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89 commentaires
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel II play3
Shadow

le 12/11/2016
7_5
Trails of Cold Steel II nous est parvenu relativement vite par rapport à l'écart qu'il y a entre les deux jeux au Japon. Et après l'attente pour Trails in the Sky SC, ce n'est pas un mal. Maintenant, est-ce que cette suite parvient à transformer l'essai, ou n'est-elle qu'une version 1.5 ?

Je dois dire qu'un certain nombre de changements vont dans le bon sens : le challenge est toujours assez bien dosé, avec des boss qui peuvent opposer une bonne résistance, du fait que notre niveau ne peut être trop élevé. Du coup selon l'expérience vécue avec le premier opus, c'est au joueur de situer s'il souhaite monter d'un cran la difficulté de première partie ou au contraire l'abaisser. En difficile pour un joueur de RPG régulier, le jeu est pleinement satisfaisant (il tend même à se corser sur la fin). Certains boss nous infligent des altérations d'état, ce qui oblige à s'adapter. J'ai ajouté comme contrainte de ne jamais laisser un personnage s'écrouler, ce qui pousse à étudier sa préparation avant chaque combat important.

En terme de progression dans le jeu, TOCS II ne fait pas les choses bien, mais il les fait en tout cas mieux que son aîné ; très peu de missions obligatoires, une liberté de mouvement plus grande. Voilà qui permettra aux allergiques de dialogues de finir le jeu en un temps avoisinant les 50h (même si la trame principale en contient pas mal, quand même). En fait il ne manquerait plus que le scénario soit à la hauteur de cette structure de jeu pour qu'on s'emballe totalement pour l'aventure. Difficile d'en dire plus sans spoiler (j'en parlerai davantage sur mon blog), mais le jeu déçoit quand il s'agit d'apporter au joueur ce qu'il était en droit d'attendre depuis le premier opus. Ce qui laisse au final l'impression d'avoir juste joué à un bon jeu, qui avait tout pour être excellent.
Fire Emblem Fates: Héritage 3ds
Shadow

le 15/06/2016
7_5
Pour Fire Emblem Fates, Intelligent Systems a choisi de découper l'aventure en 3 parties distinctes et complémentaires. Héritage propose au joueur de choisir les liens du sang pour combattre l'armée un peu trop envahissante du royaume de Nohr. Ambiance asiatique très « posée », avec des compositions sonores apaisantes et des classes inspirées du Japon médiéval sont au programme de cette route réputée comme étant la plus facile.

Avec la direction prise par Awakening, au game design discutable sur certains points, j'attendais beaucoup de ce nouvel opus, tout en ayant très peur qu'on nous serve une suite dans la même lignée. Et mes peurs se sont assez vite envolées. Déjà le character design s'est bien amélioré (et pourtant c'est la même personne, à croire qu'elle n'était pas motivée auparavant...). Mais le scénario également s'améliore : même s'il y a bien des moments où la qualité de l'écriture laisse à désirer, il faut reconnaître que l'histoire est plutôt bien accrocheuse, avec notamment son lot de personnages au destin plus ou moins heureux. Côté gameplay, les nouvelles classes déstabilisent gentiment le joueur (qui retrouvera ses repères avec Conquête), ainsi que le système des armes complètement revu. Aucune arme ne s'use désormais, mais leur utilisation ne peut être ni abusive, ni similaire à celle qu'on avait auparavant. En effet, des bonus/malus sont attribués à chaque arme, rendant des armes a priori intéressantes assez risquées à utiliser si on s'y prend mal. Enfin, les batailles sont bercées par de magnifiques thèmes comme je l'ai mentionné, chose qui faisait cruellement défaut dans Awakening. La difficulté Deux étoiles est plutôt bien équilibrée pour un habitué de la série. On retrouve globalement un opus de la qualité des jeux GBA sortis chez nous. Reste à voir ce que donnent Conquête et Révélation, d'autant que l'histoire de cette version ne se suffit pas vraiment à elle-même (à la manière de Path of Radiance sur Game Cube, en fait). Mais vous pouvez être sûr que Fire Emblem Fates mérite déjà toute votre attention...
Tales of Hearts R psv
Shadow

le 11/04/2016
6
L'histoire de Tales of Hearts nous fait le plaisir de débarquer en langue française dans cette version PS Vita. Un périple classique pour un J-RPG qui ne rime pas forcément avec lassitude, d'autant que l'histoire est assez bien écrite, proposant un univers et des personnages plutôt sérieux/"matures" pour la série (au-delà de l'insistance un peu lourde sur le pouvoir du coeur). On a bien entendu le droit aux habituels moments de rigolade entre les membres de l'équipe (certains ne pouvant pas se supporter, par exemple), mais aussi des passages plus sérieux et touchants : tout le monde devrait avoir quelques préférés dans le casting.

