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309 commentaires
Ys IX: Monstrum Nox play4
Bao

le 05/09/2021
6 play4
Clairement le moins bon des Ys moderne pour moi.

Par sa proportion à reprendre et amplifier des tares déjà présentes dans Ys VIII par commencer, comme ces interminables épreuves de vagues de monstres, et un récit qui parle beaucoup pour ne rien dire. Il faut attendre le dernier tiers pour enfin avoir un semblant d'enjeu sur la table, et un enjeu vite expédié, sans réel poids, en attendant on suit les étapes de façon mécanique dans un jeu à la progression qui l'est tout autant. Ys IX reprend aussi le principe d'une dualité narrative avec deux Adol dans deux histoires qui se regroupent (comme avec Dana), et la petite base à remplir de NPC au fil de l'aventure. Sauf que contrairement à Ys VIII on a pas ce cadre intimiste qui permettait de découvrir et se lier aux personnages, dans Ys IX ils sont avant tout là par souci fonctionnel, donc on a un peu rien à foutre. Reste le petit côté madeleine de Proust qui consiste à faire quelques rappels, références aux aventures précédentes d'Adol, parfois avec humour, et qui permettent de consolider un peu plus l'univers de Ys.

Toute la partie aventure est à l'image de Balduq, terne. On passe beaucoup de temps dans cette ville, pas vraiment grande au final, pas vraiment jolie, pas assez "unique", et pas vraiment passionnante à explorer. C'est pas non plus glorieux en dehors vu qu'on enchaine souterrains sur caves sur ruines, les quelques moments à l'extérieur sont également très convenus. Les pouvoirs des Monstrums aident à expédier la chose, ça reste amusant de grimper des murs (uniquement ceux à 90° par contre) à toute vitesse, même si on sent que leurs capacités ne sont jamais vraiment exploitées à fond. Monstrums d'ailleurs désignés ennemi n°1 tout le long, mais ça n'empêche pas de faire le zouave devant le moindre soldat qui passe. Oh, well.

L'OST fait le boulot, ça reste diversifié et ça pulse tout le long, mais y'a pas vraiment de morceau notable, emblématique comme on a pu en avoir précédemment. Reste le plaisir de défourailler à toute vitesse et dans tous le sens avec une sympathique petite bande, qui reste néanmoins moins bien que celle de Ys VIII, un plaisir cependant gâché par des performances qui font le yoyo et une caméra qui peut bien agacer. Va falloir monter en gamme les gars car c'est difficile de vouloir vendre une épopée épique et des scènes chocs avec des personnages qui ont besoin, tel un tractopelle, de faire une manœuvre avant de commencer à courir dans la bonne direction. Donc ouais, peut faire mieux.
Bloodstained: Ritual of the Night pc
Bao

le 04/07/2021
6_5 pc
C'est comme Symphony of the Night mais en moins bien, en tout aussi confus au niveau de la progression mais heureusement que les NPC sont là, en plus dégueu (cette DA...), avec du farm pour gonfler artificiellement la durée de vie et une complétion bloquée par les DLC. Et comme le dit Luckra, c'est comme SoTN mais 20 ans après. Sauf qu'entretemps, le genre a évolué et de nouveaux rois sont apparus, et c'est pas avec Bloodstained que IGA va récupérer sa couronne, mais ça reste un jeu sympathique.
Persona 5 Strikers play4
Bao

le 26/06/2021
4 play4
C'était pas terrible comme spin-off, et clairement pas à la hauteur de Persona 5 voir de la série en général. L'histoire est un ersatz fainéant, superficiel de P5, le rythme est d'ailleurs aussi niqué que dans P5 (pour un jeu 3 fois moins long), antagonistes comme second couteaux sont oubliables, ça ne décolle jamais vraiment, et ça rate toute ses tentatives de vouloir offrir de l'intense ou de poser une réflexion. Reste le plaisir du roadtrip à travers le Japon et le fait de retrouver la petite bande, accompagnée des deux nouveaux personnages que sont Zenkichi et Sophia, qui sont sympathiques mais clairement pas du niveau Kasumi / Maruki.

