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Xenogears

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Xenogears
Xenogears. La seule évocation de ce mot peut faire chavirer le coeur de millions de fans, tout comme dégoûter bon nombres d'autres personnes. Certains l'adulent d'autres le rejettent, quoi qu'il en soit, il ne laisse personne indifférent, et cela se comprend puisque de jeu, Xenogears n'en possède que l'appellation et la forme. Dans le fond, Xenogears n'est pas vraiment un jeu, mais plutôt un immense livre qu'on ne sait pas vraiment comment tenir... Un pavé qui s'étale sur deux CD pleins à craquer de réflexions, de fausses pistes et d'émotions. Voyons, voyons...

L'histoire de Xenogears est presque impossible à résumer en quelques lignes, je vais donc vous résumer en quelques mots la situation initiale dans laquelle le jeu se déroule et les toutes premières heures de jeu.
Le jeu s'ouvre sur une mystérieuse citation biblique (I am Alpha and Omega...) qui s'enchaîne immédiatement avec une cinématique sublime (et qui le reste aujourd'hui) mêlant 3D et DA type manga. Long travelling sur un immense vaisseau spatial. Soudain, les alarmes de sécurités se mettent à retentir. La salle de contrôle est en ébullition et se met en oeuvre pour comprendre et éradiquer les raisons du problème. A l'intérieur du vaisseau, quelque chose s'est réveillé, et se propage à l'intérieur du Spaceship. Malgré les efforts de toute l'équipe de contrôle, le commandant se voit dans l'obligation d'ordonner l'évacuation du navire. Seul à rester dans son vaisseau, le commandant ne semble pas si surpris par cette catastrophe. Un dernier regard sur une photo de sa femme et de sa fille, et le commandant appuie sur le bouton d'autodestruction. Les débris du vaisseau s'écrase sur Terre. De ces cendres métalliques "ELLE" se lève, nue, magnifique. Elle apporte l'humanité sur cette planète vierge.
La cinématique terminée, on passe à quelque chose qui ne semble pas en rapport avec ce que l'on vient de voir. Du texte défile à l'écran, on nous explique que Sur terre, depuis une centaine d'années, deux royaumes s'opposent : Aveh et Kislev. Aveh (dont la capitale est Bledavik) qui, soutenue par le "Gebler" l'armée de Solaris, domine Kislev (dont la capitale est Nortune) qui combat seul. La raison de cette guerre est aujourd'hui oubliée...
On passe ensuite à autre chose (encore !). On se retrouve dans la peau de Fei Fong Wong, jeune peintre passionné d'arts martiaux qui coule une existence paisible dans son village adoptif de Lahan. Adoptif ? Oui, Fei semble avoir été amené il y a quelques années de cela dans ce village par un homme mystérieux. Hélas, Fei n'a plus aucuns souvenirs de cette période et de celle qui la précède. Un jour, Fei se rend chez son ami le docteur Citan Uzuki. A son retour, il découvre son village assaillit par des Gears (d'immenses robots mécaniques). Fei prend son courage à deux mains et grimpe dans un Gear vide.
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Mais une fois aux commandes, quelque chose d'étrange se produit. -(la scène qui suit est une cinématique)- Des images du passé du jeune homme ressurgissent puis, on le voit à l'intérieur de son Gear, le visage à demi levé et caché par ses cheveux, un rictus sadique aux lèvres.Ensuite, le Gear de Fei déclenche une immense explosion qui détruit le village et ses assaillants. Fei ne semble pas avoir pu maîtriser une puissance qui lui était inconnue, il ne comprend pas ce qui s'est passé, est-ce vraiment lui qui a fait ça ?. Chassé par les survivants du village, Fei tombe dans une foret ou il fait la connaissance d'Elly Van Houten, qui semble avoir commander l'attaque du village... Celle-ci menace Fei de son arme, mais le jeune homme la sauve de monstres qui l'attaquent. Finalement, tout le monde se calme et tout rentre dans l'ordre. Les deux jeunes gens seront bientôt rattrapés par Citan qui a finalement décidé de rejoindre Fei.
