bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
fiche

Lightning Returns: Final Fantasy XIII > Articles > Review
Voir aussi

Lightning Returns: Final Fantasy XIII

crpg play3 europe
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning is gone
Avec la saga Final Fantasy XIII, Square Enix s’est appliqué à développer une identité, une certaine vision de sa célèbre franchise. Chaque épisode a le mérite de prendre un angle différent, d’expérimenter plusieurs prismes de vue sur un seul et même univers, dense, singulier. Lightning Returns ne déroge pas à la règle, et profite dans le même temps de sa conjoncture apocalyptique pour régler ses comptes. Véritable pot-pourri des influences qui ont jalonné le chemin de la série Final Fantasy, la saga Lightning rend son dernier souffle dans un final plein de symboles, entre l’hommage puissant et le renouveau.

Valkyrie Lightning

« Ces paroles sont certaines et vraies ; le Seigneur Dieu, qui inspire les prophètes, a envoyé son Ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt. » La Bible, XXII.6.

On le sait les japonais, et tout particulièrement les scénaristes de Square Enix, sont prompts à utiliser la religion comme moteur scénaristique. Si bien que l’on ne compte plus le nombre de divinités que l’on a dérouillées lors d’un combat épique. Cependant, rarement le questionnement n’a été aussi existentiel que dans Lightning Returns. La mythologie Fabula Nova Crystallis consacre ce phénomène, cet épisode en est le point d’orgue.

Ainsi, Lightning se réveille d’un sommeil long de cinq-cents ans à l’appel de Dieu, Bhunivelze. Celui-ci compte bientôt mettre un terme à l’existence de ce monde rongé par le Chaos, dans lequel le cycle de la vie est brisé suite au décès de la déesse de la mort Etro. Toutefois, il faudra à Bhunivelze des âmes humaines pour repeupler le prochain univers qu’il compte créer. Lightning se retrouve alors chargée de sauver le plus d’âmes possible dans le monde en décrépitude, afin qu’elles soient guidées vers le nouveau. En échange, si elle mène à bien sa mission dans les treize jours qui lui sont impartis, elle pourra retrouver Serah, sa sœur, morte à la fin de l’épisode précédent.

De bout en bout, Lightning Returns brasse et alimente donc les mêmes thématiques que ses aînés – la lutte contre le destin, la volonté des dieux, le rôle du passé, les relations tissées – tout en les inscrivant dans un contexte apocalyptique qui leur donne du relief. Le joueur est alors bercé par les hésitations, les doutes et les longues tirades de l’héroïne. Outre quelques fulgurances de-ci de-là dans les dialogues, le scénario ne donne pas à voir grand-chose sur le plan métaphorique qui n’ait pas déjà été vu autre part dans la production de RPG. Seulement, le récit est bien mené, évite de trop s’égarer, et surtout multiplie les parallèles à des questionnements réels, ce qui attise tout de même l’intérêt. Par ailleurs, pour peu que l’on ait été séduit par le casting et les errements vaguement philosophiques du premier opus, le scénario opère un retour aux sources des plus plaisants.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII

World Driven

Néanmoins, comme le font si bien remarquer les développeurs, le jus est ailleurs. Il ruisselle dans les veines qui parcourent les terres de Nova Chrysallia. Bien que le leitmotiv du bilan raisonne en permanence lorsque l’on s’affaire aux quêtes principales, lesquelles nous demandent d’aider nos anciens comparses, il ne s’agit jamais que d’un prétexte. Tous les éléments du titre tendent à faire de l’exploration et de la découverte les stars du jeu.

Par conséquent, Square Enix nous propose quatre visions de l’apocalypse dans autant de zones aux atmosphères diamétralement opposées. Si l’on peut voir cela comme un prétexte facile à l’incohérence, les scénaristes se basent en réalité sur un background plus que solide et ont réussi à façonner des environnements crédibles et fouillés.

On se laissera tantôt submerger par le vide d’un océan d’émeraude à la Xenoblade, tandis que quelques lieues plus loin, on goûtera à la grandiloquence et au spectacle débauché. Quelques interludes bercés par un blues que ne renierait pas Cowboy Bebop viendront se glisser çà et là, histoire de planer quelques instants avant la fin du monde. L’univers de Lightning Returns se situe à la croisée de tous les chemins. A la fois chantant et pessimiste, énergique et résigné, coincé en permanence dans l’étau de ses contradictions.


