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Nights of Azure

arpg play3 japon
Nights of Azure
The Land Of No Night
Gust aura décidément bien pris son temps pour se décider à sortir une nouvelle licence RPG. Le développeur japonais prend donc enfin des risques et nous épargne cette fois-ci un énième et systématique "Atelier" au profit d'une création totalement originale, qui ne se rattache à aucune autre série existante. Rien qu'avec ça, Nights of Azures mérite un peu d'attention, bien que votre serviteur ne soit généralement, il faut bien l'admettre, pas vraiment emballé par les productions dudit studio.

Blue Night

L'histoire se déroule dans notre monde, ou plutôt une vision alternative de notre bonne vieille planète, dans lequel le Seigneur de la Nuit fut terrassé il y a plusieurs centaines d'années. Mais avant de disparaître complètement, cette entité maléfique extrêmement puissante fit pleuvoir tout son sang corrompu sur la Terre et transforma les êtres humains souillés en d'horribles créatures nocturnes. De nos jours, Arnas, une agent au service de la puissante organisation religieuse du Vatican et chevalier de son état, se rend sur une petite île d'Europe sur les ordres de sa hiérarchie, afin de rejoindre le partenaire qui lui a été assigné pour sa nouvelle mission. Ce dernier se révèle alors être sa meilleure amie, Lyulitis, une prêtresse avec laquelle elle partage des sentiments bien particuliers et qu'elle devra protéger d'un destin tragique inéluctable.

Le ton est donné, et après ce pitch d'une incroyable originalité, nous voici au commandes du personnage principal, prêt à en découdre avec les hordes infernales infestant les ruelles de la ville. Arnas est une hybride ayant été au contact du sang maudit mais sans s'être transformée, ce qui lui confère la possibilité de tuer les monstres et d'en récolter le sang afin de le purifier. Pour cela elle se fera aider par ses "Servans", des créatures magiques très diverses qu'elle peut invoquer et utiliser à volonté durant ses longues pérégrinations crépusculaires. Elle disposera également d'un quartier général où se replier, l'hôtel "Ende", tenu par le mystérieux réceptionniste qui aidera autant que faire se peut les deux héroïnes dans leurs investigations.
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End Night

C'est précisément dans ce bâtiment qu'Arnas se préparera avant de partir en mission, puisque celui-ci fera à la fois office de magasin, d'offres de quêtes annexes ou bien encore d'arène à challenges pour varier les plaisirs. Et c'est surtout ici que vous pourrez faire évoluer votre personnage en lui attribuant de nouvelles compétences, lui équiper de nouveaux objets à elle et à ses créatures, mais également en lui faisant changer de niveau. Car effectivement, si le leveling des Servans demeure très classique avec une montée de niveau par points d'expérience après chaque donjon, Arnas devra purifier tout le sang récolté afin de le transformer en XP, à l'instar de ce qui se fait dans l'excellent Bloodborne. Et puisque l'action se déroule exclusivement la nuit, il est tout de même possible d'assigner des activités diurnes à votre chasseuse de monstre, qui se traduise par le gain automatique d'un autre type d'expérience utilisable pour acheter de nouvelles techniques.

Le gameplay quant à lui reste très classique de prime abord. Arnas attaque donc en temps réel et dispose de plusieurs armes aux styles assez variés, de type corps à corps ou à distance, qu'elle gagnera au fur et à mesure de la progression du jeu. Une jauge se remplit également en bas à gauche de l'écran et symbolise le moment où elle pourra se transformer en un être surpuissant pour un court laps de temps. Être dont la forme et les pouvoirs varieront selon les Servans qui vous accompagnent. Ces derniers, bien que peu nombreux au début de l'aventure, pourront être recrutés par la suite et vous permettront de former plusieurs groupes d'individus aux compétences très diverses et de plusieurs types : offensifs, défensifs, soigneurs... Il sera même possible de leur donner quelques ordres en plein combat pour affiner votre stratégie au moment opportun, ainsi que de switcher d'équipe quand bon vous semble.
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Chaos Night

Nights of Azure est donc un Action-RPG agrémenté de quelques idées intéressantes, qui ne partait pourtant pas si mal au bout d'à peine quelques minutes de jeu. Mais soyons clairs, le nouveau bébé de Gust est un échec, un jeu fainéant, peu intéressant. Tout d'abord, le level design est inexistant, dirigiste et linéaire. Tous les donjons se ressemblent, le bestiaire est limité, et comble de la paresse, vos Servans eux-mêmes ont le même design que les monstres que vous affrontez. Alors pourquoi pas, mais vu qu'il ne sont pas en très grand nombre, cela reste vraiment très décevant. L'action est fluide mais peu lisible durant des affrontements regroupant de nombreux adversaires, et la difficulté est totalement inexistante. Ce dernier point étant d'ailleurs très regrettable au vu de la relative richesse de customisation de votre équipe, permettant de nombreuses possibilités. Malheureusement tout cela ne vous sera vraiment utile que pour torcher les différentes épreuves de l'arène, l'histoire principale ne proposant absolument aucun challenge.