Voila le début de l'histoire. De ces trois situations, va naître une intrigue extrêmement complexe (mais pas incompréhensible, attention, dans Xenogears TOUT se tient si on prend la peine de réfléchir un minimum), une histoire fabuleuse qui fait de Xenogears une relique, un jeu indispensable que tout joueur de RPG se doit de goûter au moins une fois dans sa vie.
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Le gameplay du titre n'est pour lui ni une véritable faiblesse ni une force. On a le droit à des combats aléatoires et à deux types de rencontres différentes : des combats à pieds et à (ou "en", c'est bizarre, j'ai pas l'habitude de cette expression moi ! ^^) Gears. Ces deux types de joutes ont leurs particularités. A pied, vous avez une barre de AP, qui monte au fur et a mesure du combat. Une fois pleine vous pouvez attaquez. Vous pouvez lancer une attaque magique qui réduit vos EP (Ether Points), finalement, on utilise assez rarement cette fonction et on privilégie les attaques physiques (en tout cas, c'est mon cas). Vous pouvez choisir de lancer une attaque classique a bases de plusieurs coups qui réduit différemment votre barre de AP : vous avez les coups de force faible qui vous coûtent 1 AP, les coups de force moyenne qui vous en coûtent 2 et enfin, les coups forts qui vous en coûtent 3. Plus le coup est fort, plus vous risquez de le rater (ce système a été repris et remanié pour Chrono Cross où l'aspect réussite des coups est plus développé). Vous pouvez aussi choisir de lancer une attaque spéciale grâce une combinaison de touches biens spécifiques qui vous est indiqué à l'écran. Si aux premiers abord, ce système peut sembler génial, on découvre vite ses limites, puisqu'on fait quasiment tout le temps la même chose ! C'est dommage, avec plus de coups et un peu plus de possibilités, on se serait plus amuser. Passons au combat en (rahhh !) Gears. Je les trouve personnellement plus abouti et plus intéressant que les combats à pieds et c'est d'ailleurs tant mieux, puisque vous combattrez bien plus en (putaiiiiiiinnnn) Gears qu'à pieds. Le système est assez simple en soit et ressemble assez au système de combat au sol dans le fond. A ceci près que vous devrez gérer votre consommation de fuel (essence, en bon François) et que pour réaliser des coups spéciaux, vous devrez attendre 1, 2 ou 3 tours pour réaliser des attaques de force faible, moyenne ou forte. Plus le coup est fort, plus il vous coûte de fuel. Vous pourrez vous régénérer qu'à partir d'un moment dans le jeu. Ah oui, j'avais oublié mais les combats se déroulent à 3 personnages maximum. Voila en gros de ce qu'il en est pour le gameplay de Xenogears. Les combats auraient pu être plus palpitant, mais quand on joue à Xenogears, je ne pense pas que ce soit vraiment pour les combats.
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Graphiquement parlant, le jeu a assez mal vieillit, on a le droit a de la "Full rotative 3D" c'est à dire de la 3D "quetupeutournerautourdupersonnage" ^^. Les personnages eux, restent en 2D basse rés', et lors des zooms (oui, pour éviter trop de temps de chargements, on nous fout des zooms a chaque changement de décors), ils pixellisent à mort. Heureusement, les cinématiques sublimes rehaussent un peu le tout, même si on peut regretter leur faible nombre. Les Gears ne sont pas si moches non plus, mais n'oublions pas que le jeu date de 1998 ! Coté musiques, c'est du tout bon, les thèmes sont très typés et hors jeu, on les reconnaît du premier coup. Mitsuda nous gâte de composition qui colle parfaitement à l'ambiance du soft mais qu'on écoute volontiers hors-contexte.
