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176 commentaires
Atelier Yumia: The Alchemist of Memories & the Envisioned Land ps5
Schwarztraum

le 23/11/2025
8_5 ps5

Atelier Yumia est un bon voire très bon jeu, mais pas forcément un très bon Atelier

Ce qu'on voit en effet, et déjà avec Ryza, c'est que Gust tente de rendre la série moins "alchemy-heavy", avec un focus plus important sur l'histoire et sur l'exploration. Et cette fois, ils ont vraiment réussi à mettre en place une histoire intéressante, portée par des personnages attachants et un world-building bien construit (sans être archi-complexe, comme c'était le cas dans Ryza). Il y a même un dernier arc tout à fait splendide, qui parvient à faire oublier les débuts absolument soporifiques.

Sur PS5, j'ai trouvé le jeu globalement beau, avec peu de zones vraiment en demi-teinte. Il faut malgré tout noter les temps de chargement étonnamment longs, et il y a même eu plusieurs crashes inexplicables lors de la synthèse. L'OST n'était pas en reste, bien qu'elle n'atteigne pas les niveaux des meilleurs opus de la série.

Heureusement, l'exploration était dans l'ensemble plutôt gratifiante, avec le plaisir de découvrir de nouveaux ingrédients toujours intact. Le monde ouvert est mieux équilibré que dans Ryza 3, avec une plus grande variété et surtout un déplacement beaucoup plus agréable. On appréciera aussi les petits puzzles répartis à travers le monde (ainsi que les ruines), qui sont certes répétitifs mais qui ajoutent une petite dimension moins "action" au tout.

Enfin, il faut parler de l'élément phare des Atelier, c'est-à-dire le système d'alchimie. De prime abord simpliste, il est en fait inutilement chargé par tout un tas de systèmes, notamment pour les recettes de niveau 10. Il faut en effet sélectionner presque 100 ingrédients pour une arme au niveau max...la galère ! Heureusement, le jeu propose un système intelligent de complétion automatique des matériaux, ce qui fait qu'on peut avoir un équipement relativement bien optimisé pour un effort minimum.

Malgré tous ses défauts, Atelier Yumia est un peu une continuation de ce qui avait été déjà lancé avec Ryza, c'est-à-dire un série Atelier plus sérieuse et moins cosy, visant notamment à s'adresser aux fans de J-RPG en général. Cela plaira ou pas, mais il faut apprécier les efforts de Gust pour moderniser une série annuelle qui proposait toujours la même formule depuis déjà Mana Khemia

Le moment-clé : la dernière zone et la fin, qui est très réussie, chose assez rare dans les J-RPG modernes.


Atelier Lulua: The Scion of Arland nxn
Schwarztraum

le 03/11/2025
7_5 nxn

Sorti bien après les trois premiers opus d'Arland, Lulua est un titre qui me faisait forcément de l'oeil. J'étais curieux de voir comment Gust allait pouvoir exploiter ses nouvelles compétences techniques tout en gardant l'esprit loufoque de cette arc des Atelier.

Eh bien, le pari est réussi ! En effet, Lulua est un opus absolument hilarant, avec des animations qui mettent en valeur le ridicule de nombreuses situations. Les personnages sont comme toujours des stéréotypes qui sont tournés en dérision sans arrêt, et c'est très jouissif. Le scénario réserve même une petite surprise sympathique, vers la fin, où on se dit "ah tiens, c'est pas mal".

Le monde est vaste et la découverte à travers l'Alchemyriddle est toujours galvanisante. Ici, le plaisir de découvrir des matériaux et des zones à explorer est intact et c'est tant mieux. D'ailleurs, le jeu dispose d'un contenu non-négligeable même si je n'ai pas pu m'aventurer dans la zone hardcore (Machina's Domain), faute de temps et de volonté de grind.

Le système d'alchimie est plutôt bon, mais relativement facile, étant donné qu'on reste dans le système d'Arland. Le problème, c'est que sans limite de temps, le fait que l'alchimie soit plutôt simpliste devient presque un défaut, puisque finalement, on peut un peu faire n'importe quoi et simplement recommencer.

Le système de combat quant à lui prend un peu de temps à se mettre en place, notamment à cause du fait que les Ultimate Attacks arrivent si tard. Le reproche que j'aurais à lui faire se situe plutôt dans le manque d'option de fast-forward, ce qui rend n'importe quel affrontement particulièrement long...

Enfin, un autre point à noter est que si le chara design est au top (comme souvent), j'ai trouvé les environnements relativement peu inspirés, surtout que Lulua est sorti après L&S qui était véritablement une claque visuelle.

Au final, il s'agit sans aucun doute d'un bon opus des Atelier, solide sur de nombreux points sans jamais être au top. Notons aussi que Lulua a eu le malheur de sortir bien longtemps après ses préquelles, ce qui fait qu'il n'est pas resté dans les annales malgré ses qualités.


Visions of Mana ps5
Schwarztraum

le 19/10/2025
8 ps5

Visions of Mana représente le renouveau d'une série tombée dans la médiocrité. Si le titre n'apporte jamais vraiment quelque chose de transcendant, l'ensemble est assez solide pour qu'on se laisse emporter du début à la fin.

