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89 commentaires
The Legend of Dragoon play
Shadow

le 15/08/2008
6 play
The Legend of Dragoon, le RPG en 4 CD de Sony (de ce côté-là, il peut se vanter de concurrencer Final Fantasy, de Square!). Mais qu'y a-t-il donc dans tout cela? D'abord, des graphismes légèrement en dessous de Final Fantasy VIII: les personnages sont modélisés de façon "mature" (ils sont grands, pas SD), seulement leurs visages manquent d'expression, et pas de pixels. En revanche les décors sont magnifiques, et le jeu tournant sur PS1 , je me conforte dans l'idée que ce dernier est artistiquement le plus réussi auquel j'ai joué (parce qu'entre la PS1 et les consoles de ces dernières années, la différence de puissance est très importante). Ensuite, The Legend Of Dragoon, c'est une histoire. Un peu longue à démarrer (CD1), elle réserve des moments forts, bien mis en scène. A noter, une localisation US correcte, présentant peu de fautes, et des doublages assez réussis le plus souvent. Au niveau musical, il y a de jolies mélodies et autres morceaux épiques, mais certains thèmes sont particulièrement malvenus (changement de musiques dans les menus, magasins, infirmerie...), car ils coupent un autre sans raison.

Si le jeu n'atteint pas les sommets du genre selon moi, c'est principalement à cause de deux choses. D'une part, le gameplay ne possède aucune profondeur. La stratégie lors des affrontements contre boss consiste à bien porter ses coups, en appuyant au bon moment sur le bon bouton. Rien de plus compliqué, rien de plus amusant. Car avec des combats communs sans réelle surprise, l'ennui menace... En deuxième lieu, je n'ai ressenti presque aucune évolution chez les personnages, aussi bien statistique, que psychologique. Les niveaux montent avec grande peine si l'on ne vient pas d'affronter un boss (sachant que les sommes d'expériences affichées à l'écran, déjà ridicules, sont encore divisées par le nombre de combattants actifs!). Et comme avec la plupart des équipes de sept protagonistes, les scènes impliquant chacun sont ici administrées au compte-goutte, et j'aurais préféré une équipe de trois ou quatre personnages, tous actifs en combat, et qui auraient eu leur place dans l'histoire...

Un jeu inoubliable pour ses qualités, mais passable, pour ses lacunes de gameplay.
Ys VI: The Ark of Napishtim psp
Shadow

le 13/07/2009
6 psp
J'ai vraiment eu du mal à accrocher sur cet Ys VI. Déjà la conversion PSP n'est pas du tout optimisée (chargements à *chaque* changement de zone, et lecture de l'UMD qui va avec... + quelques freezes), et puis j'ai dû y jouer ni'mporte comment, mais j'ai vraiment trouvé la difficulté brutale. Pour moi c'était un peu "tuer ou mourir" dans ce jeu, parce que dès que je me fais prendre par un ennemi, j'ai rarement eu la chance de m'en sortir sans subir deux ou trois assauts minimum. Alors quand on sait que dans une zone on peut trouver des ennemis assez faibles et d'autres relativement forts juste à côté, parfois...

Au niveau des qualités on a un excellent level design, à base de plate-forme et d'exploration assez plaisante ( enfin quand les "subtilités" du gameplay ne viennent pas tout gêner... Non mais le Dash Jump quoi >< ). Le gameplay reste, heureusement, dans l'ensemble assez simple et les musiques rendent l'expérience appréciable. On a également de très jolis artworks et séquences animées, de vraies perles ! Par contre je trouve franchement le background expéditif, les situations sont grotesques, et pour tout trouver (compendium à compléter) il vaut mieux connaître le jeu par coeur (des objets ne sont disponibles que pendant une période limitée, par exemple).

J'ai nettement préféré la compilation DS, mais je le répète, je n'ai sans doute pas su prendre ce jeu comme il faut.
Eternal Sonata xb360
Shadow

le 17/01/2009
5 xb360
Je viens de terminer Eternal Sonata ; il me reste encore le donjon bonus à faire éventuellement.

