bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
Commentaires de Schwarztraum avatar
fiche
Trier par : Date | Support | Nom | Note
176 commentaires
Final Fantasy VII play
Schwarztraum

le 30/01/2024
10 play

Difficile de reprocher beaucoup de choses à ce FF qui a marqué toute une génération de joueurs.

L'histoire se met lentement en place mais atteint de nombreux climax et est aidée par une mise en scène somptueuse et des tonnes de cinématiques (!), du jamais vu pour l'époque. Les personnages sont presque tous charismatiques, même si je ne les ai pas tous aimés. L'OST est divine à plus d'un égard et gigantesque.

Le monde est tentaculaire, bourré de secrets et rempli de villes vivantes et variées - même si on ne sait pas toujours bien où il faut aller. Le système de combat est un des plus fluides (invocations mises à part) des anciens FF, ce qui fait qu'il n'a pas beaucoup vieilli.

Que dire du système de matéria? Difficile à comprendre au premier abord, il était tellement malin qu'il a mené à de nombreuses répliques dans d'autres jeux. Les possibilités sont nombreuses et on peut même "casser" le jeu avec un peu d'imagination.

Dans ce FF, tout est bien dosé, au point qu'on n' a jamais la sensation de "trop plein" ni celle de "pas assez". On ne s'ennuie jamais et on a toujours envie d'avancer, ce qui est le propre des plus grands jeux de tous les temps.

Finalement, il m'a marqué comme tant d'autres et m'a fait pleurer comme beaucoup. Un chef d'oeuvre qui mérite sa popularité.

Dans sa forme commercialisée, ce jeu a souffert d'un manque de compréhensibilité par moments, mais c'est un 10/10 par essence.

Le moment clé: le discours de Cloud à bord du Hautvent.


Persona 4 Golden pc
Schwarztraum

le 10/01/2024
10 pc

J'ai enfin pu jouer à la version Golden de mon jeu préféré, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle sublime encore plus l'expérience!

P4G est pour moi le J-RPG ultime: une ambiance inégalable du type "Murder mystery à la Scoobidoo", une OST divinement bonne, des personnages simples et complexes à la fois, des antagonistes captivants, un équilibre vie sociale-donjons parfaitement calibré, une durée de vie importante (sans toutefois tirer en longueur comme dans P3 et P5!), des dialogues oscillant constamment entre suspense et humour, ...

Pas mal d'ajouts "qualité de vie" ont été faits sur cette version, si bien que je n'arrive pas à lui trouver de véritables défauts. Certains de ces ajouts rendent évidemment le jeu plus facile, mais ce n'est jamais aussi exagéré que pour P5R ou même P3R plus récemment. D'autres nouveautés sont absolument indispensables, comme le jeu télévisé Mayonaka Terebi qui m'a donné des tranches de rire à foison...

Si vous ne connaissez pas Persona 4, faites-le avec cette version, vous ne le regretterez pas. Chef d'oeuvre absolu!

Le moment clé: toute la dernière ligne droite, après le recrutement du dernier personnage jouable.


Final Fantasy X play2
Schwarztraum

le 31/01/2024
9_5 play2

Comme cet opus m'a mis sur le cul, tellement il était beau!

Je me rappellerai toujours des pubs à la télé qui ont présenté ce premier FF "next-gen" (PS2 à l'époque). Quelle claque visuelle incroyable, j'avais tellement hâte de mettre la main dessus!

Et la cerise sur le gâteau, c'est que le visuel (et la mise en scène dingue) n'était pas la seule force du titre...FFX propose également un gameplay soigné aux petits oignons, que ça soit:
-Le sphérier, addictif, innovant et laissant libre part à l'imagination du joueur;
-Le système de combat en tour par tour réel, avec une emphase sur l'utilisation de tous les personnages et un équilibre parfait entre vitesse d'animation et style;
-Le contenu dantesque inclus, que ça soit en termes de mini-jeux, de quêtes optionnelles et de superboss!

Le jeu n'a certes pas les meilleurs antagonistes de la série, mais qu'est-ce que le groupe est attachant! Qu'est-ce que l'histoire est bien faite et remplie de surprises! Qu'est-ce que le rythme du jeu est bien calibré pour qu'on ait juste assez d'exploration et de puzzles entre les combats et l'avancement du scénario, alors qu'on a pourtant ici abandonné la traditionnelle carte du monde!

Et que dire de l'OST? Les morceaux légendaires sont pléthores, et l'ambiance "Asie du S-E" que dégage le titre m'a conquis entièrement.

