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Fallout: New Vegas

shoot pc amerique
Fallout: New Vegas
I've heard that song before
Fallout 3 n’est pas qu’un jeu, c’est une polémique. Rencontrant succès critique et commercial, il avait quand même déçu les aficionados de la série Fallout. Car évidemment, le 3ème épisode de la licence passée d’Interplay à Bethesda Softworks s’approchait beaucoup plus d’un Elder Scrolls que d’un opus de la série radioactive. L’annonce d’une sorte de suite stand-alone, basée sur le même gameplay avait encore fait beaucoup jaser, mais par la suite la révélation de son développeur, Obsidian, studio composé d’anciens de Black Isle Studios, a calmé les foules. Et il n’en fallait pas plus pour créer un engouement des aficionados autour de la sortie du bien nommé (cette fois) Fallout: New Vegas.

Blue Moon! Now I'm no longer alone...

Vous êtes un courrier, une sorte de livreur post-apocalyptique qui parcourt le Wasteland, résultat de la catastrophe nucléaire à l’origine de la série. Votre mission : apporter à Mr House, dirigeant actuel de New Vegas, un jeton de platine qui semble tout à fait anodin. Moins qu’il ne l’est réellement cependant, puisque vous êtes rapidement intercepté par un homme et sa bande de mercenaires qui récupèrent le jeton et vous collent au passage une balle dans le crâne et vous enterrent. Vous vous réveillez quelques temps plus tard chez un docteur farfelu du village fermier de goodsprings, qui vous fera passer une batterie de test pour vérifier que vous n’avez pas été trop secoué par cette balle qui aurait due être mortelle (ce qui tiendra lieu de création de personnage ; effet réussi d’ailleurs). Vous apprenez par ailleurs avoir été sauvé par un étrange robot cow-boy du nom de Victor qui aurait assisté à la scène de votre mise à mort ratée. Dans ce Fallout: New Vegas, vous entreprendrez alors une quête de vengeance, parcourant le désert du Mojave en suivant les traces de votre agresseur pour lui rendre la pareille. Durant ce périple qui vous mènera tout droit à la ville de New Vegas, vous découvrirez les différentes villes et les différentes factions en présence dans le Mojave, et le tout est goupillé de façon admirable : les villes sont issues d’une histoire qui remonte à la période pré-catastrophe, de raisons économiques comme la présence de ressources ou le tourisme, les factions ont toutes des buts et des ambitions qui s’entrecroisent transformant le Mojave en théâtre d’affrontements violents entre les différents camps, une histoire et un background qui les rendent crédibles, attachantes ou répugnantes. Vous serez en permanence soumis à des choix entre ces factions et ils seront rarement faciles tant leur philosophie et leurs buts ont été traités de façon non manichéenne. Ainsi la New California Republic (NCR) veut instaurer une république, démocratique mais pas trop, à mi-chemin entre cela et une dictature militaire ; ainsi la Caesar’s Legion, a décider de revenir aux fondamentaux de l’autorité à la romaine : au programme, massacre et réduction en esclavage des barbares (en gros leurs opposants), dénigrement de la femme et crucifixions. Mais si cette Legion est infâme, elle n’en a pas moins des règles, une discipline et des lois, là où les hommes de la NCR semblent se vautrer joyeusement dans les vices de New Vegas ; ce que vous pourrez tout aussi bien faire si vous le souhaitez. Et ces choix vous seront soumis très rapidement, dès le début du jeu où vous devrez choisir entre les Powder Gangers, organisation d’évadés d’une maison de correction de NCR et les villageois de Goodsprings qui vous ont sauvés mais qui semblent bien moins à même de vous aider pour la suite. Ces choix donneront lieu à l’évolution de votre réputation envers les différentes factions et occasionnent des réactions de leur représentant à votre contact qui différeront selon celle-ci ; a savoir que les niveaux de réputation ne sont pas manichéens et ne se limitent pas à différents niveaux de "bon" et "mauvais", mais peuvent correspondre à un sentiment incertain de la faction à votre égard (à coté des classiques « liked », « neutral » et « vilified » on retrouve des statuts plus originaux comme « unpredictable » ou « smiling troublemaker » qui occasionneront autant de réactions amusantes).