C'est bien difficile de se prononcer directement après avoir passé une vingtaine d'heures dessus (oui le jeu est TRÈS court) ; la fin est longue et assez peu détaillée effectivement. Du coup j'ai effectué quelques recherches et franchement, une fois cela fait (ou bien une réflexion personnelle, ça revient au même), bah le scénario ne déçoit pas tant que ça. En tout cas il tient ses promesses de nous faire voyager dans un monde onirique (ça, ça passe principalement dans les décors traversés), tout en poussant à en apprendre plus sur Chopin si c'est nécessaire (et c'était mon cas). Une fois tout cela réunis, on peut vraiment apprécier la chose, bien loin d'être médiocre.

Par contre le tout est super mal narré ; c'est parfois un parti pris (les sentiments de Chopin et l'existence du monde), ou alors c'est simplement une lacune dans la conception du jeu (manque d'interaction dans l'équipe, pas de personnages charismatiques, niaiseries inutiles).

Si l'on occulte le gameplay mal pensé (rendant le jeu ennuyeux), la difficulté inexistante, et un joli bâclage général sur pas mal de points finalement, on peut apprécier le jeu, sans doute grâce à son onirisme. Pour les autres il semblera avoir été fait à la va-vite, n'arrivant même pas à égaler les pourtant nombreux modèles du J-RPG.

Achetez-le sur PS3 si vous pouvez, il semble que cette version est un peu meilleure dans la partie scénaristique.
Hyperdimension Neptunia play3
Shadow

le 24/10/2015
5 play3
HyperDimension Neptunia est un concept bien connu en 2015, et pourtant l'originalité de son univers est restée intact. La guerre des consoles est symbolisée dans ce jeu par quatre continents, dirigés chacun par une déesse tirant ses pouvoirs de la foi de son peuple. Passée cette originalité, il faut bien avouer que le plus gros défaut du jeu, c'est sans doute de trop en faire et de ne pas savoir quand s'arrêter. Je veux dire par là qu'il aurait pu être un bon jeu, à mon avis, s'il s'était contenté d'une petite quête principale d'une vingtaine d'heures. Au lieu de cela, on se retrouve à devoir subir un RPG au leveling essentiel pour avancer, hachant cruellement le rythme de l'aventure.

Au rang des qualités du jeu, il y a donc essentiellement le charme d'un univers nous proposant bon nombre de scènes très cocasses, et le plaisir de la découverte. Effectivement le gameplay a le mérite d'attirer le joueur par les différentes possibilités proposées en combat. Trois types d'attaques différentes, à combiner avec un système de combo permettant l'utilisation de skills, permettent de s'adapter à toutes les situations. Si seulement trois personnages sont disponibles au début, on peut en fait en débloquer 3 à 7 autres (4 d'entre eux devant être achetés sur le PS Store), ce qui permet de prolonger les chaînes d'action et varier le style de jeu.

Mais comme je l'ai dit, toutes les qualités du jeu sont écrasées par la lourdeur générale qui se dégage de cet HDN. Le temps (réel) paraît s'allonger quand on joue, et ce n'est jamais bon signe. Un certain nombre de détails donnent l'impression au joueur qu'on se fiche de lui : d'abord, les musiques très répétitives et complètement déplacées pour à peu près toutes les situations. Ensuite, le monster design et le level design, de vastes démonstrations du savoir-faire des développeurs en matière de copier-coller. Et enfin, le challenge en dents-de-scie qui déstabilise...

Conclusion, ce jeu propose de très bonnes choses et de très mauvaises contreparties. Pour cette raison, on frôle la médiocrité, passée la découverte. Mais surtout, on continue l'aventure avec une bonne dose de frustration à gérer. De la frustration, parce que les idées sont là, et pas l'exécution...
Monster Kingdom: Jewel Summoner psp
Shadow

le 11/02/2009
5 psp
Monster Kingdom : Jewel Summoner est une déception sur PSP, au même titre que Brave Story : New Traveler (ce dernier étant vraiment une catastrophe pour moi).

L'histoire est assez travaillée pour la quinzaine d'heures qui lui est accordée, mais par moments les dialogues sont un peu trop nombreux (d'autant que les membres de l'équipe sont vraiment à deux dimensions sinon moins). Les combats ne présentent pas un grand intérêt, à cause de la difficulté inexistante (pensez un jeu Gust en pire), et toutes les bonnes idées de gameplay tombent à l'eau. C'est regrettable, d'autant que l'Amalgamie semble intéressante sur le principe (customiser son équipe : compétences, expériences, puissances des attaques...), mais que dans les faits ça ne sert strictement à rien de s'y consacrer.

