Commentaires RPG - Legendra RPG

Yamaneko44

le 11/02/2024

Triangle Stratégie est un très bon Tactical, qui fait beaucoup penser à la belle époque des FF Tactics, Front Mission et autres Tactic Ogre.
On s'attache vite à ces petits personnages, et on embarque avec joie dans un scénario classique, mais passionant, sur une guerre opposant 3 royaumes, et notre héros au centre de toutes les convoitises.
La particularité du soft est de jouer sur les convictions du personage principal pour ensuite laisser decider le destin sur la suite des évennements.
Le joueur aura donc des choix cruciaux à faire, qui auront de grandes conséquences sur le déroulé de l'histoire.
Les embranchements sont nombreux, et ce ne sera pas pour déplaire aux complétionnistes.

Les musiques ne sont pas en reste, et on sent souffler un vent épique ou poetique en fonction des situations et des combats.

Les combats sont ardus et ne pardonnent pas la moindre erreur. Aussi, il est conseillé de s'entraîner, ou de rabaisser la difficulté pour profiter des batailles sans trop de frustration. Les habitués du genre trouveront là un vrai challenge en restant en normal, voir au dessus.

La duréee de vie d'une partie est d'envrion 30 à 40h en fonction de si on s'entraine ou pas. On peut facilement la tripler avec les new game plus pour tout voir.

Pour conclure, je dirai que ce petit tactical est une vraie madelaine de Proust, et les fans du genre pourront s'y jeter les yeux fermés sans risque de déception.

Toukiden 2 play4

Yamaneko44

le 27/01/2024

Toukiden 2 reprend les bases du premier opus en y apportant un peu de gameplay grâce au gant qui permet de faire trébucher les Oni, ou bien de les chopper pour s'en approcher ou générer des attaques frontales.
L'histoire est simple mais efficace, elle se déroule sur 6 chapitres, et un chapitre post game.
On y fera la découverte de l'histoire de chaque perso qui compose la team des Slayers qui accompagnent le joueur, tout en baffant les grosses bebetes.
L'essentiel du jeu, comme tout MH Like qui se respecte, est basé sur la chasse aux Onis, et il y en a un paquet !
Le jeu principal est assez court, il faut un peu plus de 20/25 heures de jeu pour voir le bout du story mode.
Le rythme est le point fort du jeu, là ou c'était plutôt le point faible du précédent opus.
Les combats sont dynamiques, les boss impressionants, et les personnages attachants.
Ce n'est pas le rpg du siècle, mais il fait bien le taf.

Long Gone Days

Yamaneko44

le 27/01/2024
7_5

Long Gone Days propose une histoire dans un monde contemporain, dans laquelle on suit le brave Rourk, jeune recrue de The Core, une armée de l'ombre qui agit dans le monde pour résoudre les conflits.......du moins c'est le pitch de départ.
L'aventure est sympa à suivre, on y croise des personnages bien dessinés, attachants, et un monde crédible, même si on évite pas les clichés propres au jrpg.
L'ambiance reste tout de même assez pesante en général, ce qui bénéficie au contexte du jeu.
Le pixel art est simple mais efficace, les combats sont par contre un peu à la traîne. Ils sont lents, et peu interessants.
Mais on va quand même au bout de l'aventure avec plaisir, en fouillant un peu partout, et en suivant les pérégrinations du jeune homme qui sera vite rejoint par une, deux....et jusqu'à une bonne demi douzaine d'alliés.
Le jeu est assez court (compter entre 10 et 15 heures pour le finir à fond), mais propose une expérience fort sympathique sous ses airs de jeu indie. Il faut souligner l'effort de Serenity Forge pour produire un monde cohérent, accompagné de musique d'ambiance discretes, et de jolis dessins animés pour ponctuer les phases importantes de l'histoire.
Une belle petite aventure que ce Long Gone Days

Assassin's Creed: Origins play4

Yamaneko44

le 11/11/2023

Il s'agit là d'un vrai renouveau pour la série, qui cottoie un peu plus l'aspect rpg que le classique style infiltration/action des précédents opus.
On y suit les aventures de Bayek, Medjay de son état, à savoir protecteur du peuple.
Une belle histoire de vengence, qui déboule sur les origines(d'ou le nom du titre) de la confrérie des Assassins.
C'est donc une pierre fondamentale de l'édifice de la série, que l'on polie, en suivant les aventures de notre brave Medjay.
L'histoire principale se parcoure selon ses envies, entre 50 et 90 heures (comptez entre 10 et 30 heures de plus pour les 2 dlc). Il y a en effet beaucoup de choses à faires si on veut découvrir toute la carte et ses nombreux trésors (comme tout bon open world).
Notre gaillard va gagner en xp qui récompense ses prouesses au combat, en exploration, et en résolution de quêtes annexes (et bien entendu en avançant dans l'histoire aussi).
On peut alors choisir de développer 3 styles de combat (guerrier, chasseur ou manipulateur), et améliorer ses équipements à l'aide des ressources collectées sur la faune sauvage, ou dans des coffres/grottes/camps etc...)
Côté graphisme, on frôle la perfection, tant ce monde Egyptien est splendide à parcourir. On se surprend souvent à prendre des captures d'écrans. J'ai regretté toutefois sur les 2 extensions, le manque de variété des décors parcourus, mais on pourra accorder au jeu de rester fidèle à son environnement, à savoir : du désert, beaucoup de désert et de montagnes brulées par le soleil, et aussi le Nil et la côte riche en crocodiles et hyppos.
Sans oublier les pyramides, les temples et les autres monuments tous plus splendides les uns que les autres.
Bref, le jeu est très agréable à parcourir, à dos de chameau ou de cheval, ou même à pieds, ce qui rend l'expérience d'autant plus sympa.
Pour le système de combat, on est dans du pur action/rpg, avec l'esquive, la défense, l'attaque au corps à corps ou à distance, et la grosse attaque de brute pour finir les adversaires ou les déstabiliser. Les pv sont visibles pour les ennemis, ainsi que leur niveau, histoire de pas se frotter à un peloton de légionnaires qui vous massacrerai en 2 secondes, ou à un méchant lion qui se ferai un plaisir de vous croquer pour le goûter.
La limite de niveau est à 40 pour l'aventure principale, puis on monte à 55 avec les DLC.(on continuer toutefois de gagner des points de compétence qui permettent d'augmenter ses stats, même à niveau max).
Côté musique, je dirai que c'est le point faible du jeu, elles sont très discrètes, ne transcendent pas du tout, et sont assez redondantes.

