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Commentaires de Popolon avatar
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Trier par : Date | Support | Nom | Note
104 commentaires
Gargoyle's Quest gb
Popolon

le 26/10/2014
8
Je n'avais pas fait Gargoyle's Quest 1, c'est réparé ! Et il aurait été dommage de passer à côté !

Le jeu est sorti au début de la Game Boy mais a bien veilli. Il dispose d'un aspect technique très correct (graphismes agréables, musiques sympas). Il est toutefois un peu moins maniable que le 2 (logique, quelque part). Le challenge est parfois corsé sans être insurmontable, mais l'aventure est courte (sûrement trop).

Malgré tout, on a là un très bon jeu d'action-aventure, qui lorgne un peu du côté de Zelda 2. Ca fait du bien !
Shadowgate 2014 pc
Popolon

le 23/10/2014
Edité le 24/10/2014
7
Remake du Shadowgate originel, ce "2014" avait été kickstarté avec succès. Ayant bouclé récemment la trilogie (avec Beyond Shadowgate et l'épisode 64), je me devais d'éprouver ce remake.

Cette version n'est pas juste une refonte graphique et sonore de l'original, elle se permet d'ajouter de nouvelles pièces au château, de nouvelles énigmes et elle modifie d'ailleurs la résolution de nombre de celles qui existaient déjà. Trois niveaux de difficulté sont proposés, complexifiant la résolution des énigmes et raccoucissant la durée de vie des torches, élément indispensable du jeu car si votre torche s'éteint, c'est la mort assurée.

L'aspect graphique est remarquable, les décors et personnages ont été peints à la main, conférant à l'ensemble une touche artistique remarquable, transcendant les illustrations d'origine. L'animation est toujours aussi minimaliste mais s'autorise quelques effets sympathiques (vapeur d'eau, brume, étincelles, particules, etc). Niveau sonore, les bruitages sont convaincants et les musiques, arrangements de la bande-son de la NES, font le job, même si j'ai tout de même une préférence pour la version 8-bit, interchangeable à volonté dans le menu options ; je trouve qu'elle renforce la sensation de huis-clos au contraire de la nouvelle orchestration, grandiloquente. Ou alors c'est juste de la nostalgie . Niveau gameplay, c'est du point'n click légèrement mâtiné de RPG, sans surprise.

En résumé, le jeu m'a bien plu, malgré quelques passages vraiment tordus dans la résolution des énigmes (mais je l'ai fait en hard, les indices y sont moins nombreux et plus flous) mais la nostalgie fait beaucoup, je pense. A essayer lors des prochaines soldes steam (Attention toutefois, le jeu est tout en anglais, contrairement à la version NES).

NB : une suite est teasée à la fin du jeu. Prévue pour 2016, elle devrait s'intituler Beyond Shadowgate ; sera-ce un remake de l'excellent épisode sur PCE CD, pourtant jamais cité par les développeurs (contrairement à l'épisode 64) ?