Mais si la lassitude ne vient pas du joueur, on la ressent en revanche très fortement venant des développeurs, tant on a du mal à qualifier ce jeu de « remake. » Et le premier problème vient peut-être tout simplement de l'aspect technique du jeu : finie la 2D, pour laisser place à une 3D avec des personnages à l'animation rigide (et surtout limitée). Les transitions sont très mal gérées : écrans noirs, mouvements du corps très rapides et peu naturels, certaines scènes sont juste jouées avec les portraits (à la façon d'un skit !). Cela laisse une très mauvaise impression en jouant. On pourra passer outre avec le temps, en revanche comment excuser des incohérences de localisation, allant jusqu'à changer les noms des personnages principaux (alors même qu'on entend le nom original avec les doublages) ? De même, aucun effort n'a été fait sur le bestiaire ou les musiques, répétitifs au possible, ce qui est d'autant plus incompréhensible pour un remake. Ah, j'allais oublier de parler du personnage inédit, Gall... Et en fait ce simple fait résume bien ce qu'il y a à en dire...

Je retiendrai du jeu le gameplay qui laisse une impression positive, comme l'univers. En revanche ToHR est indéfendable sur des points qui peuvent vraiment déranger à la longue. On passe un moment relativement agréable en jouant, mais il y avait matière à faire l'un des meilleurs opus de la série, assurément ; c'est vraiment dommage.
Tears to Tiara II: Heir of the Overlord play3
Shadow

le 20/03/2016
8
Tears to Tiara II, je me suis demandé pourquoi un tel titre quand Atlus a annoncé la localisation anglaise, et j'ai été rassuré de savoir qu'il n'est pas nécessaire de connaître le premier opus pour apprécier celui-là. Bon dans la réalité, il y a bien quelques scènes vers la moitié du jeu qui sont assez délicates à appréhender, car on retrouve des personnages de Tears to Tiara, mais ils n'ont pas une implication personnelle dans les évènements de l'histoire.

Alors du coup T3I2 (ça fait formule de chimie~) c'est l'histoire bien connue d'un royaume opprimé par un envahisseur cruel qui a réduit un peuple entier à l'esclavage. Dis comme ça on pourrait se dire qu'on va s'ennuyer, sauf que la narration est d'une telle richesse, qu'on saura dès les premières heures si on va accrocher ou pas. D'ailleurs le prologue est un excellent test en soi : seuls resteront les joueurs qui ont supporté le fait de commencer un RPG par 5 heures à lire des textes. Même Suikoden V tente maladroitement d'inclure quelques phases de gameplay dans le même temps! On sent donc très vite l'inspiration VN du jeu, qui se cherche encore à certains moments entre ce genre et le RPG ; heureusement en prenant moins de temps (tout au plus deux heures deux ou trois fois sur une partie). Alors certes le character design est de qualité, les musiques fonctionnent aussi bien que la qualité d'écriture du script, mais ce n'est pas une expérience pour tout le monde...

Abandonner le jeu pour cette raison serait pourtant passer à côté d'un Tactical fourmillant de bonnes idées de gameplay, avec des affrontements vraiment stratégiques, où la moindre erreur peut nous faire perdre une unité. La customisation prend une part de temps hors-combat assez importante, et chaque personnage a ses particularités qui font qu'on finira par avoir besoin de ses services et c'est vraiment bien pensé à ce niveau-là. De même, chaque carte ou presque propose des spécificités qui font qu'on va aborder la plupart des combats avec une nouvelle approche. Pour conclure sur cet aspect, on peut préciser que le jeu s'adapte au joueur et non l'inverse : il est possible à tout moment de changer la difficulté (3 niveaux), ainsi que de revenir quelques tours en arrière pour modifier une action qui aurait eu de fâcheuses conséquences... T3I2 aurait donc fait un très bon Fire Emblem-like, s'il avait su faire l'économie de quelques longs dialogues. En l'état il reste cependant très largement digne d'intérêt pour les amateurs du genre sur PS3.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel play3
Shadow

le 20/03/2016
8
Avec les Kiseki, Falcom a crée une véritable série dans la série des The Legend of Heroes et en 2015, c'est avec plaisir qu'on a pu apprendre qu'Xseed allait localiser en anglais un nouvel opus. Trails of Cold Steel donc, c'est l'histoire d'un jeune homme qui intègre une académie militaire pour se trouver une place dans le monde, et peut-être aussi pour se trouver tout court. Mais en jouant on comprend très vite que TOCS c'est aussi l'histoire de la petite Mint, qui essaie malgré toute sa maladresse de prendre soin de son oncle de professeur ; c'est l'histoire de Patrick le noble qui n'est peut-être pas si arrogant qu'il en a l'air ; ou encore celle d'un amour destiné à rester à jamais à sens unique... Bref, chaque élève de l'académie a le droit à un bon développement, pour peu qu'on prenne le temps de s'y intéresser en effectuant différentes quêtes annexes. Et l'univers bénéficie du même soin, avec des articles de journaux, différentes factions avec une vision bien précise du type de gouvernement à mettre en place, des alliés surprenants... Bref on ne s'ennuiera pas une seconde dans TOCS, pour peu d'aimer lire ; car le jeu est bavard, c'est certains.