Cet opus nous offre donc de quoi faire, entre les quêtes annexes à foison (Arènes, Courses, Temples, ennemis jurés, Tombeaux, cercles de pierres, et j'en passe), de magnifiques décors, une histoire simple, mais intense, et un très bon équilibre couplé à un gameplay intuitif.

Un must do donc pour les fans de la série, et un bel épisode pour les curieux qui voudraient se lancer dans la série.

Il s'agit là d'un vrai renouveau pour la série, qui cottoie un peu plus l'aspect rpg que le classique style infiltration/action des précédents opus.
On y suit les aventures de Bayek, Medjay de son état, à savoir protecteur du peuple.
Une belle histoire de vengence, qui déboule sur les origines(d'ou le nom du titre) de la confrérie des Assassins.
C'est donc une pierre fondamentale de l'édifice de la série, que l'on polie, en suivant les aventures de notre brave Medjay.
L'histoire principale se parcoure selon ses envies, entre 50 et 90 heures (comptez entre 10 et 30 heures de plus pour les 2 dlc). Il y a en effet beaucoup de choses à faires si on veut découvrir toute la carte et ses nombreux trésors (comme tout bon open world).
Notre gaillard va gagner en xp qui récompense ses prouesses au combat, en exploration, et en résolution de quêtes annexes (et bien entendu en avançant dans l'histoire aussi).
On peut alors choisir de développer 3 styles de combat (guerrier, chasseur ou manipulateur), et améliorer ses équipements à l'aide des ressources collectées sur la faune sauvage, ou dans des coffres/grottes/camps etc...)
Côté graphisme, on frôle la perfection, tant ce monde Egyptien est splendide à parcourir. On se surprend souvent à prendre des captures d'écrans. J'ai regretté toutefois sur les 2 extensions, le manque de variété des décors parcourus, mais on pourra accorder au jeu de rester fidèle à son environnement, à savoir : du désert, beaucoup de désert et de montagnes brulées par le soleil, et aussi le Nil et la côte riche en crocodiles et hyppos.
Sans oublier les pyramides, les temples et les autres monuments tous plus splendides les uns que les autres.
Bref, le jeu est très agréable à parcourir, à dos de chameau ou de cheval, ou même à pieds, ce qui rend l'expérience d'autant plus sympa.
Pour le système de combat, on est dans du pur action/rpg, avec l'esquive, la défense, l'attaque au corps à corps ou à distance, et la grosse attaque de brute pour finir les adversaires ou les déstabiliser. Les pv sont visibles pour les ennemis, ainsi que leur niveau, histoire de pas se frotter à un peloton de légionnaires qui vous massacrerai en 2 secondes, ou à un méchant lion qui se ferai un plaisir de vous croquer pour le goûter.
La limite de niveau est à 40 pour l'aventure principale, puis on monte à 55 avec les DLC.(on continuer toutefois de gagner des points de compétence qui permettent d'augmenter ses stats, même à niveau max).
Côté musique, je dirai que c'est le point faible du jeu, elles sont très discrètes, ne transcendent pas du tout, et sont assez redondantes.

Cet opus nous offre donc de quoi faire, entre les quêtes annexes à foison (Arènes, Courses, Temples, ennemis jurés, Tombeaux, cercles de pierres, et j'en passe), de magnifiques décors, une histoire simple, mais intense, et un très bon équilibre couplé à un gameplay intuitif.

Un must do donc pour les fans de la série, et un bel épisode pour les curieux qui voudraient se lancer dans la série.

Voice of Cards: The Forsaken Maiden

Yamaneko44

le 17/10/2023

Le 2e opus de la série Voice of the Cards est une belle bouse.
On pouvait s'attendre à beaucoup mieux, sachant que le 1er était plutôt sympa.
Le jeu pêche par fainéantise à tous les niveau.
Au niveau du scénario, c'est un amoncellement de petites histoires pourries, sans saveur.
Au niveau musical, le jeu se contente du stricte minimum avec un fond musical qui sert de musique de map, et de musique de combat à la fois, sans aucune inspiration.
Le système de jeu lui même est gangréné par la frustration du joueur qui voit son héros prendre 1 HP par niveau, sans voir ses autres stats augmenter, et comme les boutiques ne renouvellent pas leur inventaire, on stagne dans la faiblesse des personnages sans pouvoir y faire grand chose. Du coup on gagne de l'argent qui sert à rien, et de l'xp qui sert à rien.
Tout ça compilé fait qu'on passe un vrai mauvais moment sur ce rpg insipide qui ne fait absolument pas honneur au génie de Yoko Taro.
Triste et frustrant.

Atelier Lydie & Suelle: The Alchemists and the Mysterious Paintings DX

Yamaneko44

le 06/01/2023

La conclusion de la trilogie Mysterious.
Plus complet que les 2 précédents, cet opus est le plus agréable des trois.
Il nous propose de suivre deux soeurs, dans l'accomplissement de leur rêve, à savoir devenir les meilleurs alchimistes du royaume.
Bon, c'est pas foufou comme scénario, mais le pitch va s'etoffer pour permettre au joueur de retrouver les personnages des 2 premiers opus, tout en partant à la découverte de tout un tas de niveaux remplis d'ennemis et de trésors à récupérer.
A chaque chapitre, les deux soeurs devront passer un examen qui leur permettra de franchir un cap, dans le classement des alchimistes.
C'est souvent simple au début, un peu moins à la toute fin, ou les recettes pour faire les objets demandés sont assez pointues, surtout en terme de recherche d'items précis.
Les graphismes sont plus agréables, les musiques se laissent écouter, et si on a accroché aux personnages assez loufoques des 2 premiers opus, le tout est très attachant.
En point négatif, je dirai la redondance qui est un peu habituel pour cette série. Il y a toujours un objet qui manque pour une formule, qui nécessite d'autres objets à aller récolter, donc c'est surtout une question de patience.

La durée de vie est énorme, le dernier chapitre proposant tout un tas d'annexes et de boss cachés qui nécessiteront quelques dizaines d'heures de grind aux plus courageux.
(Et quelques mondes qui sont des clins d'oeils à d'autres séries de Koei, sympa pour les fans)
(Niveaux qui sont à conseiller au level 100+)

Atelier Firis: The Alchemist and the Mysterious Journey DX

Yamaneko44

le 06/12/2022

Atelier Firis nous propose de suivre la petite Firis qui tentera de passer l'examen d'alchimiste afin de pouvoir être libre d'aller où elle veut, quand elle veut.
Il faudra donc tout d'abord choper 3 lettres de recommandations, puis passer l'examen. Et voilà, c'est tout pour le scénario qui est sans doute l'un des plus ridicules dans le milieu du rpg. Aucune trame scénaristique, à part juste la finalité de réussir son examen d'alchimiste.

