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89 commentaires
Final Fantasy Tactics A2: Grimoire of the Rift nds
Shadow

le 21/07/2010
7
Classique dans le fond, Final Fantasy Tactics A2 présente cependant un gameplay pour le moins addictif. On ne pourra pas s'empêcher d'y revenir régulièrement pour découvrir ce qu'il y a de nouveau à faire, à débloquer ; le jeu est adapté aussi bien aux courtes sessions de jeu qu'à des séances de gaming intensif (quicksave possible en combat). Quand la linéarité et un scénario en retrait peuvent être une force, Final Fantasy Tactics A2 est indéniablement un des titres sur lesquels on peut compter. En somme il ne s'agit pas d'un soft inoubliable, mais il ne devrait pas décevoir les amateurs de Tacticals jouant sur la DS.

+ Un jeu qui monte en puissance avec les heures (postgame très fourni)
+ L'univers d'Ivalice toujours aussi unique et intriguant
+ Les nombreuses références à Ivalice Alliance
+ Quelques scènes vraiment poignantes
+ Forge et enchères très addictives
+ Gameplay riche en possibilités

- Des dialogues souvent niais
- Le jeu un peu lent au démarrage
- Pas d'exploration dans les villes traversées
- Les lois absurdes (le joueur n'ayant alors pas de contrôle sur certains paramètres)
Fire Emblem gba
Shadow

le 03/05/2009
9
Fire Emblem porte très mal son nom, puisqu'à l'instar des Final Fantasy, il s'agit du septième épisode de sa série (seulement) qui connait le premier les joies d'une localisation. Et je ne sais pas à quel point ça s'est avérait rentable pour Nintendo, mais de mon côté, j'ai découvert une saga de Tactical RPG emprunts d'heroïc fantasy de grande qualité, qui m'a à tout jamais marqué (et que je considère comme la référence en la matière).

Je pense qu'il est bon de préciser que je n'avais jamais, mais alors jamais, joué à un jeu du genre auparavant, et à vrai dire même ma connaissance du RPG en général était limitée à l'époque.
Et pourtant, tout est rassemblé pour nous immerger progressivement et complètement dans l'univers si particulier de la série : des tutorials très complets nous accompagnent pour la première dizaine de missions, tandis que toutes témoignent d'une scénarisation jamais prise à défaut (alternance de séquences de texte et d'action qui ne lasse pas, de par une dynamique rare).

On suit ainsi les aventures de Lyn, cette jeune fille qui apprend par hasard qu'elle est la dernière héritière d'un grand royaume. On notera que passées les premières missions, le jeu change de point de vue jusqu'au grand final, et qu'il sera possible dans une partie ultérieure de voir l'histoire encore d'un autre oeil (ce qui modifie quelques missions ainsi que plusieurs scènes). Avec un système de Soutien pour installer le dialogue entre deux unités, on est donc face à soft qui témoigne d'un grand travail de psychologie, et ce pour la moindre recrue faisant partie de nos troupes. Pour finir, sachez que vous incarnez un personnage "à part entière", puisque les principaux protagonistes vous demandent régulièrement conseil au cours de l'aventure ; fait assez rare et peu présent dans le RPG pour mériter d'être souligné.

Fire Emblem a pour principal défaut d'être linéaire (malgré la possibilité de jouer des missions annexes si vous vous débrouillez bien), mais sa difficulté progressive et son histoire envoûtante captiveront les grands amateurs de Moyen-Âge à la recherche d'un conte épique et inoubliable. À mes yeux le meilleur opus de la série que j'ai pu essayé.
Fire Emblem Fates: Héritage 3ds
Shadow

le 15/06/2016
7_5
Pour Fire Emblem Fates, Intelligent Systems a choisi de découper l'aventure en 3 parties distinctes et complémentaires. Héritage propose au joueur de choisir les liens du sang pour combattre l'armée un peu trop envahissante du royaume de Nohr. Ambiance asiatique très « posée », avec des compositions sonores apaisantes et des classes inspirées du Japon médiéval sont au programme de cette route réputée comme étant la plus facile.

Avec la direction prise par Awakening, au game design discutable sur certains points, j'attendais beaucoup de ce nouvel opus, tout en ayant très peur qu'on nous serve une suite dans la même lignée. Et mes peurs se sont assez vite envolées. Déjà le character design s'est bien amélioré (et pourtant c'est la même personne, à croire qu'elle n'était pas motivée auparavant...). Mais le scénario également s'améliore : même s'il y a bien des moments où la qualité de l'écriture laisse à désirer, il faut reconnaître que l'histoire est plutôt bien accrocheuse, avec notamment son lot de personnages au destin plus ou moins heureux. Côté gameplay, les nouvelles classes déstabilisent gentiment le joueur (qui retrouvera ses repères avec Conquête), ainsi que le système des armes complètement revu. Aucune arme ne s'use désormais, mais leur utilisation ne peut être ni abusive, ni similaire à celle qu'on avait auparavant. En effet, des bonus/malus sont attribués à chaque arme, rendant des armes a priori intéressantes assez risquées à utiliser si on s'y prend mal. Enfin, les batailles sont bercées par de magnifiques thèmes comme je l'ai mentionné, chose qui faisait cruellement défaut dans Awakening. La difficulté Deux étoiles est plutôt bien équilibrée pour un habitué de la série. On retrouve globalement un opus de la qualité des jeux GBA sortis chez nous. Reste à voir ce que donnent Conquête et Révélation, d'autant que l'histoire de cette version ne se suffit pas vraiment à elle-même (à la manière de Path of Radiance sur Game Cube, en fait). Mais vous pouvez être sûr que Fire Emblem Fates mérite déjà toute votre attention...
Fire Emblem: Path of Radiance gc
Shadow

le 30/04/2009
8
+ Les thèmes traités d'un oeil d'adulte
+ De bonnes idées pour la rejouabilité
+ Un gameplay profondément enrichi
+ Le Soutien toujours très prenant
+ Des musiques épiques
+ Les cinématiques...