Quant au gameplay, il reste assez simple : le level up améliore les statistiques des héros et les fournit en nouvelles compétences, mais on peut également modifier à tout moment les magies dont on dispose, en déplaçant des quartz sur une sorte de mini-sphérier. Le jeu impose assez régulièrement la constitution de l'équipe au joueur, ce qui est intéressant dans la mesure où l'on est ainsi amené à essayer tous les personnages jouables. Les combats sont assez stratégiques et pour ceux qui recherchent un bon challenge, il sera intéressant d'essayer le mode difficile dès la première partie.

Question durée de vie, le jeu peut se terminer en 40 heures probablement, si on évite la plupart des annexes, mais dans le cas contraire on double facilement ce temps de jeu ; sachant que chaque annexe doit être accomplie au sein même d'un chapitre, vu qu'on ne reviendra jamais dans un même lieu. C'est un peu, avec la faible réalisation technique, le seul vrai reproche qu'on a envie de faire au jeu : en plus d'être bavard, il coupe l'herbe sous le pied à quiconque voudrait explorer son vaste univers, puisque chaque zone est très cloisonnée. S'écarter de la tâche en cours est vain, on sera rappelé à l'ordre par ses coéquipiers... Je garderai en souvenir de ce jeu les magnifiques musiques, ainsi que le doublage anglais d'excellente facture. Cet accompagnement sonore permet de véhiculer pas mal d'émotions lors des scènes-clés, notamment la scène de clôture. Une fois le jeu terminé il ne reste donc plus qu'à attendre la sortie anglaise de Trails of Cold Steel II pour fin 2016!
Hyperdevotion Noire: Goddess Black Heart psv
Shadow

le 24/10/2015
6
Alors certes les fans retrouveront un casting à la forte capacité pulmonaire et de jolis artworks lors des phases de scénario.

Allons Shinji, il ne faut pas confondre un organe avec de la graisse... ^^


Je dois dire que j'attendais ce spin-off principalement pour le personnage qu'il mettait en avant, à savoir la tsundere de service dans les jeux Neptunia : Noire. Les développeurs ne s'y sont pas trompés et ont choisi un personnage fort attachant pour attirer les joueurs. Et ils auraient bien pu s'arrêter là, car dans le fond on connaît un peu la série pour certains de ses côtés très superficiels. Sting s'est pourtant chargé d'offrir un Tactical digne de ce nom à la console portable de Sony, que les amateurs du genre devraient apprécier à sa juste valeur.

Mais, car il y a un mais quand on parle d'un jeu Neptunia, il faudra savoir se passer d'une histoire un tant soit peu intéressante, pour profiter de l'expérience. La trame suit une linéarité et a un sens de la répétition particulièrement agaçants, ce qui lasse très vite. Les néophytes de la série auront de toute façon du mal à rentrer dans le délire, vu que les personnages principaux ne sont pas vraiment présentés. On sait juste qu'ils existent, à nous de comprendre les liens qui les unissent (qui ne sont pas très recherchés de toute manière). Une fois ce triste constat fait, il faut aussi voir un autre aspect, c'est l'humour assez présent dans le jeu. Seulement cet humour est essentiellement basé sur un fan service assez lourd. En clair l'appréciation de l'ambiance du jeu reste très subjective, vu que les développeurs en ont sans doute trop fait en voulant rester fidèles à un HDN classique.

Ce qui occupe la majeure partie du temps de ce Tactical, cela reste les combats. Et on est servi à ce niveau-là, puisque ceux-ci sont vraiment très variés, tant dans leurs objectifs que dans leur déroulement. Chaque mission ou presque propose une petite particularité. Voici quelques unes d'entre elles : interagir avec un élément du décor, gérer les différences d'altitude, déplacer des objets pour avancer, éviter des pièges... Cela empêche toute lassitude et renouvelle l'action. Les nombreuses combattantes disponibles permettent à chacun de trouver son style de jeu, et il est essentiel de gérer son petit groupe. En effet chaque unité présente à proximité d'une autre permet de renforcer une action, et en plus cela remplit une barre servant à déclencher une super-attaque. Comptant également un système de craft, le gameplay est donc assez riche. Pour terminer, les musiques sont de très bonne qualité, qu'il s'agisse de thèmes déjà entendus ou de nouvelles compositions.