Children of Mana nds
Popolon

le 30/09/2014
5
Après Dawn of Mana qui était bien décevant, j'ai continué avec Children of Mana, le suivant scénaristiquement parlant. Tant qu'on parle de l'histoire, celle-ci se laisse suivre mais reste anecdotique à mon goût. Non pas qu'elle soit mauvaise mais elle est très prévisible et un peu cul-cul, rien de gravissime cependant.
La technique est plutôt bonne, les graphismes sont très jolis (en 2D ), les personnages et ennemis bougent bien et sont correctement animés et la bande-son plutôt agréable.
Niveau jouabilité, on regrettera quelques choix (un manque d'ergonomie dans les menus notamment) mais ça reste correct.
On a donc affaire à un D-RPG, nouveauté pour la série, qui présente quelques bons points mais aussi pas mal de tares. Le système des gemmes est sympa même s'il n'est pas nouveau ; il consiste à faire fusionner entre elles des gemmes qui octroient quelques boosts ou capacités lorsqu'elles sont équipées. L'idée des quêtes secondaires qui se débloquent en parlant aux PNJs, rajoutant quelques nuances à l'histoire est bienvenue également.
Ce dont souffre Children of Mana est lié à son gameplay : par essence, un D-RPG est répétitif, mais la course au loot compense cette répétitivité ("je me retape sans cesse des donjons mais si je trouve une super arme, c'est génial"). L'autre point du D-RPG est son aspect punitif de la mort (voir la perma death) qui pousse à gérer intelligemment ses efforts pour éviter de tout perdre ou d'en perdre trop. Children of Mana échoue sur ces 2 points : 99,9% des objets droppés sont inutiles et finiront à la revente, du coup le nettoyage systématique des zones devient laborieux et pas motivant ; on trucide des centaines d'ennemis mais ça n'a aucun intérêt, si ce n'est celui de nous faire passer à l'étage suivant où on refera la même chose. L'aspect répétitif devient alors ici vraiment pénible (on s'emmerde un peu quoi). Surtout que le jeu n'est pas spécialement difficile et qu'en plus la mort n'offre aucun pénalité, à part le fait de devoir se retaper tout le donjon (c'est tellement chiant qu'en effet, ça reste une sacrée punition quand même) : frustrant !

En définitive, Children of Mana se plante en voulant faire un D-RPG pour débutants (Chocobo's Dungeon Wii faisait ça bien mieux), il est ennuyeux et d'une répétitivité assomante. C'est dommage car l'habillage était vraiment joli, mais le jeu ne va pas au bout de son propos et se perd assez vite.

Ce n'est toujours pas cet épisode qui me fera oublier Secret of Mana et surtout Mystic Quest. Dommage.
Shadowgate Classic pc
Popolon

le 28/09/2014
6_5
Ayant l'intention de faire tous les "Shadowgate", j'ai refait le premier que j'avais terminé il y a des lustres mais en version PC. Pourquoi ? Car il y a quelques différences :
D'abord le background et l'univers du jeu sont un peu plus étoffés que dans la version NES, notamment à travers les livres de la bibliothèque qui ont TOUS la possibilité d'être lus. La gestion des torches est plus délicate car il faut être vigilant au texte qui défile (aucune musique ne nous prévient car il n'y a justement aucune musique dans cette version du jeu). Les graphismes enfin, sans être plus beaux, sont suffisamment différents pour que la redécouverte des lieux ne m'ait pas paru pénible.
J'ai mis 4 heures pour aller au bout, c'est relativement peu car je me souvenais de l'essentiel des énigmes, juste un passage ne se résout pas de la même façon que sur NES et m'a fait perdre un peu de temps. Si on ne connaît pas, il est clair que les heures défilent...

Bref, la version NES me paraît peut-être plus facile car mieux équilibrée niveau ergonomie mais au niveau de l'intérêt, il est le même sur les 2 versions, d'où la note identique.
Gargoyle's Quest 2: The Demon Darkness gb
Popolon

le 31/07/2014
8_5
Cette version GB est en tous points identique à la version NES, hormis la couleur et la taille de l'écran bien sûr, mais elle possède aussi 2 courts niveaux optionnels qui donnent un tir "homing" et une capacité supplémentaire de téléportation.
Le jeu est très plaisant, autant que la version NES, les décors sont juste un peu moins jolis et la taille de l'écran fait qu'on saute parfois à l'aveuglette mais c'est rarement pénalisant. Le personnage se déplace aussi beaucoup moins vite sur la carte du monde, sans grande contrainte.
A part ça, c'est un très bon jeu, peut être un peu trop court.
Dawn of Mana play2
Popolon

le 26/07/2014
Edité le 26/10/2014
4_5

J'ai fini Dawn of Mana en 19 heures, et je suis bien embêté pour le noter.

Evacuons tout de suite la technique : le jeu est beau, avec des graphismes rondouillets et très mignons (enfin jusqu'à ce que l'ambiance s'assombrisse) et les musiques sont jolies quoiqu'oubliables.