La rencontre du musou du gameplay persona ne fonctionne pas vraiment. C'est bordélique - notamment à cause de la caméra, mal équilibré, pas spécialement stratégique, les boss se résument à spam la faiblesse sinon ça passe pas. Y'a pas vraiment ce plaisir défouloir qu'on retrouve dans les musou. C'est pas non plus très inspiré en terme de direction artistique (genre les persona des deux nouveaux...) et musicale, de level design, c'est assez lambda, y'a pas cette "élégance", ce match donjons / musiques, cette recherche du spectacle qu'on pouvait avoir dans P5. Les remix sont d'ailleurs bien dégueu, et je retiens que "Counterstrike" dans les compositions majeures.

Donc ouais ça fait mal à dire, mais c'est vraiment dispensable comme titre, même si on aime P5.
Ghost of a Tale pc
Bao

le 24/05/2021
7 pc
Le début a été laborieux, entre l'apprentissage des mécaniques d'un jeu ou l'on ne combat pas, il faut plutôt ruser et se cacher à la place pour progresser, et les quelques caprices techniques / de caméra. Un manque de clarté persistant sur les objectifs à accomplir, également.

Malgré ça, je me suis vite attaché au titre, notamment grâce au soin apporté à un univers tout aussi unique que ses habitants ; c'est le genre de jeu ou on sent vraiment l'amour donné par le créateur à son œuvre, et c'est plaisant de découvrir us, coutumes et légendes de cet étrange univers. Les artworks sont très jolis, et combinés à une écriture vraiment plaisante, donnent des discussions vraiment vivantes tout le long de l'aventure. Gros travail d'ambiance également grâce à de jolis décors et un sound design au poil, aussi d'animation notamment le mignon petit Tilo qui nous sert de protagoniste (pas étonnant vu le passif du développeur). La surface de jeu est pas très grande mais bien foutue en terme de level design, malheureusement elle est invalidée passé un cap grâce à l'obtention d'accessoires permettant de se balader sans se soucier de gardes qui, de toute façon, gardent toujours le même chemin de patrouille. Ce qui est pas plus mal dirais-je, vu la multiplication des aller-retours provoqués par les quêtes...?

Pas une aventure parfaite, mais prenante, qui force le respect car fruit du travail d'une seule personne. J'espère vraiment qu'il y aura une suite un jour, on peut ne pas faire plus ouvert que la fin, qui fait agace et fait espérer en même temps...
Moon: Remix RPG Adventure nxn
Bao

le 02/05/2021
7_5 nxn
Une expérience plutôt unique dans son propos et sa construction, ça a été la chose qui m'a accroché du début jusqu'à la fin, découvrir un univers tout aussi joli et barré que ses habitants (sans parle de la bande-son, géniale). Le jeu bénéficie d'un vrai souci du détail, le genre qui nous fait dire que les créateurs ont aimé donné vie à ce monde, et ça se sent. Et il fallait au moins ça pour contrebalancer un gameplay parfois bien contraignant : Moon est original certes, mais bien rosse au début dans son apprentissage des mécaniques, bancal dans ses mini-jeux, et bien agaçant sur la fin avec des énigmes niveau LucasArts qui obligent à sortir la FAQ. J'ai fais les gros yeux en voyant le nombre de trucs que j'avais raté. C'est dommage, il manquait quelques petits trucs par-ci par-là pour rendre le tout plus "smooth". Je regrette pas d'avoir fait le jeu, cependant.
Hades pc
Bao

le 01/05/2021
9_5 pc
Je vois pas quoi rajouter de plus par rapport à tout ce qui a été dit : Hades est un roguelike incroyablement bien ciselé, au rythme et à la boucle de gameplay efficace, addictive, qui profite d'une direction artistique dingue et d'une énorme attention sur les personnages, leurs relations, le récit, généralement parent pauvre de ce genre de jeu (ce doublage divin, au passage). Et on sent que ça a été un point de focus du développeur, car aucun dialogue ou aucune situation ne se répète. Même les petits intermèdes, au moment de commencer et de finir une tentative de fuite, ne se répètent pas - ou peu. Seul bémol, un aléatoire parfois bien prononcé dans le déblocage des dialogues, chose qui a certes peu d'influence sur le gameplay... mais on a tellement envie d'en apprendre toujours plus sur cet monde et ses habitants !
Cat Quest II: The Lupus Empire nxn
Bao

le 04/01/2021
7 nxn
C'est comme le premier en pas vraiment plus réussi en fait, c'est la même chose à 99%. Hack'n'slash mignon et facile à prendre en main, ça se joue bien en cessions courtes ou longues, tout plein de jeux de mots félins et désormais canins pour une histoire pas spécialement mémorable mais pas envahissante. On a un monde bien plus grand à explorer ce qui accentue des défauts déjà présent dans le un, notamment une navigation pénible sur la longueur. Le jeu est plus nerveux que son ainé, ce qui entraine une action parfois peu claire qui s'additionne à des hitbox parfois aux fraises, ça encourage à jouer la sureté en attaquant à distance pendant que l'IA gère un second personnage (on peut switch à volonter), qui est la vraie nouveauté du titre.

