Commentaires RPG - Legendra RPG

Herbrand

le 15/07/2012
Edité le 25/10/2012

Assurément classique, Dragon Quest V brille cependant par son rythme agréable tout au long du jeu. Cet épisode propose un gameplay amélioré par rapport à son aîné (e.g., les captures de monstres) et plusieurs moments inoubliables. Les personnages attachants renforcent le scénario quelque peu banal.

Final Fantasy IV: The Complete Collection psp

Herbrand

le 15/07/2012
Edité le 13/11/2012

La meilleure version de Final Fantasy IV à ce jour, qui reste fidèle à l'original tout en lui apportant une cure de jeunesse. Dommage que la fréquence trop élevée des combats aléatoire agace et que la difficulté du titre ait été grandement revue à la baisse.

The World Ends With You nds

Herbrand

le 15/07/2012
Edité le 22/08/2012

The World Ends With You est une excellente surprise. Il dispose d'un scénario sombre et original comme je les aime. Assurément la qualité majeure du titre, j'ai été transporté du début à la fin par les mystères entourant l'Underground et son jeu de survie. L'épilogue de cette aventure pousse le joueur à la réflexion et soulève de nouvelles questions, lesquelles sont en partie répondues dans les rapports secrets que l'on peut obtenir dans le post-game. Ces écrits fournissent des informations capitales et il est donc dommages que les informations qu'ils contiennent ne peuvent être obtenues au cours de l'aventure et dans un format différent que de simples écrits. Peut-être s'agit-il là d'un stratagème pour augmenter artificiellement la durée de vie, celle-ci se révélant être assez courte au final (entre 15 et 20 heures en ligne droite).

Je n'ai en revanche pas accroché au gameplay. Alors que je félicite son originalité et son utilisation avancée des capacités tactiles de la console, je m'indigne devant la difficulté de gérer deux écrans à la fois. Cette gestion complexe n'apparaîtra naturelle qu'à un très petit ensemble d'entre-nous. Combiné à la répétitivité du titre, j'ai fait le choix de délaisser les combats pour profiter pleinement de l'intrigue.

Au final, j'ai vécu TWEWY comme une sorte de manga Seinen interactif. Alors que j'oublierai sans doute le jeu, son scénario et son univers resteront longtemps gravés dans ma mémoire.

Suikoden V play2

Herbrand

le 13/07/2012
Edité le 13/07/2012

Après deux abandons et autant de reprises, 59 heures de jeu et 108 étoiles, je suis finalement parvenu au terme de Suikoden V.

KONAMI nous propose un excellent retour aux sources, avec les qualités et les défauts que l'on connait. On retrouve le bien-connu système de combat à 6 personnages, les batailles armées (qui se déroulent tant sur terre que sur mer), le style musical propre à la série, et l'enchainement classique des événements. Les amoureux de la première heure seront assurément charmés.

Ce cinquième opus de la série aurait pu être l'un des meilleurs RPG de la PS2 s'il ne souffrait pas d'une lenteur effroyable. Peut-être ai-je moins de patience qu'auparavant, mais j'ai été lassé plus d'une fois par ce jeu, en dépit de ses grandes qualités. Tout est lent : les temps de chargement, les animations avant, pendant et après les combats, le rythme de jeu (du moins dans les deux premiers tiers). Ce défaut majeur réduit grandement le plaisir de jeu. En particulier, il rend la quête des 108 étoiles exténuantes, alors que celle-ci est supposée être le point fort de cette série. Vraiment dommage.