Le problème de DoM est sa jouabilité. Je ne suis pas trop regardant là-dessus et m'accomode assez vite des petits défauts de jouabilité, mais là, bordel, quelle approximation dans les sauts et quelle caméra de merde ! Dès que les niveaux possèdent une certaine verticalité, ça devient un cauchemar : et on saute, et on butte, et on se casse la gueule, et on remonte, et on glisse, et on rate un saut, et la caméra se barre, et on recommence... <img src=" /> Là-dessus vient se greffer une lourdeur du gameplay dans l'utilisation du fouet.

Je m'explique : pour augmenter ses stats, il faut ramasser des médailles qui s'obtiennent en frappant les ennemis. Cependant, ces médailles sont plus nombreuses quand l'adversaire est en panique, plus il l'est, plus le combo qu'on lui met dans la face sera riche en médailles. Pour faire paniquer les monstres, il faut leur jeter des trucs à la tronche (un prétexte pour mettre en lumière le moteur Havok), et le meilleur moyen pour leur jeter ces trucs, c'est de les saisir avec le fouet pour leur balancer. Du coup, on passe son temps à chercher de trucs à balancer avec ce fouet qui n'agit pas toujours comme on le voudrait ; marrant au début, ça devient vite lourdingue. <img src=" /> <img src=" />

Autre chose : la relative longueur des niveaux. J'ai trouvé trop grande la distance qui sépare chaque point de sauvegarde, non pas qu'elles soient trop éloignées mais on galère tellement dans certains passages, à cause des sauts notamment, qu'on aimerait voir arriver les sauvegardes plus rapidement. Cette sensation de longueur est accentuée par des objectifs par toujours très clairs ; on sait où est la sortie mais elle nécessite souvent une clé (dont on ne connaît pas bien l'emplacement) ou l'accomplissement de certaines actions (lesquelles ? on ne sait pas bien) pour s'ouvrir.

Par contre, les combats de boss sont très sympa. Longs, durs juste ce qu'il faut, il faut souvent déterminer leur point faible ou le meilleur moment pour les frapper, mais ça reste très agréable, le challenge étant bien dosé. Autre point positif : l'histoire qui se laisse bien suivre avec des personnages assez intéressants, chez les héros comme chez leurs antagonistes. En fait, ils auraient dû faire un visual novel avec juste les boss à jouer, çaurait été plus efficace <img src=" /> .


Au final, on a un jeu correct, avec de bonnes idées mais mal exploitées et plombées par une jouabilité bancale. L'histoire sauve le tout, car on retrouve avec plaisir l'univers de Seiken Densetsu, assez fidèle. Et il est intéressant de voir la genèse de la saga, le scénario racontant le premier "sauvetage" de l'arbre Mana.


Terranigma snes
Popolon

le 09/07/2014
10
Bon. Ben j'ai pris une petite baffe.

Je savais que Terranigma était un bon jeu, mais après avoir vu la fin, je le qualifierais de jeu culte pour moi. Au delà de l'aspect technique, quasi-parfait en tous points (graphismes, musiques et autres), c'est son ambiance et les thèmes abordés qui me paraissent à relever. Je ne ferai pas de spoils, mais on a affaire à un jeu qui posent des questions et qui a une certaine portée philosophique. Elle était déjà esquissée dans les précédents opus de la "Trilogie de Gaïa", mais ici le thème est développé dans toute sa splendeur.
Plutôt que de longs discours dithyrambiques et finalement peu efficaces, jouez-y ; moi, j'ai un jeu à ajouter dans mon top 10.
Castlevania: Circle of the Moon gba
Popolon