Le scénario du jeu est ancré dans ce contexte d’affrontement et dépeint de façon détaillée les conséquences de la catastrophe, sur le plan politique, sur le plan économique, ou sur le plan du progrès. D’ailleurs on retrouve bien l’ambiance et le background propre à la série, d’une Amérique qui a régressé, figée dans la culture des années 50, où certains progressistes comme Mr House, qui ambitionnent à un retour à la postérité, et ce à tout prix, affrontent le reste du monde qui ne cherche pas forcément à faire évoluer la situation sur ce plan. La trame politico-économique se centrant sur les ambitions de contrôle de New Vegas est intriguante et très réussie et les choix sont nombreux, même s'il n'existe en tout et pour tout que quatre ou cinq grandes variantes de cheminement. Ce qui reste un excellent score étant donné leur différence. Fallout: New Vegas atteint presque la perfection sur ce plan-là, le monde est crédible, intéressant, fouillé et effrayant sans pour autant perdre l’humour aussi radioactif que l’atmosphère, propre à la licence. Seule l’abondance de PNJ génériques gâche un peu le plaisir ; défaut que l’on a tendance à oublier devant le développement des PNJ spécifiques, l’exploitation parfaite du cycle jour/nuit, et les compagnons qui, sans atteindre la prestance des personnages Made in Bioware, sont totalement honorables.
Fallout: New Vegas
Fallout: New Vegas
Fallout: New Vegas

Without a dream in my heart, without a love of my own

Fallout: New Vegas reprend le gameplay Oblivionesque de Fallout 3 et son aspect Open-World. Votre personnage sera basé sur ses caractéristiques S.P.E.C.I.A.L statiques, dont on détermine la valeur en début de jeu, qui influeront sur les skills que l’on pourra, eux, augmenter à chaque niveau passé. Ceux-ci sont très divers et couvrent autant le combat (armes à feu et armes énergétiques) que les connaissances en Médecine, en Science et en réparation, votre grande gueule (Speech), ou votre habileté à crocheter les serrures et à vous déplacer furtivement etc… Le skill survie est le petit nouveau qui vient s’ajouter aux anciens de Fallout 3 et est associé comme le skill "Repair" à un système d’artisanat implanté par Obsidian : une initiative louable mais malheureusement peu utile tant les ressources, consommables et munitions sont en quantité importante. Tous les deux niveaux, il sera possible de choisir un perk (selon vos S.P.E.C.I.A.L et vos skills) dans une liste très diversifiée vous permettant de personnaliser encore plus votre personnage. L’autre ajout d’Obsidian est l’approfondissement des dialogues : outre le développement des PNJ dont j’ai déjà parlé, Obsidian a ajouté des options de dialogues déclenchables selon certaines compétences. Si une bonne moitié des tentatives de persuasions se baseront sur le skill « speech » il ne suffira pas d’être une grande gueule pour convaincre un scientifique professionnel de vos compétences en médecine, et c’est donc votre score de médecine sur lequel se basera cette persuasion. Cela est valable pour de nombreuses autres compétences comme «repair » ou « science », quelques-unes dépendront même de vos S.P.E.C.I.A.L ce qui déclenchera quelques répliques amusantes si vous tentez, par exemple, une persuasion dépendant de l’intelligence sans avoir le score requis. Ces possibilités seront souvent au centre des nombreuses façons de résoudre les quêtes, dont la qualité d’écriture, la scénarisation et le nombre de manière de les résoudre a grandement augmenté depuis Fallout 3. Les dialogues reprennent même l’esprit Fallout et son fameux « politiquement incorrect » qui manquait tant aux fans de la saga.