+ Un Suikoden comme on l'aime
+ Meilleur gameplay de la série, tant pour les combats aléatoire que les batailles.
+ Un super casting (un des meilleurs de la série, à mon goût)
+ Bonne OST dans l'ensemble
+ Réalisation correcte

- Lent, lent, LENT !
- Scénario confus par moments
- Héros peu attachant, muet et peu utile en combat

Atelier Rorona ~The Alchemist of Arland~ play3

Herbrand

le 04/07/2012
Edité le 04/07/2012

Atelier Rorona est un titre sans envergure qui se laisse jouer. Bien qu'un peu sceptique face au caractère simpliste du titre, j'ai longtemps été guetté par la lassitude et la répétition. C'est d'autant plus vrai qu'Atelier Rorona possède les mêmes bases que la majorité des Ateliers et autre Mana Khemia. Et pourtant, au moment où je songeais à accélérer ma progression pour en finir, j'ai pu assister aux dernières heures les plus enthousiasmantes du jeu. Un bond soudain dans la difficulté m'a forcé à creuser plus en profondeur le gameplay, dont les subtilités ne m'étaient pas apparues auparavant. Au final, j'ai passé le dernier quart du jeu à optimiser mes équipements au moyen de l'alchimie, en vue d'affronter les boss optionnels du jeu. J'ai réellement pris du plaisir, qui me laisse de bonnes impressions quant à Totori. Sans être incontournable, Rorona est un RPG agréable à jouer.

+ Mignon et coloré à souhait
+ Gameplay plus subtil qu'il n'y parait aux premiers abords
+ Grande liberté d'action
+ Certains NPC à différents niveaux de lectures
+ Une certaine replay-value

- Pas vraiment de scénario
- Répétitif
- Très facile, surtout quand on s'attarde sur les subtilités du gameplay
- Toujours bâti sur les mêmes bases
- La plupart des NPC n'ont aucune importance

Tales of the Abyss 3ds

Herbrand

le 16/06/2012
Edité le 08/05/2014

Un bon "Tales of", avec les qualités et défauts de la série que l'on connait. On apprécie particulièrement le casting original, non pas dans le design mais dans la psychologie des protagonistes.

+ Combats dynamiques
+ Protagonistes et leurs relations originales
+ Scénario bien mené pendant une bonne moitié du jeu ...

- ... mais inintéressant sur la fin, dont la pauvreté est camouflée de rhétorique inutile
- Beaucoup d'allers-retours qui cassent le rythme de jeu

Final Fantasy XIII-2 play3

Herbrand

le 16/06/2012
Edité le 25/10/2012

Alliant l'excellent système de combat de son aîné avec une liberté plus importante, Final Fantasy XIII-2 engendre un grand plaisir de jeu. Le système de capture de monstres ajoute de l'intérêt au titre, qui ne brille malheureusement pas par son scénario. On en fait le tour en une cinquantaine d'heure, sans une seconde d'ennui.

+ Système de combat
+ Capture de monstre
+ Grande liberté
+ Réalisation

- Scénario principal peu convaincant
- Aucune immersion

Radiant Historia nds

Herbrand

le 01/06/2012
Edité le 13/11/2012

Radiant Historia, comme le nom l'indique, possède un scénario intensif qui apporte de l'air frais dans le maelstrom de clichés que l'on trouve dans le RPG moyen. Atlus a réussi à fournir à la communauté un titre original, impressionnant du début à la fin. Après 32h de jeu, je ne pouvais m'arrêter d'explorer toutes les facettes de l'histoire. Un must-have pour tout possesseur de DS qui vaut la peine d'être importé.

+ Histoire et personnages grandioses
+ Le charisme de Stocke
+ Système de combat efficace
+ Graphismes colorés et musique plaisante
+ Quêtes et événements annexes

- Gameplay un peu répétitif sur la fin
- Seulement deux timelines alternatives
- Certains décors vides

The Elder Scrolls V: Skyrim play3

Herbrand

le 01/06/2012
Edité le 05/07/2013

Après Mass Effect 2, Skyrim est mon premier RPG occidental. Loin des sources de ma passion première pour le JRPG, le titre de Bethesda Softworks m'a convaincu par l'immensité du monde dans lequel il nous plonge. Avec sa durée de vie colossale et son système de compétences efficace, il nous enchantera durant des dizaines d'heures et plus encore. Dommage que le scénario principal, anecdotique, les temps de chargement et les nombreux bugs ternissent quelque peu cette aventure palpitante. Mais qu'importe, l'amusement est là : contrat rempli !