Le réel défaut du jeu, c'est en définitive la présentation globale de son univers. Le scénario est creux, les personnages ne marquent que par leur humour. Et c'est vraiment bête, car d'un point de vue ludique, il y a de quoi passer un très bon moment. Un jeu perfectible, mais que tous les fans peuvent se procurer les yeux fermés.
Hyperdimension Neptunia Re;Birth 1 psv
Shadow

le 24/10/2015
7
Alors tant qu'à poster mon avis sur HyperDimension Neptunia, je vais également parler de son remake PS Vita, que j'ai eu la bonne idée de faire en premier. Pour un avis plus détaillé, vous pouvez lire mon blog.

On oublie à peu près tout ce qui existait sur PS3 (à part le concept même du jeu), et on refait le jeu à partir de là. Quelle bonne idée! On retrouve un gameplay plus dynamique, moins contraignant (la difficulté peut cette fois-ci vraiment être abaissée, évitant par-là même de casser sa cartouche dans un accès de rage). La réalisation est acceptable pour la console portable, et surtout le jeu met l'accent sur l'humour si particulier de la série, beaucoup plus présent dans ce remake que dans l'original. Un humour qui passe non seulement dans les lignes de texte de ce jeu très bavard, mais aussi un humour visuel (avec le design de certains monstres ou les membres de l'équipe).

Le principal constat qu'on peut faire, c'est qu'il n'y a plus de lourdeurs de rythme et l'aventure nous occupe une petite vingtaine d'heures. En revanche, quelques défauts de fond restent présents, à savoir le manque d'inspiration très clair des développeurs. IF et Compile Heart ont essayé de masquer le problème en faisant développer ce remake et de nouveaux opus dérivés par d'autres studios, mais le recyclage est définitivement une marque de fabrique des jeux Neptunia, et on ne peut que s'en indigner. Au-delà de ça, le plaisir de jeu reste présent (grâce au gameplay et à l'humour). L'expérience permet une entrée plutôt agréable dans l'univers de Neptunia.
Hyperdimension Neptunia play3
Shadow

le 24/10/2015
5
HyperDimension Neptunia est un concept bien connu en 2015, et pourtant l'originalité de son univers est restée intact. La guerre des consoles est symbolisée dans ce jeu par quatre continents, dirigés chacun par une déesse tirant ses pouvoirs de la foi de son peuple. Passée cette originalité, il faut bien avouer que le plus gros défaut du jeu, c'est sans doute de trop en faire et de ne pas savoir quand s'arrêter. Je veux dire par là qu'il aurait pu être un bon jeu, à mon avis, s'il s'était contenté d'une petite quête principale d'une vingtaine d'heures. Au lieu de cela, on se retrouve à devoir subir un RPG au leveling essentiel pour avancer, hachant cruellement le rythme de l'aventure.

Au rang des qualités du jeu, il y a donc essentiellement le charme d'un univers nous proposant bon nombre de scènes très cocasses, et le plaisir de la découverte. Effectivement le gameplay a le mérite d'attirer le joueur par les différentes possibilités proposées en combat. Trois types d'attaques différentes, à combiner avec un système de combo permettant l'utilisation de skills, permettent de s'adapter à toutes les situations. Si seulement trois personnages sont disponibles au début, on peut en fait en débloquer 3 à 7 autres (4 d'entre eux devant être achetés sur le PS Store), ce qui permet de prolonger les chaînes d'action et varier le style de jeu.

Mais comme je l'ai dit, toutes les qualités du jeu sont écrasées par la lourdeur générale qui se dégage de cet HDN. Le temps (réel) paraît s'allonger quand on joue, et ce n'est jamais bon signe. Un certain nombre de détails donnent l'impression au joueur qu'on se fiche de lui : d'abord, les musiques très répétitives et complètement déplacées pour à peu près toutes les situations. Ensuite, le monster design et le level design, de vastes démonstrations du savoir-faire des développeurs en matière de copier-coller. Et enfin, le challenge en dents-de-scie qui déstabilise...

Conclusion, ce jeu propose de très bonnes choses et de très mauvaises contreparties. Pour cette raison, on frôle la médiocrité, passée la découverte. Mais surtout, on continue l'aventure avec une bonne dose de frustration à gérer. De la frustration, parce que les idées sont là, et pas l'exécution...
The Legend of Zelda: Collector's Edition gc
Shadow

le 02/03/2015
9_5
J'avais bien apprécié cette compil', qui fut l'occasion de refaire à fond (notamment) Ocarina of Time et Majora's Mask. Les jeux NES sont un peu durs, donc mieux vaut y jouer avec chargement/rechargement de sauvegarde rapide. Bon rien ne vaut les versions d'origine, mais les jeux réunis sont vraiment intéressants quand même.
The Legend of Zelda: Majora's Mask wii
Shadow

le 02/03/2015
8_5
Majora's Mask possède une ambiance très atypique pour un Zelda, et même il faut le dire, pour un jeu vidéo en général. Ce jeu est la face sombre de la série, à l'image de l'objet maléfique, un masque en forme de coeur.