En espérant que le III, annoncé à la fin, soit l'occasion d'un peu de renouvellement car la formule est quand même bonne.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV play4
Bao

le 18/12/2020
5 play4
C'était décevant. Vraiment décevant, c'est le premier Kiseki avec lequel j'ai fait plusieurs pauses (dont une d'une semaine entière), alors que jusqu'à présent j'ai saigné chaque épisode.

C'était long, terriblement long surtout pour brasser autant d'air ; j'ai souvent reproché à la série d'utiliser les mêmes ficelles de narration, sauf qu'ici ce ne sont plus des ficelles mais des grosses cordes de navire et chaque nouvelle scène nous montre qu'elles sont sacrément usées. Les actes 1 et 2 sont inintéressants au possible, entre chasse aux Pokémons pour réunir un casting décidément bien trop gros et moments "big damn heroes" pour insérer un maximum de seconds couteaux, tout est prétexte à rallonger le jeu, et à donner un rythme encore plus cassé à l'aventure. Les actes 3 et 4 s'en sortent un peu mieux, même s'il y a toujours plus de donjons peu intéressants dans l'équation. Le plus triste c'est surtout que je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'être en plein dans l'ambiance d'apocalypse vendue par le titre, ultime conséquence de ce qui s'est passé dans Zemuria toutes ces années, tellement le jeu se disperse, tellement la cohérence du titre est mise à mal au profit du fanservice, et tellement Falcom s'évertue à recycler ; on cherche quand même à nous vendre une guerre mondiale qu'on ne veut pas nous montrer (car les territoires de l'est n'ont pas été développés pour le jeu, on reste dans le déjà vu de l'ouest), une guerre qui avance en fonction des besoins scénaristiques de Rean et sa bande plutôt que l'inverse. Le coup de grâce est venu avec la révélation autour de l'antagoniste, j'ai trouvé le twist incroyablement nul, le sous entendu l'accompagnant a achevé le peu de suspens du titre. Genre dès la moitié du jeu, le reste était déjà tout tracé.

Restait bien Ouroboros, qui se réveille dans la dernière ligne droite et qui arrive avec toujours plus de questions mystères sur la nature du continent de Zemuria. Ca m'a réveillé. Les bondings events restent également passables, et restent le seul moment ou chaque personnage peut enfin être lui même et ne plus hurler le même discours à base de Class VII, d'amour et d'amitié. Cold Steel IV a également été la preuve finale, si il en fallait encore, que le studio a créé un monstre qu'il n'a jamais maitrisé avec l'aspect harem du titre : alors que personnages masculins de l'équipe et npc sont autorisés à avoir des relations voir à envisager l'avenir en belle compagnie, les filles de l'équipe restent dans les rayons du supermarché à waifus et il y a juste à se servir. On a même un compteur avec des cœurs. Et la manière dont le titre va "sceller" le destin amoureux de Rean se passe de commentaires, c'est à la fois triste et hilarant. CS IV c'était aussi une sorte de "call back" à tous les opus précédent, que ce soit les personnages (Estelle ), les évènements passés, les références à ceci-cela, et ça c'est difficile de pas y être réceptif. Je me suis tapé tous les jeux, les dramas CD et les mangas, donc ce côté rétrospectif était très, très plaisant même si parfois bien envahissant. Dans le même ordre d'idée, les futures aventures de certains personnages m'intéressent également, à la vue de ce qui s'est passé dans CS IV.

Le gameplay bah c'est le 3 mais avec toujours plus de plus, des quartz toujours plus puissants et des gros chiffres. Voilà. Même chose niveau technique / graphismes. Et fuck le jeu de Pom!. La bande-son était sympa sans plus, c'est presque insultant de dire ça quand on voit ce que la série a envoyé durant toutes ces années. Il y a des musiques d'ambiances / de villes très jolies (comme celle-ci, garantie sans spoil), mais niveau musiques de combats ou accompagnement de l'action c'était... meh.