Le scénario, pourtant convenu, est ainsi porté par des personnages attachants et une sorte de poésie à mi-chemin entre mélancolie et fantaisie. Certaines scènes ont même réussi à me surprendre et à m'émouvoir, en partiulier vers la fin. Celle-ci, par contre, est franchement expédiée. Heureusement qu'il y a un post-game scénarisé qui répond à une grosse question laissée en suspens.

Le gameplay constitue sans doute la plus grande force du titre. On retrouve ainsi un système de combat jouissif, varié et finalement très exigeant (sachant que j'ai fait le tout en difficile). On se demande quand même pourquoi la personnalisation des classes est enfermée derrière le post-game, alors que c'est là que tout le sel d'un système de classes se trouve en général. Bizarre !

Au-delà du gameplay, on retrouve une direction artistique splendide, une OST très sympathique et surtout un sentiment de voyage et d'exploration très satisfaisant. J'ai adoré parcourir toutes les zones du jeu, et il y avait même une petite dose de puzzles (-lite) qui rappelle qu'on peut encore faire des jeux aux donjons intéressants. Les complétionnistes comme moi adoreront le fait qu'il y a une tonne de choses à faire, y compris deux superbosses (!!) et des épreuves élémentaires vraiment corsées. Seuls bémols, le système de quêtes fedex et le manque de véritables nouvelles zones cachées, malgré la présence d'une world map somptueuse...

Le jeu a donc une robustesse très impressionnante, avec finalement peu de défauts majeurs. On notera tout de même les limites techniques des animations lors des dialogues, qui semblent plutôt résulter d'un manque de budget.

Globalement, une superbe expérience que ce nouveau Mana, qui reste une série qui a du mal à me toucher profondément, mais qui prouve ici qu'elle peut encore proposer des titres de bonne facture où on ne s'ennuie jamais.


The Legend of Heroes: Trails through Daybreak II - CRIMSON SIN- ps5
Schwarztraum

le 11/09/2025
7_5 ps5

Après un premier Daybreak très réussi, j'avais hâte d'embarquer dans une nouvelle aventure auprès d'un cast de personnages que j'affectionne tout particulièrement. Eh ben, la pillule a été dure à avaler.

En effet, le scénario part vite en queue de cerise, avec un rythme on-ne-peut-plus haché et une mécanique de retours dans le temps qui ne sert absolument à rien. Seule embellie : l'humour et la répartie de certains personnages (toujours Aaron, Nadia, Shizuna pour une bonne tranche de rire).

L'histoire principale était une telle déception que dans l'acte III, j'ai même passé de nombreux segments sans perdre le fil une seule fois. Même dans l'horrible Reverie, je pense que ça ne m'était jamais arrivé.

Mais heureusement, passé l'obstacle de l'affreux scénario et de son rythme raté, il y a un gameplay qui atteint peut-être l'apogée de la série.

On garde ainsi le fantastique système de combat de Daybreak, mais avec une timeline plus lisible, une limitation intelligente sur les S-Crafts, et un système de combat en temps réel un peu plus intéressant. Il n'y a pas à dire, chaque affrontement est un plaisir et on a toujours envie de progresser, de modifier ses orbments et de trouver la meilleure composition possible. En cauchemar, le jeu était même sacrément corsé, avec un besoin d'être optimisé au mieux pour passer certains bosses.

Niveau exploration, ça commençait plutôt bien avec Messeldam et les nouveaux quartiers d'Edith, qui sont particulièrement inspirés, mais ça part assez vite dans du réchauffé. Pour le coup, on prendra donc son pied à explorer le Märchten Garden, avec pour objectif avoué de profiter de l'énorme gameplay, et ça suffit à rendre le jeu suffisamment agréable, surtout en post-game. Petite note, les mini-jeux sont sympas et manquaient cruellement à Daybreak premier du nom. J'espère donc qu'ils vont continuer à intégrer ce genre de sous-gameplay dans les opus suivants.

Malgré la force du gameplay et du contenu post-game, Daybreak II est le plus mauvais opus des Trails jusqu'à présent. On a l'impression que c'est un DLC de Daybreak, ce qui n'est pas très élogieux. On se consolera en se disant que même un mauvais Trails est tout de même un jeu correct, surtout si on met en avant le gameplay comme c'est le cas pour moi.


The Legend of Heroes: Trails through Daybreak ps5
Schwarztraum

le 26/07/2025
8_5 ps5

Après un épisode Reverie non sans défaut mais original pour conclure tout l'arc Crossbell + Erebonia, on atterrit enfin à Calvard avec plein d'impatience.

La représentation de la République est globalement réussie : on trouve ainsi un melting-pot de cultures, comme on s'y attendait, entre inspirations du Moyen-Orient, de l'Extrême-Orient mais aussi une mégalopole moderne en hub principal, Edith. La capitale est un vrai plaisir à découvrir, avec ses nombreux quartiers et ses cinémas à l'intérêt certain.

Si le jeu ne parvient pas toujours à atteindre les ambitions qu'il poursuit, compte tenu du budget serré de Falcom, on ressent tout de même un grand plaisir à embarquer en voiture pour découvrir les diverses coutumes et villes de Calvard. C'est d'autant plus le cas que l'OST est sublime, avec des thèmes parfois même sous-exploités tant on aimerait les entendre plus longtemps (notamment celui du palais d'Oracion).