le 13/05/2014
9
Un très bon Castlevania que j'ai préféré à Harmony et à Ecclesia. Le jeu est dynamique, précis, sa prise en main est parfaite. Graphiquement, les environnements du château sont très bien rendus et certains ennemis sont très agréables à l'oeil (notamment les boss comme Camilla ou Dracula). La BO s'en tire bien également avec des reprises de thèmes plus anciens. Le concept des cartes est sympa, dommage qu'il faille farmer pour toutes les avoir (ce que je n'ai pas fait d'ailleurs). Le "scénario" est très léger (comme d'hab, j'ai envie de dire) et la fin est expéditive (idem) mais l'intérêt du jeu se trouve ailleurs, dans son gameplay à mi-chemin entre un épisode action (à la Castlevania 4) et un épisode dit RPG (SotN).
Classique mais très efficace.
Final Fantasy Fables: Chocobo's Dungeon wii
Popolon

le 09/04/2014
8_5
Dernier jeu estampillé "Chocobo" en date, Chocobo's Dungeon sur Wii m'a vraiment plu. Soyons clairs : c'est le meilleur de la série.
Cet épisode nous emmène dans une ville où tous les habitants oublient leurs souvenirs dès que la cloche du village retentit. Chocobo se trouve dans cette ville un peu par hasard et est le seul à ne pas souffrir de ces oublis. Il part donc résoudre ce mystère en explorant les souvenirs des habitants.
Le jeu est un D-RPG qu'on pourrait qualifier de "grand-public" : la mort n'est pas trop punitive comparée aux anciens épisodes, on trouve suffisamment d'items dans les donjons, il ya beaucoup moins d'objets maudits qu'avant et je l'ai trouvé plus facile.

Niveau technique, le jeu est joli sans casser des briques (certaines textures sont un peu dégueu vues de près, du niveau d'une PS1, sans rire). Les musiques sont des réorchestrations de thèmes de FF I à XI et l'ergonomie est bonne (j'ai joué avec un manette classique, je ne sais pas ce que donne le combo Wiimote+Nunchuk).
Les CG sont au top (habituel avec SE) mais les cutscenes "moteur" sont un peu cheap, les persos y sont raides et mal animés. Mais bon, on s'en fout un peu. J'aurais aimé avoir les voix jap aussi, le doublage étant quelconque.
Le scénario est par contre hyper classique, on voit venir les événements à des kilomètres. Ca se suit bien mais il n'y a pas de surprises. Le jeu a de bonnes idées comme les donjons spéciaux qu'on doit boucler avec des contraintes (genre : tout le monde n'a qu'un seul HP) ou les jobs pour le perso principal.

Au final, j'ai passé un très bon moment et c'est avec plaisir que j'entame le post-game (en espérant qu'il soit plus faisable que sur Chocobo's Dungeon 2).
Final Fantasy Fables: Chocobo Tales nds
Popolon

le 26/01/2014
8_5
Comme tous les jeux "Chocobo", celui-ci n'est absolument pas un jeu doté d'une quelconque prétention. Et pourtant, quel plaisir de le parcourir ! J'ai adoré découvrir tous les mini-jeux et tous leurs secrets. Parce que les minis-jeux représentent en effet 80% du gameplay, le reste est constitué de (rares) duels de cartes et d'une (minime) exploration de la map.

La technique est très correcte, les environnements quoiqu'un peu convenus et caricaturaux, sont très convenables et la bande-son recycle moults thèmes des anciens FF de 1 à 9, avec brio. Le jeu se joue essentiellement au stylet avec plus ou moins de bonheur (avec plus de "plus" que de "moins").

Niveau durée de vie, une vingtaine d'heures est tout à fait honorable, "plus long" aurait été "trop long". Alors, certes, le scénario est ultra classique mais on ne joue pas à un "Chocobo" pour le scénario, ça se saurait.

Bref, j'ai passé un très bon moment, je vais tenter de trouver les dernières cartes qu'il me manque et je passerai à Chocobo's Dungeon Wii, à défaut de pouvoir toucher Chocobo Tales 2 dans une langue intelligible.
Castlevania: Order of Ecclesia nds
Popolon

le 03/01/2014
8
Order of Ecclesia est un bon Castlevania, pas un très bon. En fait, j'ai surtout aimé la première partie du jeu, où l'on recherche les habitants du village pour les délivrer. Elle m'a rappelé Simon's Quest pour la diversité des lieux visités : forêt, manoirs, marais, grottes, fonds marins (!) et j'ai trouvé qu'elle amenait un peu de fraîcheur, on ne se cantonnait plus au seul château de Dracula.
La deuxième partie (ledit château) m'a moins emballé, trop classique (mais efficace tout de même).