En ce qui concerne l'exploration, cette partie est assez réussie : le héros se déplace vite, les rencontres, bien qu'aléatoires, ne sont pas trop fréquentes... Les monstres ont un design assez classe en général, et la 3D est bien belle.

On a même la possibilité d'utiliser des capacités, option similaire au système de Tools des Wild ARMs... Mais là encore, tout est très facile, les donjons étant assez linéaires dans l'ensemble, seul le Monolith incite vraiment à la réflexion (et comme il s'agit d'un donjon "optionnel"...), et est véritablement superbe en terme d'architecture.

On ajoute également à cela deux fins différentes ainsi que des musiques somme toute agréables, et on obtient un jeu en demi-teinte qui, même sans avoir d'espérances particulières à son égard, me laisse un goût amer dans la bouche.
The Legend of Heroes II: Prophecy of the Moonlight Witch psp
Shadow

le 02/09/2010
5 psp
Moonlight Witch fait pâle figure à côté de son aîné (ou successeur ? Allez savoir...). Tout y est similaire, mais en moins bien. Graphismes, musiques, character design, et ce n'est pas le plus grave... Les personnages sont le véritable gâchis, là où le précédent opus en présentait à la psychologie un tant soit peu "réaliste", ici on a le droit à des clichés de niaiserie, le comble étant atteint à la conclusion, clairement présentée comme glauque, et en fait vraiment très... plate. Malgré tout le jeu reste sensiblement le même (forcément, c'est un clone... ou plutôt AToV est un clone... Enfin bref) donc les amateurs du "premier" devraient aller au bout sans trop de mal... Mais on était en droit d'attendre mieux des développeurs.
Freshly-Picked: Tingle's Rosy Rupeeland nds
Shadow

le 09/05/2008
4 nds
Tingle RPG, appelons-le ainsi, voici un titre original. Jugez plutôt: le joueur contrôle l'archétype de l'anti-héros. Tingle est en effet un vieux pervers de 35 ans (dans Majora's Mask, il se prenait même pour une fée...), flemmard de son état. Un beau jour une voix l'appelle et lui demande de se rendre à la source près de chez lui. Une fois là-bas, le petit vieux y apprend que le monde idyllique de Rubis Land est prêt à lui ouvrir ses portes, à condition que ce dernier récolte les rubis nécessaires, et les jette dans la source.

Cette introduction donne le ton: Tingle RPG est un jeu où les personnages n'ont que peu de scrupules, les rubis étant non seulement une source de revenus, mais également leur énergie vitale. Exit donc les coeurs propres à la série The Legend of Zelda, les rubis sont à double emploi. On pourrait supposer que le jeu déborde d'humour; et si certaines situations sont effectivement assez grotesques, il est loin d'en être le cas tout le jeu durant. Tingle RPG déçoit par rapport aux attentes qu'on était en droit de placer en lui. Le final, s'il est loin d'être surprenant, est cependant agréable, et a relevé l'estime que j'avais pour le jeu. Mais...

Commençons par ce qui marque quasi instantanément: le jeu est beau. La 2D, très fine et colorée, modélise des décors très divers, bien que déjà-vus. Tingle RPG est sans aucun doute l'un des plus jolis jeux 2D que je connaisse actuellement sur DS. Ensuite, pour ce qui est du gameplay, le jeu oblige Tingle à se dépenser, afin de mériter ses rubis. Il doit donc livrer bataille face à des monstres de plus en plus féroces. Fort heureusement, ce dernier ne sera pas seul pour cela, il pourra bénéficier de l'aide de compagnons plus robustes. Bien entendu, comme rien n'est gratuit, il faudra les payer (et puis il faut avouer que personne ne risquerait de vous aider pour votre joli minoi...). La jouabilité se révèle à ce niveau désastreuse, puisque les compagnons n'en font qu'à leur tête, et il est bien difficile de les contrôler. De même, le soft n'est jouable qu'au stylet, à l'exception faite des déplacements, effectués à la croix. J'en connais que ça rébutra, d'autant qu'il aurait été facile d'allouer une fonction plus utile aux boutons A/B/X/Y, que celle de copier le rôle de la croix directionnelle...