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Xenogears ne doit pas vraiment être pris comme un jeu. On pourrait se dire que le support n'est pas vraiment adapté et que Xenogears aurait autant pu être un manga ou un anime. Mais comment raconter une histoire s'étalant sur plus de 60 heures autre part que dans un jeu ? (si, peut-être Xenogears aurait vraiment pu être une série animée type Evangelion) C'est donc à nous, joueurs, de faire l'effort de se plonger dans ses heures de dialogues et d'essayer de comprendre un scénario extrêmement riche et complexe. Si vous réussissez, alors Xenogears est pour vous, sinon, vous n'en verrez jamais la fin.
La grande force de Xenogears, nous l'avons dit, c'est son scénario, mais aussi, et surtout dirons certains, ses personnages. Ils sont assez nombreux (plus d'une dizaine au total) et ont tous une personnalité très développé (bon ok, pour Chu-Chu je dis pas, mais bon...). Surtout les deux personnages principaux Elly, mais surtout Fei, qui vous réserve de très nombreuses surprises...
Pour jouer à Xenogears, il faut vraiment être impliqué, à fond dedans, sous peine d'être rapidement perdu dans les méandres d'un scénario gigantesque, extrêmement riche (désolé je me répète, mais c'est indispensable). Si vous n'avez pas envie de réfléchir, êtes excités et avez envie de vous faire un bon Quake III en réseau, alors attendez, car dans ses moments, il vous sera totalement impossible de jouer à Xenogears. Vous trouverez les heures de dialogues interminables, alors que concentré, elles vous passionneront. Mais il faut également accrocher à l'ambiance, et certains n'aimeront pas. Mêlant aspect futuriste et d'autre plus typé dans le passé, le premier aspect prend rapidement le pas sur le second, et cet univers a base de robots et de guerres futuristes ne plaira assurément pas a tout le monde.
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On peut également remarquer un défaut assez énervant lors de certaines phases de jeu : la maniabilité lors des phases de plates formes est horrible, souvenez-vous, la tour de Babel, où il fallait parfois, après avoir raté un saut, tout recommencer depuis le début (ça m'est arrivé, et j'ai failli bouffer mon pad !).
On peut regretter que le jeu ne repose vraiment que sur son scénario et que parfois, les dialogues sont vraiment trop long (plusieurs heures des fois, et je ne rigole pas !). On aurait préférer un plus grand découpage entre dialogues et jeu. Peut être de la faute de Square, qui sur la fin du développement a carrément couper du budget à la petite équipe de sieur Takahashi. Pas cool, messieurs les dirigeants ! Cela se ressent surtout sur le second CD, qui semble vraiment avoir été charcuté : certaines phases, qui auraient pu être des phases de jeu, ont été transformées en quelques pages de résumé texte !
Coté durée de vie, on a le droit a une quête principale extrêmement longue (plus de 60 heures), d'autant qu'on a du mal à jouer à Xenogears 10 heures d'affilés ! Il faut digérer ce qu'on l'on vient de comprendre sous peine de rapidement, frôler l'indigestion.
Xenogears
Finalement, on peut dire que Xenogears est jeu réellement à part, un mythe, qu'il faut plus aborder comme une oeuvre mêlant références religieuses et critiques sur la société et l'église (par le biais de l'Ethos) que comme un jeu. Certains adoreront, d'autres, qui cherchent peut être un aspect plus récréatif dans un jeu vidéo, s'ennuieront à mourir. Une oeuvre traitant de thèmes adultes, une histoire d'amour, de religions, de complots multiples dans un univers futuriste font de Xenogears une oeuvre totalement indispensable qui DOIT être essayer au moins une fois dans sa vie... tout cela grâce à un scénario et un personnage sublimement complexe : Fei. Avec un gameplay qui tienne vraiment la route, Xenogears se hisserait sans problème aux toutes premières places des plus grands jeux de tous les temps... il reste tout de même un grand jeu.
P.S : je vous conseille un excellent site avec pas mal d'informations sur Xenogears, Lost-Edens.

