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122 commentaires
Baten Kaitos: Les Ailes éternelles et l'Océan perdu gc
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 02/01/2015
4_5 gc
Des similitudes avec CC, mais inférieur a tous les niveaux et de loin, ou presque. Pendant 30 heures on se fait chier (ya pas d'autres mots) a visiter l'univers du jeu, totalement sous-exploité (les éléments de l'univers sont certes nombreux, mais s'ils n'apportent rien...). En gros il ne se passe absolument rien. Le doublage US est minable, les cut-scene sont bidons, le design est affreux (l'originalité ne fait pas la qualité). La bande son est pas mal, mais c'est pas du tout le meilleur travail de Sakuraba. Les décors sont fabuleusement beaux par contre. Le gameplay est tres limité au début, et catastrophique. Aléatoire, contraignant, des combats qui durent... j'ai presque décidé d'arreter le jeu apres quelques heures. Le gameplay révele sa richesse sur la fin, les possibilités devienennt nombreuses et intéressantes, et les défauts sont en partie gommés. Une histoire se met en marche, mais la mise en scène pathétique fout tout en l'air. Ca ne prend jamais, ca manque cruellement de crédibilité. Aucun perso charismatique, aucune émotion, aucune fantaisie malgré un univers s'y prêtant... pas grand chose a retirer de ce jeu monstrueusement surestimé (j'ignore pourquoi, chaque fois que je demande, on me répond "et pourquoi t'aimes pas?"...), a moins que les décors soient pour vous l'élément le plus immportant d'un RPG, comme Feid. Heureusement qu'au fur et a mesure le gameplay prend du temps a etre exploité au maximum, sinon le jeu serait une corvée.
Dragon Quest VI snes
Spiriel

le 02/01/2018
4_5 snes
Enfin fini DQVI ! A ma connaissance, il n'y a pas de compteur de durée, mais j'ai du dépasser les 100 heures je pense, et j'étais juste en terme de levelling à la fin.

Le jeu est une illustration lumineuse du choix de la quantité aux dépens de la qualité. Très peu de soin est apporté à l'intrigue, au scénario, aux personnages et aux dialogues. Pourtant, le nombre d'évènements insignifiants qu'on doit traverser est étourdissant. Le pire dans tout ça, c'est qu'on trouve plusieurs bonnes idées. Le monde du rêve qui existe tant que des personnes les ont vécu dans le monde réel... Seulement, tout est traité superficiellement. Au final, DQVI est un jeu incroyablement fastidieux.

Le gameplay est un peu dans le même goût. Ca prend un temps fou d'avancer dans les jobs, des quêtes annexes (slime arena, style contest...) sont très longues à terminer. Pas de gros défaut dans tout ça, les combats se déroulent correctement, mais l'interface n'a pas une ergonomie idéale, loin s'en faut. Les lieux n'ont que peu d'intérêt, mais ce qui les transforme en corvée est la fréquence des combats : un combat de 40 secondes environ toutes les 6 ou 7 cases, soit 3 secondes de déplacement. Difficile alors de conserver une cohérence dans son exploration, et c'est encore plus de temps de perdu...

Graphiquement, le jeu n'est pas moche mais n'est pas au niveau des autres RPG de fin de vie de la SNES. Rien d'extraordinaire, idem pour la bande-son.

Malgré tout, bien qu'on passe la plupart du temps à ne pas savoir pourquoi on fait les choses, voire à ne pas savoir ce qu'on fait, difficile de renoncer à poursuivre le jeu. Je ne parlerai pas d'addiction, le mot est bien trop fort, mais plutôt de cette sensation qu'on a lorsqu'on débloque une nouvelle zone (puisque c'est sur ce principe unique que repose 95% du scénario, sans justification ou motivation) qui se rapproche du sentiment d'obligation qu'on éprouve face à un puzzle presque fini de le terminer... sauf qu'ici on découvre à plusieurs reprises qu'on est finalement très loin de finir !

Fidèle à la réputation de la série, le jeu oblige rapidement à monter en niveau, mais au bout d'une dizaine d'heures, je n'ai plus ressenti le besoin de le faire... jusqu'au boss final, ardu comme il faut.