C'est d'autant plus le cas que l'histoire est ici prenante de bout en bout, avec certes un passage à vide au début de la deuxième moitié - habituel dans la série -, mais un début impeccable ainsi qu'une finale très sympathique. En l'occurence, le scénario est porté par des personnages très bien écrits, un groupe plus intéressant que jamais et surtout une qualité de dialogue qui rappelle les meilleurs jours de la série (les développeurs ont compris que l'humour était extrêmement important pour s'attacher aux personnages). Un gros coup de coeur pour ce cher Aaron et ses sarcasmes incessants.

Un autre point fort de Daybreak nous vient du nouveau système de combat basé sur le positionnement des personnages, qui apporte un énorme vent de fraîcheur après l'efficace (mais recyclé) tour par tour basique que la série nous proposait jusque là. Si l'ensemble prend un peu de temps pour être pris en main, et s'il y a toujours quelques problèmes de visibilité (altérations d'état...), on remarque qu'on ne s'ennuie quasiment pas en combat. Il y a même de sacrés challenges (notamment au début du jeu mais aussi le boss final) qui nous poussent dans nos retranchements. Bravo pour la prise de risque !

Avec tout cela, on se dira que le jeu est d'une excellente qualité et mériterait même peut-être un 9. Malheureusement, il y avait tout de même trop de petits écueils (jamais rhédibitoires, certes) que pour me dire que Daybreak puisse être au même niveau que Zero ou même de TOCSII...

Notamment, il y a un terrible manque d'à-côtés, même pour les standards de la série. Reverie était un vrai parc à thèmes, et on s'attendait à au moins retrouver ici un quelconque mini-jeu qui nous donnerait l'occasion de respirer...mais rien !

Il y a en plus de cela un profusion de problèmes récurrents à la série, comme le manque d'inspiration des donjons et la longueur de certains segments - et ce malgré la qualité des dialogues. On sait que chez Falcom, les donjons servent avant tout à l'histoire plutôt qu'au gameplay, cet aspect étant plutôt mis en avant sur les Ys.

Mais tout de même, je n'ai jamais eu de vrai plaisir à traverser un seul donjon, puisqu'il n'y avait jamais une seule énigme. Je trouve cela tellement dommage, puisqu'autrement le jeu serait bien plus engageant dans son exploration. Une autre solution aurait été d'inclure plus de grandes zones ouvertes comme le désert, qui apportent aussi un rafraîchissement inestimable pour le joueur.

Vous l'aurez compris en lisant cette review ; cet opus est tellement bon qu'il aurait pu être au sommet de toute la série, avec un peu plus de travail sur l'exploration, un travail plus solide sur certains décors et une deuxième moitié plus condensée. Malgré tout, on adore tout de même la rehausse de la qualité de l'écriture, après une saga Erebonia globalement ratée à ce niveau-là. Espérons que Falcom continue à la mettre en avant, car c'est avant tout pour l'écriture des dialogues qu'on joue à Trails depuis près de 20 ans.


Atelier Meruru: The Apprentice of Arland DX nxn
Schwarztraum

le 21/06/2025
7 nxn

Et voilà donc le dernier opus de la trilogie d'Arland, qui m'aura surpris plus que je ne l'aurais cru !

Autant j'avais passé un moment correct sur Rorona - sans être emballé plus que ça -, autant Totori m'avait beaucoup déçu, faute à un rythme complètement raté. J'avais donc beaucoup d'appréhension en abordant Meruru...

Mais le jeu m'a instantanément conquis : des graphismes améliorés, une OST toujours au top, un casting sympathique, un système d'alchimie mieux calibré que dans Totori,...

Il y a surtout ce système intelligent de développement d'Arls, qui est addictif et rend les tâches plus ciblées qu'auparavant. On peut également faire évoluer certaines zones de récolte, ce qui fait un peu de changement. J'ai adoré ce nouveau système.

Malgré tout, on est encore loin des titres suivants pour la profondeur de l'alchimie et la fluidité des combats. Les zones de récolte sont également assez fades, avec finalement assez peu de variété. Et enfin, il y a une certaine lassitude qui va quand même s'installer après la 4e année, puisqu'on a l'impression de simplement attendre d'obtenir la fin qui nous convient.

Cela reste un bon Atelier, sans aucun doute le meilleur de la trilogie d'Arland, et il mérite d'être fait par les fans de la série.


Granblue Fantasy: Relink ps5
Schwarztraum

le 10/06/2025
8 ps5

En tant que gros joueur de Granblue Fantasy sur navigateur depuis 2016, j'attendais évidemment Relink avec impatience.

Quelle émotion incroyable que j'ai ressentie en voyant ces personnages chers à mon coeur si bien modélisés, dans un skydom aussi beau et avec une technique irréprochable !

Quel bonheur de réentendre certains morceaux de Nobuo Uematsu (et d'autres compositeurs), réorchestrés pour l'occasion et toujours bien situés ! Les nouveaux thèmes sont tout aussi réussis, et en particulier le thème principal de Relink qui est vraiment splendide.

On sait que Cygames ne se rate presque jamais dans ses jeux (en tout cas, je dois encore jouer à un jeu Cygames qui serait mauvais), alors j'avais toute confiance en leur travail sur le gameplay.

Et de fait, le gameplay était top ! On a un mélange de dynamisme impressionnant en combat et de préparation importante en amont (personnalisation à l'envi), ce que j'apprécie fortement. Les personnages jouables sont très réussis et on peut facilement trouver son bonheur tant leurs styles sont différents. Le seul bémol, c'est qu'on ne peut pas changer de personnage sur le volet (je peux comprendre pour le online, mais ce serait tellement agréable de pouvoir faire ça en jeu solo !)