- ... Trop peu nombreuses
- Certains choix dans la localisation
- Déséquilibre entre l'ennemi et le joueur
- Durée de vie pour un jeu sur console de salon
Fire Emblem: Radiant Dawn wii
Shadow

le 04/05/2008
8
Un bon Fire Emblem au final, et un très bon jeu. Les combats sont d'un niveau relativement élevé en difficulté, notamment avec le groupe de Micaiah. Et la fin est globalement l'égale de FE7, avec une série de combats plus ou moins complexes à aborder, en tout cas la diversité est au rendez-vous et c'est fabuleux.

Après le jeu est globalement bien supérieur à son aîné je pense; néanmoins je trouve ça décevant de supprimer les dialogues de soutien (non non, ne me dites pas que les échanges que se font les personnages sont des dialogues, ce sont deux répliques qui parfois n'ont même pas l'air de s'enchaîner de façon logique...). Ca fait un peu Suikoden-like du coup, et forcément je déteste, on a l'impression de contrôler une armée d'hommes sans histoire, et ce n'est pas ça un Fire Emblem...

Mais l'histoire est en revanche fabuleusement riche et bien amenée, on veut en savoir plus d'un bout à l'autre. Et le continent de Tellius se révèle très attachant, bien plus qu'on ne pouvait le penser avec Path of Radiance. Tout est très bien amené, il n'est donc pas nécessaire de jouer à l'opus GC pour apprécier Radiant Dawn.

Enfin une petite déception personnelle, mais bien sûr ça n'engage que moi: il n'y a pas un côté "initiatique" dans ce jeu, comme dans les Fire Emblem que j'ai testé, et pour cause: la plupart de nos unités sont déjà promues, et au départ le rapport de force est donc un peu déséquilibré, même s'il se rétablit vers la fin.

Par contre le jeu est d'une richesse incroyable, avec ses dizaines de personnages (d'un point de vue de leurs caractéristiques), sa quarantaine de missions, et près d'une cinquantaine d'heures de jeu pour le finir une première fois. Le mode normal est abordable pour les habitués, et le mode facile devrait permettre à tous de pouvoir apprécier le jeu, d'autant que vous pouvez sauvegarder la bataille et la reprendre si ça tourne mal. Inutile de recommencer depuis le début donc, et ça plaira très certainement aux néophytes du T-RPG.
Fire Emblem: Shadow Dragon nds
Shadow

le 10/12/2008
8
Si je devais résumer l'impression que m'a laissé ce jeu, je dirais que mes sentiments sont quelque peu mitigés (vous aurez peut-être même droit à une contradiction au cours de ce commentaire ! xD). En clair l'univers ne bénéficie pas d'un développement "conventionnel" dans les RPG d'aujourd'hui, ce qui était prévisible dans une certaine mesure, même s'il aurait été intéressant d'ajouter quelques lignes de scénario par-ci par-là, histoire d'étoffer le contenu.

Ensuite il faut bien savoir qu'en dehors de ça et quelques musiques trop convenues également, le jeu assure sur tous les autres plans ! Il y a toujours un très grand nombre de personnages à recruter, le chara design est plutôt accrocheur et on trouvera sans mal de quoi constituer une fine équipe (je pense notamment à des personnages tels que Hardin, ou encore Wolf). Il y a eu un recalibrage des unités, c'est-à-dire qu'un paladin en début de partie n'est en fait presque pas plus fort qu'un cavalier (sa pré-évolution), et donc, encore plus rapidement qu'avant, les plus fragiles personnages de prime abord deviennent des forces sur lesquelles on peut compter.

Nombreux modes de difficulté (six), différents embranchements pour l'histoire, mode de jeu en Wi-Fi... La console nous apporte par ailleurs un vrai confort de jeu. On ajoute à tout cela un rythme excellent, qui fait probablement chuter un peu la durée de vie : moins de quinze heures en mode normal, c'est bien peu. Mais j'ai envie de dire qu'importe, car en plus d'être accessible (possibilité de sauvegarder deux fois sur la carte), le jeu est fichtrement addictif. Vivement recommandé dans le genre sur Nintendo DS !
Fire Emblem: The Sacred Stones gba
Shadow

le 03/05/2009
8
Deuxième opus à nous parvenir, et en vérité le dernier d'une "trilogie" sur GBA, aux épisodes assez homogènes en terme de qualité.