Non vraiment, FFX est juste proche de la perfection et représente un des idéaux du RPG pour moi. Avec un petit peu plus de travail sur les méchants, ce serait le jeu parfait.

Le moment clé: le fantastique triptyque Macalania-Bikanel-Bevelle.


Persona 5 Royal play4
Schwarztraum

le 11/01/2024
9_5 play4

Cette mouture de P5 est presque parfaite. En fait je n'ai presque rien à lui reprocher, c'est un jeu qui offre tellement de possibilités et qui est même sublimé scénaristiquement grâce à l'introduction des nouveaux personnages.

Si vous ne l'avez jamais fait, foncez. Il n'atteint jamais les sommets de P4G en termes de scénario et de développement des personnages (l'humour étant en particulier presque totalement absent de P5), mais le gameplay est plus solide et le jeu a tellement de style.

Je conseille de jouer en Hard/Merciless pour avoir un peu de difficulté car avec tous les ajouts le jeu est vraiment trop facile pour les habitués de la série.

Le moment clé: Même dans cette version, ça reste les événements qui suivent l'infiltration du Casino.


The Legend of Heroes: Ao no Kiseki psp
Schwarztraum

le 12/09/2024
9_5 psp

J'ai le coeur en morceaux, après avoir fini la duologie Crossbell.

On atteint ici le paroxysme de la série des Trails, avec un équilibre entre tous les éléments tel qu'on ne peut que crier au chef d'oeuvre, une fois la superbe fin admirée.

L'OST est une pure merveille, dans la lignée de son prédécesseur. En plus, le jeu a des moments avec VOIX pour la première fois de la série? C'était juste dingue, rien que dans le prologue j'étais en extase devant le travail des VA!

Le système de combat est parfaitement dosé, avec la possibilité (nouvelle) de "SKIP" les animations franchement bienvenue. Les Master Quartz (nouveauté également) sont ici dans leur meilleure représentation, car on a une sorte de mix entre le système des Sky et des Cold Steel. Il y a une tonne de combats sacrément difficiles mais jamais infranchissables (surtout si on accepte de perdre certaines batailles).

J'avais lu quelque part que les Arts étaient trop puissants par rapport aux attaques dans cet opus, mais même en Hard, mon personnage le plus fort était un combattant physique! Cela prouve qu'on peut réellement jouer à cet opus comme on le souhaite.

Le Special Support Section est de loin mon groupe préféré, ils sont à la fois adultes et classes, drôles et jamais hors de propos. Même Lloyd a su être touchant, alors qu'il a quelque peu subi le même traitement que Rean par moments.

Le scénario est vraiment progressif ici, avec moins de climax en fin de chapitre (ce qui rend le jeu moins prévisible que Zero), mais une fin de jeu absolument parfaite. La deuxième partie du jeu (qui est en fait le chapitre Epilogue) a réussi à transmettre tant de sentiments qu'il m'est impossible de les coucher par écrit. Je peux juste dire que peu de jeux arrivent à rester dans le bon dosage pour la fin, mais celui-ci en fait partie.

Enfin, il faut parler de l'implication de ce jeu dans la série des Trails...tous les événements qui s'y retrouvent sont tellement bien amenés, et contextualisés. J'adore d'ailleurs comme le jeu s'inscrit comme le préambule d'un arc plus gros à merveille, sans être toutefois sans enjeux. Et pour le coup, les antagonistes sont tous très réussis - c'est ce qui manquait un petit peu à Zero, en fait!

Bien entendu, il y a quelques problèmes de rythme inhérents à la série, et un petit manque de qualité de vie par moments (retour au Merhkaba?) mais franchement rien qui vienne vraiment gâcher cet opus enchanteur de bout en bout.

Si on le met de pair avec Zero, ce diptyque forme de loin un des meilleurs JRPGs de tous les temps. Chapeau, Falcom. Je t'aime, Crossbell...

Le moment clé: La fin du chapitre 4, et une bonne partie du dernier chapitre si on se concentre sur l'aspect scénaristique.


Chrono Cross play
Schwarztraum

le 01/12/2023
9 play

Avec une bande-son exceptionnelle, des graphismes somptueux, un système de jeu original et une durée de vie conséquente, l'expérience offerte par Chrono Cross m'a profondément marqué, d'autant plus que je l'ai fini directement à la suite de Chrono Trigger - j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié les liens entre les deux jeux.