Le jeu tourne donc autour de la gestion du temps, et de la découverte de recettes.
Et le temps passe très vite. 1 heure passe tous les 10 pas en zone classique, tous les 5 pas en zone montagneuse ou neigeuse.
La récolte prend du temps aussi, de même que l'alchimie.
Il faudra donc gérer les 360 unités de temps au mieux afin de récolter les 3 recommandations, et passer cet examen.
On retrouvera le long de nos pérégrinations, quelques personnages d'Ateleir Sophie, ainsi que quelques nouvelles têtes, mais rien de franchement fou.

Il n'y a pas grand chose à dire sur le jeu, à part que tout est contaignant, de la notion de temps, aux limites de déplacements, et aux limites d'inventaire.
On y ajoute le comportement pueril et naif de notre héroine, et ça donne pas trop envie...

On passe très peu de temps aux combats, donc cette partie a été très peu développée contrairement aux autres opus principaux de la série.

Bref, le jeu reste quand même très court, pour un atelier, il faut compter une petite vingtaine d'heures pour en voir le déroulé des crédits de fin.

Au final, la petite Firis a son diplome, ses parents et sa soeur son heureux et voilà.
On se dit à la fin....tout ça pour ça...youpiiieee....

Il faut plus voir cet épisode comme une sorte de petit entracte entre Atelier Sophie et Atelier Lydie and Suelle, sans doute le temps pour Koei et Gust de peaufiner le dernier opus de la Mysterious trilogie

En conclusion, on peut largement s'en passer je pense, un peu comme la publicité entre 2 mi temps de foot, ou au milieu d'un film.

Atelier Firis nous propose de suivre la petite Firis qui tentera de passer l'examen d'alchimiste afin de pouvoir être libre d'aller où elle veut, quand elle veut.
Il faudra donc tout d'abord choper 3 lettres de recommandations, puis passer l'examen. Et voilà, c'est tout pour le scénario qui est sans doute l'un des plus ridicules dans le milieu du rpg. Aucune trame scénaristique, à part juste la finalité de réussir son examen d'alchimiste.

Le jeu tourne donc autour de la gestion du temps, et de la découverte de recettes.
Et le temps passe très vite. 1 heure passe tous les 10 pas en zone classique, tous les 5 pas en zone montagneuse ou neigeuse.
La récolte prend du temps aussi, de même que l'alchimie.
Il faudra donc gérer les 360 unités de temps au mieux afin de récolter les 3 recommandations, et passer cet examen.
On retrouvera le long de nos pérégrinations, quelques personnages d'Ateleir Sophie, ainsi que quelques nouvelles têtes, mais rien de franchement fou.

Il n'y a pas grand chose à dire sur le jeu, à part que tout est contaignant, de la notion de temps, aux limites de déplacements, et aux limites d'inventaire.
On y ajoute le comportement pueril et naif de notre héroine, et ça donne pas trop envie...

On passe très peu de temps aux combats, donc cette partie a été très peu développée contrairement aux autres opus principaux de la série.

Bref, le jeu reste quand même très court, pour un atelier, il faut compter une petite vingtaine d'heures pour en voir le déroulé des crédits de fin.

Au final, la petite Firis a son diplome, ses parents et sa soeur son heureux et voilà.
On se dit à la fin....tout ça pour ça...youpiiieee....

Il faut plus voir cet épisode comme une sorte de petit entracte entre Atelier Sophie et Atelier Lydie and Suelle, sans doute le temps pour Koei et Gust de peaufiner le dernier opus de la Mysterious trilogie

En conclusion, on peut largement s'en passer je pense, un peu comme la publicité entre 2 mi temps de foot, ou au milieu d'un film.

Atelier Sophie: The Alchemist of the Mysterious Book DX

Yamaneko44

le 01/12/2022

Atelier Sophie DX est une version légèrement améliorée de l'opus standard.
On y trouve quelques chaudrons supplémentaires, ainsi que le précieux mode course rapide en maintenant la touche R2 enfoncée, ce qui permet d'éviter des confrontations, et de ramasser rapido des ingrédients.

Le jeu en lui même se déroule dans le petit pour de Kirchen Bell, dont on aura très vite fait le tour. On y croise les essentiels d'un Atelier, à savoir le forgeron, le tailleur, l'accesoiriste, le bar qui permet de faire des quêtes pour avoir du pognon, et l'église avec la non moins essentielle Pamela (

)

Le jeu est, assez rare pour la série, non timé. On peut donc prendre son temps afin de faire progresser l'histoire à son rythme.
Le jeu est donc partagé dans les phases de cueillette, et d'exploration, les phases de discussions entre persos, et bien sûr, les phases d'alchimie.

Le tout se fait sur un ton contemplatif, reposant, et joyeux dans l'ensemble. Le scénario est très simple, et met surtout l'accent sur l'évolution de Sophie en tant qu'alchemiste, et sa reconnaissance de part les autres citoyens.

Le jeu se finit en une petite quarantaine d'heures, un peu plus si on veut tout faire (et notemment battre le dernier boss qui pour le coup, et une grosse brutasse par rapport au reste des boss, donc faut se préparer un minimum).

Ce jeu étant le premier de la trilogie Mysterious, il permet de lancer tranquilement ce petit monde, sans pression. Un opus interessant pour quelqu'un de nouveau dans la série, par exemple.

Le Donjon de Naheulbeuk: L'Amulette du Désordre

Yamaneko44

le 25/09/2022

Voilà un jeu qui respecte en tout point son cadre d'origine.
Pour les fans, c'est un réel plaisir de parcourir le donjon, accompagné de la troupe ridiculement attachante.
L'univers étant respecté, il restait à le mettre sous la forme d'un jdr jouable et agréable à parcourir.
Les efforts de Dear Villager sont notables, même si quelques points auraient pu être améliorés.

Le système de combat est sous la forme d'un tactical, avec tours de jeux, et attaques d'opportunités à foison. Et aussi quelques echecs critiques souvent au mauvais moment...mais bon, on s'en remet parfois grâce à la jauge du destin qui se remplie au fur et à mesure de ces fameux echecs (ou coups critiques adverses).
La chance fait donc partie intégrente du jeu, au même titre qu'une bonne stratégie, certaines batailles étant parfois bien relevées.

L'exploration se fait bien, on fouille les coffres, armoires et autres objets du décors à la recherche de quelques artefacts, avec parfois quelques lenteurs liées aux temps de chargement entre chaque étage.