Le scénario principal est très concentré, rempli de combats de boss épiques qui ne sont pas sans rappeler un certain FFXVI (comme le système de combat, d'ailleurs...), et est globalement agréable à suivre. Toutefois, il faut bien avouer qu'avec seulement 10-15 heures en ligne droite pour la trame principale, cela reste un peu court pour un J-RPG moderne.

On a beau dire ce qu'on veut, on joue tout de même principalement aux J-RPG pour le scénario et malheureusement dans Relink, on a plutôt l'impression d'être dans un Monster Hunter un poil mieux scénarisé. C'était donc difficile pour moi de m'investir à fond dans toutes les quêtes post-game, puisqu'elles n'existent vraiment que pour le gameplay et surtout, manquent cruellement de variété (pas de zone à explorer en plus, pas vraiment de découverte majeure).

Je pense tout de même que le jeu est excellent, porté notamment par sa superbe direction artistique et son OST grandiose, mais il aurait pu être un véritable chef d'oeuvre s'il n'avait pas pris le parti d'un Monster Hunter où l'on s'ennuie tout de même rapidement dans l'enchaînement de quêtes déliées.


Atelier Totori: The Adventurer of Arland DX nxn
Schwarztraum

le 28/05/2025
5_5 nxn

J'ai essayé d'aimer Totori de tout mon coeur, surtout étant donné la superbe OST qui rendait le titre particulièrement attractif.

Mais comme beaucoup d'autres spécialistes des Atelier, j'ai déchanté en voyant à quel point l'opus est dysfonctionnel.

Entre le système d'alchimie exceptionnellement restrictif (avec de nombreuses limites de matériaux et de recettes + taux d'échec réel même avec 20 niveaux de plus), le rythme on-ne-peut-plus ouvert sans avoir la force scénaristique d'Ayesha et les interfaces ratées (même pas de recette indiquée chez Hagel, licence board difficilement lisible, etc.), Atelier Totori est presque une purge à traverser.

Comme je l'ai dit plus haut, il n'y a bien que l'OST pour sauver le jeu du désastre, avec peut-être le système de combat qui reste solide et les personnages qui sont sympas. Totori elle-même est particulièrement touchante, portée par une volonté puissante de retrouver sa mère malgré sa faiblesse.

C'est tout de même l'épisode le plus raté des Atelier modernes (post-PS3), même s'il reste jouable pour les fans de la série.


Metaphor: ReFantazio ps5
Schwarztraum

le 22/05/2025
9 ps5

Après en avoir tant entendu parler pendant des mois, je me suis enfin attaqué au dernier monstre d'Atlus. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était bien d'une nouvelle pépite dont il s'agissait !

Metaphor est une expérience singulière, sublimée par un des casts de personnages les plus réussis des jeux d'Atlus mais également par un superbe worldbuilding. J'insiste vraiment sur les personnages, car cela fait plaisir de voir qu'il n'y a aucun boulet dans le groupe et qu'ils sont relativement bien intégrés au scénario.

En parlant du scénario, il n'est certes pas des plus inspirés - il tire d'ailleurs beaucoup d'éléments d'anciens jeux d'Atlus comme Etrian Odyssey -, mais tient la route jusqu'au bout. Fait assez rare dans le genre, la narration plutôt ratée au début (événements vite expédiés, incohérences) monte en puissance pour donner lieu à une finale vraiment impactante.

Le jeu a également une très belle direction artistique et une OST originale, même si la répétitivité des thèmes musicaux est parfois usante. On notera que techniquement, c'est suffisamment propre mais cela pourrait être mieux.

Le gameplay est quant à lui globalement très réussi, avec un système de combat en Press-turn qui, sans être original, fait le job et surtout un système d'Archétype flexible et addictif. Les combats en temps réel sont plus frustrants qu'autre chose (maniabilité aux fraises, visibilité limitée), mais restent intéressants pour gagner du temps.

En ce qui concerne l'exploration, j'ai trouvé que les donjons du scénario principal étaient très bien faits et relativement variés (mis à part le donjon copié-collé d'Etrian Odyssey, qui était une purge à traverser). Malheureusement, on ne peut pas en dire autant des zones annexes, qui deviennent vite répétitives. Heureusement qu'elles sont toujours remplies de trésors intéressants !

Le jeu suit également un système de calendrier, qui paraît ici plus artificiel que dans un Persona. S'il y a en effet énormément de choses à faire, y compris des secrets qui rappellent qu'on est dans un vrai J-RPG (zones annexes, combats entre candidats, dialogues cachés), on ne peut s'empêcher de se dire que le scénario aurait été encore plus puissant s'il n'y avait pas ces nombreuses phases d'attente entre chaque événément majeur.

Comme on peut le voir, je ne suis pas sans réserves sur Metaphor, notamment à l'égard du gameplay. Toutefois, il faut reconnaître que le jeu est tellement solide et généreux qu'il est impossible pour moi de lui mettre une note inférieure à un 9. Cela restera un jeu marquant qui ouvre la voie à Atlus pour de nouvelles licences.


Atelier Rorona: The Alchemist of Arland DX nxn
Schwarztraum

le 28/04/2025
6_5 nxn

Je me suis enfin lancé dans la sous-série des Arland, après avoir terminé tous les opus plus récents.