Si j'avais un reproche à lui faire, ce serait le manque de difficulté des combats pour un jeu qui a pourtant un système très profond. On pourrait se lamenter également du rôle mineur de certains personnages, mais le noyau central est tellement bien travaillé que ce n'est jamais ressenti comme une gêne.

Chrono Cross, c'est un jeu qui fait réfléchir sur les choix qu'on fait dans la vie. Si on prend le temps de s'attarder à ce qui fait le sel de l'aventure, c'est-à-dire les interactions avec les PNJ, on verra dans ce jeu une véritable oeuvre d'art avec une dimension philosophique rarement atteinte dans les jeux vidéo.

Le moment clé: l'interstice dimensionnelle, la Mer Morte, Chronopolis...il y en a trop.


Chrono Trigger snes
Schwarztraum

le 30/11/2023
9 snes

Un jeu d'exception qui se joue toujours aussi bien de nos jours. Un scénario condensé et intéressant, une OST digne du panthéon de la musique et un monde charmant porté par une direction artistique aux petits oignons.

Seul petit bémol, la majorité des protagonistes sont un petit peu rassemblés par hasard et on sent qu'il manque une dynamique de groupe forte.

J'aurais voulu également pouvoir passer plus de temps à explorer le monde car j'aime les jeux à rallonge mais on comprend bien que ce n'est pas le parti pris par Chrono Trigger.

Il est à faire absolument.

Le moment clé: le lointain futur et l'ambiance qu'il dégage.


Dragon Quest XI S: Les Combattants de la Destinée nxn
Schwarztraum

le 20/11/2023
9 nxn

Un des meilleurs Dragon Quest, qui innove sans perdre son ADN. Le monde est gigantesque et splendide, mais aussi REMPLI de secrets. Quel bonheur d'arpenter les zones de ce DQ, d'autant plus qu'il n'y a plus de combats aléatoires!

Combats qui d'ailleurs gagnent en dynamisme, sans perdre l'aspect tactique de la série et toujours emballés par une musique de grande qualité. Ces joutes se juxtaposent à toute une série de quêtes d'exploration, de mini-jeux, de découvertes et à un système d'artisanat très sympathique.

Un autre point fort vient de la narration, simple et divisée en "arcs", qui réussit à captiver grâce au travail fantastique qui a été fait sur le worldbuilding. Les personnages principaux sont tous attachants (sauf le héros comme à l'accoutumée), même si les antagonistes sont oubliables.

Les rares points faibles se situent dans l'archaïsme de la gestion des menus, toujours inutilement "traditionnelle", et dans le cafouillage que représente le dernier tiers du jeu en termes de narration. J'étais particulièrement déçu de voir que les développeurs n'assumaient pas un des moments les plus marquants du JRPG de ces dernières années.

Malgré ces quelques défauts, je le recommande pour tous ceux qui veulent voir ce qu'est un mastodonte du RPG classique avec des graphismes modernes.

Le moment clé: la première fin du jeu et ce qu'elle impliquait, avant que les développeurs ne fassent machine arrière.


Final Fantasy IX play
Schwarztraum

le 31/01/2024
9 play

Ah, FFIX...un des souvenirs les plus impérissables de mon enfance, d'autant plus qu'on avait découvert qu'on pouvait y jouer à deux, mon frère et moi...!

Cet opus offre une histoire passionnante, des personnages fantastiques, des graphismes et une bande-son somptueux, un monde vaste et rempli de secrets, sublimé par l'excellente quête des chocographes (probablement la meilleure sous-quête des FF), une ingénieuse intégration de tous les codes de FF (mogs, chocobos, invocations), des cinématiques de grande qualité, une durée de vie parfaite...

Seule ombre au tableau: le système de jeu, qui redevient un peu trop classique à mon goût, après un FFVIII un peu trop expérimental. Les compétences sur l'équipement, c'est sympa, mais pas très original. Le job fixe sur chaque personnage a ses avantages au niveau du lore, mais nous force à en jouer certains plus que d'autres (Dagga/Eiko). La transe, n'en parlons pas; le pire système de limite des FF depuis FFVI...

Les combats sont également trop longs, faute à des animations qui prennent trop de temps à se faire (il faut parfois attendre 5 secondes pour que notre personnage se mette à faire l'action demandée...) et à un lancement de combat également trop long (près de 30 secondes!!), ce qui rend les combats aléatoires particulièrement lourds.

Malgré ça, FFIX reste un chef d'oeuvre absolu, un jeu maîtrisé de bout en bout qui a juste un petit peu moins bien vieilli que FFVII à cause du gameplay.