Mais comme si cela ne suffisait pas, le titre s'enlise dans une histoire ennuyeuse et extrêmement mal mise en scène. Certaines séquences supposées épiques ou intenses ne dégagent aucune émotion, empêtrées dans une animation bancale ou une motion capture peu concluante, le tout avec des dialogues insipides, souvent mielleux et clichés. Les deux personnages principaux ne sont pas vraiment attachants, et la surdose de fan service à base de grosses poitrines et de vêtements affriolants devient vite assez ridicule. D'autant plus que le décalage entre le scénario plutôt sombre et les petites saynètes niaises et soporifiques d'entre deux donjons fatiguent le joueur qui se dit qu'il ferait bien d'aller vite fait dégommer du monstre pour oublier ça. Fort heureusement, le jeu est relativement court, à peine une quinzaine d'heures sans se presser, ce qui abrège le supplice rapidement. A moins bien sûr de vouloir pousser le bouchon pour obtenir la vraie fin.
Nights of Azure
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Gust Night

La réalisation générale du titre ne déroge pas à la moyenne des jeux Gust, à savoir des graphismes tout juste corrects et un frame rate qui répond heureusement présent. Reste que tout cela manque cruellement de folie et d'originalité. L'atmosphère fin du XIXème ou début du XXème siècle qui se dégage du style architectural des bâtiments aurait pu donner quelque chose de vraiment marquant, mais en l'état le jeu ne dégage pas grand chose et l'on finit par ne plus vraiment faire attention aux décors autour de nous. Tout n'est heureusement pas si noir et Nights of Azure possède tout de même quelques qualités qui l'empêche de véritablement sombrer dans la médiocrité vidéoludique totale.

La richesse du gameplay bien entendu comme expliqué plus haut, et ce malgré l'absence de réel challenge, mais également l'humour de certains personnages secondaires qui réveille ponctuellement le joueur de sa torpeur. Mais la plus grande réussite reste incontestablement l'OST, très variée et majoritairement à consonance métal et symphonique, qui rehausse à elle seule le plaisir de déambuler dans ces donjons atrocement mornes grâce à la qualité de la plupart des compositions. La bande originale sera d'ailleurs débloquée dans les options une fois le premier run effectué ainsi qu'une galerie d'artworks très sympathiques, à côté desquels les modèles 3D du jeu font malheureusement pâle figure.
Nights of Azure
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Nights of Azure
En conclusion, Nights of Azure est un Action-RPG bas de gamme, ennuyeux, maladroit et dirigiste qui ne doit son salut qu'à une OST de grande qualité et la relative richesse de son gameplay, malheureusement rendu inutile de par la trop grande facilité du soft. A réserver à tous ceux que le trop plein de fan service gratuit, un level design raté et la nullité d'un scénario ne dérangent pas.

28/02/2016
  • L'OST
  • Gameplay riche en possibilités
  • Le scénario
  • La mise en scène
  • Le level design
  • Les 2 personnages principaux
  • La durée de vie
  • L'absence de difficulté
5

TECHNIQUE 3/5
BANDE SON 4/5
SCENARIO 2/5
DUREE DE VIE 2/5
GAMEPLAY 3.5/5
Nights of Azure > Commentaires :

Nights of Azure

5
5.5

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4 commentaires
Zanxthiloide

le 17/02/2017
4 play4
Nights of Azure aurait pu se hisser au rang de petite gemme du RPG s'il n'était pas si paresseux : que ce soit le gameplay, le casting, le scénario (totalement indigeste) ou le graphisme, tout est en dessous de la moyenne alors que le potentiel était bien présent.
Seule la bande son est parvenue à me satisfaire.

Je retiendrais ce ce jeu un petit RPG sans prétention et qui -comme à l'habitude de Gust- ne se donne pas les moyens de ses ambitions.
yunfa

le 23/01/2017
5_5 play4
A la fois satisfait et déçu.

Le chara design est sympa, le jeu est assez tonique mais bien trop court avec une histoire bas de gamme (thème sombre et ambiance japaniaiserie qui ne se combine pas bien pour le coup).

Qui plus est le jeu est facile de A à Z seul le Post game pourra être un peu plus difficile via des ennemis/boss qui font de gros dégâts mais sans plus.

Par contre l'aspect collection des objets peut être un plus pour qui aime ce système, sans compter l'arène pour des défis + ou - inspiré.

On sent clairement qu'une suite est prévu et on peut croiser les doigts pour une histoire plus travailler et une durée de vie plus grande.

Un jeu très moyen qui a son petit charme.
bruninho87

le 13/05/2016
5 play4

La boucle est bouclée pour Nights of Azure. En effet, ce jeu sorti sur PS3-PS Vita et porté sur PS4, nous fait incarner Arnice, jeune agent de Curia qui se rend sur une île où un être maléfique nommé « Nightlord » sévira et détruira le monde lorsque la lune rouge sera pleine.