Le système de combat est resté identique à Fallout 3, alternant entre FPS classique (dépendant quand même des différentes statistiques) en temps réel et le système d’aide à la visée V.A.T.S basé sur une pause active et des points d’actions. Le temps réel a d’ailleurs été bien amélioré ce qui rends le jeu un tantinet plus facile (le jeu ne présente d’ailleurs pas grand challenge si on monte son personnage correctement) et permet de perdre moins de temps dans le V.A.T.S. Cependant, le choix est vraiment laissé au joueur car de nombreux perks permettent d’augmenter son efficacité dans ce système de visée. On retrouve aussi le système de discrétion hérité en premier lieu d’Oblivion, et qui permet de porter un coup critique automatique si on touche un ennemi alors qu’on était caché. Les mises à mort sont d’ailleurs parfois accompagnés de ralentis plus ou moins classes selon les cas, mettant en scène décapitation, démembrements et autres joyeusetés gores pas forcément utiles mais correspondant plutôt bien à la série. Il est à noter que le système de level-scaling, qui adaptait le niveau des ennemis au votre a été abandonné et c'est tant mieux, même si Obsidian a du coup recours à d'autres artifices pour orienter un tant soit peu la progression : comme des montagnes difficiles à franchir ou des groupes de monstres de haut niveau à certains endroits. En ce qui concerne le reste des interactions avec l’environnement, on retrouve les classiques crochetages et piratages informatiques déclenchant des mini-jeux rapides et assez réussis, le vol à la tire dépendant de votre niveau de discrétion (pratique très intéressante simplifiant grandement la vie). J'en passe et des meilleures.
Finalement, si les mécaniques typées action ne convainquent pas forcément (le FPS reste basique et le V.A.T.S amolli drastiquement les combats), c'est surtout du nombre de possibilités, du nombre d'approches disponibles, du nombre d'équipements différents, que l'on tirera toute l'essence du gameplay de ce Fallout: New Vegas. Et ce nombre est tout bonnement hallucinant.

Fallout: New Vegas
Fallout: New Vegas
Fallout: New Vegas

Let's ride in--to the sunset together

Il faut bien l'avouer, quelques soient ses performances admirables sur TES IV: Shivering Isles, le moteur d'Oblivion et Fallout 3, nommé Gamebryo se fait un tantinet vieillissant face aux productions actuelles. "Un tantinet" devient d'ailleurs un doux euphémisme lorsque le studio de développement est Obsidian. En effet, là où Fallout 3 et Oblivion étaient honorables techniquement et graphiquement parlant, Fallout: New Vegas est un désastre. D'une part, la direction artistique écope de tout le manque d'ambition, de toute la platitude et de toute la banalité propre à Obsidian sur ses productions (on se rappelle du design d'Alpha Protocol). Le jeu aligne les environnements génériques et peu variés, les villes n'ont aucune âme, l'architecture est banale et comble de l'horreur, même la ville de New Vegas et ses casinos illuminés ne dégagent absolument rien. Du coup, la dévastation et l'aspect désertique du Mojave restent bien rendus ; mais à quel prix? Fallout 3, lui, possédait ses lieux uniques et diablement réussis à l'image des panoramas saisissant de Rivet city.
Obsidian a de plus tout à fait intégré l'esprit de développement Bethesda et livre un jeu aussi buggé que Fallout 3 ou Oblivion. Où se situe le problème ? Au niveau de l'optimisation. Fallout: New Vegas présente des textures dans l'ensemble disgracieuses, les personnages sont hideux et se déplacent à la manière d'individus qui auraient un Gauss Rifle (fusil de sniper post-apocalyptique, je tiens à rester dans l'ambiance) dans le fondement. Ce sont des problèmes que l'on ne peut attribuer à Obsidian dans la mesure où ils viennent plus du moteur Gamebryo en lui même ; ce qui est intolérable en revanche, c'est que le jeu est soumis, quelque soit la configuration, à des microfreezes permanents, des chutes de framerate drastiques dans les endroits très peuplés, des crashes et, cerise sur le gâteau, est bourré de temps de chargements comme l'étaient ses ainés sous le même moteur, eux pourtant bien optimisés. Bref, Obsidian programme encore plus mal que Bethesda et réussit presque l'exploit de situer son jeu dans les même abysses que Gothic 3 en terme d'optimisation, alors que ce dernier est géré tout en streaming... Pas mal !