15/07/2003
  • THE SCENAR'
  • THE CHARACTERS
  • Bande-son
  • Durée de vie
  • A assez mal vieilli techniquement
  • Trop de dialogues
  • Combats assez chiants parfois
10

TECHNIQUE 3.5/5
BANDE SON 4.5/5
SCENARIO 5/5
DUREE DE VIE 4.5/5
GAMEPLAY 3/5
Xenogears > Commentaires :

Xenogears

10
8.5

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80 commentaires
Spiriel

le 31/12/2023
7_5
XenoGears reste fidèle à sa réputation, 25 ans après. Une ambition assez folle au niveau de l'univers, des thématiques et des personnages, mais aussi l'impression que ça le gonfle d'être un jeu.

Au niveau technique, c'est un jeu de son époque. Les éléments 3D sont grossiers et maladroitement intégrés, mais la direction artistique est soignée et cohérente. Le design des personnages est reconnaissable et agréable par exemple. Toute la première partie du jeu bénéficie d'une narration qui prend son temps et met en place une atmosphère de monde qui se meurt à petit feu.
La bande-son est vraiment sublime, même si elle aurait gagné à être plus variée.

Vraiment, le début du jeu impressionne par la richesse et la subtilité de ce qu'il propose. Le problème, c'est qu'on se retrouve rapidement avec trop de tout.

Au niveau du gameplay, on se focalise dans un premier temps sur le déblocage des deathblows. Néanmoins, pourquoi offrir à Fei des deathblows qui ne peuvent être débloqués qu'à des niveaux qu'on atteint lorsqu'il ne reste plus que des combats en Gear ?
Dans le même goût, à un moment du jeu, l'utilisation des combos devient crucial... pour devenir instantanément périmée.
Le gameplay propose des choses intéressantes, mais la réflexion sur leur intégration au jeu a été bâclée.

La lisibilité de l'intrigue est rendue complexe par de (trop) nombreux personnages à l'identité multiple. Je ne voudrai pas spoiler, mais en gros, on prend le coeur de Mr. Robot, et on multiplie ça par 4 ou 5.
Les histoires de prolongement de la vie, de création de nouvelle personnalité ou encore de possession par l'esprit sont un peu faciles scénaristiquement, et encore une fois, trop nombreuses.

Ceci étant dit, force est de constater que les personnages sont parfois très réussis. Fei, Citan et surtout Elly prennent corps comme rarement dans un RPG, et certains ennemis sont fascinants. La palme revenant à Miang/Myyah.

XenoGears est un RPG de l'époque où les J-RPG se paraient d'ambitions sans limite pour créer des univers et raconter des histoires.
Combien de fois me suis-je dit "mais c'est ce jeu qu'ils devraient adapter en série, pas Zelda" ?

Le CD2 incarne cela très bien. Faire s'assoir les personnages pour qu'ils racontent les évènements qu'on était censé jouer, ça peut paraître absurde, mais cela confère une mélancolie raccord avec les personnages et l'histoire. Et puis, ce côté psychanalyse colle aussi aux personnalités des personnages et à leurs nombreux traumas.
Par contre, ça pose d'évidents problèmes de lourdeur dans la narration.
Le jeu finit par lasser un peu d'ailleurs.

Pour finir, un jeu qui se joue bien à condition de ne pas être pressé, avec des scènes et des personnages marquants. La thématique religieuse est parfois naïve et confuse, mais cela va tout de même bien plus loin que la simple citation de termes comme ce qu'on peut trouver dans Evangelion.
BlackJowy

le 18/01/2022
7

Je n'ai pas spécialement aimé ce jeu.

En sortant de mon exploration de la série des Ys, je suis tombé dans l'engrenage des Trails de The Legend of Heroes et en finissant le 9ème jeu qu'était Trails of Cold Steel 4 je me suis rendu compte que c'était le 99ème de ma liste de RPGs finis sur Legendra, et j'ai voulu marquer le coup en faisant un jeu un peu particulier de mon backlog de jeux, et parmi une courte liste de J-RPG que j'attends de faire depuis longtemps il y avait Xenogears.

Bon j'avais une conviction assez forte que Xenogears était un grand jeu respecté par la communauté, un peu particulier sans que je sache trop en quoi, et que c'était un de ces incontournables de l'ère si particulière de la première Playstation, celle à travers laquelle j'ai découvert les J-RPG, tardivement. Mais voilà, je ne savais pas (ou j'avais oublié), l'histoire si particulière du développement de ce jeu et le résultat final qui inclus le fameux deuxième CD.

Je me suis donc lancé à chercher un patch en Français, qui la dernière fois que je m'étais intéressé au jeu était encore incomplet, mais j'ai eu la bonne surprise de voir qu'en plus entretemps il y avait eu un nouveau patch de traduction à priori de bien meilleure qualité. Et j'ai lancé le jeu...