Une description qui sied également à merveille à l’OST du titre. Le trio dorénavant rodé de compositeurs – Masashi Hamauzu, Naoshi Mizuta, Mitsuto Suzuki – livre une partition aussi hétérogène que déconcertante, tant elle peut parfois prendre à revers le joueur. On y trouve à boire et à manger, comme sur l’opus précédent. Du headbang violent sur les percussions de la piste Chocobo metal au sifflotement dans le train d’une mélodie virevoltante qui ne veut pas quitter votre crane, cette bande son vous emmène partout et nulle part ; accoudé au comptoir dans un luxueux piano bar les yeux plongeant dans votre whisky sans fond, jusqu’au concert des mariachis dans le quartier mexicain de votre ville, les pistes de Lightning Returns seront à la fois guides rassurant et pionnières de l’inconnu.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII

Thirteen Days

Dans cette ambiance quasi-biblique où se mêlent toutes les influences et toutes les visions de la fin des temps, le joueur décontenancé doit faire son nid pour treize jours. Les quêtes seront son outil pour venir à bout de sa mission. Elles sont indispensables, au service de l’exploration certes, mais également de la montée en statistiques. Point de niveau, quant à farmer pour faire du level-up, autant en profiter pour se mettre au service du chaland. On ne crachera pas sur l’effort manifeste fourni par les développeurs sur cet aspect, puisque nombreuses sont les quêtes qui sortent un peu de l’ordinaire et bénéficient d’un soin d’écriture appréciable.

Néanmoins, malgré cela, on ne peut s’empêcher de pointer du doigt la masse de quêtes taxi ou farm qui peuplent les tableaux d’affichage du titre. Force est de reconnaître que bon nombre d’entre elles s’effectuent sans trop de difficulté, tout simplement en tuant les monstres sur votre chemin, mais la présence de ce type de quête est-elle encore nécessaire dans un titre qui se veut ambitieux ? Pour sûr, la replay value est alors présente : impossible d’exterminer les boss les plus coriaces du jeu sans un new game + bien senti et une très bonne complétion de son journal de quête. Les complétionistes gras du bide seront aux anges, les autres moins.

On se lance tout de même dans l’aventure, poussé au cul par les quelques notes qui notifient notre changement de zone. On se plaint deux, trois fois des lacunes techniques, on s’y fait un peu par obligation, puis on remarque que le but de toute l’entreprise de Lightning Returns, c’est de vous faire vivre avec le monde, avec le temps qui passe. Si le tic-tac de l’horloge peut frustrer, il se met toutefois au service d’un univers changeant, où la nuit est plus que l’ombre du jour et le lendemain autre chose que le recommencement d’hier. Les boutiques et les PNJ évoluent, les quêtes aussi.

La plupart de celles-ci traitent de rédemption, d’oubli, de la fatigue de vivre. On regrette d'ailleurs que certaines bonnes idées n’aient pas eu le droit à un traitement plus en profondeur, comme si Square Enix n’arrivait plus à identifier les concepts à fort potentiel narratif et émotionnel. Mais qu’importe, on profite tant que l’on a le temps. On sauve une âme par-ci, une autre par-là, on se laisse prendre au jeu de la quête. On plonge dans un puzzle dont le chemin vers la résolution nous fait voyager à travers toutes les pièces qui constituent l’atmosphère si singulière de la saga Lightning. Rien de fondamentalement nouveau sous le soleil, simplement un jeu qui nous donne envie de découvrir ses secrets, ses petits trésors enfouis sous terre. Puis, aussi valeureux que Don Quichotte, vous partez à l’assaut de ces foutus moulins.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII

Break Rance

Se retrouver tout seul en combat dans un Final Fantasy, ça fait toujours drôle. Alors on pense à Crisis Core, puis on se dit que Lightning Returns n’a rien à voir. Non, le gameplay de cet opus est un hybride, une reprise du système de choc mélangé à la classique mécanique des jobs, culte depuis Final Fantasy III, revisitée dans la seconde partie de la dixième itération. La vision livrée ici est relativement libre. On collectionne les costumes (on ne peut nier l’attrait cosmétique sous-jacent), chacun ayant sa petite touche, sa petite particularité. Il s’agira de se créer des styles complémentaires que l’on intervertira en cours de combat, le tout afin de casser la garde de l’ennemi et de lui infliger de lourds dégâts.