The Sacred Stones, c'est l'histoire d'Eirika et d'Ephraim, deux orphelins qui sont séparés alors que leur royaume se fait envahir. Étant jumeaux, leur relation est forte, et ils cherchent inéluctablement à se protéger l'un-l'autre. Eirika manie l'épée et est accompagnée de Seth, conseiller de son défunt père, tandis qu'Ephraim, fier lancier, est parti en recherche de gloire.
J'ai trouvé cette relation très belle (on assiste régulièrement à des flash back pour nous attacher aux personnages), de même que pour beaucoup des autres unités que l'on peut recruter, grâce au système de Soutien : un dialogue peut s'instaurer entre deux unités (si elles sont compatibles l'une avec l'autre), après qu'elles aient passé du temps ensemble. Si l'histoire en elle-même ne paye pas de mine, la psychologie est donc au rendez-vous, et la rejouabilité est encouragée par les modes de difficultés différents, la possibilité de suivre l'un ou l'autre de nos jeunes lords, et enfin les différents Soutiens à visionner (une relation "forte" ne pouvant s'obtenir qu'avec un personnage parmi cinq ou six durant une partie).

Tactical RPG par essence classique, cet opus de Fire Emblem s'ouvre au grand public en permettant des affrontements aléatoires en plus de la quête principale, ce qui diminue d'un cran la difficulté. Quelques extras sont disponibles une fois la partie finie, et on apprécie la liberté d'évolution offerte : chaque unité peut être promue de deux manières différentes à partir d'un certain niveau.

À faire pour les frustrés du premier jeu sorti chez nous, mais aussi pour les fans, qui trouveront quelques ajouts bien placés.
Freshly-Picked: Tingle's Rosy Rupeeland nds
Shadow

le 09/05/2008
4
Tingle RPG, appelons-le ainsi, voici un titre original. Jugez plutôt: le joueur contrôle l'archétype de l'anti-héros. Tingle est en effet un vieux pervers de 35 ans (dans Majora's Mask, il se prenait même pour une fée...), flemmard de son état. Un beau jour une voix l'appelle et lui demande de se rendre à la source près de chez lui. Une fois là-bas, le petit vieux y apprend que le monde idyllique de Rubis Land est prêt à lui ouvrir ses portes, à condition que ce dernier récolte les rubis nécessaires, et les jette dans la source.

Cette introduction donne le ton: Tingle RPG est un jeu où les personnages n'ont que peu de scrupules, les rubis étant non seulement une source de revenus, mais également leur énergie vitale. Exit donc les coeurs propres à la série The Legend of Zelda, les rubis sont à double emploi. On pourrait supposer que le jeu déborde d'humour; et si certaines situations sont effectivement assez grotesques, il est loin d'en être le cas tout le jeu durant. Tingle RPG déçoit par rapport aux attentes qu'on était en droit de placer en lui. Le final, s'il est loin d'être surprenant, est cependant agréable, et a relevé l'estime que j'avais pour le jeu. Mais...

Commençons par ce qui marque quasi instantanément: le jeu est beau. La 2D, très fine et colorée, modélise des décors très divers, bien que déjà-vus. Tingle RPG est sans aucun doute l'un des plus jolis jeux 2D que je connaisse actuellement sur DS. Ensuite, pour ce qui est du gameplay, le jeu oblige Tingle à se dépenser, afin de mériter ses rubis. Il doit donc livrer bataille face à des monstres de plus en plus féroces. Fort heureusement, ce dernier ne sera pas seul pour cela, il pourra bénéficier de l'aide de compagnons plus robustes. Bien entendu, comme rien n'est gratuit, il faudra les payer (et puis il faut avouer que personne ne risquerait de vous aider pour votre joli minoi...). La jouabilité se révèle à ce niveau désastreuse, puisque les compagnons n'en font qu'à leur tête, et il est bien difficile de les contrôler. De même, le soft n'est jouable qu'au stylet, à l'exception faite des déplacements, effectués à la croix. J'en connais que ça rébutra, d'autant qu'il aurait été facile d'allouer une fonction plus utile aux boutons A/B/X/Y, que celle de copier le rôle de la croix directionnelle...

Ce qui enfonce encore davantage le jeu, c'est la répétitivité des actions, et surtout le manque de résultat au final. D'une part, la collection de rubis est déjà assez longue et désagréable au bout d'un moment. Mais en plus, il faut à plusieurs reprises négocier avec les protagonistes avides d'avoir vos rubis; aucune indication, c'est à vous de savoir viser juste. Quand on sait que la plupart du temps, les dépenses, si elles sont jugées insuffisantes par la personne en face, ne sont ni prises en compte ni remboursées, je vous laisse imaginer le nombre de fois où vous allez appuyer sur le bouton 'Reset'... Il y a quelques exceptions, mais elles sont vraiment rares, et devoir relancer le jeu après une grave erreur devient vite pénible. Ajoutez à cela le fait que vous aurez rarement la bourse pleine, puisque le jeu est pensé d'une manière telle, qu'il vous reprend en quasi permanence ce qu'il vous a donné. S'en est donc suivi chez moi un profond sentiment de frustration, du fait que je n'avais pas l'impression d'avancer. Pour subvenir aux besoins du jeu, il vous faudra gagner l'argent du moyen le plus efficace possible, mais quelle que soit la méthode, elle agace vite tellement on doit la mettre en oeuvre... La durée de vie est bien entendu conséquente, et rallongée artificiellement par tous ces facteurs.