On peut même effectuer quelques petites quêtes en discutant avec la populace présente dans le donjon. Les donneurs de quêtes ne sont souvent pas des ingrats (clin d'oeil au jeu).

Graphiquement, le jeu n'est pas moche, et ne nécessite pas une grosse config sur pc pour tourner. ça manque de décors extérieurs, mais bon, le tout se passe dans un donjon donc bon....

La grande richesse du jeu réside surtout dans ses dialogues savoureux, très bien doublés, qui provoqueront sans aucun doute quelques éclats de rire. Les échanges de propos salés ente l'elfe et le nain sont épiques

Vers la fin, le jeu traîne un peu en longueur, mais au final, on passe d'exellents moments avec sa petite troupe bigarée. Perso, j'ai choisi la pretresse pour m'accompagner dans l'aventure, étant donné le nombre de coups que je prend dans la goule, il me fallait du soin pour me concentrer sur les patates

Voilà un jeu qui respecte en tout point son cadre d'origine.
Pour les fans, c'est un réel plaisir de parcourir le donjon, accompagné de la troupe ridiculement attachante.
L'univers étant respecté, il restait à le mettre sous la forme d'un jdr jouable et agréable à parcourir.
Les efforts de Dear Villager sont notables, même si quelques points auraient pu être améliorés.

Le système de combat est sous la forme d'un tactical, avec tours de jeux, et attaques d'opportunités à foison. Et aussi quelques echecs critiques souvent au mauvais moment...mais bon, on s'en remet parfois grâce à la jauge du destin qui se remplie au fur et à mesure de ces fameux echecs (ou coups critiques adverses).
La chance fait donc partie intégrente du jeu, au même titre qu'une bonne stratégie, certaines batailles étant parfois bien relevées.

L'exploration se fait bien, on fouille les coffres, armoires et autres objets du décors à la recherche de quelques artefacts, avec parfois quelques lenteurs liées aux temps de chargement entre chaque étage.

On peut même effectuer quelques petites quêtes en discutant avec la populace présente dans le donjon. Les donneurs de quêtes ne sont souvent pas des ingrats (clin d'oeil au jeu).

Graphiquement, le jeu n'est pas moche, et ne nécessite pas une grosse config sur pc pour tourner. ça manque de décors extérieurs, mais bon, le tout se passe dans un donjon donc bon....

La grande richesse du jeu réside surtout dans ses dialogues savoureux, très bien doublés, qui provoqueront sans aucun doute quelques éclats de rire. Les échanges de propos salés ente l'elfe et le nain sont épiques :)

Vers la fin, le jeu traîne un peu en longueur, mais au final, on passe d'exellents moments avec sa petite troupe bigarée. Perso, j'ai choisi la pretresse pour m'accompagner dans l'aventure, étant donné le nombre de coups que je prend dans la goule, il me fallait du soin pour me concentrer sur les patates :)

Voice of Cards: The Isle Dragon Roars

Yamaneko44

le 01/08/2022
7_5

Voice of the Cards est un rpg assez particulier. Tout y est représenté sous la forme de cartes. Que ce soit les personnages, les ennemis, les équipements, les décors. Le tout tourné façon jeu de plateau.

A part cette forme un peu particulière, tout est classique, et au final, cela se joue comme un rpg avec ses combats au tour par tour, ses petites quêtes annexes, et son histoire assez simple mais efficace signée Yoko Taro.

Les musiques signées Keiichi Okabe donnent vie à tout celà.

Le jeu est assez court, (une quinzaine d'heures au grand max), mais cela suffit amplement pour éviter toute lassitude, et rester focus sur la quête de notre petite équipe, qui, au final est attachante.

Un petit rpg sympa au final.

7.5/10

Relayer

Yamaneko44

le 12/07/2022

Nous voici face à un Tactical rpg façon SRT, dans un univers très SF donc, avec ribambelle de mechas.
Soyons honetes, les différents personnages de l'histoires ne surprendront pas les habitués les licences Gundam et consort.
Mais ils sont très bien mis en scènes, et donc très attachants.
L'histoire en elle même se situe dans un monde très futuriste, donc, et on passe la plupart du temps à bord du vaisseau l'Asterism. (Combien de fois j'ai pensé à Djamel et Mission Cleopatre en entendant ce nom

)
On enchaine d'abord la phase de discussion, puis la bataille, et la phase épilogue du combat, puis rebelotte.
Entre temps, on utilise nos sousous durement gagnés (car c'est un jeu particulierement radin), pour acheter du matos, le modifier, ou bien faire évoluer (plus tard après le premier tiers du jeu) les mechas.
Tout cela coûte donc un pognon monstre et les plus acharnés choisiront de faire un tas de missions d'entraînement afin de vite se remplir les bourses.
Puis on equipe nos Newtypes..heu...je veux dire nos Star Children avec les capacités que l'on débloque sur une sorte de spherier pour chaque classe.

Les combats se font donc au tour par tour. A la différence des srt, on ne peut faire qu'une seule action par tour. Dans un srt, le pilote peut utiliser ses sp pour lancer des sorts. Ici, niet, la moindre action compte comme un tour, donc soit tu attaques, soit tu défend, soit tu utilise la magie. Alors ça ralonge un peu les combats, du coup, mais bon, on s'y fait vite.
Aussi, un petit truc gênant, bien qu'esthétique, les cinématiques de fight entre mechas sont très redondantes, même si elles sont belles et dynamiques.
Et on ne peut pas les accélerer au bon vouloir comme dans un srt, on doit choisir de les voir ou pas, même s'il existe plusieurs vitesses de visionnage selon l'option choisie. J'aurai aimer pouvoir en voir certaines, et pas d'autres, ou du moins accélerer ou zapper au bon vouloir.

Pour ce qui est des capacités à débloquer, elles sont (très) nombreuses, et il faudra, comme pour ce qui est de l'argent, de nombreuses heures de grind afin d'accumuler assez de points de capacité.
Le plus embêtant dans l'histoire, c'est que les skill appris dans un niveau inférieur de sa classe ne peuvent plus etre utilisés si on choisi la classe supérieure. Chaque classe a ses propres skills. Donc on reste souvent sur la 2eme classe qui dispose des skills en plus grand nombre.

Surtout que chaque perso ne peut équiper que 4 skills passif, sur la quinzaine que l'on débloque.

Le scénario lui, est très bon. Il fait dans le classique, voir l'ultra classique par moment, mais il sait ou il va, et ça ne part pas non plus en sucette comme certains j rpg. Tout tient la route, et certains persos sont très touchant au final.