On apprécie le fait que Square Enix renouvelle vraiment sa vision des combats et n’opte pas pour la paresse comme il l’avait fait dans le précédent opus. En revanche, si la théorie est excellente, la pratique est catastrophique, pour deux raisons principales. La première concerne la lisibilité de l’action dans les combats. Autant les animations sont finement mises en scène et le framerate stable comme l’encéphalogramme de Jacques Chirac, autant les game-designers n’ont fait aucun effort sur la clarté des affrontements.

La jauge qui montre l’approche du choc n’est plus une barre qui nous permettait de constater si la complétion était rapide ou non et à quel stade elle en était, mais une sorte de courbe sinusoïdale qui se superpose à la barre de vie du monstre. Elle réagit à nos attaques, on devine quel effet on fait, mais rien n’est jamais sûr tant le comportement de cette fameuse courbe est déconcertant. Cerise sur le gâteau, la caméra en combat multiplie les plans rapprochés sur le dos de Lightning, ce qui obscurcit totalement notre vision du reste du terrain, où des monstres se préparent à gentiment nous latter. Même le plan éloigné défini dans les options n’évite pas cet écueil.

Enfin, le second grave écueil, c’est d’avoir laissé la gestion de la difficulté à un schizophrène. En réelle dents de scie de requin blanc, elle est incompréhensible. Il n’est pas rare que des ennemis à l’apparence beaucoup plus imposante et aux points de vie bien plus élevés que ceux des mobs communs se fassent oblitérer en cinq fois moins de temps. Sans parler des pics de difficulté qui surgissent de n’importe où sans prévenir, comme si un battle-designer s’était endormi sur le bouton Hard Mode à un moment précis du développement. Square Enix a en fait inventé la difficulté de la Tourette.

Néanmoins, dans l’absolu, quand tout fonctionne à peu près comme souhaité, on peut profiter de quelques combats bien relevés et dynamiques. Hélas cela reste trop rare. En dépit de ces défauts, on se passionnera pour la recherche du meilleur moyen de tuer chaque mob, le gameplay appelant à l’efficacité la plus totale pour expédier les combats. L'idéal pour farmer à la chaîne.
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Lightning Returns: Final Fantasy XIII
Mélancolique, résigné, percutant, mais également plein d’espoir pour la suite de la franchise, ce Lightning Returns achève la saga XIII de façon honorable. A la fois bilan introspectif et hommage discret à ses aînés, il n’en oublie pas moins de livrer une vision fraiche quoique terne de l’univers Fabula Nova Crystallis. Tourmenté par ses contradictions comme Square Enix lui-même l’est, Lightning Returns est un adieu provisoire. Son propos semblerait presque prophétique pour la boite : l’apocalypse est longue et douloureuse, mais l’espoir du renouveau permet de l’endurer. A bon entendeur.

11/02/2014
  • L'incitation à découvrir le monde qui transpire par tous les pores
  • Un scénario classique mais bien mené
  • L'agréable impression de vivre les derniers jours avec le monde
  • Une bande-son qui fait voyager
  • Des environnements solides
  • Le gameplay plombé par la difficulté bizarre et la lisibilité
  • Des bonnes idées présentes dans les quêtes peu exploitées
7.5

TECHNIQUE 3/5
BANDE SON 4.5/5
SCENARIO 3.5/5
DUREE DE VIE 4.5/5
GAMEPLAY 3/5
Lightning Returns: Final Fantasy XIII > Commentaires :

Lightning Returns: Final Fantasy XIII

7.5
6.5

show_hide Insérer un commentaire aide

$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:


OK
22 commentaires
Schwarztraum

le 31/01/2024
7_5 play3
Ne vous fiez pas aux apparences, ce LR:FFXII propose énormément de bonnes choses.

Tout d'abord un système de jeu parfait:
Les combats sont divinement bons, à la fois dynamiques, tactiques et difficiles (on sent la patte Tri-Ace);
Les tenues sont un bon élément de personnalisation qui rendent les possbilités infinies;
Le système de gestion du temps est ingénieux et finalement pas si contraignant que ça (j'ai fini le jeu en dormant 7 jours à l'auberge après avoir fini toutes les quêtes tellement j'étais large);
L'exploration est rendue intéressante par la taille des environnements, la verticalité et la densité du contenu.

Le jeu est aussi divinement beau, servi par une superbe bande-son et une mise en scène rock'n'roll.

Alors oui, au-delà de tout ça, ce n'est pas fou. L'histoire ne m'a pas du tout intéressé, les personnages avaient du style mais peu de développement (mis à part Lumina), le boss final était épique mais venait comme un cheveu dans la soupe.