Le moment clé: difficile de faire mieux que Branval.


Final Fantasy VII Rebirth ps5
Schwarztraum

le 19/07/2024
9 ps5

Après un FFVII Remake très bon mais minimaliste, Rebirth peut se définir par un mot: générosité.

Square nous propose ainsi une longue aventure dans un monde tentaculaire, qui retranscrit à merveille la sensation que j'avais eue il y a 25 ans lorsque j'ai quitté Midgar pour la première fois. On ne peut que ressentir l'amour qui a été mis dans Rebirth, tant toutes les zones sont vivantes, bourrées de détails et de secrets.

L'avantage de ce type d'aventure, c'est qu'on peut facilement choisir entre boucler tout d'une traite (à la manière de Remake), faire le complétionniste ou bien trouver son propre équilibre. C'est ce que j'ai fait; sans jamais m'attarder dans les splendides régions de Gaia, j'ai toutefois pris du plaisir à y compléter de nombreux objectifs, d'autant plus que les surprises sont juste assez fréquentes pour éviter la monotonie (Fort Condor, la chasse aux pampas, Rouages et Gambits, etc.). Un régal.

Le système de jeu a également été peaufiné par rapport à Remake, avec ce qu'il faut d'ajouts pour le rendre plus diversifié sans perdre le sel de ce qui faisait la plus grande force du premier opus. Que ça soit les combats, la gestion des matérias ou l'arbre des talents, tout est très bien dosé et on ne s'ennuie jamais!

Une autre preuve de la générosité monstrueuse du jeu, c'est le nombre indécent de mini-jeux. S'ils ne sont pas tous réussis (certains sont même franchement lourds), on apprécie qu'ils soient au moins très variés et éparpillés dans le monde, au lieu d'être concentrés à 90% au Gold Saucer comme dans FF7.

Malgré tous ses points forts, Rebirth pèche dans un domaine en particulier, et non des moindres; c'est sa gestion des temps forts du scénario. En effet, à de nombreuses reprises, une scène mythique de FF7 est très bien retransmise, on entre en catharsis...et puis, pour une raison que j'ignore, les développeurs ont choisi d'en rajouter, en ajoutant du pseudo-comique ou des combats sans intérêt là où on voudrait simplement profiter de l'instant. C'est vraiment dommage car cette sensation de "too-much" arrive à plusieurs moments.

Heureusement pour le scénario, les personnages sont tellement plus travaillés et plus attachants qu'on a toujours envie d'avancer. En particulier, c'est logique d'avoir intégré Yuffie et Vincent comme personnages obligatoires tant ils sont liés au background de FF7. Les derniers chapitres sont également très réussis et j'ai adoré voir l'interprétation de Kitase sur les "changements psychologiques" de Cloud.

Vous l'aurez compris, Rebirth est un chef d'oeuvre qui m'a fait (re)vivre avec grand plaisir le lore de FF7 sous un autre angle, et ce malgré la gestion de la catharsis qui était franchement moyenne. Merci, Square, et j'attends la suite!

Le moment clé: Junon et la parade, qui ont réussi à surpasser de loin l'original.


Final Fantasy XIV: Shadowbringers pc
Schwarztraum

le 16/02/2024
9 pc

Après deux extensions en demi-teinte, voilà que Square-Enix propose le meilleur de FFXIV.

Tout est parfaitement calibré ici: le jeu est moins bavard, plus inspiré dans ses environnements et son OST, servi enfin par des méchants charismatiques et nuancés. Les donjons sont une véritable réussite et on est régulièrement surpris dans les mécaniques proposées.

Rarement je n'ai été aussi pris par un MMORPG que lors de cette extension. Elle en vaut vraiment la peine même s'il faut passer par deux extensions un peu moins bonnes pour pouvoir y jouer!

Le moment clé: Amauroth.


Metaphor: ReFantazio ps5
Schwarztraum

le 22/05/2025
9 ps5

Après en avoir tant entendu parler pendant des mois, je me suis enfin attaqué au dernier monstre d'Atlus. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était bien d'une nouvelle pépite dont il s'agissait !

Metaphor est une expérience singulière, sublimée par un des casts de personnages les plus réussis des jeux d'Atlus mais également par un superbe worldbuilding. J'insiste vraiment sur les personnages, car cela fait plaisir de voir qu'il n'y a aucun boulet dans le groupe et qu'ils sont relativement bien intégrés au scénario.