L'histoire est assez longue, il faudra bien compter entre 40 et 50 heures si on ne grind pas trop. Elle est suivie d'une "after story" que je n'ai pas fait, mais qui pourra en interesser certains, car elle semble aborder plusieurs facettes du scénario qui ont été un peu mises de côté dans la trame principale.

Le Mecha designe reste sobre, et classique, pas fou non plus. Et de nombreux boss se ressemblent trop, avec juste la couleur qui change, et là, pour le coup, c'est très classique dans le J Rpg.

Voilà, donc, un bon petit Srt Like, qui fera sans doute plaisir aux fans et qui mérite sans aucun doute une suite, qui serait encore plus savoureuse si les petites imperfections étaient gommées.

7/10

Blue Reflection: Second Light play4

Yamaneko44

le 23/03/2022

Blue Reflexion Second Light avait du potentiel pour être un bon J Rpg, ou tout du moins, un bon jeu.
Malheureusement, les défauts l'emportent sur les qualités.

On commence par le scénario, complétement fumé, qui sert parfois de pretexter à se retaper des niveaux pour pas grand chose, et qui finit en queue de poisson.
Pourtant, l'idée était pas mal, notre personnage principal disparait en ramassant son téléphone portable, et se retrouve téléporté dans un monde parallèle.
Accueillie par 3 autres jeunes filles, l'héroine va petit à petit étendre le casting en faisant ressurgir des personnages, via la mémoire de ses partenaires, ou d'objets créés façon Atelier Truc.
Bon, le topo est donc de savoir comment sortir de ce monde fermé, et pourquoi les persos se sont retrouvés dans cette situation.
Je vous laisse découvrir tout cela, mais attention à la déception au bout du tunnel.

Le casting est plutôt sympa, même si on a affaire aux clichés de tout bon (ou moins bon) J Rpg. La fille au gros seins plutôt cruche mais attachante, la loli mystérieuse, la fille joyeuse et sportive, un peu garçon manqué, etc....mais ça permet une belle variété dans les personnages et leurs interactions.
Du reste, l'interaction entre les persos est au coeur du gameplay, le jeu nous encourageant à faire un paquet de rendez vous entre les demoiselles afin d'améliorer leur affinité, et leurs stats au passage.

Les combats, bien moins impressionant côté boss que son prédécesseur, manquent de peps. On voit pas trop ce qu'il se passe, ça manque clairement de folie, et ça devient trop vite redondant.
J'ai fini par garder la même team de combattantes au bout d'une dizaine d'heures de jeu, pour ne plus en changer du tout, preuve que certains persos ne servent à rien.

La navigation dans les divers mondes est franchement galère, c'est mou, et la musique qui accompagne le joueur pendant les ballades est franchement irritante.

Aucun thème n'est à mon goût, beaucoup de musiques font vite le tour d'un thème, et parfois (trop souvent), on se retrouve à écouter 4 ou 5 notes de musiques qui reviennent tout le temps, ce qui rend l'écoute hyper stressante.
(ça doit être voulu, mais c'est nul).

Le gameplay est assez redondant, avec une partie discussion à l'école, puis, découverte d'un monde, d'un nouveau perso, et rebellotte. Les quêtes annexes sont assez nules, et classiques aussi. Buter tel monstre, éviter de se faire voir dans tel niveau pour récupérer un objet, ou bien construire tel objet ou batiment.

Je n'en garderai donc pas de bons souvenirs, la fin fut pénible avec des rallonges inutiles.
En plus, on a le sentiment d'un jeu bâclé avec les moyens du bord, en reprennnant des voix de la série Atelier quand on selectionne un niveau, ou des objets pour mettre dans le chaudron....enfin non, pas le chaudron, mais vous avez compris ou je voulais en venir. C'est du copier collé sonore, à la flême.

Domage car le jeu méritait sans doute d'avoir son propre cachet.

Bref. A oublier quand même.

Eiyuu Senki: The World Conquest

Yamaneko44

le 08/02/2022

On a affaire à un petit harem rpg assez long, qui utilise tous les codes du jrpg, avec son héros plutôt gentillet et naif, qui va sauver le monde.
Le scénario est poussé à son maximum tellement ça en remet des couches vers la fin, si bien qu'on se demande vraiment si ça va finir, et du reste, j'ai absolument rien compris au déroulé final tellement ils ont fumé de la moquette chez les scenaristes !
Le déroulé du jeu est assez simple, on libère les villes unes à unes, dans le monde entier, en y affrontant les héroines représentatives des légendes locales. Donc tout y passe, de César à Copernic, en passant par les chevaliers de la table ronde etc etc.....le centre névralgique étant bien entendu au Japon.

Entre les missions principales, notre héro s'acoquinne avec les légendes, en cédent simplement à tous leur caprices. Genre Napoléon veut goûter à de bonnes patisseries, une autre veut organiser un concert en étant une idole, une autre veut faire du shopping etc etc......on se retrouve donc dans des situations du monde moderne qu'on pourrait voir dans un très grand nombre de VN qui se dérouleraient à notre époque, ce qui crée un certains décalage (voir même un énorme décalage en fait) entre la tension liée au scénario principal, et ces mini histoires qui frisent souvent le ridicule.

En résumé, pas grand chose à retenir de ce jeu, si ce n'est qu'il est quand même très long pour pas grand chose.

SteamWorld Quest: Hand of Gilgamech

Yamaneko44

le 01/08/2021

Ce petit rpg avec gestion de cartes est plutôt sympa, et très abordable, même pour les joueurs qui n'ont pas l'habitude de ce type de gameplay.
On ne va pas s'attarder sur le scénario, qui est assez simple et convenu, mais plutôt sur l'environnement graphique et musical du jeu.
C'est très joli, ce style bande dessinée passe très bien.
Le style musical aussi est bien adapté aux situations et profite à l'ambiance globale du jeu.

Je regrette juste la limitation du deck, et du nombre de personnages jouables sur le tarrain, ce qui fait que l'on se passe de pas mal d'options de combat.

Perso, je n'ai utilisé que les 3 premiers personages du jeu, laissant de côté les 2 derniers à rejoindre la troupe, les 3 premiers étant très complémentaires dans toutes les situations.

Après, je peux comprendre qu'en fonction du style de jeu de chacun, on puisse vouloir limiter les option pour permettre à certains joueurs de focaliser plus sur telle ou telle stratégie.

Le jeu se termine en une vingtaine d'heures, proposes quelques secrets mais pas grand chose de plus vraiment, que la trame principale, ce qui est bien assez on va dire.

Globalement, ce fut une bonne expérience donc, avec très peu de frustration (sauf quand certaines cartes ne veulent pas sortir lol).