Le constat pour Rorona est assez mitigé. D'un côté, on retrouve tous les éléments qui font le charme de la série: un système d'alchimie intéressant (bien que simpliste), des phases d'exploration/récolte dans des zones assez variées, une histoire de fond avec des scènes de personnages amusantes, une bonne OST et un calendrier plus ou moins rigide.

De l'autre, il est évident que tous ces éléments restent très en surface, avec un manque de profondeur dans tous les compartiments. Les combats demeurent la seule exception, puisqu'ils ont déjà ici un format proche de ce qu'on peut avoir dans un Ayesha ou même un Sophie.

Il serait pourtant injuste de juger Rorona comme un "sous-" Atelier ; il pose les bases de tous les épisodes plus modernes et en cela, constitue un bon jeu à faire pour tous les amateurs.


Etrian Odyssey III HD nxn
Schwarztraum

le 06/04/2025
7_5 nxn
Après deux premiers épisodes sans histoire (figurativement et littéralement), Atlus propose ici un bien meilleur opus de la saga des Etrian Odyssey.

On a ainsi accès à des classes plus diverses, moins facilement identifiables et surtout à un système de subclass qui offre un monde de possibilités. Il n'y a plus ici 1 ou 2 builds seulement qui sont viables pour chaque classe; on peut réellement trouver son bonheur de beaucoup de manières dans EO3.

C'est d'autant plus le cas que le jeu se diversifie dans ses environnements, ses patterns de boss, son système de craft (introduction de la forge), ...

Il y a même une petite histoire en toile de fond qui implique plus le joueur qu'auparavant, avec des choix importants et des fins carrément différentes.

Gros coup de coeur pour la découverte des mers (seafaring), qui est une très bonne activité annexe remplie de secrets et avec de nombreuses récompenses à la clé. C'est surtout génial de pouvoir changer d'air et de quitter le rythme monocorde du "donjon-hub".

Malgré tout, ce n'est pas encore vraiment une pépite: le jeu reste un peu trop grindy, les gains d'expérience ayant été réduits pour éviter que le joueur n'abuse trop vite des subclasses; les combats restent répétitifs; le jeu tire même un peu en longueur par rapport aux opus précédents, notamment à cause de la difficulté accrue.

Cela reste tout de même le meilleur des 3 premiers EO, avec un potentiel plus important et qui fait que n'importe qui pourra à peu près y trouver sa manière de jouer.
Etrian Odyssey II HD nxn
Schwarztraum

le 25/03/2025
7 nxn
Après un premier épisode sympathique mais rigide, Atlus propose un Etrian Odyssey II de meilleure facture, bien que restant dans les rangs.

On retrouve d'abord une structure du même acabit que pour EOI, avec un hub très similaire et un donjon au même nombre d'étages. On appréciera l'ajout ponctuel de "check-points" qui peuvent être enregistrés (un seul à la fois) et qui permettent de faire une pause plus rapidement dans l'exploration.

Cet opus se démarque aussi par ses possibilités de gameplay fortement renforcées. On a ainsi un nombre impressionnant de classes disponibles dès le départ (et la classe Bête accessible très rapidement), avec des arbres de talent plus diversifiés et moins restrictifs (p.ex. avec les compétences élémentaires du Landsknet plus seulement restreintes aux épées).

Autre changement majeur : on passe du système de Boost au système de Force, beaucoup plus pertinent et qui donne une identité à chaque classe.
Enfin, en ce qui concerne les donjons, cela reste dans la même veine, avec des puzzles toujours très simples mais un taux de rencontres aléatoires qui est cette fois-ci moins retors.

Le jeu n'est donc pas révolutionnaire par rapport au premier EO, mais on apprécie les petites touches qui ont été faites à l'ensemble. Cependant, on a tout de même l'impression de manger la même soupe, ce qui fait qu'il est difficile de lui accorder une meilleure note qu'à son prédécesseur.
Etrian Odyssey HD nxn
Schwarztraum

le 14/03/2025
7 nxn
Le premier Etrian Odyssey est un bon DRPG, avec de nombreuses qualités comme un style graphique sympathique et un rythme agréable, notamment grâce à un niveau de difficulté bien calibré (j'ai joué en Difficile, ce qui correspond à la difficulté de la version DS originale).

On est ainsi rarement bloqué, et le level-design simpliste comparé à d'autres DRPG (Mary Skelter, Persona Q) fait qu'on se concentre principalement sur les combats. Même s'ils sont un peu trop nombreux, ceux-ci ont le mérite d'être rapides et de s'enchaîner en quelques secondes. Les combats de boss sont toujours un moment très cathartique et on attend avec impatience d'en découdre avec ces ennemis qui trônent dans chaque strate. On appréciera également le fait qu'il y a une belle variété de compétences et de classes pour un premier opus de la franchise.

Malgré toutes ces qualités, il convient de noter certains défauts qui entachent l'expérience: le fait que la respécialisation (changement de classe) soit aussi laborieuse - ce qui fait que le jeu a tendance à devenir redondant une fois qu'on a maîtrisé tous les skills importants -, l'inventaire vraiment trop limité demandant donc de nombreux allers-retours "juste pour vendre", certains étages du labyrinthe avec un taux de rencontres aléatoires trop élevé.
Evidemment, ici pas de scénario à proprement parler ni développement des personnages, puisque ce sont des coquilles vides. C'est ce qui fait que ce jeu n'est pas resté/ne restera pas dans les annales.