Je vais pas non plus dire que mon intérêt pour la série vient de mourir, mais en tout cas il vient d'en prendre un sacré coup. Tout ce qui tourne autour d'Ouroboros m'intrigue toujours autant, donc je vais continuer à suivre ça. Mais avec désormais moins de zèle.
Persona 5 Royal play4
Bao

le 13/12/2020
8_5 play4
Une version encore plus dense et complète que Persona 5, qui en avait déjà sous le capot. Toujours plus de tout à tous les niveaux, notamment en terme de gameplay quitte à totalement déséquilibrer l'expérience de jeu tellement les nouveautés offrent des possibilités d'abus (mais c'est tellement bon de toujours plus optimiser ses personas !). Et aussi, les rajouts dans l'OST, qui parviennent à égaler voir surpasser un travail déjà magistral. Le scénario supplémentaire est vraiment cool, les personnages qui vont avec également, ils apportent beaucoup de nuances à un récit qui en manque quand même pas mal dans l'aventure de base. Aventure de base dont le rythme est toujours autant en dents de scie. Mais ça pardonne qu'à moitié son insertion au forceps à la fin du scénario d'origine, histoire d'éviter quelques efforts pour mieux les intégrer dedans, et le mensonge du trimestre supplémentaire qui en réalité se résume à un mois supplémentaire dont la moitié des jours ne sont pas jouables.

P5R me conforte également dans l'idée que la formule Persona 3, sans pour autant être en bout de course, n'est pas vraiment compatible avec un titre ayant de plus grandes ambitions scénaristiques : il y a une dissonance entre le monde vendu par l'histoire et celui vendu par l'aspect tranche-de-vie, qui entre autre occasionne des cassures de rythmes assez sévères et impacte le développement de l'équipe et des relations qu'ils tissent. C'était franchement plaisant de rempiler, de retrouver les Phantom Thieves et ce Tokyo grouillant et oppressant, mais il manque toujours à P5 ce petit supplément d'âme qui le place derrière Persona 4, et surtout le 3... qui tout deux ont aussi eu droit à des versions améliorées, et bien mieux gérées.
Xenoblade Chronicles: Definitive Edition nxn
Bao

le 13/12/2020
10 nxn
BGE un jour, BGE toujours. Ce remaster porte les cicatrices d'un travail fait un peu façon boucherie, et à minima (toujours pas de bestiaire par exemple) mais l'essentiel est toujours la : une histoire riche en rebondissements, un monde plaisant à exploiter, une OST magnifique, les quelques ajouts pour faciliter la vie, comme les indications de présence des objets ou des NPC, permettent d'expédier un contenu annexe surtout alimentaire pour mieux se concentrer sur l'essentiel. Un point bonus pour la possibilité de choisir l'apparence des personnages indépendamment des armures portées.

Le scénario bonus est dispensable, l'histoire en mode Disney Princess donne plus l'impression d'être une lettre d'excuse de l'équipe envers Melia, un perso qui a sacrément douillé durant l'aventure Xenoblade, plutôt que de chercher à construire quelque chose de censé et cohérent, enfin pour ce que l'univers à cohérent de base... (l'antagoniste secondaire mon dieu).

Il reste vraiment supérieur à XC2.
Pokémon Epée nxn
Bao

le 01/12/2020
5_5 nxn
Pas mieux que Herbrand, l'épisode du vide, claqué sur trop de points (les Terres Sauvages lol), on aurait aimé que l'alignement avec les "normes" de l'époque se fasse sur autre chose que des DLC... au moins c'est joli ?
Yo-kai Watch 4++ play4
Bao

le 24/05/2020
play4
Aux dernières nouvelles c'est le flou sur la localisation des Yo-kai Watch tout court... déjà que le 3 a pris son temps pour franchir les frontières
The Caligula Effect: Overdose play4
Bao

le 25/03/2020
5 play4
Après m'être tapé la version Vita qui était quand même bien nulle, essayons le remaster PS4 (curiosité morbide, toussa).