Un bon 7/10

Arc of Alchemist play4

Yamaneko44

le 28/06/2021

Commentaire basé sur une partie non terminée de 09h00. 70% du jeu environ selon trophées obtenu du scénario.

Vous connaissez tous la phrase de Gandalf dans le Seigneur des Anneaux: "Fuyez pauvres fous". Cette phrase résume à elle seule l'approche qu'il faut avoir vis à vis de ce jeu.

Pourtant, tout commence bien, une chouette intro chantée, puis une musique très sympathique nous accueille dans le menu principal.
C'est donc le sourire aux lèvres que j'aborde le jeu, passant outre les avis négatifs.

La première chose qui me frappe d'entrée, c'est le scénario déja vu et revu des milliers de fois dans un rpg. L'humanité a déconné avec la planète, a abusé d'une technologie qui s'est retournée contre elle.....OK, original !!

Arrive alors le passage obligé du tutoriel, qui est assez assipide et me fait redouter le pire. On contrôle donc son personnage sur une map affreuse, accompagné de deux autres larrons.

Les commandes se limitent alors à attaquer avec Rond, et 2ème attaque avec carré. On peut faire une petite roulade toute nulle avec R1, et cibler avec L1.
Enfin, on peut déclencher sa grosse attaque avec la flèche du bas.
Et ces 3 attaques nous accompagnent tout le long du jeu sans jamais évoluer......toujours le même combo....bref, le strict minimum.

Puis arrive la phase du retour à la base.
Assez lourde, elle impose à chaque fois une petite sainette ridicule complétement hors contexte (genre une des filles qui fait de la couture, l'autre qui s'entraîne au chant en vue d'une représentation devant la foule etc.....)

Durant cette phase, on peut améliorer sa base en construisant des bâtiments façon sim city, mais en ridiculement simple et moche. ça permet de débloquer les armes, armures et autres accès aux magies etc...

Aucun décors vivant, juste un arrière plan pour évoquer une base dont on ne voit rien.
De plus, on a la réelle impression qu'il n'y a que 10 personnes vivantes (l'équipe du joueur), car on ne croise aucun NPC. Strictement aucun. On a juste la conaissance de ceux ci par les dialogues qu'ont les personnages entre eux dans les sainettes.

En parlant de scènes, la aussi c'est le strict minimum car les personnages....nous décrient ce qu'ils voient. On ne voit rien, il faut donc immaginer ce qui se passe en fonction de ce que les personnages disent.....c'est incroyable ! (une question de budget sans doute)
(par exemple ils tombent régulièrement sur des ordinateurs qui leur montrent des hologrammes scénarisés....mais nous on voit rien).

L 'évolution dans le jeu se limite donc à :
1: naviguer dans la map (moche) pour touver des points d exclamation faisant avancer le scénario (bidon).
2; retourner à la base (moche) régulièrement pour vendre ses items et l'agrandir. Et sauvegarder aussi au passage car on ne peut sauvegarder qu'à la base.
3: Retourner sur la map(moche) jusqu'au prochain point d'exclamation....

Voila.

Les combats sont ridicules, les ennemis toujours les mêmes (on change un peu la couleur histoire de...), et aussi, chose rigolote, beaucoups d' ennemis abbatus repopent immédiatement au même endroit, sans laisser au joueur le temps d'avancer.
C'est limite quand même, ça fait très brouillon. (et c'est une première pour moi)

Parfois, on est un peu géné dans la progression par quelques reliques à activer, ou escaliers à construire (une galère), mais rien de fou.
La difficulté vient de certains ennemis qui nous dégomment en 2 coups, alors qu'on roule sur le reste jusqu'à présent.

C'est un signe qu'il faut se booster un peu et revenir au combat.

D'ailleurs, quand on meurt, on retourne à la base...et on repart comme si rien n'était.

Ce jeu est donc usant, on fait toujours la même chose, le scénario n'aide pas, les graphismes n'aident pas, les musiques ingame n'aident pas....bref, on passe à autre chose sans regret.

Les autres jeux de l'éditeur sont du pain béni à côté.

Donc je le répète, fuyez, pauvres fous.....

Utawarerumono: Mask Of Truth play4

Yamaneko44

le 16/06/2021

La suite de Mask of Deception, donc, nous narre les aventures de la petite bande que nous avions laissée à la fin du précédent épisode.

On se laisse donc guider une nouvelle fois dans ce petit univers sympathique, et bien mis en valeur de par ses nombreux textes descriptifs, et ses personnages hauts en couleur.
Rien à redire à ce niveau là, le casting est très bon, et les personnages sont tous très attachants, alliés comme ennemis.

Après, une fois cela dit, il faut reconnaitre la faiblesse technique du jeu qui pourrai aisément tourner sur ps2, ce qui est dommage quand on y joue sur ps4pro.

Le rythme du jeu est très lent aussi, demandant beaucoup de patience au joueur qui voudrait s'y investir à fond. On passe beaucoup de temps à lire les mêmes scènes de beuveries (oui tous les persos aiment boire du saké ou du thé), les mêmes scènes de pensées du héros qui se demande pleins de choses inutiles, comme la qualité du matériau, la couleur des vêtements, ou encore la météo....

Le scénario n'est pas mauvais (heureusement car on passe 50 heures sur 65 à lire), mais on pouvait s'attendre à beaucoup mieux. On reste en effet comme pour pas mal d'animés, sur notre faim, avec cette impression d'inachevé que savent si bien distiller nos amis nippon à la fin d'une série.

De plus, on échappe pas aux grands poncifs du jrpg, avec les longues tirades de chaque personnage avant un combat, ou avant un évennement important, ou même pendant un combat. (Genre personne ne bouge tant que chaque perso n'a pas dit son mot, sinon c'est pas du jeu !! ).

On retrouve aussi les grands sentiments que sont l'amour et l'amitié qui sont plus fort que le reste etc etc....
Pas désagréable, mais pas orignal non plus.

Les musiques sont quant à elles pour beaucoup reprises du précédent opus. Ils auraient pu faire un petit effort la dessus.

La partie batailles (au nombre de 25) est bien foutue, même si on aimerait pouvoir utiliser tous nos persos, la variété des styles propres à chaque perso fait qu'on peut aborder les combats de pleins de façons possibles.
Sinon, ils ne sont pas complexes, plutôt longs, surtout vers la fin. (surtout la fin en fait LOL).

En résumé, je me suis bien amusé sur ce petit "VN/Tacticalrpg", mais j'avoue que j'ai l'impression qu'ils ont voulu en rajouter des couches sur la fin estimant que leur jeu était trop court au moment de boucler, ce qui donne un sentiment de surenchère sur la fin.

