ça avait l'air déjà plus jouasse...

Maintenant, niveau graphismes, on dira ce qu'on veut, même la 3D, pour une DS, c'est bien foutu ! Certains diront "Austère", eh bien, bof... Les artworks sont vraiment d'une qualité plus que supérieure et font honneur au jeu... Quand je dis plus que supérieure, c'est pour éviter de dire "Parfait", car il y aura toujours quelqu'un pour ne pas aimer... M'enfin, vraiment, ils sont fréquents et sublimes !

Encore une fois, ils ne font pas le poids face aux potentielles frustrations (Que ce soit le game-over fréquent ou les retombées scénaristiques qui font hurler "WHAT-THE-F*** ?!") que le jeu a souvent à offrir de manière inattendue à son joueur...

En résumé, ce jeu aurait pu surpasser l'estime que j'ai pour Rune Factory 3, mais au final, il ne fait que maigrement se tenir en Ex-Aequo, voir légèrement en dessous...

EDIT : À l'heure où j'ai terminé d'écrire ce commentaire, j'ai téléchargé une sauvegarde du jeu - ayant paumé la mienne quelque part sur mon ordi - , et je suis allé jusqu'à la fin (la save étant située non loin avant celle ci), après des heures de geekage... Résultat : la fin du jeu m'emplit tellement de rage que je me dois de passer sa note que j'estimais à 4,5 à tout juste 4, voire 3,5, après une longue hésitation je lui laisse 4 pour son gameplay qui, même s'il est sur un avis mitigé, m'a laissé perplexe par sa qualité et son importante dose de personnalisation... Le point qu'il manque au jeu vient en majorité de la frustration qu'il m'a causé et par son héros qui a perdu toute la personnalité et tout le charme que je lui avais trouvé dans la première moitié du jeu, ainsi que par les morts de personnages trop nombreuses et trop dramatiques pour être bien vues !

Alors OK, je demande pas au jeu d'être "Les p'tites fleurs tralala les p'tits oiseaux" forcément, mais de mettre ces événements en forme de manière un peu moins... rageantes, non ? Enfin, c'est juste mon avis. Je veux bien admettre que j'ai été bien trop subjectif dans ce commentaire et que j'ai trop donné mon avis, mais vraiment, cela m'a personnellement fait tellement d'effet que je ne peu nier tout ça en bloc et donner un avis réellement objectif, désolé. =/
Mizuti

le 20/05/2011
8
L'un des meilleurs RPGs disponibles sur la portable de Nintendo, sinon LE meilleur.

+ L'ambiance SF au poil
+ Un scénario dantesque
+ Une ode à l'aventure parfaitement maîtrisée, qui implique le joueur
+ Une démonstration graphique, ou comment faire un space opera crédible avec quelques pixels
+ Les persos, tous très réussis (je pense notamment à Torlo, Nia et les gars de Regeinland)
+ Des combats finalement très bien pensés, même si forcément répétitifs
+ Le twist de la moitié du jeu, qui m'a foutu sur le cul
+ La seconde partie du jeu, très prenante, avec de nombreux rebondissements
+ Le design des vaisseaux (sauf le Picaroon)

- Répétitif, forcément (ça gêne pas vraiment l'expérience de jeucela dit)
- Certains arcs peu approfondis et même très chiants, car pas importants pour l'histoire
- L'OST
- Certains persos qu'on aurait adoré pouvoir intégrer dans la team (Dietrich, Roth, Cico, Valantin...)
- La fin du jeu très cliché, et vite expédiée

En bref, une aventure formidable, en compagnie de personnages crédibles, humains et attachants. J'ai adoré de bout en bout, et je pense m'y remettre bientôt étant donné que la replay value est tès bonne (beaucoup de choix possibles). Mon jeu préféré su DS, tout simplement.

Riskbreaker

le 01/12/2010
4
Tout heureux de me lancer dans cette aventure aux vues des différents avis ici présents, j'avoue que je suis tombé de bien haut.

Autant je ne peux nier les points positifs que tout le monde énumère, autant pour moi ils sont complétement ternis par un lot ahurissant de points de négatifs.

Premièrement, les premières heures de jeu sont juste horribles. On ne sait pas où on va, on navigue à moitié au pif, essayant de se retrouver dans cette bouillie de pixels qu'est la map et on se prend Game Over sur Game Over jusqu'au chapitre 2. Bon ok, on s'y habitue, on commence à comprendre les rouages mais punaise... Impossible de rentrer dans le jeu. Les dialogues sont interminables, la plupart se perdant dans des élucubrations politico-guerriere à deux francs six sous, la mise en scène est quasi inexistante alors pour peu qu'on n'arrive pas à blairer la tonne de textes qui défile, le jeu devient d'un soporifique...