En parlant du scénario, il n'est certes pas des plus inspirés - il tire d'ailleurs beaucoup d'éléments d'anciens jeux d'Atlus comme Etrian Odyssey -, mais tient la route jusqu'au bout. Fait assez rare dans le genre, la narration plutôt ratée au début (événements vite expédiés, incohérences) monte en puissance pour donner lieu à une finale vraiment impactante.

Le jeu a également une très belle direction artistique et une OST originale, même si la répétitivité des thèmes musicaux est parfois usante. On notera que techniquement, c'est suffisamment propre mais cela pourrait être mieux.

Le gameplay est quant à lui globalement très réussi, avec un système de combat en Press-turn qui, sans être original, fait le job et surtout un système d'Archétype flexible et addictif. Les combats en temps réel sont plus frustrants qu'autre chose (maniabilité aux fraises, visibilité limitée), mais restent intéressants pour gagner du temps.

En ce qui concerne l'exploration, j'ai trouvé que les donjons du scénario principal étaient très bien faits et relativement variés (mis à part le donjon copié-collé d'Etrian Odyssey, qui était une purge à traverser). Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des zones annexes, qui deviennent vite répétitives. Heureusement qu'elles sont toujours remplies de trésors intéressants !

Le jeu suit également un système de calendrier, qui paraît ici plus artificiel que dans un Persona. S'il y a en effet énormément de choses à faire, y compris des secrets qui rappellent qu'on est dans un vrai J-RPG (zones annexes, combats entre candidats, dialogues cachés), on ne peut s'empêcher de se dire que le scénario aurait été encore plus puissant s'il n'y avait pas ces nombreuses phases d'attente entre chaque événément majeur.

Comme on peut le voir, je ne suis pas sans réserves sur Metaphor, notamment à l'égard du gameplay. Toutefois, il faut reconnaître que le jeu est tellement solide et généreux qu'il est impossible pour moi de lui mettre une note inférieure à un 9. Cela restera un jeu marquant qui ouvre la voie à Atlus pour de nouvelles licences.


Octopath Traveler II nxn
Schwarztraum

le 06/12/2023
9 nxn

L'un des tout meilleurs JRPG de ces derniers années, il parvient à surpasser son illustre prédécesseur et à aller au-delà de toutes mes espérances.

Le scénario est passionnant, porté par des histoires individuelles variées mais aussi par l'ajout d'histoires croisées bien pensées. J'ai adoré également la fin du jeu et l'ambiance incroyable qui prend place à ce moment-là!

Le gameplay est fin, dans la lignée de OT1, sans rajouter beaucoup de choses, mais il parvient tout de même à ajouter de la profondeur avec certaines classes.

Que dire de l'exploration, qui est ici encore plus gratifiante que jamais? Le monde est immense, et l'exploration des mers m'a vraiment mis sur le cul tellement je ne m'y attendais pas. OT2 est également rempli de secrets, au point qu'on passe près d'une centaine d'heures de jeu sans en avoir vu le bout.

Enfin, le rendu visuel et sonore est absolument divin. A ce niveau-là, rien de nouveau sous les ponts; OT1 avait déjà placé la barre très haut, et son successeur fait tout aussi bien. L'OST est mémorable et je frissonne toujours en l'écoutant.

Si je devais citer un seul défaut, ce serait peut-être qu'il faudrait ajouter un mode de difficulté "difficile" disponible dès le départ. Je ne sais pas comment le jeu pourrait être équilibré de cette manière, étant donné qu'il y a déjà des pics de difficulté importants dans l'aventure; mais le système de jeu pourrait être encore plus sublimé en ayant soit un donjon bonus hardcore, ou bien ce fameux mode difficile.

Un chef d'oeuvre à faire absolument!

Le moment clé: l'épilogue, oppressant et somptueux.


The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel II pc
Schwarztraum

le 05/02/2024
9 pc

En voilà un sacré bijou après TOCSI.

Le jeu commence sur des chapeaux de roue, avec une ambiance incroyable à Ymir et une sensation de désespoir très bien travaillée.

On passe ensuite la première moitié du jeu à revisiter des endroits majoritairement connus à la recherche de camarades. Cette partie est sans aucun doute la plus faible du jeu, mais nécessaire à l'avancement de l'intrigue.

Mais vient ensuite la deuxième moitié du jeu...et là c'est le choc, le scénario décolle pour atteindre des pics rarement atteints dans les JRPGs (et Dieu sait combien j'en ai fait).