Mais un jeu vidéo c'est avant tout un gameplay, et ici il est vraiment, vraiment très bon.
Riskbreaker

le 22/04/2022
6 pc
Dernier chapitre de la série terminé, on peut enfin souffler.
Une série qui s'est cherché et a eu le mérite de proposer quelque chose de vraiment différent à chaque nouvel opus. Celui-ci est sûrement le plus "bordelique" et fou des 3, mais aussi, au final et à mon avis, le plus intéressant. Les premiers pas sont extrêmement déroutants, voire mauvais. On patauge, on essaie de comprendre ce gameplay, on stresse à cause de la notion de timer, et puis c'est moche, un peu trop décomplexé sur certaines quêtes annexes (obligatoires pour pex du coup) et… bref, on ne sait pas du tout où l'on va, et ce n'est pas la joie.
Puis, une fois le premier pan scénaristique terminé (qu'importe la zone), on commence à s'approprier le gameplay et jouer avec, à maitriser et abuser du timer, on gagne en puissance, on fonce de quête en quête et je me suis surpris, passé le milieu du jeu environ, à commencer à l'apprécier. Certaines scènes valent le détour, l'utilisation de personnages crispant auparavant, comme Snow, arrivent enfin à décoller un peu (tout en gardant le "sel" de ces-dits personnages) et j'ai terminé le titre étonné de la prise de risque de cet épisode. C'est vraiment une expérience à part. Pas folle, mais qui mérite le détour. Il y a ce second degré plus appréciable que dans les précédents. Ce WTF plus sympa, et un finish (les derniers combats / zones) qui part dans un délire Final Fantasy (le grand méchant dans l'espace, toussa) très appréciable, à contrario du sérieux relatif des 2 précédents opus.
Étonnamment et malgré son départ poussif, moche et laborieux, sa proposition originale et sans concession me laisse sur un avis plutôt positif.
Albanbli

le 09/05/2018
5_5 xb360
Punaise. Quelle purge à faire. Je n'ose même pas envisager de pouvoir le faire sans soluce. Cette limite de temps est un mauvais point pour moi et je ne le recommande pas du tout. La difficulté est trop mal dosée, en normale, et je trouve le système d'améliorations de sorts (et d'armes ?) absolument baveuse.La réalisation est plutôt agréable, les combats rapides (mais trop répétitifs pour cause de chronostase aigue) et de ce côté là, rien à reprocher.
david06

le 13/12/2017
8_5 play3
J'avais déjà bien accroché à l'nivers avec les deux premiers et j'ai continué avec celui ci
Le fait de jouer un seul personnage m'avait gêné au départ mais on s'y fait et le système de combat permet de mettre en place des stratégie ( si au départ j'étais avec trois costumes bourrin j'ai vite compris l'intérêt de varier)

Au final se fut un bonne expérience malgré le fait que le timer met la pression pour rien et que les quêtes m'ot pris plus de temps que le principal. ...

Un bon jeu tout de même
Luckra

le 21/09/2017
5 pc
Bouclé ce dernier chapitre de la trilogie FFXIII qui n'aura à mes yeux jamais vraiment décollé.

Graphiquement c'est encore très inégal avec certains personnages et décors très détaillés et des panoramas superbes qui côtoient des modèles basiques voire certains qui sortent d'un jeu PS1 (le fameux chien).
Musicalement c'est essentiellement une compilation des 2 précédents épisodes et je trouve que c'est toujours de la soupe (à part Caius).
Le scénario fait toujours aucun sens, le background est toujours indigeste et caché dans des sous menus, les personnages sont les mêmes clichés qui n'évoluent pas plus après 500 ans d'existence. Et la fin qui passe tout sous le tapis m'a fait sourire.
Là où le jeu tente du nouveau c'est dans son gameplay. D'abord il n'y a pas d'XP et toute la progression se fait par l'équipement et la complétion de sidequests, les combats servant à se faire de l'argent et avoir des matériaux pour le craft. En plus le jeu a une structure non linéaire avec 4 grandes zones, chacune avec son histoire et ses persos, à compléter comme on veut dans les 13 jours du jeu. L'idée est louable mais dommage que la difficulté soit en dents de scie du début à la fin. Enfin les combats sont probablement les plus rafinés de la série avec une customisation poussée au maximum (même si les tenues graveleuses étaient pas nécessaires) et des options bienvenues avec les EP même si je reste assez hermétique à cet hybride batard d'action et temps réel.