Malgré tout, l'ambiance n'est pas trop gâchée par le manque d'inspiration sur le plan graphique car la bande-son du jeu excelle. Outre les thèmes d'ambiance réalisés avec maestria, de nombreux morceaux des vieilles années américaines sont implantés dans le jeu via une radio qu'il est possible d'écouter grâce à la magnifique interface du pip-boy 3000, interface qui aurait d'ailleurs gagné à être refondue. Ces musiques qui sentent bon les années passées correspondront aussi bien à l'ambiance rétrograde du jeu qu'elles créeront de superbes décalages lors de vos pérégrinations ou lors du massacre d'irradiés en tous genres. Et il y a du beau monde, et un nombre suffisant de titres en plus des musiques originelles pour ne jamais lasser, même pendant la soixantaine d'heures qu'offrira le jeu en moyenne si vous décidez d'explorer un temps soit peu (15/20 heures pour la quête principale seule). Les doublages anglais sont, d'autre part, très réussis.
Fallout: New Vegas
Fallout: New Vegas
Fallout: New Vegas
En retournant aux sources de la série Fallout, Obsidian signe de loin sa meilleure production. Et si côté gameplay, malgré quelques ajouts très appréciables, le jeu ne s'éloigne pas vraiment des bases posées par Oblivion et Fallout 3, l'univers, lui, est totalement imprégné de l'esprit de la licence d'Interplay, de sa maturité et de sa crudité jusqu'à sa qualité d'écriture qui rend la moindre quête secondaire passionnante. Cependant pour profiter de toute la profondeur et de toute la richesse que peut offrir Fallout: New Vegas, il faudra passer outre un enrobage désastreux. Car on parle bien, ici, respectivement de perfection et de médiocrité.

22/12/2010
  • Système de jeu riche et profond
  • Customisation poussée
  • La qualité d'écriture
  • L'univers, détaillé et crédible
  • L'histoire
  • La bande-son
  • Semi-retour au sources de la série
  • Le système de combat toujours un peu balbutiant
  • Techniquement totalement à la rue
  • La direction artistique
9

TECHNIQUE 2/5
BANDE SON 4.5/5
SCENARIO 5/5
DUREE DE VIE 4.5/5
GAMEPLAY 4.5/5
Fallout: New Vegas > Commentaires :

Fallout: New Vegas

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15 commentaires
mimylovesjapan

le 28/09/2021
6 pc
Très très grosse déception pour ma part.
Grand fan du 1 et du 2, j'ai aussi apprécié le 3 pour son changement de ton et son esthétique travaillée bien qu'inférieur aux précédents.
Là on se retrouve avec un jeu qui essaye de revenir aux sources, mais qui ne fait que rajouter un filtre sépia sur le 3, et sans aucun charme du point de vue du level design.
Ce qui faisait Fallout 1 et 2 des jeux cultes, c'était le soucis du détail. Un jeu tout en image de synthèse, des armes et des objets finement designés, etc.
Quand on passe à la 3D, il faut par contre tenir compte des espaces, et de leur modélisation. Bref, j'ai passé un moment sympa (la quete des goules était vraiment sympa !), parce que fallout reste fallout, mais déception quand même...
maxff9

le 12/01/2019
9 pc
J'ai vraiment adoré du début à la fin. C'était plus que plaisant de parcourir ce monde désolé et d'y faire régner sa loi. OK le moteur est un peu cassé mais le jeu offre un contenu juste immense.

Morm

le 16/10/2018
8_5 pc
Après la déception du 3, j'ai mis beaucoup de temps à me motiver à faire ce NV et je n'aurai pas du attendre si longtemps.
C'est fou comme 2 jeux avec la même ambition et le même moteur peuvent être si différents.

Tout d'abord, NV est enfin la véritable suite des deux premiers épisodes, il y a énormément de liens et c'est un vrai plaisir pour le fan. L'écriture est au top, les personnages hauts en couleurs, les quêtes géniales et l'univers encore approfondi.
Coté gameplay, ça reprend les bases du 3 en améliorant pas mal de choses, notamment l'équilibrage général des quêtes, des combats et de la gestion du personnage.
L'open world est superbement réalisée, les lieux sont très bien répartis et ils sont pratiquement tous uniques, pas besoin de POI à la con ici. Mais ce qui le rend particulièrement intéressant, c'est le génial système de factions qui permet au monde et ses habitants d'être réactifs à vos actions (en plus d'ajouter une grosse replay value au titre).