Voila, un bon petit 6/10

Fairy Tail play4

Yamaneko44

le 29/03/2021

Fairy Tail est un rpg moyen qui plaire surtout aux fans de la série.
Le manque de budget mis sur le jeu s'en ressent, et tout ou quasi tout a été porté sur les combats et la musique.

On a aussi droit à quelques re pompes des Ateliers séries du même développeur Gust.
ça se voit rien que dans les villes ou on crie "barell" en touchant les tonneaux, et en ramassant des ingrédients, ou avec les effets sonores.

Le scénario, lui, prend par juste après l'arc de Tenro, et la guile ayant disparu 7 ans, on doit se refaire une santé.
Puis le scénario évolue pour croiser le chemin de .
Rien de bien sorcier (c'est le cas de le dire lol), et on est très rarement surpris par le déroulé du scénario qui en revient toujours à la même chose.
L'indispensable cycle du shonen: Nouvel ennemi - il nous bat - on se vénère - on le bat....et rebelotte.

Si on résume ce rpg on a donc :

Points positifs:
- Des combats dynamiques, avec des coups spéciaux qui explosent l'écran, et chaque perso qui est bien caractérisé par l'ensemble de ses techniques.
- Des musiques qui claquent, même si on entent souvent les même thèmes.
-Le lore du manga parfaitement respecté.
- Happy qui est très fun dans le jeu comme dans l'animé.
- On peut mettre tout le monde en maillot de bain sans avoir à passer par la case DLC.

- La durée de vie plus que correcte (j'ai mis 40 heures pour l'histoire principale, et j'ai pas fait toutes les annexes ni le post ending )

Points négatifs :
- La pauvreté graphique, en dehors des combats. On se croirait sur fin de PS2 pour les environnements.
De plus, les PNJ ont très peu de modèles (5 ou 6), et donc il y a pleins de jumeaux et jumelles qui se croisent, parfois 7 sur le même écran....c'est lourd.

- On ne peut pas accélérer les combats, et comme les mobs nous foncent dessus même s'ils sont 40 niveaux en dessous de nous, bah on doit se taper toutes les animations de combat.....lourd, très lourd.

- Le jeu bugue parfois, supprimant des textures et mettant des écrans noirs dans certains combats.....tristesse.

- Les quêtes annexes sont du Fedex doublé de Chrono post et UPS.
Fedex pour les quêtes de PNJ, qui nous demandent juste des ingrédients et point barre.
UPS pour les quêtes scénarisées...qui sont très courtes et n'ont d'intérêt que de rappeler certains passages de l'animé.
Chrono-post pour les quêtes de monstres, ou on doit buter 10 voleteur, puis 20 voleteurs, puis 10 loups...puis...pour changer....10 loup et 15 voleteurs......bref

.

- Beaucoup de personnages ne sont même pas modélisés. Ils sont là, ils parlent, mais on ne les voit pas....dommage, ça décrédibilise certaines scènes. Donc sans doute le budget ou le temps de développement qui n'a pas permis de tous les modéliser.
- Dans le même genre, il nous rapiècent le jeu, en enlevant des phases de combats ou des donjons en faisant des petits résumés. Du genre, après un combat, une cg apparaît, puis on décrit des persos qui se battent, d'autres qui interviennent et on reprend plus loin une fois que le résumé est fini.

- Pour terminer le scénario ne vole pas haut (contrairement à Happy), on se retrouve à la fin avec juste une succession de combats scénarisés.
Du coup, on a droit à 5 petites maps, 2 villes, et 2 donjons.....c'est trop peu pour être consistant.

Je pourrai bien le descendre, mais plutôt que de lui mettre un bon 4/10 des familles, je lui met un point de plus pour m'avoir permis de faire une team avec uniquement des filles en maillots de bain. De vrais connaisseurs pour sûr.

Moe Moe 2-Ji Daisenryaku 2 [chu~♪] psp

Yamaneko44

le 23/03/2021

Un jeu de stratégie dans la lignée des précédent opus. A savoir sur le thème de la seconde guerre mondiale, avec les principaux véhicules qui sont transformés en femmes kawai.

Pas grand chose à dire dessus. C'est du tactical avec les pourcentages de réussite abusés la plupart du temps (genre on se fait toucher avec 30% de réussite, par contre on loupe facilement l'ennemi avec 86% de réussite...bref les fans de la série srt connaissent ce genre de frustration, mais je trouve que c'est amplifié là)

La difficulté du soft vient surtout du fait que les ennemis de base sont souvent plus dangereux que les héros ennemis. Ils font autant de dégât quasiment et sont bien plus nombreux que nos alliés.

Sinon, le jeu est assez simple, car quand on perd une bataille, on recommence avec l xp déjà acquise. Donc à un moment ça finit par passer. Encore que, sur l'ensemble des campagnes, j'ai du perdre une ou deux fois seulement.

ha, sinon, la partie scénarisée est à chier. ça parle ça parle ça parle, même en skipant, ça met parfois 30 minutes, rien que de parlotte avant d'arriver à une bataille.

Bref, cet opus n'est pas inoubliable, mais se fait quand même tranquilou.

Is It Wrong To Try To Pick Up Girls In A Dungeon? - Infinite Combate play4

Yamaneko44

le 21/01/2021

Et bien mes amis, quelle belle bouse que cet ersatz de D Rpg tout moisi.

En détail:

Casting: 5/20. Autant l'animé était agréable à suivre de part son rythme, autant là, sans le rythme, les personnages apparaissent dans tous leurs défauts. Un héro très niais, tout timide, peureux, toujours en train de s'excuser et d'être protégé (par des filles qui forcément sont folles de lui), bref, aux antipodes de la virilité attendue par un personnage de shonen censé poutrer du monstre à longueur de journée.

Le personnage féminin est pareil, on ne retrouve pas le charisme de la Aiz de la série animée, mais plutôt un personnage qui a 3 lignes de dialogue dans tout le jeu, qui ne fait que baisser la tête, qui est indécise, qui ne sait pas parler bref...un pantin désarticulé.

Le reste est pareil, la déesse n’apparaît plus comme un élément comique, mais comme un boulet...bref, tous les persos sont ultra diminués et représentés dans leur plus simple appareil numérique, que des bots sans saveur.