Tout particulièrement la série de donjons à la fin, qui parvient à allier:
Sentiment épique, tension scénaristique, enfin un design intéressant dans la progression des donjons, joutes effrénées, OST absolument ALL-TIME.

Si on ajoute à cela le fait que le gameplay est bien meilleur que dans le premier opus, le jeu beaucoup moins long que d'habitude et donc plus dense, le choix des personnages étendu et le contenu annexe beaucoup plus intéressant, on a face à nous un chef d'oeuvre, se rapprochant du meilleur de ce que la série des Trails a pu offrir jusqu'à présent avec la duologie Crossbell.

Merci, Falcom.

Le moment clé: quel pied, cet enchaînement Infernal Palace-Reverie Corridor!


The Legend of Heroes: Zero no Kiseki psp
Schwarztraum

le 21/08/2024
9 psp

Il y a des jeux comme ça, qu'on sait immédiatement qu'ils vont nous prendre aux tripes.

Dans le cas de Zero no Kiseki, c'était un tout: le trait si particulier des personnages, l'ambiance de la Cité-État, le fait que les personnages soient adultes, la police qui résonnait bien plus que les Bracers pour moi, les quelques bribes d'OST que j'avais déjà entendues par hasard...

J'ai donc attendu un peu avant de me lancer dans ce que je supposais, instinctivement, être ma partie préférée d'une de mes sagas favorites. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu.

Une ambiance mature (entre police, mafia et corruption), des personnages absolument fantastiques, une OST divine, un système de jeu parfaitement calibré...et en plus, le scénario est une bombe? Chaque chapitre apporte sa pierre à l'édifice, et je ne peux qu'être dythirambique sur la qualité dingue des dialogues en particulier dans cet opus des Trails.

J'avais beaucoup aimé les Sky, mais il faut avouer que l'arc Crossbell est bien plus marquant, bien plus court et donc plus condensé, moins classique.

On ne peut que remercier Falcom de nous proposer toujours autant de chefs d'oeuvre, année après année. Mais ceux-ci sont au sommet de leur art dans cette duologie, et ce n'est pas rien.

Le moment clé: Le Schwarze Auction et l'intermission.


Xenoblade Chronicles 3 nxn
Schwarztraum

le 15/01/2024
9 nxn

La série des XC s'offre ici son meilleur opus en retenant la plupart des erreurs de son prédécesseur et en s'inspirant du premier XC qui était franchement une réussite.

Le système de combat est notamment simplifié par rapport au 2 et se rapproche plus du 1. On pourrait se demander pourquoi tous les personnages sont présents, mais étonnamment les combats sont moins foutoir que dans le 2!

Grâce à l'excellent système de classes, on sait exactement ce que chaque personnage va faire et on peut se concentrer sur la préparation en amont, ce qui est appréciable. Le degré de personnalisation à ce niveau-là est très bon et on a envie de peaufiner les skills de nos personnages à fond.

Le scénario est prenant, soutenu notamment par un cast très appréciable, sans aucun boulet cette fois. Le worldbuilding m'a également impressionné mais on a plutôt l'habitude avec la série. Il y a énormément de choses à faire et les quêtes annexes sont intéressantes, gratifiantes et on a juste envie de tout faire dans ce jeu.

Je n'ai pas beaucoup de reproches à lui faire, si ce n'est que la préparation avant combat est tellement plus importante que les combats eux-mêmes qu'on a parfois rien à faire. Je pouvais littéralement déposer la manette dans plusieurs affrontements de bosses tellement mon équipe était bien préparée.

Aussi, il faut vraiment qu'ils arrêtent avec les attaques enchaînées à rallonge, c'était déjà horrible dans le 2 mais ici c'est le pompon...on se retrouve à faire les mêmes séquences en boucle toutes les 3 minutes en combat, j'aimerais bien que le rythme ne soit pas autant saccadé.

Mais je pinaille vraiment car au fond j'avais du mal à m'arrêter d'y jouer, j'étais vraiment pris par ce jeu donc je le recommande vivement pour ceux qui veulent voir la conclusion de la série.

Le moment clé: la naissance d'une vie.


Ys VIII: Lacrimosa of Dana play4
Schwarztraum

le 11/01/2024
9 play4

Quel jeu que ce Ys VIII! Autant les anciens Ys me plaisaient pour leur gameplay mais je m'en foutais royalement de l'histoire, autant ici il y a eu un gros travail de Falcom pour créer un scénario cohérent et passionnant de bout en bout.