On comprend très vite que le jeu s'inspire de son aîné, Ocarina of Time, mais pour proposer un univers qui lui est propre, et qui va mettre le joueur assez mal à l'aise. Il n'y a qu'à regarder la lune gigantesque qui menace de s'effondrer sur la ville dans les 72 heures, et on est convaincu. Pour éviter la catastrophe, Link aura recours à des objets qu'il connaît bien pour résoudre des énigmes, mais également l'ocarina du temps et... des masques! Ces objets tiennent une place essentielle dans cet opus, puisqu'il y en a 24 et que chacun a une influence sur une ou plusieurs quêtes.

Décrire Majora's Mask en quelques mots est pour moi difficile, tant le jeu était novateur et riche sur N64, mais également très particulier. Ce que je peux dire de l'expérience originale, c'est que Termina est un univers où chaque PNJ a son histoire, son propre emploi du temps. Et cela est important à considérer puisque le joueur doit connaître les activités des personnages impliqués dans les quêtes à accomplir. De façon globale, beaucoup d'habitants de Termina souffrent, et la mission de Link est de les aider à trouver la voie du bonheur. Parfois cela s'avère très simple, d'autres fois compliqué et long, et d'autres fois encore, très étrange (le ranch Romani par exemple). Heureusement toute quête, tout personnage important se retrouvent marqués dans un journal qu'il est possible de consulter à tout moment. Si l'on rate une action, il est toujours possible de revenir dans le temps, même si cela implique de devoir refaire certaines actions. Le jeu est pensé essentiellement autour de ces quêtes, ce qui signifie qu'il possède très peu de donjons (quatre), mais que l'accès à chacun d'entre eux est conditionné par l'accomplissement de certains objectifs secondaires. La durée de vie se retrouve par conséquent un peu légère, si l'on trace en ligne droite (une vingtaine d'heures). Ce temps peut facilement être doublé pour qui cherche à découvrir les moindres secrets de Termina.

Majora's Mask en trois mots : unique, exigeant, et épique.


The Legend of Zelda: Majora's Mask 3D 3ds
Shadow

le 02/03/2015
9_5
Majora's Mask possède une ambiance très atypique pour un Zelda, et même il faut le dire, pour un jeu vidéo en général. Ce jeu est la face sombre de la série, à l'image de l'objet maléfique, un masque en forme de coeur.

On comprend très vite que le jeu s'inspire de son aîné, Ocarina of Time, mais pour proposer un univers qui lui est propre, et qui va mettre le joueur assez mal à l'aise. Il n'y a qu'à regarder la lune gigantesque qui menace de s'effondrer sur la ville dans les 72 heures, et on est convaincu. Pour éviter la catastrophe, Link aura recours à des objets qu'il connaît bien pour résoudre des énigmes, mais également l'ocarina du temps et... des masques! Ces objets tiennent une place essentielle dans cet opus, puisqu'il y en a 24 et que chacun a une influence sur une ou plusieurs quêtes.

Décrire Majora's Mask en quelques mots est pour moi difficile, tant le jeu était novateur et riche sur N64, mais également très particulier. Ce que je peux dire de l'expérience originale, c'est que Termina est un univers où chaque PNJ a son histoire, son propre emploi du temps. Et cela est important à considérer puisque le joueur doit connaître les activités des personnages impliqués dans les quêtes à accomplir. De façon globale, beaucoup d'habitants de Termina souffrent, et la mission de Link est de les aider à trouver la voie du bonheur. Parfois cela s'avère très simple, d'autres fois compliqué et long, et d'autres fois encore, très étrange (le ranch Romani par exemple). Heureusement toute quête, tout personnage important se retrouvent marqués dans un journal qu'il est possible de consulter à tout moment. Si l'on rate une action, il est toujours possible de revenir dans le temps, même si cela implique de devoir refaire certaines actions. Le jeu est pensé essentiellement autour de ces quêtes, ce qui signifie qu'il possède très peu de donjons (quatre), mais que l'accès à chacun d'entre eux est conditionné par l'accomplissement de certains objectifs secondaires. La durée de vie se retrouve par conséquent un peu légère, si l'on trace en ligne droite (une vingtaine d'heures). Ce temps peut facilement être doublé pour qui cherche à découvrir les moindres secrets de Termina.