Ça ressemble toujours à un jeu PS2 (et encore), c'est toujours aussi mal mis en scène, c'est pas plus joli mais au moins pas mal de problèmes techniques ont été réglés. La courbe de difficulté a été revue en mieux tout comme le système de combat, mais les faiblesses structurelles les plus importantes sont toujours présentes, notamment cette "quête" consistant à découvrir tous les NPC du jeu à travers un système vraiment à chier de missions qui se ressemblent toutes, ou des donjons beaucoup trop faibles, beaucoup trop longs et beaucoup trop radins en bons trucs. On a aussi droit à de nouveaux personnages et une nouvelle sous-intrigue dans l'intrigue, le fait de pouvoir choisir le sexe de son personnage dont l'influence se limite à quelques choix de dialogues, et surtout de pouvoir s'incruster dans le groupe des méchants : ça permet de donne plus de substance à des antagonistes qui étaient juste des clowns jusqu'à présent, mais en parallèle ça propose un récit - et surtout une fin qui arrivent à être plus claqués que l'histoire de base.

Bref c'est mieux que sur Vita mais c'est difficile à conseiller quand même.
Super Neptunia RPG play4
Bao

le 08/03/2020
5_5 play4
Neptunia RPG c'est le cas typique du jeu avec de bonnes idées, mais dont l'expérience est gâchée par une exécution hasardeuse et un gros manque de finition.

J'ai pris relativement vite l'ascendant sur le titre, qui donne lui même les armes pour le casser; notamment le système des faiblesses élémentaires. Du coup il n'y a jamais vraiment eu cette impression de vraiment exploiter/profiter du gameplay et de ce mélange d'inspiration Valkyrie Profile (combat / explo) x FF9 (pour l'apprentissage des compétences). Mais le format du jeu, avec son fast-forward pendant les combats et ses donjons courts, est propice aux cessions courtes et ça compense. Le jeu est joli, même si parfois pas très lisible - ce qui est embêtant quand on a un aspect plateforme, ce qui est finalement le plus agaçant c'est ce cumul de petites tares techniques (les écrans noirs, les ralentissements quand on active une quête, les doublages qui sautent, les bugs graphiques, les animations un peu miteuses, etc) qui viennent en complément d'un manque d'ergonomie assez frustrant autant dans les combats qu'en dehors. L'histoire est con-con mais son petit coté meta, l'alchimie entre les personnages et le nombre de vannes/références du JV à la seconde, fait que ça se suit sans trop sourciller. J'aurais aimé que ça se poursuive dans les quêtes annexes, du kill/fedex dans la forme la plus brute et bête qui soit, dans un univers ou les dialogues de NPC se résument à des "...".

Bref c'était pas spécialement mauvais, mais pas vraiment bon non plus. Moyen, quoi.
The Legend of Heroes: Ao no Kiseki pc
Bao

le 07/10/2019
8 pc
Le cadre a été posé par le jeu précédent, Ao est lui l'épisode qui s'attaque aux choses sérieuses et il le fait bien : la mise en place d'acteurs tous aussi charismatiques les uns que les autres, la montée en puissance des événements, et surtout la touche de géopolitique très terre à terre en plein milieu de jeu, tout va crescendo pour planter de manière très crédible le scénario et la situation de Crossbell. Et puis vient le moment ou ça accélère jour après jour (dans le jeu), avec toujours plus d'intervenants et de blabla tout en réussissant à rester toujours très clair, et la cerise sur le gâteau c'est la multitude de scènes épiques et de révélations fracassantes offertes par le titre avec bien sûr la musique de la team jdk par dessus. Je trouvais Crossbell peu intéressante dans Zero, dans Ao c'est l'inverse car le jeu prend vraiment le temps de dépeindre tenants et aboutissants de la situation de ce territoire situé entre le marteau et l'enclume, chose qui se ressent dans les dialogues avec les NPC et les quêtes plus "dans le vrai" (et plus intéressantes que dans Zero ou on jouait au Bracer) qui aident à renforcer ça. Falcom aime peaufiner son univers et il le fait très bien ici, on a vraiment "mal" pour les habitants de Crossbell. Et ça donne une autre vision de certains événements vécus dans Cold Steel 1 & 2. Dommage cependant que le jeu fasse cependant plouf dans la dernière ligne droite qui est vraiment ...faiblarde, surtout à la vue des enjeux : si on met de côté les deux hors-sujets n'ayant pas grand chose à voir avec le grand dessein, les actions et réactions des antagonistes m'ont donné cette impression d'être déconnectées des GROS sacrifices qui ont été faits pour en arriver à ce point (d'autant plus qu'un de ces grands méchants sort littéralement de nul part). J'ai eu limite l'impression d'assister à une scène façon Tales of, avec ce bon vieux discours du héros qui remet du monde dans le droit chemin parce que. Ce qui est dommage, car le finish et la morale qui l'accompagne sont cool (sans parler du twist liant Ao à Zero et du moment "right in the feels" avec un certain sauvetage), mais face face à des vilains qui jetaient l'éponge de façon plutôt absurde, l'impression qui dominait c'était la perplexité. Je pointerais aussi le rythme tant qu'on y est, autant les 3/4 du jeu sont plutôt bien rythmés autant ça semble interminable sur la fin. Coïncidence, c'est à ce moment que le jeu abandonne sa facette géopolitique pour retourner à du magical-prout-prout.