Bref, on se force un peu puisqu'on lit partout que le scénario est génial, tout ça tout ça, le jeu le plus "intelligent" et le plus "mature" du support... Mouais.

Heureusement, à la moitié du jeu, une scène bien sympa nous sort de notre torpeur et on se dit que "ça y est ! c'est parti !". Que nenni, tu quoque mi filii. Le jeu repart très vite sur son rythme de croisière imbuvable jusqu'aux 2 dernières heures de jeu où là, tout prend son sens.

Mais non ! Il a fallu tout gâcher par une fin désastreuse, balancée en 2/2, et aucun ajout ni réjouissance particulière après le staff roll. Mouais. 50 heures pour ça. Ca fait mal aux fesses.

Ajoutez à cela un système de combat "pierre-feuille-papier-ciseau" aussi nul qu'anti ludique, un système de quête des plus barbants (sans déconner, se retaper 1000 fois les trajets dans la pseudo galaxie, faut pas déconner...), une pléthore de personnages, mais dont les 3/4 sont inutiles et une pseudo exploration de l'univers vraiment chiche, voire minable.

On retiendra peut être la construction des vaisseaux et l'agencement des membres de l'équipage, mais bon... Perso, customiser à outrance son destrier ne me plait pas plus que ça.

Ah, et graphiquement.... Un des pires softs du support. Hormis les artworks (figés au passage, bien sûr), on ne cessera de se retaper 15 fois les mêmes avancées des vaisseaux, les mêmes explosions, les mêmes twists, etc etc... L'horreur.
La bande sonore est du même accabit. Répétitive à souhait. Sans compter les effets sonores (putain l'alarme quoi.... twiiiiiiiiii twiiiiiiiii toutes les 3 min)... Seules les denières musiques du jeu (boss de fin comprise) restent sympas.

Enfin voilà, une grosse déception. Un jeu dans lequel je n'ai pas réussi à rentrer dedans tant les défauts sont nombreux, tant le scénario nous promet de grandes choses pour au final retomber comme un flanc, et tant l'ennui était omniprésent. On m'avait promis grand, j'ai tenu jusqu'au bout pour en être sûr, je n'aurais pas du.
Mamate

le 14/11/2010
8
Une aventure spatiale qui s'achève, des images plein la tête
1er RPG sur DS à venir dans ma collection des "finis" et je ne suis pas déçue de cette épopée SF :
Les + :
- la liberté d'évolution
- les quêtes annexes
- Nia Lochlain
- the Grus !!
- le scénario génial du début à la fin (un brouillard qui se dissipe peu à peu)
- les scènettes full screen
- une aide intégrée très bien faite
- le custom de vaisseau et d'équipage
- le système de combat efficace
- les personnages qui ont chacun un caractère et qui réservent des surprises

Les - :
- l'univers graphique un peu léger
- perso souvent disproportionnés en full screen
- beaucoup de lieux mais peu d'originalité
- des passages qui mériteraient d'être éclaircis
- la fin baclée

Un jeu que je vais recommencer volontiers pour atteindre les 100% ^^
Soulhouf

le 26/07/2010
Edité le 11/01/2011
7
Excellent space opéra aux multiples facettes et son twist bien raconté et très intéresant à suivre.
En gros:
Les +
+L'histoire SF (de la vraie SF sans heroic fantasy) passionnante et surtout très mature
+Le jeu a une identité propre et unique
+L'aspect visual novel très bien intégré
+Combats rapides et système innovant
+Le custom des vaisseaux
+Les personnages
+Le design des vaisseaux
+L'ambiance
+Un gameplay bien pensé avec le stylet

Les -
-L'aspect sonore un peu à la ramasse
-Pour certains l'interface peut paraître un peu austère


Bref excellent, vraiment un coup de cœur sur DS.
Merci Nude Maker x Platinum Games ainsi que Sega pour cette perle.
Shinji

le 14/07/2010
8
Un super jeu d'exploration spatiale qui comble un peu mon vide après l'excellent Rogue Galaxy dans la même "ambiance".

Je regrette peut-être la fin rapide et certains bugs de conversation (genre les anciennes planètes qui déclenchent des conversations avec des personnages qui sont plus dans l'équipage...), et une certaine faiblesse graphique mais le reste c'est du tout bon :
- Un scénario qui tient en haleine (et des jolis rebondissements)
- Des personnages attachants
- Une ambiance qui tue, bon je suis très vite séduit par tout ce qui est exploration spatiale mais là on ressent vraiment le stress du pilotage d'un vaisseau!
- Un système de customisation et d'équipage à la Suikoden yabon!

Bref un bon 4/5 pour ma part!
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