Dans un format A-RPG qui fait un peu penser à Ni No Kuni, les combos de la chère Arnice n’ont rien de surprenants et ne sont vraiment pas avare de diversité. En effet, Arnice pour débloquer un total de 4 armes (épée, double dague, hache et arc) chacune d’entre-elle sera plus ou moins efficace contre les boss, même si on finira souvent par utiliser l’épée qui selon moi est la plus efficace en terme rapidité-force, l’arc sera utile pour tirer au loin et laisser les familier près des ennemis.

Parlons-en des familiers qui sont dans un premier temps des démons que nous pourrons « apprivoiser ». J’ai mis expressément les guillemets car lorsque nous tuons un ennemi, il se peut qu’il laisse un sorte de symbole à ramasser nous permettant de l’invoquer contre une somme de « blood blue » et nous aider dans notre quête où nous pouvons invoquer un maximum de 4 familiers à la fois. Malheureusement à l’instar d’un Digimon, Pokémon ou même Ni No Kuni, nous aurons l’occasion d’obtenir uniquement 21 familiers différents. Diversité zéro, encore une fois.

Néanmoins, la combinaison des phases de combats entre nos combos et les familiers donnent l’impression d’être dans des combats dynamiques où au final on finit par se rendre compte que ces combats peuvent devenir rébarbatifs. Fort heureusement que le jeu soit court, car même le fond de l’univers ne permet pas de donner un poil plus d’intérêt à ce jeu, et les rares personne que nous croiserons sont finalement plus agaçantes qu’intéressantes.

A prendre ce jeu avec des pincettes et en échange de peu de sous.


grikarfyn

le 20/10/2015
7 play4
Une production originale chez Gust après une armée d'Atelier ça ne se refuse pas.

A titre personnel je suis tout de suite tombé amoureux du dessin, mais dans les faits qu'en ressort-il vraiment ?

Déjà l'histoire, au demeurant assez sombre (fin du monde, Lyuritis condamnée et sa copine Arnas qui cherche un moyen de changer la roue du destin) on se retrouve avec quelque chose d'assez similaire aux Ateliers. Enfin pas vraiment non plus, c'est un peu plus sérieux, mais ça fait un peu "comment on s'occupe en attendant le jour J". Toute l'intrigue repose donc sur la relation entre les deux héroines, un amour fraternel qui poussera Arnas à tout tenter pour sauver son amie. Espérons à ce titre que la thématique ne sera pas galvaudée lors de son passage en occident, car ce n'est pas une relation homosexuelle non plus.

Pas dénuée de charme, le récit manque d'impact et tant qu'à jouer la mélancolie les auteurs auraient pu pousser un peu plus loin l'idée. On se contentera d'effleurement.

La réalisation du jeu est, sur PS4, un peu juste à cause du syndrome multi-support. Au moins avons nous un jeu assez fluide avec une identité bien marquée sur l'esthétique, ce qui équilibre sur une partie graphique pas beaucoup plus affinée que le dernier Atelier sur PS3. La bande-son en revanche est à mon sens le point fort du jeu, dans le ton et qui sonne juste quasiment toute l'aventure (que ce soit évènements ou combats).

Concernant le gameplay il s'agit d'un action RPG découpé en zone faussement labyrinthiques avec un boss au bout. Le timer vu sur les screens n'a absolument aucunes incidences sur la progression. Ici il s'agit plutôt d'un système dynamique où l'on dirige Arnas avec la possibilité d'invoquer des familiers préalablement débloqués. Ainsi, une vingtaine de créatures très réactives aux compétences variées pourront vous accompagner sachant que le paramétrage est assez bien fichu avec tout un tas d'accessoires et d'objets pour personnaliser (et jusqu'à 4 groupes de 4 est possible, interchangeable à la volée en combat), tout en étant très simple d'accès. La montée d'xp d'Arnas se fait, c'est à noter, via un rituel (vous verrez vous-même).

Très agréable en main, et hormis qu'Arnas soit clouée au sol, le système invitera souvent à revenir dans des zones connues pour les requêtes (comme les Atelier). Sinon la quête principale est relativement variée dans ses environnements avec des zones qui se parcourt vite, très vite d'ailleurs ce qui ajoute au dynamisme d'ensemble et on y revient facilement pour le loot.

Avec un petit aspect collection, un colisée avec des épreuves variables et deux fins (originale et post-game), il y a de quoi s'occuper (j'ai tout fait dans le jeu en 40-50h en prenant mon temps).

En somme le jeu n'est pas extraordinaire, mais très agréable. Je ne peux que saluer Gust de l'initiative, j'espère revoir le chara-designer très vite et d'autres projets de ce type. Ca fait du bien .
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