Je vais rapidement passer sur la partie aventure du jeu vu qu'on revisite 80% des mêmes zones et c'était pas spécialement palpitant, mais l'ajout de la voiture pour fluidifier les déplacements, en plus des raccourcis dans Crossbell même (comme Zero) aide à faire passer la chose. Les quelques nouveaux lieux valent en revanche bien le détour. Un peu le même principe pour le système de combat / personnalisation, ça reste la même chose que précédemment - donc excellent, et Ao va introduire les Master Quartz (moins abusés que dans les épisodes suivants) et le Burst (plus abusé que dans les épisodes suivants), et c'est pas du luxe car le jeu est dur. Je pense même qu'il dans le haut de la liste, à côté de Trails in the Sky: The 3rd. Les 4 nouveaux personnages jouables apportent eux aussi un plus, au niveau du jeu car chacun à un profil bien différent et on peut créer des combinaisons d'équipes assez diversifiées, et ils sont tout aussi bien intégrés à l'univers de par leurs positions et de la vision de Crossbell qu'ils apportent. Et j'aime beaucoup ce troll en puissance de Wazy. La SSS ne se laisse pas distancer par les nouveaux et continue à grandir dans Ao, et pour le coup j'ai vraiment apprécié Lloyd comme protagoniste, comme leader la ou je le trouvais trop sage/plat dans Zero. Et parler des personnages me permet d’enchaîner sur le point qui m'a le plus dérangé : le système d'affinité. Il était pas terrible dans Zero, il devient dégueulasse dans Ao, tout ça pour un event harem à la con en bout de piste (#teamElie). Je trouve que c'est justement avec Ao que c'est définitivement parti en couilles vis à vis du traitement des liens des personnages de l'équipe, on perd cet aspect intimiste/organique qu'on avait dans les TiTS pour quelque chose de plus mécanique (je regrette d'ailleurs que Ao n'ai pas proposé plus de petites épisodes tranches de vie du groupe).


Ah et oui et le jeu Pom! c'était rigolo (le tour de manège hanté beaucoup moins).

Bref c'était cool, c'était épique, les personnages la musique et l'histoire ont répondu présent, et ça a fait un gros plouf à la fin. Dommage.
The Legend of Zelda: Link's Awakening Switch nxn
Bao

le 04/10/2019
nxn
Comme le disait ce cher inspecteur Harry, les avis c’est comme les trous du cul, tout le monde en a un.

C'est la review de Golden Leaf, un reflet de son avis, il a choisi de se placer d'un point de vue nostalgie/artistique, voilà (et c'est rigolo parce que d'habitude les gens viennent clash car la note était pas assez haute à leur goût). La porte est ouverte si vous voulez apporter une critique parallèle.
Digimon Story: Cyber Sleuth Hacker’s Memory play4
Bao

le 14/09/2019
6 play4
Hacker's Memory part du principe que Cyber Sleuth a été fini auparavant par le joueur et ne s'attarde pas à détailler les événements de l'histoire, préférant se concentrer sur Hudie, le groupe auquel appartient le protagoniste. Même pas de récap' ou autre, donc il y a intérêt à avoir fait le jeu précédent et d'être client d'un récit concentré sur les personnages. Pour le reste c'est comme le premier au sens littéral du terme, et en pas vraiment plus réussi. Le design et le fonctionnement général du jeu est toujours aussi peu glorieux (notamment l'utilisation des Digifarms), le farming est toujours trop présent - on peut heureusement l'alléger avec les bonnes techniques, toutes les zones ont été reprises du précédent jeu même si elles ne sont pas ou peu utilisées, et les combats sont les mêmes et c'est toujours aussi facile de casser le jeu. Il y a bien des nouveautés, comme la capture de territoire ou les dominations battles qui prennent une option tactique, mais ça devient très vite très chiant. Bref Hacker's Memory c'est l'exemple même de la suite facile, et j'ai presque envie de dire qu'à moins de vraiment vouloir voir les 60 nouveaux Digimons modélisés pour le jeu et / ou d'être super-fan de la série, il est assez dispensable.
The Legend of Heroes: Zero no Kiseki Evolution psv
Bao

le 24/08/2019
7 psv
Je dois dire que je suis un peu déçu.