La première chose qui m'a frappé, parce que je l'avais oubliée, c'est que cette période du jeu vidéo était un peu ingrate. Il y a un vrai saut qualitatif dans le J-RPG mais il y a aussi la confrontation avec la 3D débutante mais presque incontournable pour cette époque. Le résultat ? Des jeux paradoxalement moins lisibles que leur prédécesseurs sur 16-bits alors que tout le reste est mieux.

Xenogears ni échappe donc pas, on lutte avec la caméra pour voir où l'on va, on peine à se repérer, à comprendre son environnement et j'ai eu en permanence le sentiment d’être contraint, ralenti par ces aspects techniques.

Paradoxalement ce qui a suivi c'est la sensation un peu comme dans FF7 qu'il y a une volonté de cinéma, de faire des plans cinématographiques, une narration plus proche d'un film, aussi via la bande son ...

Mais rapidement ce qui c'est imposé c'est un manque de polish du jeu, parce que son histoire de développement compliqué, le jeu a été fini par ce CD2 si particulier et donc il n'y a eu que peu de polissage du jeu. Ça se ressent en permanence en fait, les menu semblent bruts, ça manque d'options, en combat c'est pas ergonomique, il y a pleins de moments qui sont bizarre au niveau des dialogues ou de la narration parce que il n'y a pas eu ce travail de retoucher globalement l'ergonomie et la fluidité du gameplay.

Ce jeu c'est un peu comme le Dune de Jodorowsky.

C'est un énorme projet qui s'est laissé dépasser par les envies débordantes de ses créateurs mais aussi leur manque d'expérience in fine. Et je vois plein de parallèles. Le film devait durer un nombre improbable d'heures là où Xenogears dure 60 heures et on peut facilement en déduire qu'il aurait pu durer 80h ! Le film proposait des idées révolutionnaires pour l'époque, une énorme créativité et beaucoup de symbolisme tout comme ce jeu. Le film avorté via son story board a influencé plusieurs grands films tout comme Xenogears avec son deuxième CD a influencé plein de grands jeux. Le film aurait été un objet esoterique comme l'est le jeu, et il aurait été tout aussi difficile à aborder à mon avis

Donc voilà, ce jeu j'ai envie de l'aimer parce qu'il est considéré comme culte par tout le monde, mais la réalité c'est que plus de 20 ans plus tard, c'est compliqué en fait. Et j'ai l'impression qu'on ne peut pas en dire du mal, mais c'est un jeu qui a mal vieilli. On est vraiment dans ce genre de jeux qui étaient dingue à leur sortie malgré leurs défauts, mais qui aujourd'hui sont juste trop datés. Ça n'est pas agréable de plonger dedans pour la première fois en 2022, il y a le problème de lisibilité lié à la 3D, il a une narration inutilement longue et compliquée, des dialogues qui sonnent bizarrement, une ergonomie lourde, de trop multiples sources de frustration/lenteur dans l'animation des combats, dans la fréquence abusée des combats qui se mêle d'autant plus de frustration quand on peine à se repérer dans le jeu et d'autant plus de combats ...

Jodorowsky s'est laissé dépasser par son envie de faire fi de toutes limites, Xenogears aurait du s’arrêter au premier CD comme ça avait été envisagé, avec le temps restant pour finir de peaufiner le jeu et délivrer un produit final qui aurait mieux encaissé le temps qui passe. Qui aurait peut-être pu du coup lui permettre de faire correctement le CD2 dans un second jeu et éventuellement les autres épisodes.

Ma note peu sembler un peu dure, mais je pense qu'elle est juste dans le contexte d'une première partie en 2022. Il faut voir que la plupart des commentaires ici datent de 2011 (et ça inclus pas mal de parties jouées bien avant j'imagine), et que il y en pourcentage très peu de commentaires récents, et quand bien même le précédent de 2020 donne déjà un 7/10.

Le bon coté pour moi, c'est que ce jeu m'a forcé à reconsidérer mon backlog et à le réduire pas mal


Xeldar

le 11/07/2020
7

C'est difficile de noter un jeu inachevé, c'est un jeu que j'aurais pu totalement adoré si le produit final était à la hauteur de l'ambition de son créateur.