Au final, c'est probablement l'un des meilleurs RPG de ces 10 dernières années et assurément mon open-world préféré.
Chipstouille

le 11/05/2018
6 xb360
J'ai toujours eu une impression mitigée face à ce Fallout New Vegas. D'un côté, ayant adoré Fallout 3, New Vegas est le meilleur ajout que l'on pouvait imaginer. D'un autre, plus ça va, plus je déteste tout ce qui se rapporte aux jeux de hasard (à part le Poker, qui possède une dimension bluff intéressante).

New Vegas est loin d'être un jeu de hasard, mais on n'échappe pas aux poncifs associés au domaine du Casino, dont je supporte de moins en moins le côté bling bling. Mais New Vegas aurait pu se dérouler n'importe où ailleurs en Amérique du Nord, sans que le jeu en soit complètement chamboulé.

On apprécie la construction non-linéaire, avec toutes les factions auxquelles il faut se frotter, sans être dans un manichéisme systématique (contrairement à Fallout 3). Le jeu est donc plutôt bien construit sur ce point. Néanmoins, au delà des factions elles-mêmes, la résolution est complètement attendue (pour la fin que j'ai eue) et tout semble tomber à plat dans le final, après tant d'effort consacré à autant de recrutements.

Résultat, je n'ai jamais été complètement immergé dans ce Fallout New Vegas, les ficelles video-ludiques (liste de quêtes, le cycle de recrutement d'une faction) étant à mon sens trop souvent encombrantes. Et le monde désertique que l'on nous présente, possède trop rarement des lieux intéressants. Il manque parfois à ce jeu les surprises que peuvent réserver les jeux Bethesda au détour d'un recoin inexploré... Loin de favoriser le vagabondage, New Vegas balise trop souvent son jeu de tout un tas de marqueurs.

Un raccourci plus rapide pour se rendre à notre pourvoyeur de quête principal aurait été le bienvenu...
Selene

le 06/04/2014
9_5 pc
Malgré ses graphismes totalement dépassés Fallout New Vegas a largement de quoi séduire les fans d'Open World et de post-apocalyptique.
Un univers vaste et crédible, des rencontres aussi farfelues qu'inoubliables et une qualité d'écriture indéniable.
Mais il y a quand même quelques points noirs à noter :
- une trame principale trop courte
- l'abondance des ressources
- à quand un système de romances ? Parce qu'un peu d'amour dans ce monde de brutes, ça ne ferait pas de mal.
Ushiwaka