Pas au niveau de la bande-son avec la sound team jdk au top, qui s'amuse à mettre un peu jazz et et d'électro dedans, ni du système de combat qui est bon et globalement bien équilibré (même si les Combination Crafts sont un peu pétés). Je trouve juste que le jeu... manque d'épaisseur.

Je suis désormais habitué au coup du premier-épisode-prologue-qui-attends-le-dernier-chapitre-pour-enfin-décoller, mais j'ai quand même trouvé qu'il y avait pas mal de longueurs, pas à cause des tartines habituelles de dialogues mais du trop grand nombre de séquences allez-retours : amène moi directement au point X jeu, au lieu de m'obliger à me retaper un même trajet pour la troisième fois (et en plus il y a pas le fast forward général sur la version Vita, on peut juste accélérer les dialogues). Dans l'ensemble l'histoire se laisse suivre mais ne surprend pas beaucoup jusqu'au fameux dernier chapitre avec un antagoniste qui pour le coup est vraiment caricatural et dont les motivations m'ont fait sourciller sans plus. Au final je retiens plus le travail de continuité de l'univers Kiseki (Renne ;; ) que le scénario en lui même et les questions qu'il laisse en suspens (car ici aussi j'en ai un peu rien à foutre du personnage clé), qui sont lancées un peu au hasard. Reste les personnages avec lesquels Falcom fait du Falcom dont c'est cool, tous sont réussis, le doublage fait le taff et le jeu offre tout un tas de petites scènes pour mieux les développer et les apprécier (mais toujours personne pour battre Estelle et Oliver dans mon cœur), même si on échappe pas aux clichés un peu grossiers. Comme Lloyd qui semble être le seul capable de se servir de sa tête pendant les phases d'enquête. Limiter l'équipe à quatre personnages est une bonne idée, le jeu se débrouille assez bien dans la manière de faire évoluer la relation du quatuor, mais la manière dont fonctionne le système d'affinité est complètement caca et c'est encore plus caca d'y avoir associé des événements clés (le passé de Randy avant le dernier donjon, comme ça, allez zou).

Je trouve aussi dommage que ça ai pas plus appuyé le côté "forces de l'Ordre" partiellement incarné par les membres de la SSS, qui se limite au scénario principal pour nous refourguer une nouvelle fois ce principe de quêtes secondaires au pif avec des points à enregistrer sur son profil (je trouve vraiment fumeux le prétexte derrière la création de la SSS). Dans un sens je trouve ça paradoxal avec le discours du jeu sur l’opposition entre urbain et rural, ce qui vit dans l'ombre de la ville et ce qui vit dans sa lumière, vu que ça ne déborde jamais des clous du récit. Probablement pour ça que je n'ai pas trouvé Crossbell très intéressante comme région tant historiquement que géographiquement (encore plus qu'on a un gros sentiment de 'petitesse' de ce territoire), avec même une impression de déjà vu de ces thématiques, même si je trouve amusante l'idée qu'un territoire né d'un accord entre un empire d'inspiration prussienne (Erebonia) et un territoire d'inspiration chinoise (Calvard) donne un territoire qui est un mix entre Hong-Kong et les USA des années 30.

Bref c'était pas ouf, pas catastrophique non plus, mais je trouve que c'est le plus "mou" des épisodes de départ que j'ai fait pour l'instant. J'espère que Ao va relever tout ça.
The Legend of Heroes: Trails In The Sky SC pc
Bao