Mais je le trouve horrible sur le gameplay. Le déblocage des combos est juste d'un chiant, et 90% du temps tu spam ton combo le plus puissant. Les combats de mecha c'est encore pire... Le plus chiant étant la longueur des animations pour des attaques que tu fais tout le temps. Je n'ai pas aimé l'aspect plateforme, j'ai trouvé que c'était une fausse bonne idée, avec une caméra qui rend le truc encore plus frustrant. Et donc je n'ai pas aimé la tour de Babel, surtout qu'ils auraient juste pu voler à la place de grimper...
Sinon il est assez fou niveau thématiques, même si je trouve que c'est trop condensé et donc trop rushé. j'aurais également aimé plus de développement sur les personnages et l'univers. Ouais au final j'ai plus un avis négatif, même si je ne me suis pas emmerder non plus pendant ma découverte. je suis assez content de l'avoir fait sur émulateur qui permet de passer outre un bon nombre de défaut via le turbo et les savestates. Je sais pas quelle note donné tellement c'était une expérience spéciale, du coup je mets 7 même si subjectivement je mettrais moins, mais objectivement je mettrais plus.


Rodrigo Custodio

le 28/02/2017
9_5

Pois bem, se você jogou, relembre e, se nunca viu, aproveite para conhecer esta joia em forma de jogo: nela você acompanha a história de Fei Wong Fong, um jovem sem passado, de presente ameaçador e que luta para ter um futuro melhor que em meio a muitos inimigos e adversidades, precisa enfrentar seu maior problema: suas próprias questões mal resolvidas.

A história se desenrola após alguns incidentes na vila na qual Fei foi deixado quando criança, Lohan. Após os incidentes, a jornada começa e a história, com muitos elementos de ciência, religião e filosofia, vai sendo contada. De maneira confusa no início, mas de forma proposital, pois no final da história todas as pontas conseguem se amarrar e cada detalhe ser resumido em uma conclusão épica.

O visual também é algo trabalhado com muito cuidado: os sprites são grandes e os desenvolvedores não tiveram vergonha de assumir as limitações da época, pois é comum ver a câmera se aproximar e expore os pixels “estourados” dos personagens. Animes ajudam a contar a história e contam com uma definição impressionante, mesmo se tratando de um jogo de 1998. Sinta-se a vontade para assistir o anime de introdução do jogo:


Douby

le 02/08/2015
9

Malgré qu'il soit extrêmement linéaire, WTF au niveau des combats avec des énigmes non résolues (0 dégats sans raison, magie obsolète, etc...) et un CD 2 complètement expédié, Xenogears est juste une tuerie sans nom. Y a rien à jeter dans ce jeu, le scénario est le plus pointu et riche que j'ai pu jouer dans ma vie.


Sphynx

le 20/04/2015
9
Xenogears, c'est le chef d’œuvre inachevé par excellence. Une erreur de parcours qui en fait un jeu à part, fascinant mais qui n'en reste pas moins décevant.

Décevant avant tout pour son côté inabouti, et je ne parle pas seulement du fameux CD2, tronqué pour des raisons budgétaires, qui dans le fonds ne fait qu'accentuer un problème récurrent depuis le début du jeu : l'aspect ludique en retrait, une histoire qui prend trop de place et qui ne pousse pas vraiment à se lancer dans les quêtes annexes par exemple, c'est le concept en lui-même qui s'avère bancal malgré son potentiel énorme. Bien des aspects du jeu trahisse la précipitation et le manque de finition.

A côté, son scénario, œdipien à l'excès, est intéressant et très riche, mais probablement plus dans sa structure que dans son propos, encore très empreint de la naïveté qui était celle des RPGs de l'époque PS1 avec ses bons sentiments et sa rengaine moralisatrice. Un scénario tentaculaire structurellement parlant qui évolue sur de nombreux plans parallèles, et qui devient au final quelque peu encombrant quand on en arrive au dénouement qui s'étire excessivement en longueur à vouloir lier tout ça ensemble. La mise en scène est solide et parvient cependant à maintenir l'intensité de l'histoire, malgré les séances de parlotte qui trainent en longueur.