Il y a de bonnes idées pour enrichir quelque peu le gameplay, comme la possibilité de récolter des recettes et ainsi faire bouillir la marmite en remuant les ingrédients avec le stylet; et surtout, les (trop) rares boss du jeu. Ces derniers sont en effet l'occasion de joutes un petit peu particulières, et c'est l'un des atouts du jeu, renforçant son intérêt.

Malheureusement les musiques sont pratiquement absentes tout du long: il n'y en a tout simplement aucune en extérieur (!!), et celles des donjons sont très discrètes. Seuls, quelques petits bruitages issus de The Legend of Zelda se démarquent du lot, sans grand mal.

Essai presque réussi pour cette version parodique des aventures de Link, Tingle RPG ne convainc jamais totalement. La répétivité et la frustration, que le jeu est susceptible d'entraîner chez certaines personnes, réservent le jeu à un public extrêmement patient, et du genre obstiné. En outre, le jeu manque cruellement de fun, la faute à un gameplay perfectible, et d'une ambiance loin d'être aussi décalée qu'on aurait pû le croire de prime abord.
Golden Sun: Obscure Aurore nds
Shadow

le 28/12/2010
7
Golden Sun DS se sera fait attendre, et pour cette seule raison certains seraient sûrement tentés de lui jeter la pierre. Le fait est qu'en l'occurrence, ils auraient de nombreuses raisons de le faire. Les développeurs ne cachent pas, dès la première heure de jeu, qu'il n'existe aucune raison valable pour continuer l'aventure dans le monde de Weyard. Comme s'ils s'étaient rendus compte de l'absurdité de la quête initiale, celle-ci est tout simplement oubliée dès lors que nos héros ont trouvé l'occasion de briller comme leurs aînés. Et par dessus tout, la fin est complètement horripilante, s'inspirant d'un certain (premier) Golden Sun. Le message subliminal "achetez la suite sur 3DS" n'est pas si bien caché que ça... Et franchement quand on voit la psychologie invraisemblable de certains personnages (*en plus* de la niaiserie des opus GBA), ou l'inutilité d'autres, on a moyennement envie d'approuver la décision du staff de développement. Mais le pire dans tout ça, c'est que quelle qu'eût été la durée de vie, la linéarité extrême du jeu aurait de toute façon déconcerté beaucoup de joueurs.

+ Les graphismes du jeu, du très bon (exploration) à l'époustouflant (combats)
+ Des musiques de duels épiques, on vit une vraie histoire d'héroïc fantasy
+ Un gameplay toujours aussi bien pensé (énigmes, psynergies, Djinns)
+ Beaucoup de clins d'oeil (à défaut de caméos le plus souvent)
+ Le background de la série s'enrichit considérablement

- La quête principale est beaucoup trop facile
- Un RPG trop linéaire, avec des points de non-retour
- Les musiques hors combat sont complètement ratées
- Beaucoup de personnages bouche-trou, interactions peu crédibles
- Aucun antagoniste charismatique : l'intrigue ne décolle jamais vraiment
Grandia play
Shadow

le 05/02/2009
9
Je viens de refinir Grandia en version US, il n'y a pas à dire c'est quand même plus agréable qu'en français. Notamment parce qu'il n'y a pas la mélange débile de voix US/FR imposé par Ubisoft. Le jeu pose vraiment les bases de la série, et pourtant celle-ci arrive à se diversifier par la suite (Skill Books, Fusion des Mana Eggs...). Chose étonnante, il s'agit du seul épisode (si l'on excepte la spin-off Xtreme) proposant trois donjons bonus -fort intéressants d'ailleurs- à parcourir. Ainsi il ne reste plus que la seule linéarité du soft pour lui faire ombrage.

L'alliance d'un scénario hilarant/triste (presque mélancolique) par moment avec un gameplay recherché résulte en un jeu inoubliable car passionnant de bout en bout. Et je précise, mais ça fait presque dix ans depuis sa sortie sur PS1 Jap. Un jeu intemporel donc, et c'est ça qui caractérise les véritables réussites vidéoludiques.
Grandia Xtreme play2
Shadow

le 07/05/2008
7
Grandia Xtreme se démarque de ses aînés sur certains points. Par exemple, et c'est ce qui lui vaut principalement son titre de spin-off, le jeu est un D-RPG. Fini donc le grand monde à explorer, les villes à découvrir, une dizaine de donjons vous attend. Ensuite, le jeu est, sans être infaisable, d'un assez bon niveau. Les boss ne se terminent plus en quelques coups comme dans Grandia 2, et il faut user du système de combat au maximum. Les musiques sont assez répétitives lors de l'exploration, mais très entraînantes en combat, et les boss themes sont eux aussi de grande qualité.

Ce qui vaut au jeu son appellation, c'est la barre Xtreme qui apparaît dans un coin de l'écran. Cette jauge se remplit plus ou moins selon votre proximité d'un objet important ou d'un puissant ennemi. En fait, elle peut très bien s'activer dans des situations légèrement différentes, et tellement souvent que je l'ai trouvé un peu stressante parfois... Enfin il s'agit véritablement plus d'un outil que d'autre chose; ce n'est en tout cas pas ce qui fait la force du titre.