Techniquement, le jeu ne souffre d'aucun défaut majeur : les grahismes sont très agréables et détaillés, l'animation est au poil et la bande-son solide.

En bref, c'est un bon titre mais je trouve peut-être dommage qu'il faille à nouveau finir par le château de Dracula, cet opus aurait pu s'en passer je pense.
Ah oui : Shanoa est un super personnage, je l'ai adorée !
Chocobo's Dungeon 2 play
Popolon

le 18/11/2013
6
Après Chocobo no Fushigina Dungeon, quoi de plus normal que d'attaquer Chocobo's Dungeon 2.
Le jeu reprend les mécaniques du premier épisode, avec quelques modifications mineures, les plus notables sont l'apparition d'un sidekick et l'utilisation des "plumes" (qui permettent d'invoquer un esper ou de balancer Meteor ou Flare). Globalement, les menus sont plus ergonomiques grâce à quelques idées simples mais bienvenues (vider une potion pour récupérer la bouteille vide, échanger un item au sol contre un de son inventaire, c'est pratique quand on est chargé à bloc...).
Techniquement, le jeu est bizarrement moins joli que son prédecesseur, les musiques font leur boulot mais ne sont pas inoubliables, les scènes cinématiques sont de bonne facture quoiqu'un peu simplistes. Enfin, le scénario est plus consistant que sur le premier (pas dur) sans être transcendant.

En fait, le plus gros reproche que je pourrais faire concerne le post-game. Après avoir fini, l'intrigue principale, un donjon bonus apparaît et la possibilité de refaire les donjons du jeu nous est offerte. Terminer ces 5 donjons débloque la seconde fin du jeu. Si le donjon bonus est tout à fait abordable car dans la continuité de la première partie, j'ai beaucoup de mal à imaginer comment venir à bout des donjons "à refaire" ; la raison est simple : on vous demande de refaire le donjon sans sidekick, en démarrant sans item, sans magie et au niveau 1 sans la possibilité de grinder correctement, car quitter le donjon pour sauvegarder fait retombre le niveau d'XP à 1 !!! WTF !

Franchement, à chaud, je n'avais qu'une envie, c'était de descendre le jeu dans ce commentaire, mais il faut reconnaître que la première partie est sympathique tout de même. Mais je l'ai trouvé en deça du premier épisode.
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Popolon

le 05/10/2013
9_5
Tout d'abord, un petit point sur les 2 versions de Rondo of Blood présentes dans la compil. Les deux versions sont assez semblables dans le gameplay, les différences les plus notables sont : la refonte graphique en 2.5D (qui est un peu déroutante de prime abord et qui proposent du très joli comme du moyen, je lui préfère les sprites et les décors de la versions PCE), ensuite l'orchestration différente (du très bon boulot, les 2 versions se valent), la difficulté légèrement revue à la baisse pour le remake et enfin, plus de secrets dans le remake. Quoi qu'il en soit, Rondo of Blood dans l'une ou l'autre de ces versions est un formidable CastleVania "action", beaucoup moins linéaire que les autres itérations (hormis les "Metroïdvania" évidemment). La possibilité de refaire les niveaux pour atteindre les 100% pousse à l'exploration et préfigure de la volonté de vouloir renouveler la série. Pour ceux qui en doute encore, j'ai adoré !!
Concernant Symphony of the Night, Il est difficile de lui trouver des défauts : graphiquement, le jeu propose une 2D exemplaire, riche en détails et une ambiance gothique magistrale. Alucard possède une classe folle et son animation est super détaillée sans ralentir ses mouvements. La bande-son est une tuerie totale, elle marie l'épique au gothique et certaines pistes parviennent à inspirer une sensation de huis-clos inquiétant, sans oublier les morceaux frénétiques des combats de boss. Enfin la jouabilité est exemplaire malgré la croix de la PSP pas toujours très pratique. L'interface est sobre mais efficace, on pourra peut-être regretter que beaucoup d'items/armes/armures ont peu d'utilité.
Le scénario est assez convenu également, mais ça n'a jamais été le point fort des CastleVania sans être une tare non plus.