Le plus mystérieux pour moi dans tout cela, c'est que DQVI était le blockbuster de son époque, et le plus gros succès de JV japonais de l'année me semble-t-il, et pourtant il est des années en retard par rapport à des RPG sortis avant (Phantasy Star VI, FFVI et même CT), y compris graphiquement. D'un point de vue purement industriel, cela m'intrigue fortement. Il devait avoir le plus gros budget de l'époque : où est passé l'argent ? Bon, la réponse est certainement dans la poche des développeurs, mais je trouve ça fou qu'ils n'aient aucun besoin de se renouveler, ou simplement de suivre les évolutions du genre, quand on voit comme les FF cherchent à réinventer la roue à chaque fois, comme un impératif à dessiner soi-même le chemin à suivre pour le genre, histoire d'être le premier à l'emprunter, avec les risques que cela implique (l'histoire récente est particulièrement prolixe à ce sujet). Comme un chèque en blanc que les japonais renouvellent à chaque sortie de DraQue. On me répondra forcément que je l'ai pas compris l' "essence" d'une série comme Dragon Quest, puisqu'il s'agit de mon premier (et assurément de mon dernier). C'est certainement vrai ! Je reste convaincu que si ces jeux avaient porté un autre nom, non seulement ils auraient eu bien moins de succès en terme de ventes (mais cet aspect marketing sur un nom prestigieux n'est pas propre aux DQ), mais également en terme d'appréciation. Le fait qu'un jeu s'appelle Dragon Quest entraîne une indulgence chez les japonais qui dépasse l'entendement. Même s'il peut exister des biais en occident, je ne crois pas qu'il existe des phénomènes de fidélité à une telle échelle. Oui, on trouvera des gens à crier au génie à chaque sortie d'Apple, mais les détracteurs seront également nombreux. Cela ne semble pas être le cas au Japon pour les DraQue, et il s'agit d'un véritable miracle économique, un modèle que tout industriel rêverait d'appliquer !
Final Fantasy VIII play
Spiriel

le 02/01/2012
Edité le 02/01/2015
4_5 play
En terme de fiction, Final Fantasy VIII est un gros ratage. Le scénario, très maigre au final, repose sur des rebondissements absurdes, et à la limite du grotesque dans le CD3. Cette absence de lien cohérent entre les scènes cinématiques (qu'on jurerait réalisées avant que le scénario ne soit écrit) ne serait pas rédhibitoire si l'histoire s'appuyait sur des personnages qui maintiennent un intérêt constant et une certaine ambiguïté, voire un mystère. Seulement, les Cid, Edea, Seifer, Raijin et Fujin, sans parler des ennemis principaux qui apparaissent pour se substituer aux précédents dans le CD3, ne sont travaillés que comme des prétextes, jamais comme des personnages à part entière. Outre Irvine dont je sais juste à quoi il ressemble, les PJ secondaires que sont Selphie, Zell et Quistis (pourtant intéressante au tout début) sont attachants mais assez transparents. Reste le couple central, qui ne devient véritablement le cœur du jeu qu'à partir du CD3, et plutôt similaire à Cloud/Aerith, en un peu moins subtil mais touchant malgré tout. La dimension romanesque réclamée par le jeu est donc loin d'être atteinte, malgré un talent évident de SquareSoft à faire vivre son petit groupe d'individus.

Quant à l'école militaire, elle ressemble plus à un lycée classique qu'autre chose. Néanmoins, la mission de subtilisation de wagon est réussie(au contraire des missions suivantes, dont l'exécution est automatique et très confuse, y compris celle qui conduit au dernier lieu), d'autant plus qu'on s'amuse de l'amateurisme inattendu du groupe à Linoa.

Le système de jeu est déséquilibré et plutôt absurde, mais finalement on se prend à pomper les magies des ennemis lorsqu'on en découvre une nouvelle. On peut toutefois regretter qu'en définitive, c'est l'association des G-Force qui fait la "personnalité" du PJ, plus que le PJ lui-même (le système de matérias de FFVII n'atteignait pas une telle extrémité)
Presque pas de lieux à proprement dit à part le tout dernier. J'ai passé beaucoup d'heures sur le (très bon) jeu de cartes, récupérer les magies et objets pour les armes, ainsi que certains bonus fortement recommandés avant le lieu final, ce qui donne un corps de jeu franchement court, mais au moins ne tourne-t-on pas en rond.
Techniquement, le jeu est sans surprise pour la franchise, donc très bon. Idem pour les compositions d'Uematsu, valeur sûre de la saga jusqu'au 9.