Comme l'on passe la majeure partie de son temps dans les donjons, le gameplay a été pensé pour nous rendre la tâche plus agréable, et c'est on ne peut plus réussi. Proche de la perfection en fait, selon moi. Pour parler de cet aspect, il faut déjà dire que ce Grandia Xtreme est le premier jeu de Game Arts pensé exclusivement pour la PS2. Et ça se voit immédiatement: aucun ralentissement, les sauvegardes sont instantanément faites/chargées! On est bien loin de Grandia 2 et ses ralentissements innommables (je parle de la version PS2...), et les développeurs peuvent se vanter d'avoir su tirer le meilleur parti de la console sur ce point (cet exploit sera renouvelé avec Grandia 3, au passage).
Donc, le jeu est extrêmement fluide, et ce, à tout moment: la caméra est très maniable (un peu trop?), et les déplacements se font aisément. Pour le personnage, comme pour les ennemis! Pour éviter de vous faire surprendre, il faut donc marcher prudemment en maintenant le bouton 'X' enfoncé. Ainsi, vous aurez une chance de surprendre l'adversaire, et ne serez en tout cas jamais pris à défaut. Pour ceux qui connaissent, ce système est en fait très proche de celui de Magna Carta: Tears of Blood (sorti sur PS2), à la différence qu'ici le joueur ne pourra pas être frustré, le tout se passant très vite!

Le système de combat de Grandia 2 est repris, et les fans auront remarqué que Grandia Xtreme fait habilement la transition entre Grandia 2 et Grandia 3, non seulement en terme de graphismes (assez limités encore, dans le cas de Grandia Xtreme), mais également pour le gameplay. On rencontre donc la barre de commande en forme d'anneau pour la première fois, et qui se retrouvera dans Grandia 3 par la suite. De plus, les attaques Co-op font leur apparition, et sont apprises de la même façon que les techniques individuelles: avec l'expérience des combats.

Du côté des déceptions, je soulignerai le manque d'énigmes ardues (même si c'est un D-RPG, puisqu'il y en a, autant bien les faire...), et le manque de développement de l'histoire et de certains personnages. Il y a pourtant de bons moments (surtout vers la fin), avec quelques individualités bien amenées et pas si clichées que ça... Mais fournir huit personnages, si aucun n'est dévelopé un minimum, cela ne sert à rien, autant se contenter de l'équipe de quatre à laquelle la série nous avait habitué. Et les doublages anglais sont assez inégaux.

Sachez enfin que le jeu propose une fin alternative (encore une manière de se démarquer des trois autres opus?), et qu'il y a bon nombre d'objets à collectionner, et d'ennemis à défaire, avant de voir la vraie fin du jeu. Connaître tous les skills, trouvez toutes les fusions possibles de Mana Egg... voici seulement quelques exemples de ce qui fait la richesse de Grandia Xtreme.

Finalement, ce jeu n'est pas à mettre entre toutes les mains; si vous aimez la série pour son gameplay, vous ne devriez pas être déçu par cet épisode, un peu particulier, de la série. Si vous êtes toujours sous le choc des personnalités que vous avez entrevues dans Grandia 2, que son histoire vous a touché, alors demandez-vous si vous pourrez avancez dans un jeu qui est à l'opposé même de ce chef d'oeuvre de la DreamCast. Oui, Grandia Xtreme est différent. Est-il pour autant mauvais?
Hexyz Force psp
Shadow

le 31/10/2010
8
Un peu long au démarrage, Hexyz Force manque peut-être parfois de nous surprendre, mais affirme son identité par l'intermédiaire de son univers et de son gameplay. La profondeur et la fluidité de l'ensemble fait que l'on y revient avec plaisir, ne serait-ce que pour écouter les musiques ou pour découvrir de nouvelles choses. Le système d'alignement menant à plusieurs dénouements permet au joueur de s'impliquer dans le jeu. Hexyz Force constitue donc une oasis au milieu du désert pour les fans de RPG originaux sur PSP. Espérons maintenant qu'Atlus officialise (enfin) la sortie de Blaze Union outre-Atlantique.

+ Le sysème d'alignement : toutes les actions du joueur sont prises en compte
+ La possibilité d'accélérer le déroulement du jeu (dialogues + animations)
+ Une ost qui contribue pleinement à l'atmosphère du titre
+ Présence d'un New Game + et de nombreux Extras
+ Durée de vie idéale, avec deux groupes jouables
+ Le character design de Sunaho Tobe
+ Un gameplay efficace

- Les voix US assez inégales
- Une 3D un peu trop modeste
- La facilité du jeu en difficulté normale
Hyperdevotion Noire: Goddess Black Heart psv
Shadow

le 24/10/2015
6
Alors certes les fans retrouveront un casting à la forte capacité pulmonaire et de jolis artworks lors des phases de scénario.

Allons Shinji, il ne faut pas confondre un organe avec de la graisse... ^^


Je dois dire que j'attendais ce spin-off principalement pour le personnage qu'il mettait en avant, à savoir la tsundere de service dans les jeux Neptunia : Noire. Les développeurs ne s'y sont pas trompés et ont choisi un personnage fort attachant pour attirer les joueurs. Et ils auraient bien pu s'arrêter là, car dans le fond on connaît un peu la série pour certains de ses côtés très superficiels. Sting s'est pourtant chargé d'offrir un Tactical digne de ce nom à la console portable de Sony, que les amateurs du genre devraient apprécier à sa juste valeur.