On reste donc dans du très classique pour un DRPG, mais on ne s'ennuie pas beaucoup et c'est déjà ça de pris.
Star Ocean: The Second Story R nxn
Schwarztraum

le 02/01/2025
7_5 nxn
N'ayant jamais réussi à finir la mouture PSP de SO2, je me suis dit qu'il valait mieux s'attaquer à la version la plus récente du dernier Star Ocean qu'il me restait à faire.

Pour le coup, j'ai trouvé que le travail sur les textures et les animations qui a été fait est vraiment fantastique. Le fait de voir les ennemis sur la carte est un énorme plus, puisqu'on peut généralement choisir ses affrontements. On voit également un nombre important d'ajouts comme des nouveaux battle skills, un système de Factors assez rudimentaire, un système de break et une fluidité nouvelle dans les combats puisque pratiquement tous les sorts sont désormais en temps réel.

Mais malgré tous ces ajouts, le système de combat fait tout de même bien pâle figure comparé à SO4 ou SO6, avec un manque de profondeur dans les mécaniques et des problèmes d'IA récurrents. Heureusement et comme à l'accoutumée dans la série, on retrouve un système d'évolution suffisamment prenant et un système d'invention assez poussé pour ne pas s'ennuyer.

Dans les défauts, on pourra également citer le design pauvre des donjons, qui sont surtout composés de longs couloirs et de labyrinthes ennuyeux. Il y a aussi l'OST qui est étonnamment plate et répétitive (avec une utilisation impardonnable de thèmes moyennageux sur la deuxième moitié du jeu!). Enfin, pour un jeu de ce calibre (comprenez: pour un Star Ocean aussi populaire), la durée de vie est relativement faible, avec une histoire bouclée en 20h, un seul donjon en Post-game et pas vraiment de découvertes intéressantes sur la splendide carte du monde.

Pour finir, si le scénario tient globalement la route, le jeu ne m'a jamais passionné tant les dialogues sont souvent simplistes, faute à des personnages peu travaillés. De fait, ça n'a jamais été la force de la série, donc je ne m'attendais pas à grand chose!

Malgré ces quelques problèmes, on prend du bon temps sur ce SO2R et on apprécie en particulier son ambiance si caractéristique des jeux à l'ancienne, sans que cet opus ne réussisse toutefois à atteindre les sommets de SO3 et SO6.
Ys X: Nordics ps5
Schwarztraum

le 04/12/2024
8_5 ps5
Quel jeu que ce dixième opus d'une de mes séries préférées!

La chose qui marque immédiatement en lançant le jeu, c'est qu'il est vraiment beau. Le nouveau moteur graphique est splendide, en particulier en ce qui concerne l'animation des personnages et l'émotion qu'ils transmettent. Pour les environnements, le constat était plus nuancé, même si c'est sans doute plus lié à des questions de game design que de véritables limites du moteur.

L'OST n'est également pas en reste, avec de splendides morceaux qui ont réellement un côté nordique (usage des cors de guerre, flûte traversière, etc.) et toujours un bon nombre de thèmes éléctriques. La musique des boss réguliers m'a beaucoup marqué comme l'une des meilleures de la série avec le VI.

On a droit ici à un changement radical dans le gameplay après 4 jeux très similaires. Fini les attributs d'attaque et le choix de personnages; ici, le duo Adol-Karja fonctionne en binôme et on alterne simplement entre 3 styles de combat (Adol, Karja et duo). Alors qu'on pourrait penser que le jeu en ressort appauvri, ce n'est pas du tout le cas! Il y a plus de 80 compétences à maîtriser, des tonnes de patterns pour chaque boss et de nombreuses Mana Actions qui rendent le gameplay modulable à l'envi. En Cauchemar, on se retrouve régulièrement à personnaliser nos attaques et notre équipement, précisément pour pouvoir répondre à toutes les situations, et c'est particulièrement grisant!

Un autre bon point du gameplay: les esquives ont perdu de leur splendeur au profit de la garde parfaite, qui est bien plus risquée et donc beaucoup plus intéressante. Les affrontements sont du coup beaucoup moins "braindead" que dans les derniers opus, même si vers la fin du jeu on se retrouve avec une tonne de SP qui permet de spammer les skills sans arrêt.

Le jeu change également de structure au niveau des zones à explorer. Ys X propose un monde gigantesque, la plus grande région à explorer de tous les jeux Ys, mais qu'on va découvrir de deux manières: avec une world map où on fera de (long) voyages en bateau pour aller d'île en île, et sur ces fameuses îles qui vont des petits hameaux reculés aux grandes îles volcaniques. La découverte des différentes îles est un plaisir incroyable et cartographier le Golfe d'Obelia était ma priorité dès que je découvrais une nouvelle zone maritime. Seul bémol, les îles elles-mêmes sont parfois peu inspirées, avec un manque de personnalité criant.

En ce qui concerne le scénario, on nous offre ici une histoire très plaisante avec des moments extrêmement forts et cinématiques mais qui tire quelque peu en longueur. Les personnages sont toutefois très bien réussis (comme à l'accoutumée) et on ne peut que s'y attacher. Comme d'habitude, il y a une sorte de "mystère" qui se dévoile en parallèle à l'histoire principale, et si j'ai beaucoup aimé les premiers passages, il faut bien avouer que les révélations n'étaient pas au niveau de ce qu'on a pu avoir dans Ys VIII et IX.