+ Un immense monde ouvert
+ Grande liberté d'action
+ Durée de vie
+ Certaines quêtes très prenantes
+ Système de compétences
+ On s'en lasse difficilement

- Temps de chargement envahissants
- Nombreux bugs nuisant à la jouabilité
- Répétitif au final
- Scénario et quête principaux décevants

Final Fantasy VIII play

Herbrand

le 30/12/2011
Edité le 28/05/2012

Autant l'affirmer dès l'entrée, mon opinion relative à Final Fantasy VIII se résume à de multiples retournements de vestes. Après une aventure vécue avec passion en 1999, une seconde tentative m'avait complètement fâché avec ce titre, principalement dû au fameux paradoxe que connait le système d'évolution, paradoxe selon lequel il est préférable de ne pas monter de niveau pour terrasser plus facilement ses ennemis. Je ne manquais cependant pas de reconnaître une nouvelle fois ses qualités tant scénaristiques que techniques.

Mais voilà qu'une troisième tentative, durant laquelle la pression d'optimisation des statistiques a été légèrement revue à la baisse, m'a permis de trancher. Final Fantasy VIII, c'est un savant mélange d'action et de romance, de classique et de moderne, de révélations et de mystères. Son gameplay, une fois maitrisé, se révèle être l'un des plus passionnants qu'il m'ait été donné d'entrevoir dans un RPG. Si le vol de magie peut sembler pénible à première vue, on se prend rapidement au jeu de chercher et obtenir les magies les plus rares dès que possible... à condition de ne pas tomber dans l'excès !

Au final, les 52 heures passées pour cette nouvelle partie m'auront permis de redécouvrir un scénario tendre et captivant, un gameplay recherché et débordant de possibilité et le plaisir de revivre cette aventure d'exception. Je ne peux m'empêcher de considérer ce chef-d'oeuvre comme l'une des meilleures pièces d'une époque lointaine et regrettée.

+ Un très bon scénario empli de mystères, alternant différentes ambiances et émotions
+ Un gameplay aux possibilités nombreuses (les associations)
+ Aucun temps mort
+ Un donjon final d'exception
+ Un émouvant duo de protagonistes (Linoa !)
+ Graphiquement et musicalement très réussi pour l'époque

- Incohérences de gameplay (pourquoi un système d'évolution basé sur le passage de niveau si les combats se révèlent plus aisés lorsqu'on ne monte pas de niveau ?)
- Certaines révélations scénaristiques insolites (les pertes de mémoire, Norg, ...)
- Aucune différence entre les personnages au combat, si ce n'est leur limit break
- Le scénario étant principalement axé sur le couple Squall/Linoa, on en vient rapidement à trouver les autres personnages jouables inutiles.
Autant l'affirmer dès l'entrée, mon opinion relative à Final Fantasy VIII se résume à de multiples retournements de vestes. Après une aventure vécue avec passion en 1999, une seconde tentative m'avait complètement fâché avec ce titre, principalement dû au fameux paradoxe que connait le système d'évolution, paradoxe selon lequel il est préférable de ne pas monter de niveau pour terrasser plus facilement ses ennemis. Je ne manquais cependant pas de reconnaître une nouvelle fois ses qualités tant scénaristiques que techniques.

Mais voilà qu'une troisième tentative, durant laquelle la pression d'optimisation des statistiques a été légèrement revue à la baisse, m'a permis de trancher. Final Fantasy VIII, c'est un savant mélange d'action et de romance, de classique et de moderne, de révélations et de mystères. Son gameplay, une fois maitrisé, se révèle être l'un des plus passionnants qu'il m'ait été donné d'entrevoir dans un RPG. Si le vol de magie peut sembler pénible à première vue, on se prend rapidement au jeu de chercher et obtenir les magies les plus rares dès que possible... à condition de ne pas tomber dans l'excès !