Beaucoup de points négatifs et assez peu de positifs, mais je reconnais néanmoins y avoir joué sans me forcer, loin de là. Il reste cependant l'un des plus faibles de ceux que j'ai fait (4 -> 10).
Grandia II play2
Spiriel

le 22/11/2003
4_5 play2
Un systeme de combat frisant la perfection. le jeu se fait pied au plancher jusqu'a la fin. A part le passage de melfice le scenar est assez plat, et l'ambiance generale pourrait etre plus travaillee. Un bon jeu qui ne laisse pas des souvenirs inoubliables.
Grandia II pc
Spiriel

le 22/11/2003
4_5 pc
Un systeme de combat frisant la perfection. le jeu se fait pied au plancher jusqu'a la fin. A part le passage de melfice le scenar est assez plat, et l'ambiance generale pourrait etre plus travaillee. Un bon jeu qui ne laisse pas des souvenirs inoubliables.
Shining Force II md
Spiriel

le 04/10/2004
Edité le 02/01/2015
4_5 md
Shining force 1 était un excellent jeu pourtant bourré de défauts, ce qui laissait entrevoir une bombe ultime en gommant ces défauts (ça viendra avec Shining force 3). L’épisode 2 corrige certains défauts de gameplay, introduit des phases d'exploration sur la carte du monde, mais n'atteint toujours pas la quasi-perfection. La faute à des méchants peu charismatiques (ou sont Mishaela, Kane... SF-CD est encore mieux de ce point de vue), des combats de difficulté très variable (le combat de la pieuvre est particulièrement pénible), par conséquent des persos très durs a monter (la tortue me vient a l'esprit). Le scénario est assez faible mais bon c'est pas catastrophique. Le jeu a certainement apporté sa pierre à l'édifice, mais il supporte difficilement la comparaison aujourd'hui avec d'autres jeux plus aboutis (sans parler de sa suite).
Suikoden IV play2
Spiriel

le 23/09/2006
Edité le 02/01/2015
4_5 play2
Très loin du niveau des autres Suikoden, mais un honnête RPG malgré tout. Les déplacements en bateau sont trop longs. On ne combat qu'avec 4 persos. Globalement c'est le moins bon casting de la série (même s'il y a quelques bons persos, comme Mitsuba ). En fait, le jeu ne semble pas fini. Ils ont oubliés la mise en scène. On a l'impression qu'il manque des bouts de scénario (certains sont dans le Tactics). Une histoire très légère, pour la découverte d'une partie du monde de Suikoden pas vraiment en relation avec le reste (ce qui en fait un épisode un peu inutile de la série). Mais malgré l'aspect anecdotique du jeu (et de la bande son, à part quelques morceaux), il reste agréable à jouer. Enfin, là ou les autres suiko sont très intenses, celui là se joue tranquillement, sans se presser.
Final Fantasy V snes
Spiriel

le 24/09/2004
4 snes
Moi aussi j'ai fait FF5 car les musiques m'attiraient, et aussi parce que Synbios m'avait dit qu'il le trouvait mieux que le 6 (il s'est rétracté depuis). J'ai compté le nombre de pixels que font les sprites en hauteur : 16! (déjà le fait de pouvoir les compter n'est pas bon signe...). C'est vraiment moche. Le gameplay est surtout axé autour du système de jobs. Ca a l'ait intéressant comme ça, mais en fait ça devient pénible. Parce que pour ne pas se prendre violemment la tette dans les lieux, il faut avoir ses skills développés. Mais pour ça il faut développer les jobs à faible caractéristiques. Tout ça pour dire que sur la fin je me suis pris la tête avec les jobs (j'y jouais donc 1 heure de temps en temps) pour pouvoir finalement dérouler le dernier lieu sans problèmes. Sinon le scénario est plutôt indigent. Bon je suis un peu sévère, mais il n'y a aucune originalité, aucun réel intérêt. La mise en scène est effectivement catastrophique, ce qui signifie que plein de persos vont se sacrifier mais ya rien a faire on s'en fout! tout le contraire d'un Suikoden. Il y a bien mieux a faire sur SNES. Vraiment!
Final Fantasy V play
Spiriel