le 14/04/2013
8 play3
Après une tentative sur le 3 stoppé après environ 15h tant je m'y ennuyais, j'ai voulu me lancer dans New Vegas. Et il faut avouer que le début laisse franchement perplexe, c'est poussif et pas intéressant. Mais passé les premières heures (disons l'arrivée à Nipton), il dévoile ses qualités et quelles qualités....On découvre les factions qui influeront sur l'ensemble de l'aventure, et les principales présentent toutes un visage non manichéen, des aspects positifs qui permettraient à Vegas d'obtenir une certaine prospérité une unité ou des perspectives à long terme. Mais également des noirceurs plus ou moins explicites qui pourrait s'avérer terriblement néfaste pour la région, à contrario, les clans moins "influents" sont souvent très agréable, mais proposent des perspectives sur le long terme limitées. Bref tout ça pour dire que le choix d'alignement a été dans mon cas assez terrible tant aucun ne me convenait vraiment, je me demande même si il y a une "bonne fin", désespèrent. A côté de ça et si on creuse un minimum, certaines quêtes annexes sont extrêmement bien écrites, elles offrent différentes alternatives pour les terminer, et sont une excellente carotte pour l'exploration (l'abri 11 et l'abri 22 :0), tout comme la recherche des compagnons qui sont plus que de simples avatar ou la recherche de lieux singuliers. Habituellement effrayé par la formule "Elder Scroll" je trouve qu'elle passe plutôt bien avec NV, la carte n'est pas immense et on ne se retrouve pas noyé sous une montagne de quêtes.
Le système de jeu n'est pas en reste, un peu "bâtard" et encore balbutiant, le Vats reste bien plus qu'une option puisque avec certaines aptitudes notamment, on peut terminer le jeu en utilisant presque pas l'aspect purement FPS (et surement inversement). Et je ne parle pas des possibilités de façonner de façon très poussée son personnage les compétences, la liste massive d’aptitudes, la réputation par ville, etc.
Pas loin du BGE, cependant tout comme Alpha Protocol finalement, Fallout NV impressionne pour ses qualités narrative autant qu'il déçoit côté finition. C'est buggé jusqu'à la moelle et je ne compte plus les fois où j'ai dû recharger à cause d'un freeze ou de lag qui rendaient le jeu injouable. De plus, que le moteur graphique soit à la ramasse et que certaines textures soit digne d'une 64, je m'en moque. En revanche, si certains lieux sont charmant, je trouve globalement la direction artistique assez plate voir parfois insipide. Et ça nuit vraiment aux autres qualités du titres car si Caesar est assurément un personnage à la personnalité intéressante, sa tête et ses expressions faciales de pnj lambda lui font énormément perdre en charisme. Un exemple un peu à l'image du jeu pour moi. Heureusement, il y a le Vault Boy et une fois l'armure furtive chinoise récupéré, mon personnage dégageait quelque chose d'unique, le petit côté ninja envoyé du futur par une mystérieuse force communiste surement.
Takhnor

le 28/12/2012
Edité le 23/05/2013
7_5 xb360
Je ne rajouterai pas grand chose à ma critique de F:NV sur PC, si ce n'est que là où on n'a plus de Steam (ouf!), on se retrouve forcément avec la manette Xbox (support oblige).
Takhnor

le 28/12/2012
Edité le 23/05/2013
7_5 pc
Comme beaucoup, j'ai grandement apprécié le retour aux sources du bon vieux Fallout dans son désert californien, même si ici on évolue plutôt dans ce qui reste du Nevada. Par rapport au "3", on se retrouve face:
-à des PNJ hauts en couleur bien caractéristiques, au VRAI retour des Griffemorts (les écorcheurs étaient une abomination dans le "3")
-à des choix judicieux de factions pouvant influencer le cours de son histoire (et donc par là-même accéder à des fins différentes) (perso la fin "true neutral" est jubilatoire)
-à des compagnons réellement attachants (du tragique au rigolo) ayant chacun sa petite quête qui progresse en fonction du temps passé avec eux (un peu à la Neverwinter Nights)
-à un retour au côté poisseux autant au niveau du design (le "3" faisait vraiment trop propre par moments, ce qui était paradoxal vu que c'était une ville en décombres, même si certaines zones étaient réussies) que des dialogues et que certaines ambiances (certains lieux sont résolument déconseillés aux moins de 18)
-à des situations totalement cocasses, qui ne peuvent que déclencher un fou rire (autant par le côté absurde façon "nosense" qu'en activant le mode spécial au début du jeu qui permettra de trouver des clins d'oeil résolument dans la veine des premiers fallout)
-à une vraie reprise de quêtes et situations présentes dans le fameux projet Van Buren (ce qui légitime selon moi le "vrai" Fallout 3 pour cet épisode de New Vegas au contraire du Fallout "3" de Bethesda - voir ma critique à son sujet)

Mais évidemment, Bethesda a confié à Obsidian le moteur vieillissant de Fallout "3" pendant qu'eux-mêmes bossaient sur Skyrim, et on a un New Vegas affaibli par les lourdeurs d'un moteur openworld pas du tout optimisé, donc à la ramasse technique, plein de bugs, moche graphiquement (vu que le chara design n'a pas été modifié), Obsidian n'ayant peut-être pas pu utiliser leur moteur Onyx à ce moment par clause de contrat avec Bethesda, et préférant se concentrer sur le principal: le remplissage avec tous les éléments cités plus haut.
Alors j'ai pris un grand plaisir à retrouver toute cette ambiance qui me manquait du 2, même avec tous ses défauts physiques. A noter que la version collector est assez sympathique surtout avec son comic présentant l'introduction du jeu et expliquant plus en détail certains événements antérieurs.
MAIS, chose que je déteste, c'est d'avoir à subir un DRM et une plateforme de téléchargement obligatoire: Steam.
mogfa