En définitive, cette compil' propose 3 jeux de grande qualité et est l'un des UMD incontournables de la PSP. Fantastique !
Chocobo no Fushigi na Dungeon play
Popolon

le 24/07/2013
6_5
Je ne m'attendais pas à un grand jeu, à raison, mais ce premier Chocobo Dungeon reste un jeu sympathique, sans prétention.
La langue (japonaise) n'est pas vraiment un obstacle à la compréhension, une fois que l'on a repéré les items importants. Le scénario est très simpliste et ne sert que de prétexte à nous faire explorer 2 donjons en tous et pour tout, qui tiendront en haleine une bonne vingtaine d'heures, ce qui suffit largement.
A tester si l'on aime les D-RPG et qu'on a un peu de temps entre 2 RPGs de plus grande envergure.
Beyond Shadowgate pcecd
Popolon

le 11/07/2013
8_5
Quelle bonne surprise que cette suite à Shadowgate !
Je n'en attendais rien de spécial mais le jeu m'a beaucoup plu. Beyond Shadowgate reprend un peu la mécanique de jeu de Shadowgate dans le sens où il est toujours question de résoudre des énigmes pour avancer. Mais cette suite abandonne la vue à la première personne pour un contrôle direct du héros à la manette, héros qui peut donner des coups de poing pour occire ses adversaires, rajoutant une dimension action qui manquait au premier épisode.
De plus, les énigmes sont plus souples, il n'est pas rare qu'une situation puisse se résoudre de plusieurs façons, et parfois le fait de ne pas venir à bout de l'une d'elle n'empêche pas de continuer le jeu, voir même de le finir. Les puristes essaieront de tout réussir mais ce n'est pas nécessaire.
Niveau scénario, on dirige un lointain descendant du héros du permier Shadowgate accusé à tort du meurtre de son père. Rien de vraiment transcendant mais cela reste efficace et agréable à suivre, d'autant plus que tous les dialogues du jeu sont doublés (de fort belle manière d'ailleurs) et qu'il y a une petite dose d'humour bienvenue.
Niveau musical, le jeu propose de bonnes pistes d'ambiance (en qualité CD bien sûr) et graphiquement certains passages sont fort jolis (les backgrounds ont été dessinés à la main puis scannés).
Le jeu m'a un peu rappelé Young Merlin mais mieux maîtrisé, la lenteur du héros n'étant pas un handicap dans les phases d'action/combat.

Bref, à essayer sans hésiter qu'on aime ou pas le premier Shadowgate, tant ce 2ème épisode est différent et plaisant !
Castlevania: Harmony of Dissonance gba
Popolon

le 26/06/2013
8
Rien à dire de particulier sur ce CasTlevania : il est graphiquement très agréable, l'animation est très détaillée, la bande-son est tout à fait honorable (bien que moins marquante que les autres épisodes auxquels j'ai pu m'essayer) et la jouabilité exemplaire. Niveau scénario, On nous présente le petit-fils de Simon Belmont dans une sorte de suite à Simon's Quest. C'est un peu convenu, il n'y a pas beaucoup de rebondissements et la fin est assez expéditive.
Ce fut un réel plaisir de parcourir à nouveau CastleVania, cette fois-ci en mode exploration ; et on ne m'enlèvera pas de la tête que la source d'inspiration de Konami pour tous les CastleVania "à la Symphony of the Night" est leur Maze of Galious de 1987 !
Un très bon épisode, efficace mais pas incontournable.
Final Fantasy IV: The Complete Collection psp
Popolon

le 21/05/2013
10
Quelle frustration quand je découvris en 2007 qu'une suite à mon FF préféré était en développement sur téléphone portable.
Heureusement, Square Enix eut la présence d'esprit de l'adapter sur Wii (joie) et surtout, 2 ans + tard sur PSP, dans une édition comprenant le jeu original et un scénario intermédiaire (Interlude) avec une amélioration graphique et sonore et quelques ajouts (dont ceux de la version Advance sur GBA).