le 24/09/2004
4 play
Moi aussi j'ai fait FF5 car les musiques m'attiraient, et aussi parce que Synbios m'avait dit qu'il le trouvait mieux que le 6 (il s'est rétracté depuis). J'ai compté le nombre de pixels que font les sprites en hauteur : 16! (déjà le fait de pouvoir les compter n'est pas bon signe...). C'est vraiment moche. Le gameplay est surtout axé autour du système de jobs. Ca a l'ait intéressant comme ça, mais en fait ça devient pénible. Parce que pour ne pas se prendre violemment la tette dans les lieux, il faut avoir ses skills développés. Mais pour ça il faut développer les jobs à faible caractéristiques. Tout ça pour dire que sur la fin je me suis pris la tête avec les jobs (j'y jouais donc 1 heure de temps en temps) pour pouvoir finalement dérouler le dernier lieu sans problèmes. Sinon le scénario est plutôt indigent. Bon je suis un peu sévère, mais il n'y a aucune originalité, aucun réel intérêt. La mise en scène est effectivement catastrophique, ce qui signifie que plein de persos vont se sacrifier mais ya rien a faire on s'en fout! tout le contraire d'un Suikoden. Il y a bien mieux a faire sur SNES. Vraiment!
Soleil md
Spiriel

le 03/11/2012
4 md
Plutôt amusant mais quand même assez court et faiblard.
Suikoden Tierkreis nds
Spiriel

le 03/11/2012
Edité le 02/01/2015
4 nds
Joli design et persos attachants mais c'est tout. Rien à voir avec la série principale, donc.
Tales of Eternia play
Spiriel

le 28/11/2004
Edité le 03/01/2015
4 play
C'est le premier tales of que j'ai fait, et la première chose a dire est que les combats sont originaux (enfin pas par rapport aux autres tales of !!), et améliorés par rapport au phantasia. Le jeu est d'une beauté époustouflante. Les personnages sont sympathiques, mais le character design est déroutant pour Reid et Farah. Une ambiance fort agréable, de l'humour, certes moins présent que dans le phantasia, même si pas toujours drôle. Cependant il est long, et on fait et refait un peu toujours la même chose, ce qui finit par ennuyer. Le scénario est tout de même faible pour un jeu de 50h environ. Pas inoubliable et beaucoup trop cliché. Il y a mieux à faire sur PSX.
Tales of Eternia psp
Spiriel

le 28/11/2004
4 psp
C'est le premier tales of que j'ai fait, et la premiere chose a dire est que les combats sont originaux (enfin pas par rapport aux autres tales of !!), et améliorés par rapport au phantasia. Le jeu est d'une beauté époustouflante. Les personnages sont sympatiques, mais le chara design est déroutant pour Reid et Farah. Une ambiance fort agréable, de l'humour, certes moins présent que dans le phantasia, tout ca fait de ToE un bon jeu. Cependant il est long, et on fait et refait un peu toujours la meme chose, ce qui finit par ennuyer. Le scénario est tout de meme faible pour un jeu de 50h environ. Pas inoubliable. Il y a mieux a faire sur PSX.
Ar Tonelico: Melody of Elemia play2
Spiriel

le 06/08/2011
Edité le 02/01/2015
3_5 play2
Pas beaucoup d'idées dans ce RPG à la finition plutôt soignée, ce qui contribuerait presque à sa fadeur. On prend assez vite la mesure du gameplay, et ensuite aucune surprise ne vient agrémenter l'aventure, hormis l'exploration intérieure des reyvateils, qui se révèle très proche dans chaque cas, et encore une fois sans surprise. L'ennui gagne progressivement...
Final Fantasy X play2
Spiriel

le 17/10/2010
Edité le 02/01/2015
3_5 play2
SPOILERS AHEAD
Malgré tout ce que j'en avais entendu dire, et même à cause de cela, Final Fantasy X m'a un peu surpris.
Tout d'abord la linéarité des lieux ne m'a posé aucun problème. Au fond, ils sont là juste pour faire des combats, comme dans beaucoup d'autres RPGs. Par contre ils peuvent être longs à cause d'une fréquence de combats élevée. Il est également impossible de faire d'allers-retours entre les différents lieux pendant très longtemps, ce qui est déjà plus frustrant. Le scénario nous emmène d'un lieu à un autre, en fait essentiellement les cloisters pour le pèlerinage de Yuna, et ce presque jusqu'à la toute fin. Le design des personnages est original, mais on passe vite dessus car ils n'apportent rien comme ils n'irritent finalement pas. L'illustre histoire d'amour entre Tidus et Yuna est contre toute attente probablement ce que l'histoire a de plus intéressant à proposer. C'est pudique, parfois bien senti... par contre on nous balance une scène par-ci par-là pour nous montrer leur complicité se tisser progressivement, ce qui donne une impression un peu artificielle/fragmentaire.