Mais, car il y a un mais quand on parle d'un jeu Neptunia, il faudra savoir se passer d'une histoire un tant soit peu intéressante, pour profiter de l'expérience. La trame suit une linéarité et a un sens de la répétition particulièrement agaçants, ce qui lasse très vite. Les néophytes de la série auront de toute façon du mal à rentrer dans le délire, vu que les personnages principaux ne sont pas vraiment présentés. On sait juste qu'ils existent, à nous de comprendre les liens qui les unissent (qui ne sont pas très recherchés de toute manière). Une fois ce triste constat fait, il faut aussi voir un autre aspect, c'est l'humour assez présent dans le jeu. Seulement cet humour est essentiellement basé sur un fan service assez lourd. En clair l'appréciation de l'ambiance du jeu reste très subjective, vu que les développeurs en ont sans doute trop fait en voulant rester fidèles à un HDN classique.

Ce qui occupe la majeure partie du temps de ce Tactical, cela reste les combats. Et on est servi à ce niveau-là, puisque ceux-ci sont vraiment très variés, tant dans leurs objectifs que dans leur déroulement. Chaque mission ou presque propose une petite particularité. Voici quelques unes d'entre elles : interagir avec un élément du décor, gérer les différences d'altitude, déplacer des objets pour avancer, éviter des pièges... Cela empêche toute lassitude et renouvelle l'action. Les nombreuses combattantes disponibles permettent à chacun de trouver son style de jeu, et il est essentiel de gérer son petit groupe. En effet chaque unité présente à proximité d'une autre permet de renforcer une action, et en plus cela remplit une barre servant à déclencher une super-attaque. Comptant également un système de craft, le gameplay est donc assez riche. Pour terminer, les musiques sont de très bonne qualité, qu'il s'agisse de thèmes déjà entendus ou de nouvelles compositions.

Le réel défaut du jeu, c'est en définitive la présentation globale de son univers. Le scénario est creux, les personnages ne marquent que par leur humour. Et c'est vraiment bête, car d'un point de vue ludique, il y a de quoi passer un très bon moment. Un jeu perfectible, mais que tous les fans peuvent se procurer les yeux fermés.
Hyperdimension Neptunia play3
Shadow

le 24/10/2015
5
HyperDimension Neptunia est un concept bien connu en 2015, et pourtant l'originalité de son univers est restée intact. La guerre des consoles est symbolisée dans ce jeu par quatre continents, dirigés chacun par une déesse tirant ses pouvoirs de la foi de son peuple. Passée cette originalité, il faut bien avouer que le plus gros défaut du jeu, c'est sans doute de trop en faire et de ne pas savoir quand s'arrêter. Je veux dire par là qu'il aurait pu être un bon jeu, à mon avis, s'il s'était contenté d'une petite quête principale d'une vingtaine d'heures. Au lieu de cela, on se retrouve à devoir subir un RPG au leveling essentiel pour avancer, hachant cruellement le rythme de l'aventure.

Au rang des qualités du jeu, il y a donc essentiellement le charme d'un univers nous proposant bon nombre de scènes très cocasses, et le plaisir de la découverte. Effectivement le gameplay a le mérite d'attirer le joueur par les différentes possibilités proposées en combat. Trois types d'attaques différentes, à combiner avec un système de combo permettant l'utilisation de skills, permettent de s'adapter à toutes les situations. Si seulement trois personnages sont disponibles au début, on peut en fait en débloquer 3 à 7 autres (4 d'entre eux devant être achetés sur le PS Store), ce qui permet de prolonger les chaînes d'action et varier le style de jeu.

Mais comme je l'ai dit, toutes les qualités du jeu sont écrasées par la lourdeur générale qui se dégage de cet HDN. Le temps (réel) paraît s'allonger quand on joue, et ce n'est jamais bon signe. Un certain nombre de détails donnent l'impression au joueur qu'on se fiche de lui : d'abord, les musiques très répétitives et complètement déplacées pour à peu près toutes les situations. Ensuite, le monster design et le level design, de vastes démonstrations du savoir-faire des développeurs en matière de copier-coller. Et enfin, le challenge en dents-de-scie qui déstabilise...

Conclusion, ce jeu propose de très bonnes choses et de très mauvaises contreparties. Pour cette raison, on frôle la médiocrité, passée la découverte. Mais surtout, on continue l'aventure avec une bonne dose de frustration à gérer. De la frustration, parce que les idées sont là, et pas l'exécution...
Hyperdimension Neptunia Re;Birth 1 psv
Shadow

le 24/10/2015
7
Alors tant qu'à poster mon avis sur HyperDimension Neptunia, je vais également parler de son remake PS Vita, que j'ai eu la bonne idée de faire en premier. Pour un avis plus détaillé, vous pouvez lire mon blog.

On oublie à peu près tout ce qui existait sur PS3 (à part le concept même du jeu), et on refait le jeu à partir de là. Quelle bonne idée! On retrouve un gameplay plus dynamique, moins contraignant (la difficulté peut cette fois-ci vraiment être abaissée, évitant par-là même de casser sa cartouche dans un accès de rage). La réalisation est acceptable pour la console portable, et surtout le jeu met l'accent sur l'humour si particulier de la série, beaucoup plus présent dans ce remake que dans l'original. Un humour qui passe non seulement dans les lignes de texte de ce jeu très bavard, mais aussi un humour visuel (avec le design de certains monstres ou les membres de l'équipe).