Bref, après avoir reparcouru avec un immense plaisir le premier FF4, me voici au staff roll de la suite "The After Years". On y retrouve bien entendu et avec grand plaisir pour ma part, le même univers et les mêmes personnages affublés de quelques compagnons et années supplémentaires. La particularité principale de cette suite est le système d'épisodes, hérité de la version mobile. Seuls 4 "chapitres" sont obligatoires pour voir la fin du jeu mais il est hautement conseillé de les faire tous, surtout que dans cette version, on ne doit rien débourser en sus pour les obtenir (ouf, on a échappé aux DLC).
Ces différents chapitres sont interconnectés et se recoupent, les personnages se croisant d'un chapitre à l'autre. Le scénario pourrait être confus, du fait de cette narration hachée, mais, dans mon cas, pas de problème (j'ai fait un petit topo spoiler-free sur la manière et l'ordre d'appréhender ces différents chapitres, si ça intéresse quelqu'un...). Chaque chapitre se boucle en 3-4 heures, temps qui peut se multiplier par 2 si on fait les Challenge Dungeons et qu'on veut y trouver tous les items intéressants en les refaisant plusieurs fois (8 ou 9 fois environ).
Le scénario est solide et n'hésite pas à explorer certains aspects de l'univers de Final Fantasy (la série entière), notamment en revenant sur le rôle et l'origine des cristaux. Pourquoi avoir abordé un tel sujet sur cet épisode limite spin-off ? Un peu surprenant.

Techniquement, le jeu est la copie conforme de son aîné, même graphismes, même décors, même musiques (seulement un demi-douzaine de nouvelles pistes, c'est un peu dommage), même gameplay. Quelques nouveautés cependant : les phases de la Lune qui influent sur l'efficacité des sorts et des attaques, sans jamais être lourdingue et les attaques groupées (les Bands) qu'il faudra découvrir (et y'en a un beau paquet). Que dire de plus si ce n'est que je ne lui trouve pas vraiment de défaut, le côté un peu linéaire de l'aventure par rapport au premier épisode ne gêne pas en soi car on connaît l'univers par coeur si on a fait le premier et du coup, on n'a pas forcément ni le besoin ni l'envie d'explorer.

En résumé, c'est une excellente suite et si SE décide de nous donner un 3e épisode, je signe de suite (mais pas sur mobile... et pas un "browser social touch tablette game" à la manque !)
Final Fantasy IV: The Complete Collection psp
Popolon

le 20/01/2013
Edité le 26/01/2013
10
Final Fantasy IV est toujours aussi bon. La mise à jour graphique de ce remake est bienvenue, même si j'ai eu un peu de retenue au début : ça me faisait penser à un jeu flash et les graphismes actualisés couplés à l'animation quasi-inexistante des combats faisaient un peu décalés. Au final, je m'y suis habitué et j'ai retrouvé cette fine équipe de héros dans cette histoire naïve mais tellement agréable avec son petit côté shonen des années 90. Une valeur sûre de la saga à la double consonne.

Edit : j'ai pris le temps de faire le donjon bonus (Lunar Ruins) déjà présent sur GBA. Cela m'a rajouté une douzaine d'heures au compteur et au final, il est très sympathique. Les situations sont variées, parfois rocambolesques et ce n'est pas un gigantesque donjon de 100 étages avec des monstre de plus en plus costauds, ça change. A faire !