le 05/05/2019
8_5 pc
On prend les mêmes et on recommence avec ce second chapitre des péripéties d'Estelle et consort, même si il faut patienter un peu car la première partie, à base de revisites et d'introductions en mode cartoon d'antagonistes est un peu longuette. Heureusement le jeu arrive à faire patienter grâce à son univers toujours aussi profond et travaillé, la continuité avec le FC et la foultitude de petits détails (comme les quêtes réalisées ou les rencontres qui ont une influence sur les dialogues, par exemple). Comme j'avais fait avec Cold Steel II, plus d'une fois je me suis rendu à tel ou tel endroit en me demandant "que devient ce ou ces personnages ?", sans avoir aucune obligation d'y aller, et à chaque fois ça à fait mouche car Falcom aussi y a pensé. Ça donne vraiment un cachet crédible et 'naturel' à cet univers, dans lesquels les personnages font parti du décor et ne sont pas juste des touristes de passage, et les kilotonnes de blabla passent très bien grâce à ça. Second chapitre qui est aussi l'occasion de découvrir de nouvelles facettes du casting, de découvrir de nouveaux personnages qui s'intègrent naturellement à la petite bande. Estelle Bright est une des plus belles réussites de cette duologie, et son évolution est très bien amenée, bien construite, son lien avec Joshua également (CE passage mon dieu ;; ... https://www.youtube.com/watch?v=s3K-jn42Xsc ). Mêmes les antagonistes sont difficiles à détester, à quelques exceptions comme le boss final qui atteint un niveau de filsdeputerie assez haut.

D'ailleurs j'ai cité Cold Steel II, et c'est assez marrant les similitudes qu'il y a entre entre les duologies Sky et Cold Steel dans la structure et le déroulement. La première partie de ce SC est longuette certes, mais une fois que la machine est lancée elle ne s'arrête plus et elle gagne en intensité à chaque chapitre. L'ambiance de chaos et de détresse de l'avant dernier chapitre est d'ailleurs bien palpable. Pas grand chose à dire niveau jeu, tous les trucs cool ont été conservés (comme le fast-forward, la possibilité de voir les ennemis sur la carte le scaling pour vite mettre à niveau les personnages sur la touche), les trucs moins cool également comme l'absence de carte dans certains lieux, mais c'est globalement la même chose que le FC avec "plus de tout" avec quelques ajouts anecdotiques comme le système de Chain Craft et quelques mini-jeux. Une phrase qui s'applique aussi à la bande-son, composée en grande partie de morceaux du FC, mais les nouvelles pistes arrivent à tirer leurs épingles du jeu pour un ensemble qui sonne bon aux oreilles.

Vraiment, pour moi cette série est un des porte-étendards du J-RPG à l'ancienne. C'est pas la plus jolie, pas la plus innovante, elle est parfois un peu trop bavarde, mais tu sens qu'elle est faites avec le cœur. Et c'est ça qui fait la différence. Et à titre personnel je fais glisser les Sky devant les Cold Steel en terme de préférence. Plus qu'à voir ce que 3rd et Zero / Ao ont a offrir, maintenant.
The Legend of Heroes: Trails In The Sky pc
Bao

le 14/04/2019
7_5 pc
Après avoir fait Trails of Cold Steel I et II je me suis offert un petit retour en arrière pour découvrir l'épisode fondateur des Trails. Niveau jeu le soft enchaîne quand même les boulettes (ce putain de dernier donjon, la RNG parfois punitive, la multiplicité des allez-retours, la joie de découvrir que les objectifs cachés dans tous les sens c'est depuis le début et j'en passe), heureusement qu'il y a des éléments pour compenser (la fuite à 100%, les combats non aléatoires, le fait de pouvoir accélérer le jeu, le système de combat potable). C'est dans la narration que le jeu brille vraiment, et ça fait plaisir de voir que la manière dont la série construit son univers - à travers les PNJs, le souci du détail, les références autres aux régions - est présente dès le début. Tout à une place et une histoire, que ce soit les personnes les lieux ou les objets, la capacité de Falcom à créer un univers cohérent et à le faire vivre est pour moi la marque de fabrique de cette saga. Rien n'est à jeter dans le casting (surtout Olivier), le duo formé par Estelle et Joshua est amusant, dynamique et touchant. L'aspect voyage initiatique du scénario est bien amené, bien écrit et deviens de plus en plus intéressant même si il est longuet à décoller, et d'ailleurs j'ai trouvé qu'il y avait une sorte de parallèle avec la bande-son, globalement "champêtre" et lancinante, qui ne se met à lâcher les gros morceaux que dans le dernier chapitre. Même la manière dont le jeu amène son épilogue est réussie, jusqu'à dans le défilé des crédits, et ça m'a donné qu'une envie : enchaîner la suite.
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