Parlons maintenant des nouveautés de la version 3DS, assez nombreuses. Certaines sont anecdotiques (des changements de noms de lieux, d'emplacements d'objets). D'autres étaient essentielles à faire pour améliorer le confort de jeu. Ainsi, les statues de sauvegardes permettent désormais une sauvegarde permanente (sur N64 on ne sauvegardait définitivement que lorsqu'on revenait au premier jour), le journal de quêtes a été réorganisé et est beaucoup plus clair, il se met à jour régulièrement. Une nouveauté sympathique, les combats contre les boss ont été légèrement modifiés, obligeant les connaisseurs à repenser leur approche en combat. La difficulté du jeu a été conservée en l'état : Majora's Mask peut s'avérer résistant par moment, mais jamais il ne décourage le joueur qui persévère.

Majora's Mask en trois mots : unique, exigeant, et épique.


The Legend of Zelda: Majora's Mask n64
Shadow

le 02/03/2015
8_5
Majora's Mask possède une ambiance très atypique pour un Zelda, et même il faut le dire, pour un jeu vidéo en général. Ce jeu est la face sombre de la série, à l'image de l'objet maléfique, un masque en forme de coeur.

On comprend très vite que le jeu s'inspire de son aîné, Ocarina of Time, mais pour proposer un univers qui lui est propre, et qui va mettre le joueur assez mal à l'aise. Il n'y a qu'à regarder la lune gigantesque qui menace de s'effondrer sur la ville dans les 72 heures, et on est convaincu. Pour éviter la catastrophe, Link aura recours à des objets qu'il connaît bien pour résoudre des énigmes, mais également l'ocarina du temps et... des masques! Ces objets tiennent une place essentielle dans cet opus, puisqu'il y en a 24 et que chacun a une influence sur une ou plusieurs quêtes.

Décrire Majora's Mask en quelques mots est pour moi difficile, tant le jeu était novateur et riche sur N64, mais également très particulier. Ce que je peux dire de l'expérience originale, c'est que Termina est un univers où chaque PNJ a son histoire, son propre emploi du temps. Et cela est important à considérer puisque le joueur doit connaître les activités des personnages impliqués dans les quêtes à accomplir. De façon globale, beaucoup d'habitants de Termina souffrent, et la mission de Link est de les aider à trouver la voie du bonheur. Parfois cela s'avère très simple, d'autres fois compliqué et long, et d'autres fois encore, très étrange (le ranch Romani par exemple). Heureusement toute quête, tout personnage important se retrouvent marqués dans un journal qu'il est possible de consulter à tout moment. Si l'on rate une action, il est toujours possible de revenir dans le temps, même si cela implique de devoir refaire certaines actions. Le jeu est pensé essentiellement autour de ces quêtes, ce qui signifie qu'il possède très peu de donjons (quatre), mais que l'accès à chacun d'entre eux est conditionné par l'accomplissement de certains objectifs secondaires. La durée de vie se retrouve par conséquent un peu légère, si l'on trace en ligne droite (une vingtaine d'heures). Ce temps peut facilement être doublé pour qui cherche à découvrir les moindres secrets de Termina.

Majora's Mask en trois mots : unique, exigeant, et épique.


Disgaea 4: A Promise Revisited psv
Shadow

le 22/10/2014
8
Disgaea 4 marque pour moi une redécouverte de la série, que j'avais délaissée après le deuxième opus (faute d'avoir une PS3 pour jouer aux opus suivants, entre autres raisons). C'est donc sous un nouveau regard que j'ai apprécié le jeu ; l'histoire de Valvatorez est intéressante, le personnage est assez charismatique grâce au pouvoir des sardines! Le reste de l'équipe est également assez sympatique ; on retrouve un loup-garou, un Prinny rebelle, une boss de fin... Des personnages assez barés donc. J'ai un seul regret à leur sujet : on ne sent pas de réelle évolution dans le comportement des personnages (hormis Emizel), ils sont tous adultes (ou trop débiles) pour évoluer vraiment, c'est un peu dommage, mais le héros est vraiment classe heureusement! De plus pour la version Vita, avec les DLC offerts, on peut prolonger l'aventure via des scénarios bonus en post game.

Dans D4, on retrouve toujours des Prinnies à exploser, des géoblocs aux effets autant bénéfiques que pervers, des attaques en tour de personnages... Bref, l'univers délirant des Disgaea est de retour pour notre grand plaisir! Les musiques sont assez nombreuses et collent bien à l'action, on a la possibilité de jouer avec les voix originales ou anglaises, et le jeu est sous-titré en français (quelques petits coquilles sont à noter, et certains éléments ne sont pas traduits, comme les stats de personnages ou les phases de jeu en combat...).