Finalement la série restera fidèle à elle-même jusqu’au bout. J'en retiendrai une série qui me marquera plus par le gros clusterfuck d'idées, certaines intéressantes mais la plupart maladroites, que les jeux en lui même particulièrement oubliables.
Nivarea

le 23/02/2017
7_5 play3
Lightning Returns est un jeu frustrant à noter. D'un côté, il tente beaucoup de choses, s'en retrouve très rafraichissant, tout en offrant, à mes yeux en tout cas, une bonne conclusion à la saga FFXIII, par un final transpirant le FF... Et de l'autre, il a des défauts idiots, une finition très moyenne, et un potentiel inexploité, sûrement lié au budget qu'on sent limité qui a été donné au jeu. Dommage, mais malgré tout intéressant.
Popolon

le 08/01/2017
8 play3
Une très sympathique conclusion de la trilogie Lightning même si j'ai préféré les deux premiers épisodes. Je lui reprocherais des quêtes secondaires parfois ridicules (retrouver le ballon d'un gamin, ou la peluche d'une gamine par exemple, ou ramener des moutons dans leur enclos -_- ) et une technique un peu poussive parfois (la végétation vue de près est dégueulasse par exemple).

Sinon, le jeu est agréable. Le gimmick du timer est sympa et, ça va, on peut quand meme explorer les environnements sans être trop contraint (certains y verront peut-être un défaut d'ailleurs). Bon, c'est vrai que les quêtes secondaires nous baladent pas mal : vivent les aller-retours... On pourrait y voir une manière artificielle de gonfler la durée de vie... c'est pas faux.

Bon, bref, c'était bien malgré une histoire un peu wtf, moins bien amenée et maîtrisée que dans les deux autres jeux.

A faire si on a apprécié l'univers de Fabula Nova Cristallis et ses personnages.
Yaone

le 07/07/2015
5 play3
Je n'ai pas vraiment été totalement convaincue.
Je n'ai déjà pas accroché à l'histoire bien que les quêtes étaient plutôt sympas à suivre. Mais globalement, non. C'était vraiment trop téléphoné (parfois ça ne me gêne pas, mais là...). En plus Hope qui n'arrêtait pas de ramener sa fraise... Ça n'a pas aidé à ce que je l'apprécie plus celui-là.
Le système de combat était plutôt bien foutu avec ses tenues, mais je n'ai pas vraiment aimé. Au final, j'ai surtout fait du bourrinage en me défendant quand il fallait et c'est très bien passé (sauf à la fin, mais une fois qu'on sait comment aborder le boss final...). En plus la caméra n'aidait pas quand on avait plus d'un ennemi. >.<
Et ce timer... qui m'a stressée vraiment pour rien. Du coup, je n'ai pas arrêté d'arrêter le temps pour au final avoir tout fait quasiment au bout du septième jour... Plus qu'à passer le reste à l'auberge ou à chasser des monstres. Pas très palpitant au final.
Un jeu moyen pour ma part.
peppermint

le 23/12/2014
Edité le 24/12/2014
7_5 xb360
Pour la fin de la trilogie, j’avais hâte de voir quel tournant prendrait «Lightning Returns». Ayant été mitigé quand à la tournure de FFXIII-2, j’avais quelques appréhensions. Mais finalement, malgré cet aspect très différent de ses prédécesseurs, ce dernier opus ne m’a pas déçu et redresse le tir comme il peut.

Le jeu est globalement assez riche niveau gameplay et certains combats contre les boss demandent une grande, voir parfois une très grande préparation. Le challenge est là. Cependant, d’une manière générale, la difficulté est vraiment irrégulière et devient par moments vraiment hard à tel point que cela en devient frustrant, du moins lors d'un premier run.

Tout le principe fonctionne par système de quêtes, il en va ainsi de l’évolution de notre personnage. Les quêtes secondaires sont assez inégales dans l’ensemble ; certaines sont chouettes (la quête du chocobo blanc) avec une petite dose d’humour (la quête des mogs), d’autres sont relativement barbantes ; les pnj y sont pour quelques chose, souvent aux allures excentriques et au charisme insipide.

Le scénario reste plutôt en retrait à l’instar de ce système de quêtes, mais ça n’empêche pas l’histoire de suivre son cour et d’aller droit au but. La personnalité de Lightning dépourvue de ses sentiments donne un côté assez intéressant ; à l’image d’une poupée qu’on déguise à notre guise. De plus j’ai bien aimé son côté pince-sans-rire.

