Un jeu étonnant, qui se construit autour d'un concept intéressant et d'un monde bien travaillé, mais qui manque terriblement de jouabilité.

Le système de jeu est rigide au possible, et ça se comprend étant donné que c'était un jeu PSP à la base...mais ça n'aide pas du tout à rentrer dedans, d'autant plus que les zones sont répétitives à souhait.

Ce qui sauve un peu le titre c'est l'OST d'enfer et certaines scènes mythiques, mais à part ça, je ne le conseillerais qu'aux fans de FF de la première heure.

Le jeu a plusieurs concepts intéressants, que ça soit au niveau du pitch ou des combats, mais malheureusement ça ne se joue pas bien. L'ensemble manque de finition et de fluidité, et le scénario est un peu chaotique.

Cette version permet de jouer l'histoire des Musicians, ce qui est très sympa, mais ça n'est tout de même pas encore ça. Dommage car le jeu avait du potentiel.

void tRrLM est basé sur un concept intéressant, et un système de donjon simple basé sur le grind de matériaux. La montée en niveau est sympa, surtout quand on peut retirer certaines options de level up indésirables.

Mais globalement, c'est loin d'être le meilleur Rogue-lite, il devient un peu trop vite répétitif et la difficulté, assez élevée, fait qu'on emmagasine facilement des frustrations.

La direction artistique est pas mal (c'est ce qui m'a fait tomber dans le piège...) mais la bande-son ne m'a pas marqué.

Préférez-lui un Little Noah pour un vrai bon Rogue-lite RPG qui vous fera passer des centaines d'heure dessus.

J'ai essayé d'aimer Totori de tout mon coeur, surtout étant donné la superbe OST qui rendait le titre particulièrement attractif.

Mais comme beaucoup d'autres spécialistes des Atelier, j'ai déchanté en voyant à quel point l'opus est dysfonctionnel.

Entre le système d'alchimie exceptionnellement restrictif (avec de nombreuses limites de matériaux et de recettes + taux d'échec réel même avec 20 niveaux de plus), le rythme on-ne-peut-plus ouvert sans avoir la force scénaristique d'Ayesha et les interfaces ratées (même pas de recette indiquée chez Hagel, licence board difficilement lisible, etc.), Atelier Totori est presque une purge à traverser.

Comme je l'ai dit plus haut, il n'y a bien que l'OST pour sauver le jeu du désastre, avec peut-être le système de combat qui reste solide et les personnages qui sont sympas. Totori elle-même est particulièrement touchante, portée par une volonté puissante de retrouver sa mère malgré sa faiblesse.

C'est tout de même l'épisode le plus raté des Atelier modernes (post-PS3), même s'il reste jouable pour les fans de la série.

Un jeu qui avait un potentiel dingue, avec une ambiance originale à la Skies of Arcadia, des graphismes somptueux et une bande-son de bonne facture...

Mais les personnages sont d'un cliché terrifiant, l'histoire perd en intérêt dans sa deuxième moitié et le système de combat part vite en vrille tant il devient répétitif...

C'est dommage mais mis à part l'avant-dernier donjon qui est pas mal du tout on s'ennuie presque tout le temps jusqu'à la fin.