Le principal constat qu'on peut faire, c'est qu'il n'y a plus de lourdeurs de rythme et l'aventure nous occupe une petite vingtaine d'heures. En revanche, quelques défauts de fond restent présents, à savoir le manque d'inspiration très clair des développeurs. IF et Compile Heart ont essayé de masquer le problème en faisant développer ce remake et de nouveaux opus dérivés par d'autres studios, mais le recyclage est définitivement une marque de fabrique des jeux Neptunia, et on ne peut que s'en indigner. Au-delà de ça, le plaisir de jeu reste présent (grâce au gameplay et à l'humour). L'expérience permet une entrée plutôt agréable dans l'univers de Neptunia.
Kingdom Hearts play2
Shadow

le 13/02/2010
8
Kingdom Hearts reste encore à ce jour un petit ovni das le monde du RPG. Dès le début, on se demande d'ailleurs dans quelle sorte d'univers on a atterrit... Il faut passer outre les graphismes (donnant un aspect SD ridicule aux personnages de SquareSoft) pour constater qu'on ne tient pas vraiment un jeu révolutionnaire, mais tout de même diablement fun et créatif. L'idée de redécouvrir les contes de Walt Dysney est attirante, et même si l'adaptation du script demeure assez libre, on se plaît beaucoup à parcourir les différents lieux proposés. Et pour cause : la diversité est au rendez-vous (les décors, forcément, mais aussi les musiques : les thèmes de combat changent avec l'environnement traversé !), et parfois même, le gameplay s'adapte au milieu (je n'ai jamais compris ce qu'on reprochait au monde fabuleux de la petite sirène...). Il y a en plus un gameplay pensé pour procurer immédiatement du plaisir, possédant suffisamment de spécificités pour intéresser ceux qui veulent creuser. Enfin, le jeu comprend un grand nombre de quêtes annexes, et sa durée de vie s'en trouve bien améliorée. Un petit souci cependant : la caméra est gérée très maladroitement, rendant certains combats confus.

Mais le véritable problème du jeu est qu'il part un peu trop dans tous les sens (les phases de shoot'em up sont quand même peu palpitantes...), et cela s'en ressent notamment dans son scénario, qui met du temps à se mettre en place. L'éditeur a fait le choix de faire une série de jeux à partir de ce premier opus, il faut donc attendre le deuxième dans la chronologie, Chain of Memories sur GBA, pour assister à des scènes d'anthologies. En soi, Kingdom Hearts demeure un titre assez complet, qui “ose”, et c'est toujours appréciable pour le genre.
Kingdom Hearts II play2
Shadow

le 13/02/2010
7
Kingdom Hearts II se sera fait attendre, dans son développement comme dans sa localisation (le premier fut édité partout dans le monde en quelques semaines, allez chercher l'erreur ?). Dans ce genre de situations, il y a deux possibilités : au départ on appartient au camp des fans hystériques qui ont besoin de se faire leurs quotas de Simili/Heartless quotidiens, et puis, soit on ressort encore plus excité, soit on est très déçu...

Je suis dans ce cas, puisque Kingdom Hearts II pousse encore plus loin le fan service que son prédécesseur (aux références à Final Fantasy / Dysney s'ajoutent désormais les références aux précédents opus de la série !). Il en résulte principalement deux choses : la narration n'évolue pas, et la créativité du jeu s'est tarie. Pour le premier point, il s'agit d'un vrai problème, puisque nous retrouvons les balbutiements du premier opus PS2, lorsque le jeu tente de mettre en place son intrigue (les séquences vraiment utiles au scénario étant de l'ordre de 1 pour 10 ; sans parler de la fréquence abusive des cinématiques en question). Deux problèmes découlent de cela : les scénaristes ont réussi à nous pondre un script tantôt incohérent, tantôt lacunaire (en témoignent toutes les scènes rajoutées de la version Final Mix +, par exemple), et le jeu finit par se chercher une identité (tant le travail de fond sur la psychologie est faible). Concernant la créativité du soft, forcément l'effet de surprise par rapport à la première fois n'est plus, mais c'est assez normal et donc pas véritablement préjudiciable, d'autant que de nouveaux mondes font leur apparition, permettant au moteur graphique de nous bluffer par sa diversité et sa richesse. Le vrai problème, que beaucoup de fans déçus reprochent au jeu, c'est qu'il est plus linéaire que jamais, avec un level design simplement inexistant. Le jeu repose sur sa mise en scène époustouflante.

La difficulté ne rattrape pas non plus le coup, puisque le titre laisse la voie libre aux bourrins pour effectuer leur carnage. En fait, le gameplay s'est tellement étoffé de nombreux petits éléments, qu'il semblerait que la difficulté du premier opus, qui était bien dosée, n'ait pas été repensée. La commande réaction est une bonne idée sur le principe (appuyer sur un bouton pour déclencher une action contextuelle), mais elle se calque au final sur la répétitivité générale du soft, puisqu'il suffit toujours d'enfoncer la même touche, il n'y a donc aucune surprise. Au demeurant, ce jeu reste plutôt complet (mais peut-être pas aussi riche en annexe que son prédécesseur sur PS2), et il possède la meilleure BO de la série à ce jour.