Musiques: 5/20 . Mon Dieu, où sont passées les musiques épiques de l'animé ??? on se retrouve avec du très bas de gamme passe partout, et 3 ou 4 thèmes musicaux en tout et pour tout. Passons le chemin, il n'y a rien a voir (enfin, à entendre)

Combats: 5/20 : Le basique de chez basique, avec un bouton pour attaquer, un bouton pour lancer un sort, et puis deux raccourcis pour les équipiers sans oublier les touches items via la croix directionnelle. Ils n'ont même pas pensé à une action pour éviter ou faire une roulade, ou bien se protéger..non...on tape ou on se fait taper en fonction de la longueur de l'arme.

Et les combats de boss sont à mourir de rire, avec juste le fait de se mettre en face avec quelques potions, et de bourriner la touche attaque pour gagner.....aucune technique requise donc, à 120 000 kilomètres d'un Ys par exemple.

Histoire: 2/20 : Oui, c'est faible, mais en fait, ils ont fait un copié coller de l'animé sans rien ajouter de plus. Ils se sont contentés du stricte nécessaire donc autant regarder l'animé ça fera gagner un temps précieux et ce sera moins frustrant.

Mise en scène: 2/20; Évidemment, avec le minimum dans le script, on se retrouve aussi avec une mise en scène minimaliste (il faut pas leur en demander trop...). Donc on a les représentations de personnages en demi portrait qui parlent avec le texte en dessous, et pour montrer qui parle, ils bougent de bas en haut et de gauche à droite. Aucune scène animée, quelques artworks de base histoire de rappeler que c'est issu d'un animé et l'impossibilité de zapper les scènes ou d' accélérer...un comble.

ça donne un truc tout mou et chiant à souhait.

Gameplay: 8/20 : Le tout est très basique, on passe d'un donjon à un autre entre deux ou trois allers retours au marché et au QG, mais bon, rien de révolutionnaire et de perspicace. Les 2 personnages se déplacent et se jouent de façon similaire, on ne peut transporter que 4 objets ce qui limite les stratégies, les alliés se ressemblent tous en terme d'efficacité, et les donjons se ressemblent tous, donc bref, c'est banal, classique, chiant même dans le gameplay.

Quêtes annexes: 6/20: Les quêtes annexes se ressemblent toutes, vous l'aurez deviné, et le pire, c'est que la plupart sont timées. Une horreur. Elles ont au moins le mérite de faire progresser le héro.

Ergonomie des menus: 8/20. Idem, du grand classique, que ce soit en mode donjon ou en ville. on appuie sur le pavé tactile pour sortir la map (bon, généralement pas besoin de map tellement les niveaux sont petits). En ville, on peut aller au marché faire des emplettes, mais là, catastrophe, il faut à chaque fois sélectionner le forgeron pour qu'il nous dise ce qu'il faut comme matériaux pour fabriquer une arme ou armure, mais qu'un seul objet à la fois, on doit le re sélectionner pour qu'il parle d'un autre objet !!!!. Et c'est pas fini, il peut répéter la même chose même s'il n'a pas parlé d'une autre fabrication ce qui fait qu'on doit lui parler une 15aine de fois pour qu'il nous parle de 8 ou 9 recettes différentes. Pour terminer, pourquoi n'ont ils pas tout simplement affiché les armes ou armures que l'on peut fabriquer, en les grisant et en mettant à côté les matériaux nécessaires à leur production ??? c'est tellement simple et pratique qu'il faut être allé en CE2 pour trouver une solution pareille, plutôt que de jouer à la devinette avec le forgeron.

Mais bon, on s'en fout au final, car les armes et armures récupérées dans l'histoire suffisent largement.

Graphismes: 4/20. Désolé mais on fait largement mieux sur PS1, soit une console sortie il y a 25 ans.....

Tout est minimaliste dans le jeux, et on sent le tout petit budget, et la grosse pompe à fric du fan service (heureusement que je l'ai eu en promo). Sans doute le jeu a t il été fait par de jeunes débutants pour les initier au matos, mais bon, c'est une honte de le sortir en cet état de façon commerciale.

Chara Design 12/20: Même si les persos sont imbuvables dans le jeu, leur design est fidèle à l'animé, et c'est à peut prêt tout ce qu'il y a de positif dans le jeu. Après tout, ils auraient aussi pu se foirer sur le dessin des personnages au vu du reste.

13 Sentinels: Aegis Rim play4

Yamaneko44

le 13/12/2020

Ce rpg made by Vanillaware est vraiment bon. Je n'en attendais pas trop, je l'avais surtout pris pour son côté Mecha, et la pâte graphique si particulière du studio.

Et bien, quelle belle surprise !!

Le gros point fort du jeu, en plus de ses graphismes qui sentent bon les heures de gloire des jeux en 2D, c'est son scénario.

Un vrai puzzle qui se reconstitue petit à petit, au fil des scénarios que l'on débloque en prenant part à la partie Aventure du jeu.

Chaque personnage a son mystère qui, une fois dévoilé, fout une petite claque.

La deuxième partie, à savoir les batailles, à défaut de faire la part belle aux graphismes, se veut efficace.

Le semi temps réel à fait ses preuves par le passé, et se révèle très bien exploité ici. Les combats ne sont pas très difficiles, et le grade S reste atteignable dès le premier essai la plupart du temps.

La mise envaleur de la puissance des unitées alliées est réelle, surtout quand sur un coup de lazer, on dégomme plusieurs centaines d'ennemis dans un gros feu d'artifice géant. Du bonheur !!

Le casting du jeu est composé en majorité de profil assez classiques pour ce genre de jeu et d'univers. Les fans de Gundam, et autres Evangelion, Raxephon & Co ne seront pas déroutés. Leur mise en scène et le design du jeu fait que l'on s'y attache tout de même, et que l'on prend un vrai panard à suivre leurs péripéties.

Les musiques sont un peu en retrait, même si j'ai haussé le son du casque lors de la bataille finale. J'aime beaucoup aussi la musique du menu de démarrage, qui met bien dans l'ambiance.

Si je dois relever quelques petites bavures, je dirai que le contrôle des personnages dans la partie aventure est parfois saccadé (la touche cercle attribuée à la course fait souvent défaut).

Sinon, je dirai que comme je galère souvent dans les point & click, les joueurs peu habitués à ce style de jeu vont parfois un peu tourner en rond sachant qu'il faut parfois juste aller à un endroit précis du décors ou pour déclencher la suite.

Et on regrettera aussi l'absence totale de quêtes annexes (à part viser les S à toutes les batailles et compléter tout le lexique mais bon, ça se fait assez naturellement on va dire)

En résumé, le scénario, son casting, l'ambiance générale et le défouloir du mode bataille fait que l'on se prend facilement au jeu, surtout si on accroche à l'univers mecha ou science fiction.

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