Au final, les 52 heures passées pour cette nouvelle partie m'auront permis de redécouvrir un scénario tendre et captivant, un gameplay recherché et débordant de possibilité et le plaisir de revivre cette aventure d'exception. Je ne peux m'empêcher de considérer ce chef-d'oeuvre comme l'une des meilleures pièces d'une époque lointaine et regrettée.

+ Un très bon scénario empli de mystères, alternant différentes ambiances et émotions
+ Un gameplay aux possibilités nombreuses (les associations)
+ Aucun temps mort
+ Un donjon final d'exception
+ Un émouvant duo de protagonistes (Linoa !)
+ Graphiquement et musicalement très réussi pour l'époque

- Incohérences de gameplay (pourquoi un système d'évolution basé sur le passage de niveau si les combats se révèlent plus aisés lorsqu'on ne monte pas de niveau ?)
- Certaines révélations scénaristiques insolites (les pertes de mémoire, Norg, ...)
- Aucune différence entre les personnages au combat, si ce n'est leur limit break
- Le scénario étant principalement axé sur le couple Squall/Linoa, on en vient rapidement à trouver les autres personnages jouables inutiles.

Tales of Vesperia play3

Herbrand

le 27/12/2011
Edité le 31/10/2012

C'est équipé d'un iPad fraîchement acquis et d'une semi-traduction que je me suis lancé à la conquête de Tales of Vesperia. N'étant capable que de déchiffrer quelques mots et expressions simples, ainsi que les bien connus Katakana, je me devais d'être assisté pour pouvoir profiter du monument à cause duquel j'ai longtemps hésité entre le noir et le vert. Outre les considérations hardware et linguistiques, le constat est immédiat: ce Tales of nouvelle génération est l'un des meilleurs RPGs de ces dernières années. Et il n'y a qu'un pas pour que j'emplois des superlatifs absolus.

Je ne vais pas faire l'éloge du bien-connu système de combats de la série, qui atteint ici une de ses meilleures déclinaisons. Globalement, le scénario est dans la moyenne de la saga, avec cependant quelques particularités et réflexions idéologiques intéressantes qui lui feront tirer son épingle du jeu ... sans pour autant atteindre les hauts standards du genre. Les nombreuses possibilités annexes ainsi que le système "Ex New Game" multiplient la durée de vie du titre, déjà extrêmement élevée. Le manque de temps et de connaissance de la langue m'ont malheureusement empêché d'explorer plus en détail les différentes combinaisons stratégiques, comme j'aime le faire dans ce genre de jeu. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque.

+ Combats bien équilibrés et amusants du début à la fin
+ Possibilité de changer la difficulté en plein jeu
+ Un très bon casting, varié tant dans le scénario que la jouabilité
+ Excellente replay-value
+ Beaucoup de personnages secondaires et un univers très cohérent

+/- Enormément de quêtes annexes ... voire même un peu trop

- L'histoire principale se détache trop peu de ce qu'on a l'habitude de voir dans la série, avec des thématiques qu'on a déjà trop vues et revues.
- La politique de Namco Bandai : Nous aussi, pauvres européens, le voulions pour notre monolithe noir !
C'est équipé d'un iPad fraîchement acquis et d'une semi-traduction que je me suis lancé à la conquête de Tales of Vesperia. N'étant capable que de déchiffrer quelques mots et expressions simples, ainsi que les bien connus Katakana, je me devais d'être assisté pour pouvoir profiter du monument à cause duquel j'ai longtemps hésité entre le noir et le vert. Outre les considérations hardware et linguistiques, le constat est immédiat: ce Tales of nouvelle génération est l'un des meilleurs RPGs de ces dernières années. Et il n'y a qu'un pas pour que j'emplois des superlatifs absolus.