(Cette note concerne juste FFIV, je remettrai un commentaire une fois The After years terminé).
Castlevania: Curse of Darkness play2
Popolon

le 24/11/2012
7_5
Après avoir terminé Lament of Innocence et Castlevania 3, il était normal de s'attaquer au jeu suivant dans la chronologie de l'univers CastleVania. Curse of Darkness emprunte beaucoup à son aîné sur PS2, même s'il ne nous met pas cette fois-ci dans la peau d'un Belmont. Exit donc le fouet emblématique de la série et place à Hector, le "Devil Forgemaster" rebelle.
J'ai beaucoup apprécié cet épisode qui s'inscrit vraiment dans la continuité de LoI au niveau du gameplay, cependant il se démarque sur plusieurs points : d'abord un aspect RPG plus poussé, avec des levels pour le personnage principal et aussi pour ses familiers qui constituent un nouvel élément dans les CastleVania 3D, nouvel élément qui de plus est justifié par le scénario. La structure du jeu est également différente : LoI disposait d'un hub central d'où on pouvait accéder aux différentes parties du château, ici le jeu est composé de plusieurs zones qui sont interconnectées et qui constituent au final une zone de jeu plus vaste (environ une fois et demie plus grande) et plus variée (château, temple, montagnes, forêt). Graphiquement, on reste tout de même dans le même esprit, les textures sont légèrement plus fines cependant et les décors se permettent quelques fantaisies.
Il est maintenant possible de forger des armes avec les matériaux droppés par les monstres, armes qui se scindent en 5 catégories (épées, lances, haches, gantelets et... spéciales). L'utilisation de telle ou telle arme fait évoluer différemment les familiers ce qui leur donne des pouvoirs différents, pouvoirs parfois utiles pour dénicher les caches secrètes du jeu.
Les musiques m'ont paru légèrement meilleurs que dans LoI et plus nombreuses aussi. Enfin, la jouabilité est tout à fait correcte et les phases de plate-formes sont quasi-inexistantes.
Voilà pour le comparatif avec LoI.
Niveau scénario, ça ne casse pas des briques mais ça se suit bien, avec quelques personnages intéressants (Saint Germain ou même l'antagoniste principal Isaac) et un doublage anglais plutôt convaincant, à mon goût (surtout pour les 2 personnages cités). Enfin la modélisation est honnête, meilleure que sur LoI.

Bref, s'il est un peu répétitif, l'expérience de jeu, classique, est tout de même très agréable. A essayer sans crainte !
Final Fantasy Tactics A2: Grimoire of the Rift nds
Popolon

le 17/10/2012
Edité le 19/10/2012
7_5
Voilà maintenant 1 an que je parcours les terres d'Ivalice (FFXII, Revenant Wings, et maintenant FFTA2) ! S'il n'est pas un "FFXII-3", il prolonge assez sympathiquement les aventures de Vaan et Penelo. Mais nos deux héros n'ont qu'un rôle minime dans cette histoire qui ressemble tout de même fortement à celle de FFTA 1er du nom.
D'ailleurs, le jeu en lui-même s'inspire énormément de son grand frère ; il en reprend l'essentiel (les missions, les jobs, même les musiques) en l'améliorant toutefois. Les lois sont toujours présentes mais beaucoup moins punitives et handicapantes (tant mieux ), les missions sont plus variées et les réussir ne se résume pas toujours à une victoire en combat.
La quête principale peut se boucler en environ 25 heures mais si l'on décide de faire les 300 missions du jeu et les quêtes annexes, on dépasse facilement les 150 heures. Cela nuit d'ailleurs à l'appréciation du scénario de base, déjà peu original ; en effet, après chaque "combat scénario", il n'est pas rare de remplir une vingtaine de missions avant de faire le suivant. Il en résulte une narration clairsemée qui renforce le sentiment de "remplissage". Du coup, on suit même plus facilment certaines quêtes annexes que l'histoire principale (comme l'histoire du job secret d'Adelle par exemple).

Si l'on aime le Tactical, je pense que FFTA2 est plutôt agréable, mais ne comptez pas le faire pour apprendre des révélations sur Ivalice bien qu'il étoffe un peu cet univers.
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