Mention spéciale pour la 3D, dont on dit qu'elle a mal vieilli mais que je trouve très finement travaillée une fois remise dans le contexte de l'époque : il y a un goût du détail dont peu de jeux peuvent se targuer, et une beauté non-discutable dans les décors. Beaucoup de soft de cette ère faisait le choix de la 3D sans jamais l'utiliser, ce n'est pas le cas de celui-ci. Le parti-pris graphique était peut-être un peu trop précurseur cependant, étant donné les limitations techniques du support qui imposaient une caméra bien trop proche, rendant le gameplay et les phases d'exploration assez chaotique. Mais il faut noter le travail de fond.

Puissant et pourtant inabouti à bien des niveaux donc, j'ai tendance à voir Xenogears plus comme un brouillon que comme un véritable jeu. Il a su pourtant trouver sa place dans le panthéon du RPG en l'état, mais à l'heure où on parle beaucoup de remake de FF7 et d'autres softs, s'il en est bien un qui mériterait un remake, c'est celui-ci : un potentiel énorme, qu'on aimerait vraiment voir aboutir un jour.


+ Le scénario
+ La mise en scène
+ Les graphismes
+ Des mecha badass

- Le manque de finition
- L'exploration et la prise de vue
- Trop de parlotte
Pwyll

le 28/07/2014
Edité le 18/03/2015
8
Xenogears est avant tout un projet inachevé. En soit, ce n'est pas foncièrement le cœur du problème, mais il tient de constater que le scénario et son univers sont tellement compilés qu'il faut avoir les neurones fortement actifs pour ne pas sombrer devant l'escalade des évènements et des situations. C'est ce qui m'empêche de lui mettre une note plus élevée alors que l'univers et le scénario sont juste les plus fous de l'histoire du jeu vidéo.
david06

le 12/06/2014
10
Au de bout de 55 heures de pur plaisir je fini Xenogears et laisse donc Fei et les autres.
J'ai été sous le charme du début à la fin avec ce jeu.
Ayant fini depuis quelques temps les xenosaga, je me disais pourquoi ne pas faire Xenogears??
Et bien je suis heureux de l'avoir fait.
C'est une expérience géniale avec des graphisme qui sont plus que correct (sur PSP), un gameplay a deux facette, facile a prendre en main et accrocheur, des persos bien foutu (mon dieux Fei!!!), mais surtout c'est une OST magistrale et un scénario dantesque !!!!
Vraiment à faire absolument malgré les soucis de caméra, les phases de plateforme bidons et le souci du deuxième CD (qui ne m'a pas choqué plus que ça, sans doute car j'étais averti...)
Un gros coup de coeur néanmoins, qui me permet de faire abstraction des défauts et mettre la note maximale!


Elekami

le 31/05/2014
Edité le 04/03/2015
8_5
Xenogears est un jeu ô combien ardu à évaluer...
L'histoire est géniale, mais comporte aussi des moments brouillons. Le gameplay est excellent, avec deux systèmes de combat bien à part, mais on regrettera toutefois les phases de plateforme à la fois dispensables et souvent guère intuitives. Enfin, si le premier CD relève du haut-du-panier en terme de J-RPG, le second laisse un goût d'inachevé en nous bombardant de cinématiques et en nous laissant trop peu de temps de jeu. Malgré tout, l'expérience offerte par le jeu est tellement prenante et magique qu'on a envie de l'aimer jusqu'au bout, en faisant abstraction de ses quelques défauts. Porté de surcroit par une bande-son d'exception, Xenogears aurait pu être l'un des tous meilleurs jeux de rôle de son époque s'il ne laissait pas cette impression cruelle de projet inachevé...
Gunotak

le 28/01/2014
Edité le 28/01/2014
9
Les + :

- un scénario de titan
- les personnages
- les méchas ("Gears")
- les références à la religion
- les musiques

+- (ça se discute) :

-le gameplay lors des combats

( il faut faire un max de combos de touche pour acquérir les techniques pour les personnages qui débloqueront celles des Gears.)

-le CD2 baclé (faute de budget , Square ayant décidé de miser un max sur FF8 )
Je ne me suis pas ennuyé une seule fois dans ce jeu tellement j'étais captivé par son scénario et son univers

Note personnelle : 9/10 et un des Best Game Ever
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