Pour le reste, le jeu m'a déçu. Déjà, le travail d'Uematsu est pour le moins discret contrairement aux 6 opus précédents. Aussi, j'avais cru comprendre qu'il était doté d'un scénario passionnant et d'un gameplay addictif. Ce dernier repose quasi-exclusivement sur le sphérier, qui n'est pas mauvais en soit mais donne l'impression de grandes possibilités de customisation alors qu'en réalité les profils sont déjà grossièrement définis pour chaque personnage. Le fait d'être forcé de switcher les personnages lors des combats pour que chacun gagne l'expérience est la source de l'implication qu'on leur consacre. Au final, le système est loin d'être aussi riche que celui de FFVII par exemple, pour rester dans la saga, mais ça se joue bien. Par contre, les boss sont rendus très faciles par le nombre ahurissant d' "armes" surpuissantes à notre disposition. Si on réunit les overdrives de chaque personnage, ceux des aeons (Bahamut est abusé), les sorts surpuissants et les objets en nombre aux effets colossaux, c'est vite fait d'allumer les différents boss, et même très rapide. Étrangement, mais comme dans d'autres FF, certains ennemis normaux sur la fin étaient imbattables pour moi, ou vraiment trop dangereux pour ce qu'il rapportent, entraînant ma fuite systématique ;p. Des boss plus simples que des ennemis aléatoires, ça casse le côté stressant et décisif des boss...

Je n'ai aucune antipathie pour les personnages, mais à part éventuellement le couple central, ils sont franchement superficiels, avec un ou deux traits de caractère et c'est tout. L'histoire est d'une fadeur extrême, me faisant penser au brouillon d'un collégien pour sa première fiction. Projection dans un autre monde, rencontre quasi-immédiate de la plupart des autres personnages, et pèlerinage pour récupérer les aeons jusqu'au dernier lieu du jeu, alors que les Tales of réservent un peu plus de scénario une fois les esprits récupérés. Très explicitement, le scénario puise son inspiration de Final Fantasy VII pour les problèmes/motivations de son héros et de son méchant, de Xenogears pour le côté critique de l'institution religieuse beaucoup trop démonstrative pour avoir la moindre force de conviction, et surtout Chrono Cross pour son univers hétérogène et exotique. Mais la différence de niveau entre ce dernier et FFX est immense, tant au niveau du background (origine de cet assemblage très divers), de la structure scénaristique (très forte bien qu'incomplète dans CC alors que les rares éléments scénaristiques de FFX, autour du rêve, sont d'une grande confusion), mais surtout au niveau de la mise en scène.

Et là, FFX fleure bon l'amateurisme. La démarche des concepteurs du jeu est immédiatement lisible, à savoir emmener le joueur dans différents lieux pour un dépaysement maximal, le faire passer d'une émotion à une autre. Voila en réalité la finalité de cet univers varié et coloré : des cinématiques fascinantes (reconnaissons-le, encore en 2010) mais sans interaction avec l'histoire ou les personnages. Ainsi jamais le potentiel de ces scènes n'est exploité, ce qui est parfois sidérant. Par exemple, assez tôt dans le jeu, on voit Yuna danser pour "libérer" les esprits des morts. La scène est splendide, avec de l'eau qui se soulève... tout ça sans intensité dramatique, sur fond de voix-off de Tidus qui se souvient (ah oui, trop de voix-off aussi, souvent insupportable). Le résultat est plat, c'en est presque un miracle. C'est là tout le problème. "Là tu fais des combats, là tu admires les décors, là tu écoutes la cut-scène..." Tout est délié, donnant une impression très mécanique. Les épisodes de la tentative de tuer Sin (un peu gros le symbole du nom, surtout qu'il n'est pas approfondi) avec les machines ou encore la destruction de la ville Al Bhed ne sont que des épisodes, pas préparés par ce qui précède, pas exploités par ce qui suit. Je ne me remets toujours pas de la scène où Rikku intègre le groupe, mais elle symbolise bien le problème. Un gars avait dans l'idée qu'une jeune et jolie fille apparaissant au grand jour après avoir retiré une combinaison de plongée, ca le ferait. Ben... il a pas tort, mais ça se contextualise une scène visuelle ! Dans Chrono Cross, lors des évènements clés, les personnages s'incarnent et réagissent à ces évènements, parfois réussissant à les modifier, et c'est ainsi et pas autrement que le joueur apprend à les connaître, et pas dans des scènes dédiées à développer tel ou tel personnage. Cela donne des scènes mémorables. Ici, seule l'image a été travaillée pour marquer les esprits.