Le gameplay est peaufiné aux petits oignons, bourrin mais varié grâce à l'accès à différents personnages, nouvelle tendance qu'ils ont lancée avec Ys VII. La musique est divinement bonne, l'ambiance géniale, l'exploration gratifiante...

Et que dire des quêtes annexes, qui sont RÉELLEMENT intéressantes et pas trop nombreuses? Ce jeu (ainsi que son successeur) montre la marche à suivre pour les JRPG pour incorporer des quêtes annexes correctement, il faut vraiment les faire.

Je n'ai pas grand chose à lui reprocher, si ce n'est la trop grande facilité liée aux esquives/parry et au buffet qu'on peut trimballer sur soi pour se soigner à l'infini. Heureusement que le mode infernal permet de vraiment se challenger en limitant tout ça.

On peut aussi se dire que le jeu n'est visuellement pas digne d'un jeu PS4, mais il faut rappeler que c'était un jeu Vita à la base...

Gros coup de coeur pour les phases "Dana" qui ont été ajoutées dans cette version, j'adore les énigmes et il y en avait des géniales ici.

Le moment clé: tout ce qui suit le Gendarme.


Atelier Lydie & Suelle: The Alchemists and the Mysterious Paintings DX pc
Schwarztraum

le 08/02/2024
8_5 pc

Encore une fois, Gust conclut une de ses sagas de la plus belle des manières, après un Sophie de bonne facture et un Firis un peu raté.

Lydie et Suelle sont deux jumelles vivant avec leur père, un artiste raté complètement fou depuis la mort de sa femme. La relation spéciale qu'entretiennent les jumelles avec leur père vaurien est une des plus grandes forces du titre, car on alterne moments absolument hilarants avec des moments très très touchants, certains ayant même réussi à me faire pleurer.

Le but des jumelles est de devenir les alchimistes les plus célèbres du royaume de Merveille, pour que leur mère décédée puisse entendre les exploits de ses filles. Un pitch simple mais qui permet au scénario de suivre un fil conducteur et justifie les nombreux examens qui auront lieu avec un système de rang.

Pour ce faire, un journal d'Ambition est tenu par Suelle; une série de tâches qui peuvent s'effectuer à notre envi, qui sont toutes variées et de plus en plus difficiles. J'ai adoré ce système.

Mais ce n'est pas tout. Pourtant désespérées par leur manque de talent en alchimie, les jumelles découvrent un jour qu'elles ont la possibilité d'entrer dans des peintures magiques, où elles vont être en mesure de récolter des matériaux inconnus au prix de dangers innombrables. Ces peintures sont l'occasion pour Gust de proposer des mondes incroyablement vivants et inspirés, allant de la forêt hantée aux abysses sanglantes de Losaria. L'envie d'explorer ces mondes est d'autant plus grand que ces peintures (près de 15!) sont bien mises en scène, sans être trop vastes pour qu'on ne s'y attarde pas plus d'une heure.

Le scénario est également soutenu par des personnages attachants, moins nombreux que dans Firis mais plus développés. J'ai en particulier apprécié Lucia et Alm, qui s'intégraient intelligemment dans l'histoire directe de toute la saga Mysterious. Bien entendu, Lydie et Suelle sont fantastiques dans leur rôle de jumelles chipies, avec leur caractère qui leur est propre. Impossible pour moi de donner ma préférence entre les deux, tellement elles sont complémentaires. Une réussite totale.

Que dire du système de jeu? Gust offre ici le meilleur de l'alchimie des Mysterious, meilleur encore que celui de Sophie 2 qui a pourtant été réalisé après. Le système est d'une complexité rarissime, avec des objets ne pouvant être créés qu'après longue réflexion en post-game, alors que la progression dans l'histoire principale n'est jamais entravée par une création trop tordue.

Le système de combat n'est pas en reste, avec un dynamisme inédit pour un Atelier tour par tour. Les attaques de soutien sont très nombreuses et très réussies, ce qui permet au joueur de vraiment builder son équipe librement. Seul défaut, le fait de ne pas pouvoir passer les animations pour les Super attaques, qui deviennent trop facilement spammables en post-game.

Et c'est bien de ce post-game dont il faut parler! Jamais un Atelier n'avait eu droit à autant de contenu annexe, avec 3 nouvelles peintures (!), des défis et zones supplémentaires, plusieurs super-bosses, un monde ouvert sous la forme des plaines de Claudel comme challenge ultime...j'ai passé plus de 30 heures sur le post-game et je n'ai même pas pu tout finir.