Je ne vais pas faire l'éloge du bien-connu système de combats de la série, qui atteint ici une de ses meilleures déclinaisons. Globalement, le scénario est dans la moyenne de la saga, avec cependant quelques particularités et réflexions idéologiques intéressantes qui lui feront tirer son épingle du jeu ... sans pour autant atteindre les hauts standards du genre. Les nombreuses possibilités annexes ainsi que le système "Ex New Game" multiplient la durée de vie du titre, déjà extrêmement élevée. Le manque de temps et de connaissance de la langue m'ont malheureusement empêché d'explorer plus en détail les différentes combinaisons stratégiques, comme j'aime le faire dans ce genre de jeu. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque.

+ Combats bien équilibrés et amusants du début à la fin
+ Possibilité de changer la difficulté en plein jeu
+ Un très bon casting, varié tant dans le scénario que la jouabilité
+ Excellente replay-value
+ Beaucoup de personnages secondaires et un univers très cohérent

+/- Enormément de quêtes annexes ... voire même un peu trop

- L'histoire principale se détache trop peu de ce qu'on a l'habitude de voir dans la série, avec des thématiques qu'on a déjà trop vues et revues.
- La politique de Namco Bandai : Nous aussi, pauvres européens, le voulions pour notre monolithe noir !

Ys Seven

Herbrand

le 27/12/2011
Edité le 27/08/2013

Me réconcilier avec cette série, voilà le challenge auquel Ys Seven a répondu avec brio ! Adol est cette fois-ci accompagné d'une clique de compagnons, pour plus de diversité lors des combats et par conséquent plus de plaisir. On participe ainsi à une aventure, parcourant de nombreux donjons, vainquant tant minions que les gigantesques Titanos. Un scénario rudimentaire, tout juste assez pour justifier de temps à autres les joutes burlesques auxquelles nous participons avec ardeur et passion. Mais qu'importe: c'est FUN !

+ Toute une équipe de combattants
+ Possibilité de choisir trois personnages qu'on peut contrôler de manière interchangeable en combat
+ Combats incroyablement fun
+ Aucune lassitude

- Seulement une vingtaine d'heures
- Scénario peu convaincant, malgré quelques surprises
- Peu de variété

Xenosaga Episode III: Also Sprach Zarathustra play2

Herbrand

le 04/08/2011
Edité le 20/08/2013

Difficile de commenter ce jeu en quelques lignes. Comparé aux deux épisodes précédents, on revient à un système de combat tour à tour relativement classique. A mon sens, c'est tant mieux. Les combats mineurs s'enchaînent relativement bien, sans qu'on ait pour autant l'impression d'être décérébré. La plupart des boss demande tout de même un fond de stratégie, certes moins qu'avant. Le scénario propose deux niveaux de lectures. Au niveau inférieur, où l'on est un simple spectateur qui assiste au cut scène, propose déjà de vivre une aventure incroyable, truffée de révélations, de rebondissements, dans un univers extrêmement vaste. Le second niveau nous fait prendre du recul, par la lecture de la base de données remplies d'informations intéressantes (dont certaines indispensables à la compréhension même du scénario), par les nombreuses références (surtout religieuses) et par le soulèvement de question longuement discutée par la philosophie.

+ Scénario et univers riches, qui incitent au recul et à une extension de sa culture personnelle de par les nombreuses références religieuses et philosophiques et qui impliquent beaucoup de protagonistes, même les plus secondaires
+ Une bonne alternance combats à terre/combats en E.S.
+ Un rythme excellent
+ Bonne soundtrack
+ Bons graphismes et design général

+/- Système de combat classique

- Absence totale de musique dans certaines scènes
- Une impression de non finition scénaristique, ou de finition à la va-vite
- Le nouveau design de certains personnages
- Pas de nouveau personnage jouable

A recommander pour tout ceux qui ont fini les deux épisodes précédents.