Je n’ai pas trouvé la gestion du temps superficielle. On peut certes l’arrêter, et seulement pendant un temps limité, mais cela gaspille des PE, donc l’usage en reste limité et c’est souvent utile quand on veut faire le maximum de quêtes le plus vite possible. Je regrette juste le fait d’avoir eu le sentiment de ne pas profiter des différents environnements qui sont très réussis d’un point de vue de la DA (la technique n’est pas à la pointe mais reste agréable). Tracer, tracer, et encore tracer..

Au final, même si ce dernier opus a ses défauts, et que parfois j’ai du puiser dans mon chakra le plus profond pour garder courage à certains moments, j’ai beaucoup apprécié l’ambiance des derniers jours de ce monde, la DA des environnements ainsi que la sublime cinématique de fin (+ la cinématique secrète )
Let

le 23/11/2014
Edité le 23/11/2014
5_5 play3
Ne pas être mitigé sur ce jeu me semble impossible tant il pioche un peu partout, tente de plaire par tous les moyens avec un sentiment de réussite qui logiquement est au final lui aussi mitigé.

Donc on se recentre ici sur Lightning, pourquoi pas après tout car à la toute base, c'est elle qui intriguait sur FFXIII, cette héroïne belle et classe sans tomber dans les délires Japonais pouvant mettre mal à l'aise. Celle qui avait une personnalité, une évolution et des aspirations dans un jeu avec un parti pris radical et assumé sur le moment. Ici, elle change complètement c'est une simple poupée mise métaphoriquement au service de Dieu et par extension du joueur. Et ce concept de poupée lui sied bien car comme toute poupée, le joueur peut la déguiser à loisir en à peu près tout ce qui peut comporter du fan service ou du fantasme Japonais déjà vu et revu mille fois. On a ici ce sentiment désagréable et permanent qu'on tente de nous brosser dans le sens du poil mais de façon lourdingue car beaucoup trop appuyée.

"Eh regarde, tu voulais de la liberté, des magasins et des grandes villes ? Pas de problème, on a tout ça. Tu voulais des quêtes annexes ? Avec plaisir, on a mis partout et à l'overdose tant et si bien que les 3/4 du jeu et l'évolution de ton personnage ne reposent que sur ça."

De grandes zones oui mais vides désespérément vides même si elles comportent des PNJ aux looks plus improbables les uns que les autres. Donc qu'est-ce qu'on fait ? On se balade, on améliore son personnage, on trouve des tenues ou fait des quêtes consistant à tuer un certain nombre de monstres ou retrouver un PNJ caché dans un coin de la carte: oui comme dans un MMO. Mais offline donc on ne garde que le côté redondant du MMO consistant à enchaîner des quêtes (pas trop mal écrites pour certaines il faut l'avouer) juste pour se stuffer et augmenter ses stats.

Mais là où certains autres jeux proposaient un scénario plus étoffé pour masquer ces redondances (Xenoblade pour le nommer) ou une grande multiplicité des zones (coucou FFXII), LR se contente de nous proposer une course contre la montre qui si elle fait directement penser à Majora's Mask dans l'esprit est assez factice et ne sert qu'à augmenter la durée de vie.

Un petit point sur le scénario qui s'il propose quelques bons moments comporte aussi son lot de passages ridicules (le passage de la pièce de théâtre *soupir), de personnages qui même si le jeu le justifie sont juste ultra envahissants (coucou Hope), contradictoires dans leurs propos (coucou Lumina) ou brillant par leur manque de place les empêchant de n'être plus qu'un simple caméo dans le scénario (coucou... euh plusieurs personnes) et une fin couillue bien qu'assez WTF.

Sinon techniquement c'est encore un cran en dessous de FFXIII-2 et l'OST est très oubliable.

Mais tout n'est pas à jeter le système à base de costumes même s'il pue le fan service à des kilomètres est assez bien foutu et les combats sont plutôt sympas à jouer de par leur dynamisme. Leur difficulté est un peu réglée n'importe comment mais rien d'insurmontable.

Donc on peut s'amuser sur LR mais il faut faire abstraction du fan service bien lourd, des passages ridicules du scénario et de la structure globale de MMO assez soporifique passé le plaisir de la découverte. Au final, il y avait moyen de faire mieux car on sent qu'il y a eu une volonté de changement et de renouvellement mais si les bonnes intentions suffisaient, ça se saurait.
0 connecté
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2025 - Mentions légales
Webmaster : Medion