Ys X n'est donc pas sans défaut, avec notamment une tendance aux îles à se ressembler et un scénario qui tire un peu en longueur, pourtant sans proposer de mystère aussi fort que dans ses prédécesseurs directs; malgré ces écueils, le jeu est une étape énorme dans la bonne direction pour la série, puisqu'il propose un gameplay novateur et grisant (après 4 épisodes trop similaires sur cet aspect), une OST magnifique, de splendides graphismes et une sensation que finalement, toute nouvelle aventure d'Adol est bonne à prendre!
Le moment clé: l'énorme temple d'Aegir.
Atelier Ryza 3: Alchemist of the End & the Secret Key nxn
Schwarztraum

le 03/11/2024
8 nxn

Après l'excellent Ryza 2, Gust revient avec un monde encore plus expansif, avec encore plus de personnages et un jeu globalement de très bonne facture.

Le jeu est en effet une sorte "d'essai transformé" de Firis. Là où Firis avait plutôt réussi le monde ouvert mais raté tant d'autres aspects, on sent que Gust a appris de ses erreurs pour proposer un jeu solide sur tous les plans (bien que le scénario ne soit pas des plus simples à comprendre).

Il faut surtout mentionner que le système d'alchimie réussit enfin à peu près à intéresser, alors que la série des Ryza était particulièrement fade à ce niveau-là. Les clés apportent de nouvelles possibilités pour "tricher" en synthèse, mais nécessaires pour faire les recettes les plus complexes.

Malgré tout, le système de Material Loop restera pour moi le moins bon des Atelier modernes, car on a tout de même moins besoin de calculer. On se demande également pourquoi les recettes secrètes (supply) sont si difficiles à obtenir, alors que leurs produits ne sont pas toujours à un haut niveau! Il y a aussi toujours beaucoup trop de matériaux à gérer dans l'inventaire.

On a par contre une très bonne OST (comme à l'accoutumée), une tonne de contenu, un système de combat dynamique et assez difficile en Very Hard, des personnages tous attachants et même un bestiaire plus fourni qu'auparavant. Et comme dans Firis, l'open world est un plaisir à découvrir pour les joueurs peu habitués comme moi, avec un bonheur dingue à chaque fois qu'on débloque une nouvelle zone ou même un point d'intérêt!

Ce qui retient finalement le plus cet opus, c'est la technique: sur Switch en tout cas, le jeu est moins beau que Ryza 2 (Sardonica était réellement le seul endroit qui impressionnait), il y a également quelques ralentissements. Attention, le jeu reste totalement jouable sur Switch (contrairement à un Ni no Kuni 2 par exemple qui ram terriblement); on remarque juste qu'il n'y a pas la même fluidité/qualité que sur PS5.

Mis à part ces problèmes techniques, un scénario inutilement complexe et un système d'alchimie tout de même en deçà des meilleurs opus de la série, l'essentiel était là, et j'ai quand même passé un très bon moment sur ce dernier Ryza.


The Legend of Heroes: Trails into Reverie ps5
Schwarztraum

le 22/10/2024
8 ps5

Jamais un opus des Trails n'aura été aussi clivant.

D'un côté, on a un scénario insipide et indigne des Trails. Mis à part l'histoire de C qui heureusement sauve un petit peu les meubles, dès qu'on comprend les enjeux à l'acte 3, on ne peut s'empêcher d'être très déçu.

On part dans ce opus dans des délires encore plus fous que ceux proposés par Cold Steel III-IV, au point où j'avais juste envie de finir le scénario principal rapidement pour passer mon temps dans le Reverie Corridor.

De l'autre, c'est un épisode novateur, avec une structure qui s'éloigne des standards de la série, plus encore même que Sky 3rd. Il offre ainsi:
-Un gameplay peaufiné aux petits oignons, à la fois rapide et fun, mais aussi tactique et bourré de personnalisation;
-Une densité de contenu impressionnante, avec notamment BEAUCOUP de mini-jeux et de quoi s'occuper pendant des dizaines d'heures après la fin du scénario principal;
-L'OST qui est meilleure que CSIII et CSIV, avec enfin quelques thèmes inspirés (gros coup de coeur pour la musique de combat de la route de C);
-Des Daydream très bien écrits, qui sont en fait le meilleur aspect scénaristique du jeu et qu'il faut faire absolument pour avoir un peu de développement des personnages!

Fondamentalement, ce n'est pas le meilleur des Trails...mais il faut bien reconnaître que Falcom a essayé de sortir des sentiers battus en proposant une structure différente et rien que pour ça, Reverie vaut la peine d'être fait.


Valkyrie Elysium ps5
Schwarztraum

le 19/09/2024
6_5 ps5

J'ai eu une petite déception avec ce Valkyrie Elysium. Il est vrai que les critiques n'étaient pas fameuses, mais comme tous les jeux Tri-Ace, je ne m'y fie pas trop car il s'agit avant tout de voir si le gameplay me plait (ce qui est souvent le cas).