Il est donc d'autant plus regrettable que l'éditeur ait volontairement occulté de nombreux points du scénario, ceci afin d'inciter à la consommation (curieusement, la plupart des scènes de Kingdom Hearts DS sont issues de la version II Final Mix +...). Je ne considère cet opus ni comme un mauvais, ni comme un bon Kingdom Hearts, je regrette juste qu'il se soit fourvoyé en abandonnant sa composante novatrice car si les deux opus le précédant n'étaient peut-être pas aussi “objectivement” aboutis, ils resteront plus mémorables à mon sens.
Kingdom Hearts Re: Chain of Memories play2
Shadow

le 13/02/2010
9
Avec ses deux scenarii complémentaires, Re : Chain of Memories pose réellement les bases de la série. En effet, les évènements relatés seront repris dans Kingdom Hearts II, et même par les autres spin-off sur DS et PSP. À ce titre, l'intrigue fait donc preuve d'une grande richesse, et surtout d'une meilleure construction que par le passé. Les deux quêtes et le mode de difficulté ultime offrent par ailleurs l'occasion de profiter de toutes les possibilités offertes par le système, ce qui atténue quelque peu l'a priori répétitivité du soft. En tout, il faut bien compter une trentaine d'heures pour faire le tour de ce “deux jeux en un”, ce qui inclut bon nombre d'affrontements mémorables (qu'il est possible de reprendre à l'occasion, grâce aux nombreux slots de sauvegardes !). Forts de ses deux approches de gameplay, Re : Chain of Memories se pose un peu comme le Wild ARMs 5 de la série : réunissant toutes les qualités des épisodes sortis avant lui, il s'impose comme un incontournable du genre.

+ Le mode théâtre, enfin inclus dans un opus non “international”
+ Le remake 3D donne une nouvelle dimension au jeu
+ Un gameplay très original et riche en possibilités
+ Des combats mémorables (Proud Mode)
+ L'intrigue particulièrement élaborée
+ Le jeu d'acteurs US

- L'architecture répétitive
- Moteur graphique assez “limite”
- L'aventure de Riku est trop courte !
- Une longue attente pour cette version anglaise
Kingdom Hearts: 358/2 Days nds
Shadow

le 27/01/2010
6
Ce jeu m'aura apporté satisfaction, même s'il est très loin de succéder avec honneur à l'excellent Chain of Memories (sublimé dans son remake PS2). Tout d'abord côté graphique : le jeu est sans conteste l'un des plus beaux de la console, ça rappelle un peu des jeux PS1 comme Final Fantasy VIII, mais avec plus de détail dans les visages. L'animation ne flanche jamais et les décors sont très variés, bref, du tout bon. Très dommage par contre, que les cinématiques soient bien peu nombreuses globalement. Ensuite, la satisfaction est du côté scénaristique pour ma part : certes ce jeu pose plus de questions qu'il n'en résout, mais quelques personnages se dévoilent bien dans ce jeu (là où Kingdom Hearts II les avait relativement éclipsé, cf Xigbar). De plus, ayant particulièrement compatis au sort de Roxas dans Kingdom Hearts II, voir son histoire détaillée m'a fait très plaisir. Il n'a pas un destin très drôle, et c'est un peu ce qui fait la force du récit, sur les dernières heures (de même que pour un Crisis Core).

Mais dans la grande majorité du jeu, on frôle "l'anti-ludisme" de très peu ! Missions optionnelles rébarbatives et en fait indispensables pour progresser sont votre pain quotidien, le gameplay se permet aussi de régresser (alors que Chain of Memories avait su pallier à la faiblesse de son support d'origine en proposant un système totalement inédit), et surtout le jeu copie tous les précédents opus de la licence, à tous les niveaux. Bref, je peux comprendre la déception de certains fans, néanmoins la customisation importante est elle un plus certain pour le jeu, de par son originalité et sa grande richesse. On attend quand même beaucoup plus de Birth by Sleep.
Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp
Shadow

le 22/09/2010
9
Difficile de succéder à Ys Seven (BbS est sorti juste après le titre de Falcom aux USA), mais Square Enix s'en sort très bien, en offrant une vision assez différente de l'A-RPG. BbS est comme on pouvait s'en douter très story-driven, encore que là l'histoire a de la consistance (=/ Kingdom Hearts II “V.1”), et paraît la majeure partie du temps crédible (=/ l'opus 358/2 Days). Le gameplay est également très bon, avec une part de customisation importante (à croire que seules les spin-off de la série sont des Action *RPG*). Globalement le soft se distingue de ce que les développeurs nous ont offert jusqu'à présent, dans le sens qu'il a une identité propre, celle de la série est maintenant bien affirmée, et n'a par conséquent plus besoin de reposer sur du fan service (comme les références à Final Fantasy, très rares ici). Si BbS plaît aussi, c'est parce qu'avec lui la boucle est bouclée, ou presque : pour une fois on ne se pose plus 1001 questions après avoir fini le jeu, ça atténue un peu la frustration de voir tout cela s'arrêter. Bien entendu à faire de préférence pour ceux qui ont suivi le scénario depuis le début (disons qu'une poignée de scènes seront plus percutantes même si, hypothétiquement, un néophyte pourrait apprécier le jeu simplement pour son gameplay et le scénario, qui peut dans les grandes lignes se suffire à lui-même...), BbS s'impose néanmoins, et de très loin, comme l'un des indispensables de la PSP.
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