Les possibilités de gameplay étant très nombreuses, chaque carte révèle quelques spécificités, ce qui explique qu'on ne s'ennuie jamais (alors qu'à chaque mission ou presque, il faut nettoyer la carte). C'est aussi je pense la force de cet opus, on a aucune sensation de répétitivité (à moins de vouloir exploiter toutes les possibilités de gameplay, en montant au niveau ultime ses personnages, objets...). Un point appréciable : la salle de triche qui permet de paramétrer l'exp, l'argent ou le mana gagnés, ainsi que la difficulté du jeu (on a en tout 21 niveaux de difficulté disponibles!). Bref, D4 est un concentré de fun, très accessible ou élitiste selon l'envie du joueur. On passe un bon moment pendant 30 à 40h pour la quête principale, et plus pour ceux qui veulent profiter de l'énorme contenu offert.
Tail Concerto play
Shadow

le 12/08/2013
3
Tail Concerto propose d'incarner un fonctionnaire (sa seule particularité c'est qu'il est un homme-chien, et aussi, plutôt naïf !) se baladant dans la contrée de Prairie pour arrêter les chats noirs. L'intrigue démarre assez vite (on est nommé officier par le roi, ok), et du coup les adversaires sont vraiment... tout sauf charismatiques. La Gaufre (Waffle en VF) dispose d'un robot assez pratique pour ça : il tire des bulles pour enfermer les chatons et les capturer en toute sérénité, ou encore blesser d'autres machines (!!). D'ailleurs sans ça on en pleurerait presque pour abattre certains boss. Car le personnage est d'une lenteur... Et la caméra est vraiment pas évidente à contrôler. Tout ce qu'il faut pour faire un bon jeu de plate-forme/aventure en clair. Et je me demande si les développeurs ont eu le temps de faire tout ce qu'ils voulaient sur ce jeu, tant l'univers paraît... exploitable, mais peu travaillé ? C'est une grosse déception parce qu'il y avait matière à, je pense. En témoigne l'un des points forts du jeu : sa notice. C'est qu'elle fait preuve d'humour et qu'elle est bien fichue en terme de présentation de l'univers. Peut-être les développeurs ne voulaient-ils pas faire plus, mais ils auraient dû, vraiment. En l'état, Tail Concerto me paraît inachevé, d'autant qu'il ne retient pas longtemps le joueur. Dommage.
Shin Megami Tensei: Devil Survivor 2 nds
Shadow

le 28/11/2012
9
DS2 reprend les éléments réussis du premier opus : demon design réussi, gameplay simple (partie Tactical) mais riche (cathédrale pour la fusion, achat des démons aux enchères...), histoire d'un Tokyo post-apocalyptique, etc. Élément très intéressant, DS2 est, lui aussi, excellent en terme de replay value... L'effet de surprise a certes disparu, le soft est plus linéaire que son aîné, et l'intrigue va un peu moins loin dans la schizophrénie collective. Il ne se rapproche pas tant d'un Lucifer's Call, que d'un Persona 3 ou 4. Il y a en effet l'ajout d'un système "à la S. Link", dans lequel converser avec vos compagnons renforcera votre efficacité en combat. Mais au premier Devil Survivor, ce second opus ajoute une ost très réussie, un compendium à compléter, et de nombreux boss plutôt originaux à battre (tant de l'histoire principale que du contenu annexe).

Un indispensable sur la console aux deux écrans de Nintendo.
Wild Arms XF psp
Shadow

le 18/08/2012
8
Un jeu très intéressant pour les fans de tactique pendant l'acte 1. Après ça devient moins "subtil", mais les situations restent assez variées (les objectifs de mission s'accordent bien au scénario, ça force à s'adapter). Les graphismes sont assez fins, on reconnaît bien le bestiaire habituel de la saga. Les artworks sont très jolis et souvent mis en avant. Un bon point pour le jeu. La durée de vie est aussi assez élevée, il y a de quoi faire et des méchants charismatiques pour freiner l'avancée des héros. Un peu comme le passage de la 2D à la 3D, le passage du classical RPG à un autre genre n'est pas toujours réussi... Avec Wild ARMs XF, Media.Vision a réussi son pari.
Xenoblade Chronicles wii
Shadow

le 14/08/2012
8
Xenoblade, c'est un concentré de bonnes choses qui débarque sur Wii. Un univers vaste, des décors somptueux et une faune très riche, font que le désir d'explorer le moindre recoin de son univers est omniprésent. Même après des heures de jeu, on découvre encore quelque chose, c'est appréciable... L'intrigue principale du jeu connaît un bon rythme avec des rebondissements et une belle mise en scène, c'est dommage qu'après quelques heures, le soufflé retombe un peu. Au niveau des défauts, on peut noter une mauvaise gestion du challenge (l'expérience s'obtient très facilement), des faiblesses techniques, et la gestion de l'inventaire qui devient rapidement chaotique (trop d'objets, beaucoup trop, et les menus manquent d'ergonomie). Bref, Xenoblade reste malgré tout une expérience à tenter absolument si vous avez une Wii (avec Fire Emblem pour les connaisseurs !).
Golden Sun: Obscure Aurore nds
Shadow