Mais même si le jeu a fait un petit effort sur la présentation des Einherjar (surtout par rapport à VP2), et que j'ai apprécié les multiples fins, il faut bien avouer que VE est une expérience frustrante, à de nombreux niveaux:
-Réalisation désastreuse pour un jeu de l'ère PS4-PS5, avec des animations saccadées et du lip-sync foiré (même en japonais).
-Manque de variété dans les environnements, notamment à cause du fait que les missions ont tendance à réutiliser les mêmes lieux.
-L'exploration avait du potentiel mais ils l'ont rendue assez limitée, notamment en sous-exploitant le système du lasso divin.
-Il n'y a que 4 Einherjar, alors qu'il y a d'autres éléments! Du coup impossible de toucher les faiblesses de certains ennemis autrement qu'avec des arts.

Bon, le système de jeu est en fait sympa. Il y a pas mal de choses à prendre en compte et c'est finalement assez technique (j'ai joué en Très difficile immédiatement et j'ai vite ressenti que je ne pourrais pas bourrer bêtement). On prend également plaisir à découvrir de nouveaux Arts et à personnaliser son style de jeu en fonction des armes et éléments.

C'est dommage car on sent qu'il y a plein d'idées mais que le jeu a manqué de budget pour les mettre en valeur.


The Legend of Heroes: Ao no Kiseki psp
Schwarztraum

le 12/09/2024
9_5 psp

J'ai le coeur en morceaux, après avoir fini la duologie Crossbell.

On atteint ici le paroxysme de la série des Trails, avec un équilibre entre tous les éléments tel qu'on ne peut que crier au chef d'oeuvre, une fois la superbe fin admirée.

L'OST est une pure merveille, dans la lignée de son prédécesseur. En plus, le jeu a des moments avec VOIX pour la première fois de la série? C'était juste dingue, rien que dans le prologue j'étais en extase devant le travail des VA!

Le système de combat est parfaitement dosé, avec la possibilité (nouvelle) de "SKIP" les animations franchement bienvenue. Les Master Quartz (nouveauté également) sont ici dans leur meilleure représentation, car on a une sorte de mix entre le système des Sky et des Cold Steel. Il y a une tonne de combats sacrément difficiles mais jamais infranchissables (surtout si on accepte de perdre certaines batailles).

J'avais lu quelque part que les Arts étaient trop puissants par rapport aux attaques dans cet opus, mais même en Hard, mon personnage le plus fort était un combattant physique! Cela prouve qu'on peut réellement jouer à cet opus comme on le souhaite.

Le Special Support Section est de loin mon groupe préféré, ils sont à la fois adultes et classes, drôles et jamais hors de propos. Même Lloyd a su être touchant, alors qu'il a quelque peu subi le même traitement que Rean par moments.

Le scénario est vraiment progressif ici, avec moins de climax en fin de chapitre (ce qui rend le jeu moins prévisible que Zero), mais une fin de jeu absolument parfaite. La deuxième partie du jeu (qui est en fait le chapitre Epilogue) a réussi à transmettre tant de sentiments qu'il m'est impossible de les coucher par écrit. Je peux juste dire que peu de jeux arrivent à rester dans le bon dosage pour la fin, mais celui-ci en fait partie.

Enfin, il faut parler de l'implication de ce jeu dans la série des Trails...tous les événements qui s'y retrouvent sont tellement bien amenés, et contextualisés. J'adore d'ailleurs comme le jeu s'inscrit comme le préambule d'un arc plus gros à merveille, sans être toutefois sans enjeux. Et pour le coup, les antagonistes sont tous très réussis - c'est ce qui manquait un petit peu à Zero, en fait!

Bien entendu, il y a quelques problèmes de rythme inhérents à la série, et un petit manque de qualité de vie par moments (retour au Merhkaba?) mais franchement rien qui vienne vraiment gâcher cet opus enchanteur de bout en bout.

Si on le met de pair avec Zero, ce diptyque forme de loin un des meilleurs JRPGs de tous les temps. Chapeau, Falcom. Je t'aime, Crossbell...

Le moment clé: La fin du chapitre 4, et une bonne partie du dernier chapitre si on se concentre sur l'aspect scénaristique.


The Legend of Heroes: Zero no Kiseki psp
Schwarztraum

le 21/08/2024
9 psp

Il y a des jeux comme ça, qu'on sait immédiatement qu'ils vont nous prendre aux tripes.

Dans le cas de Zero no Kiseki, c'était un tout: le trait si particulier des personnages, l'ambiance de la Cité-État, le fait que les personnages soient adultes, la police qui résonnait bien plus que les Bracers pour moi, les quelques bribes d'OST que j'avais déjà entendues par hasard...

J'ai donc attendu un peu avant de me lancer dans ce que je supposais, instinctivement, être ma partie préférée d'une de mes sagas favorites. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu.

Une ambiance mature (entre police, mafia et corruption), des personnages absolument fantastiques, une OST divine, un système de jeu parfaitement calibré...et en plus, le scénario est une bombe? Chaque chapitre apporte sa pierre à l'édifice, et je ne peux qu'être dythirambique sur la qualité dingue des dialogues en particulier dans cet opus des Trails.

J'avais beaucoup aimé les Sky, mais il faut avouer que l'arc Crossbell est bien plus marquant, bien plus court et donc plus condensé, moins classique.

On ne peut que remercier Falcom de nous proposer toujours autant de chefs d'oeuvre, année après année. Mais ceux-ci sont au sommet de leur art dans cette duologie, et ce n'est pas rien.

Le moment clé: Le Schwarze Auction et l'intermission.


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