Ce qui enfonce encore davantage le jeu, c'est la répétitivité des actions, et surtout le manque de résultat au final. D'une part, la collection de rubis est déjà assez longue et désagréable au bout d'un moment. Mais en plus, il faut à plusieurs reprises négocier avec les protagonistes avides d'avoir vos rubis; aucune indication, c'est à vous de savoir viser juste. Quand on sait que la plupart du temps, les dépenses, si elles sont jugées insuffisantes par la personne en face, ne sont ni prises en compte ni remboursées, je vous laisse imaginer le nombre de fois où vous allez appuyer sur le bouton 'Reset'... Il y a quelques exceptions, mais elles sont vraiment rares, et devoir relancer le jeu après une grave erreur devient vite pénible. Ajoutez à cela le fait que vous aurez rarement la bourse pleine, puisque le jeu est pensé d'une manière telle, qu'il vous reprend en quasi permanence ce qu'il vous a donné. S'en est donc suivi chez moi un profond sentiment de frustration, du fait que je n'avais pas l'impression d'avancer. Pour subvenir aux besoins du jeu, il vous faudra gagner l'argent du moyen le plus efficace possible, mais quelle que soit la méthode, elle agace vite tellement on doit la mettre en oeuvre... La durée de vie est bien entendu conséquente, et rallongée artificiellement par tous ces facteurs.

Il y a de bonnes idées pour enrichir quelque peu le gameplay, comme la possibilité de récolter des recettes et ainsi faire bouillir la marmite en remuant les ingrédients avec le stylet; et surtout, les (trop) rares boss du jeu. Ces derniers sont en effet l'occasion de joutes un petit peu particulières, et c'est l'un des atouts du jeu, renforçant son intérêt.

Malheureusement les musiques sont pratiquement absentes tout du long: il n'y en a tout simplement aucune en extérieur (!!), et celles des donjons sont très discrètes. Seuls, quelques petits bruitages issus de The Legend of Zelda se démarquent du lot, sans grand mal.

Essai presque réussi pour cette version parodique des aventures de Link, Tingle RPG ne convainc jamais totalement. La répétivité et la frustration, que le jeu est susceptible d'entraîner chez certaines personnes, réservent le jeu à un public extrêmement patient, et du genre obstiné. En outre, le jeu manque cruellement de fun, la faute à un gameplay perfectible, et d'une ambiance loin d'être aussi décalée qu'on aurait pû le croire de prime abord.
Tail Concerto play
Shadow

le 12/08/2013
3 play
Tail Concerto propose d'incarner un fonctionnaire (sa seule particularité c'est qu'il est un homme-chien, et aussi, plutôt naïf !) se baladant dans la contrée de Prairie pour arrêter les chats noirs. L'intrigue démarre assez vite (on est nommé officier par le roi, ok), et du coup les adversaires sont vraiment... tout sauf charismatiques. La Gaufre (Waffle en VF) dispose d'un robot assez pratique pour ça : il tire des bulles pour enfermer les chatons et les capturer en toute sérénité, ou encore blesser d'autres machines (!!). D'ailleurs sans ça on en pleurerait presque pour abattre certains boss. Car le personnage est d'une lenteur... Et la caméra est vraiment pas évidente à contrôler. Tout ce qu'il faut pour faire un bon jeu de plate-forme/aventure en clair. Et je me demande si les développeurs ont eu le temps de faire tout ce qu'ils voulaient sur ce jeu, tant l'univers paraît... exploitable, mais peu travaillé ? C'est une grosse déception parce qu'il y avait matière à, je pense. En témoigne l'un des points forts du jeu : sa notice. C'est qu'elle fait preuve d'humour et qu'elle est bien fichue en terme de présentation de l'univers. Peut-être les développeurs ne voulaient-ils pas faire plus, mais ils auraient dû, vraiment. En l'état, Tail Concerto me paraît inachevé, d'autant qu'il ne retient pas longtemps le joueur. Dommage.
Tales of the Tempest nds
Shadow

le 16/06/2008
3 nds
Difficile pour ce jeu de plaire, tant ses lacunes sont nombreuses. L'histoire propose des idées intéressantes, peu développées malheureusement (le jeu dure environ 10h). La modélisation des personnages est horrible, comme dans Phantom Hourglass, d'ailleurs. Les décors sont par contre jolis, mais assez vides. Le gameplay est médiocre, manque de profondeur et de dynamisme. Le jeu manque donc de finition sur tous les points, et ne marquera pas les esprits.
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