le 28/12/2010
7
Golden Sun DS se sera fait attendre, et pour cette seule raison certains seraient sûrement tentés de lui jeter la pierre. Le fait est qu'en l'occurrence, ils auraient de nombreuses raisons de le faire. Les développeurs ne cachent pas, dès la première heure de jeu, qu'il n'existe aucune raison valable pour continuer l'aventure dans le monde de Weyard. Comme s'ils s'étaient rendus compte de l'absurdité de la quête initiale, celle-ci est tout simplement oubliée dès lors que nos héros ont trouvé l'occasion de briller comme leurs aînés. Et par dessus tout, la fin est complètement horripilante, s'inspirant d'un certain (premier) Golden Sun. Le message subliminal "achetez la suite sur 3DS" n'est pas si bien caché que ça... Et franchement quand on voit la psychologie invraisemblable de certains personnages (*en plus* de la niaiserie des opus GBA), ou l'inutilité d'autres, on a moyennement envie d'approuver la décision du staff de développement. Mais le pire dans tout ça, c'est que quelle qu'eût été la durée de vie, la linéarité extrême du jeu aurait de toute façon déconcerté beaucoup de joueurs.

+ Les graphismes du jeu, du très bon (exploration) à l'époustouflant (combats)
+ Des musiques de duels épiques, on vit une vraie histoire d'héroïc fantasy
+ Un gameplay toujours aussi bien pensé (énigmes, psynergies, Djinns)
+ Beaucoup de clins d'oeil (à défaut de caméos le plus souvent)
+ Le background de la série s'enrichit considérablement

- La quête principale est beaucoup trop facile
- Un RPG trop linéaire, avec des points de non-retour
- Les musiques hors combat sont complètement ratées
- Beaucoup de personnages bouche-trou, interactions peu crédibles
- Aucun antagoniste charismatique : l'intrigue ne décolle jamais vraiment
Hexyz Force psp
Shadow

le 31/10/2010
8
Un peu long au démarrage, Hexyz Force manque peut-être parfois de nous surprendre, mais affirme son identité par l'intermédiaire de son univers et de son gameplay. La profondeur et la fluidité de l'ensemble fait que l'on y revient avec plaisir, ne serait-ce que pour écouter les musiques ou pour découvrir de nouvelles choses. Le système d'alignement menant à plusieurs dénouements permet au joueur de s'impliquer dans le jeu. Hexyz Force constitue donc une oasis au milieu du désert pour les fans de RPG originaux sur PSP. Espérons maintenant qu'Atlus officialise (enfin) la sortie de Blaze Union outre-Atlantique.

+ Le sysème d'alignement : toutes les actions du joueur sont prises en compte
+ La possibilité d'accélérer le déroulement du jeu (dialogues + animations)
+ Une ost qui contribue pleinement à l'atmosphère du titre
+ Présence d'un New Game + et de nombreux Extras
+ Durée de vie idéale, avec deux groupes jouables
+ Le character design de Sunaho Tobe
+ Un gameplay efficace

- Les voix US assez inégales
- Une 3D un peu trop modeste
- La facilité du jeu en difficulté normale
Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp
Shadow

le 22/09/2010
9
Difficile de succéder à Ys Seven (BbS est sorti juste après le titre de Falcom aux USA), mais Square Enix s'en sort très bien, en offrant une vision assez différente de l'A-RPG. BbS est comme on pouvait s'en douter très story-driven, encore que là l'histoire a de la consistance (=/ Kingdom Hearts II “V.1”), et paraît la majeure partie du temps crédible (=/ l'opus 358/2 Days). Le gameplay est également très bon, avec une part de customisation importante (à croire que seules les spin-off de la série sont des Action *RPG*). Globalement le soft se distingue de ce que les développeurs nous ont offert jusqu'à présent, dans le sens qu'il a une identité propre, celle de la série est maintenant bien affirmée, et n'a par conséquent plus besoin de reposer sur du fan service (comme les références à Final Fantasy, très rares ici). Si BbS plaît aussi, c'est parce qu'avec lui la boucle est bouclée, ou presque : pour une fois on ne se pose plus 1001 questions après avoir fini le jeu, ça atténue un peu la frustration de voir tout cela s'arrêter. Bien entendu à faire de préférence pour ceux qui ont suivi le scénario depuis le début (disons qu'une poignée de scènes seront plus percutantes même si, hypothétiquement, un néophyte pourrait apprécier le jeu simplement pour son gameplay et le scénario, qui peut dans les grandes lignes se suffire à lui-même...), BbS s'impose néanmoins, et de très loin, comme l'un des indispensables de la PSP.
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