Enfin, l'OST est d'excellente qualité, avec des thèmes touchants très marquants et des thèmes de combats entre l'humoristique et l'électrique. Le thème de l'Atelier de Lydie est clairement un des meilleurs de la série.

On a tout bonnement avec Lydie & Suelle le meilleur Atelier fait à ce jour, qui parvient enfin à mêler profondeur de gameplay, OST divine et environnements inspirés, contenu immense et écriture de bonne qualité.

On en redemande.

Le moment clé: le passé de Roger et l'enchaînement avec la sixième peinture.


Atelier Yumia: The Alchemist of Memories & the Envisioned Land ps5
Schwarztraum

le 23/11/2025
8_5 ps5

Atelier Yumia est un bon voire très bon jeu, mais pas forcément un très bon Atelier

Ce qu'on voit en effet, et déjà avec Ryza, c'est que Gust tente de rendre la série moins "alchemy-heavy", avec un focus plus important sur l'histoire et sur l'exploration. Et cette fois, ils ont vraiment réussi à mettre en place une histoire intéressante, portée par des personnages attachants et un world-building bien construit (sans être archi-complexe, comme c'était le cas dans Ryza). Il y a même un dernier arc tout à fait splendide, qui parvient à faire oublier les débuts absolument soporifiques.

Sur PS5, j'ai trouvé le jeu globalement beau, avec peu de zones vraiment en demi-teinte. Il faut malgré tout noter les temps de chargement étonnamment longs, et il y a même eu plusieurs crashes inexplicables lors de la synthèse. L'OST n'était pas en reste, bien qu'elle n'atteigne pas les niveaux des meilleurs opus de la série.

Heureusement, l'exploration était dans l'ensemble plutôt gratifiante, avec le plaisir de découvrir de nouveaux ingrédients toujours intact. Le monde ouvert est mieux équilibré que dans Ryza 3, avec une plus grande variété et surtout un déplacement beaucoup plus agréable. On appréciera aussi les petits puzzles répartis à travers le monde (ainsi que les ruines), qui sont certes répétitifs mais qui ajoutent une petite dimension moins "action" au tout.

Enfin, il faut parler de l'élément phare des Atelier, c'est-à-dire le système d'alchimie. De prime abord simpliste, il est en fait inutilement chargé par tout un tas de systèmes, notamment pour les recettes de niveau 10. Il faut en effet sélectionner presque 100 ingrédients pour une arme au niveau max...la galère ! Heureusement, le jeu propose un système intelligent de complétion automatique des matériaux, ce qui fait qu'on peut avoir un équipement relativement bien optimisé pour un effort minimum.

Malgré tous ses défauts, Atelier Yumia est un peu une continuation de ce qui avait été déjà lancé avec Ryza, c'est-à-dire un série Atelier plus sérieuse et moins cosy, visant notamment à s'adresser aux fans de J-RPG en général. Cela plaira ou pas, mais il faut apprécier les efforts de Gust pour moderniser une série annuelle qui proposait toujours la même formule depuis déjà Mana Khemia

Le moment-clé : la dernière zone et la fin, qui est très réussie, chose assez rare dans les J-RPG modernes.


Final Fantasy VI snes
Schwarztraum

le 30/01/2024
8_5 snes

FFVI était un de mes premiers FF. Dès les premières minutes, on comprend qu'on est face à un grand jeu et on mesure le travail qui a été fait par les développeurs.

Que ça soit au niveau des personnages, nombreux et pour la plupart intéressants, la construction du monde, l'OST fantastique, le design des villes, les combats de boss et l'originalité des combattants...tout est proche de la perfection.

Cependant, il manquait à ce FF un supplément d'âme épique que je n'ai pas pu retrouver. Je n'ai pas autant accroché au scénario que je l'aurais voulu, et le système de combat est vite devenu redondant (le temps de chargement interminable pour entrer en combat n'aidant pas).

Il y a surtout beaucoup trop de personnages, qui sont certes bien développés, mais qui du coup sont trop peu liés entre eux.

Sa plus grande force du coup pour moi se situe plutôt dans l'exploration, qui est vraiment fantastique. Il y a beaucoup de choses à faire et à découvrir et rien que pour ça, ce FF mérite la peine d'être fait par tout gamer qui se respecte.

Le moment clé: ce n'est pas l'opéra sorti de nulle part pour moi, mais plutôt le continent flottant et ce qu'il implique.


Modifir un commentaire :
X
$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:
OK
0 connecté
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2025 - Mentions légales
Webmaster : Medion