le 16/11/2012
Edité le 12/06/2013
9_5 xb360
Fallout New Vegas, c'est un peu le meilleur RPG de cette génération, voire l'un des meilleurs RPGs tout court. Certes, techniquement c'est mal fini. Le jeu est moins beau que Fallout 3 et moins ambitieux aussi. Niveau décors, ça reste quand même très minimaliste par rapport à des villes comme Megaton ou Rivet City. J'ai aussi préféré la bande-son du 3 à celle de New Vegas, même si cette dernière est aussi excellente et que les pistes d'Inon Zur sont plus dans l'esprit Fallout (il a repris des thèmes des deux premiers, en même temps) que celle du 3. Le gameplay n'a pas non plus subit beaucoup d'évolution depuis le 3, juste une visée plus facile à prendre et certaines features supplémentaires.
Mais sur quasiment tout le reste, New Vegas enterre son ainé et plus simplement une grosse partie des RPGs existants. Déjà, l'univers est génial et digne des premiers Fallout. Fini le côté assez léger et manichéen de Fallout 3. Là, Fallout retrouve son humour noir et sa dureté. Le travail sur les factions est juste remarquable, même si le système de faction en lui-même aurait mérité un peu plus de finition. Ici, personne n'est gentil, personne n'est méchant. Même si avouons-le, les mecs de la Légion sont vraiment des raclures comme on en fait peu. D'ailleurs, c'est vraiment notre première rencontre avec cette dernière qui lance complètement le jeu en faisant comprendre au joueur dans quel sorte d'univers il évolue. Un univers très individualiste où chacun vit pour sa gueule ou pour une idéologie unique. Rien avec la gentille Confrérie et la méchante Enclave du jeu de Bethesda. Ici, chaque faction a des degrés plus ou moins grands a ses mauvais côtés. L'histoire étant principalement centré sur cette faction, autant dire qu'elle est tout aussi passionnante, notamment grâce à l'impact qu'à le joueur dessus, mais aussi sur l'univers du jeu en général. Le casting est aussi bien plus intéréssants, surtout comparé aux coquilles vides du 3. Boone (aussi connu comme étant un personnage très, très cheaté capable de descendre un ennemi avant même que tu es eu le temps de dégainer XD) , Arcade, Veronica, Cass, Raul. Les compagnons ont tous leur propre histoire (et pas un vieux truc à la con comme un certain paladin useless de F3 pour ne citer qu'elle). Après, il y a bien Lily, ED-E et le cleps qui n'ont qu'un intérêt tout limité. Mais un cleps cybernétique, ça a quand même la classe, non ? Sans compter que les personnages rencontrés au cours de l'aventure ne sont pas en reste entre Mr House, Benny Oui-Oui, le retour de ce cher Marcus etc etc.
Et puis, il faut quand même avouer que certains passages sont juste cultes. L'un de mes souvenirs les plus marquants ? La visite de l'abri 11 et son morbide secret, ou encore un certain passage complètement décalé avec u
n culte de goules et une histoire de vol spatial sous fond de [i]Chevauchée des Valkyries[/i]
.

Une sacrée claque ce New Vegas en définitive. Pas mal de défauts, mais des défauts qu'on oublie facilement tant le jeu se révèle immersif. Tout ce que j'espère maintenant, c'est que Fallout 4 sera quand même bien plus soigné techniquement. C'est vraiment la grosse tare du jeu et le truc qui a fait et fera encore fuir certains joueurs.
Mede

le 10/11/2012
9 play3
Joli surprise pour ma part que se Fallout. Je n'en est réalisé aucun avant celui ci et j'ai vraiment pris une claque grâce a une OST sympas, des quète en veux tu en voilas, des personnage charismatique pour la plupart. très Bon jeu.
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