Magna Carta: Tears of Blood play2

Herbrand

le 04/08/2011
Edité le 28/05/2012

Jeu en demi-teinte, avec de grosses qualités et de gros défauts. Ces derniers m'ont fait l'abandonner après 35 heures il y a 3 ans; j'ai eu le courage la semaine passée de reprendre ma partie pour le finir en 25 heures de plus. Magna Carta raconte une histoire intéressante d'un point de vue humain. Les évènements s'enchainent à répétition; c'est d'ailleurs bien dommage que le rythme soit sans cesse cassé, notamment lorsqu'on est obligé de traverser plusieurs zones déjà visitées et revisitées, avec deux groupes de héros à la suite, tout ça pour combattre un boss et observer un event de 5 minutes. Ceci rend même les combats pénibles, alors que leur système est tout de même intéressant.

+ Le character design (sauf si on est allergique aux gros seins)
+ Soundtrack correcte
+ Background historique centré sur la guerre, le racisme et l'intolérance, vu selon plusieurs points de vue
+ Un système de combat qui nécessite un peu de réflexe, de stratégie et d'anticipation à la fois
+ Graphismes réussis

+/- Très scenario-based, donc très très linéaire; le jeu raconte une histoire, rien d'autre.

- Scénario (trop) prévisible dans la deuxième moitié du jeu
- Manque de rythme, toujours les mêmes zones visitées
- Combats un peu mou, malgré tout
- Voice acting très irrégulier
- Mauvaise traduction française et erreur d'encoding des caractères spéciaux (de ce que j'ai pu lire, la traduction anglaise est également de qualité irrégulière)

A recommander? Pour ceux qui cherchent avant tout une histoire qui pousse à la réflexion éthique, humaine et sentimentale, qui ne cherche pas un jeu axé sur ses combats ou la liberté offerte, et surtout ... qui sont (énormément) patients.

The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D 3ds

Herbrand

le 20/07/2011
Edité le 25/10/2012

Pour contraster avec la review et le commentaire de Roy, voici l'avis d'un neophyte de Zelda. OoT 3D est le premier Zelda auquel j'ai joué sérieusement, mais pas le seul que j'ai essayé. A l'époque de la GC, j'ai notamment tenté d'envahir Hyrule via le portage de OoT. Après une heure à peine, j'en ai eu simplement marre. Le jeu avait pour moi trop mal vieilli, et je ne parvenais pas à me faire à la maniabilité.

C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai acquis ce remake sur 3DS, partagé entre la peur d'un nouveau dégoût et l'envie de véritablement découvrir ce que certains appellent le "meilleur jeu de tous les temps". Au final, j'ai été plongé dans une véritable aventure. C'est difficile d'exprimer par écrit ce que j'ai ressenti lors de cette quête, mais tout joueur de RPG connait sûrement cette sensation: faire partie d'un monde, participer à une aventure épique et ne plus pouvoir décrocher.

Sur papier, ce titre n'est pas réellement impressionnant: son gameplay est simple et son scénario rudimentaire, classique. Cependant, dès les premières heures de jeu, on se rend compte qu'Ocarina of Time possède "ce petit truc" spécial, qui a fait de lui un jeu exceptionnel à l'époque, et qui continue d'en faire un très bon titre de nos jours.

Au final, j'ai vécu une véritable aventure de laquelle je pouvais difficilement me passer et qui m'a donné envie de m'essayer aux autres opus de la série. Ceci malgré la crainte d'être quelque peu déçus par ces derniers. Je peux cependant comprendre la frustration de ceux qui crient au manque d'innovation. C'est certain: si on l'a déjà retourné dans tous les sens, alors cela ne vaut peut-être pas la peine d'acquérir la version 3D. Quant aux autres qui, comme moi, avaient précédemment fait l'impasse, je ne peux que leur conseiller de sauver Hyrule.

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