Je ne peux pas dire que le jeu est insupportable (il se montre nettement moins insistant sur le background qu'un Tales of the Abyss), mais l'envie d'y jouer s'est dissipée progressivement et l'impression qu'il me laisse est très ténue. En tant que fiction, le jeu ne propose presque rien, la critique de la religion évoquée dans l'article par Feid est insignifiante. Restent des combats relativement efficaces, des personnages aux caractères facilement identifiables, et une romance qui finalement est abordée de façon trop passagère sachant qu'elle est le principal attrait du jeu.
Landstalker: The Treasures of King Nole md
Spiriel

le 22/11/2003
Edité le 02/01/2015
3 md
Quoiqu'en disent les (nombreux) fans, le jeu est fort répétitif, et déborde de cette naïveté un peu crétine assez courante à l'époque. Il n'est pas impossible également de s'offusquer de l'absence de scénario. Néanmoins, les graphismes et l'ambiance le détachent du commun des jeux. J'avais été écœuré à l'époque par la difficulté de maniabilité en vue isométrique, en grande partie responsable du fait que mon expérience de jeu a été une corvée. La note sera significative lorsque je le referais (peut-être un jour).
Suikogaiden Vol.1: Swordsman of Harmonia play
Spiriel

le 03/11/2012
Edité le 02/01/2015
3 play
Ultrafan de la série, je n'ai pu apprécier ce visual novel en japonais...
Pas convaincu de son intérêt, toutefois.
Tales of Vesperia xb360
Spiriel

le 17/08/2012
Edité le 02/01/2015
3 xb360
Pas particulièrement fan de la série, je me suis laissé tenter par ce ToV aux critiques élogieuses et au héros à la réputation très flatteuse. En réalité, à part des broutilles, le cahier des charges des Tales of est scrupuleusement respecté. Le casting recycle toujours les mêmes archétypes, avec un héros un poil moins naïf qu'à l'accoutumée mais débitant un grand nombre de sentences moralisatrices en tout genre. Le design et le gameplay sont sans surprises mais efficaces, au contraire d'une bande-son sans puissance.
On retrouve en particulier un des plus gros défauts récurrents de la série. Pour donner l'impression d'un background étoffé, on nous assomme de vocabulaire fumeux et les personnages nous soûlent d'explications futiles dont on se désintéresse totalement. Le pire est que le scénario veut se reposer dessus et n'a au final aucune structure, se contentant d'être une poursuite de différents ennemis. Rien ne vient jamais justifier l'évolution des rapports avec les différents PNJ, et finalement on ne comprend rien, à part qu'on avance dans le jeu. Comme d'habitude, le jeu souhaite développer des relations entre les différents PJ, mais il ne fait que répéter la même chose encore et encore, avec toujours le même humour. A ce titre, beaucoup de clichés habituels sont réunis
(Raven, qui doit avoir la trentaine, est constamment qualifié de vieux, tellement qu'en réalité il est déjà mort !)
.

Alors voilà, on se concentre sur la customisation de ses persos, et on attend distraitement la fin du jeu. La série va-t-elle essayer un jour d'être intéressante?

Light Crusader: Le Mystère de Green Rod md
Spiriel

le 04/10/2004
Edité le 02/01/2015
2_5 md
voici mon deuxieme A-RPG en vue isométrique. C'est décidé, c'est mon dernier! Pourtant Light Crusader m'a moins dégouté avec cette vue que Landstalker, les sauts n'étaient pas infaisable, même si cette vue est toujours aussi anti intuitive. Light crusader c'est des graphismes fins pour un design degueulasse, une ambiance moisie, aucun scénario, des jolies mélodies avec une qualité du son assez déplorable, des énigmes assez faibles tout de même dans l'ensemble, et une durée de vie courte mais bon c'est pas un mal, ca nous permet de finir le jeu ^^. Franchement, passez votre chemin.
Tales of the Abyss play2
Spiriel

le 26/03/2007
Edité le 02/01/2015
2 play2
J'ai jamais vraiment aimé les To, mais celui la m'a profondément irrité, presque plus que ToS. Contrairement aux autres To, très peu de lieux, et sur la fin on repasse la ou on est deja allé. C'est pour laisser la place a un scénario dantesque? Bah non. On nous ballade d'un endroit a un autre, juste pour avoir des pov' dialogues répétitifs, et parfois énervant au plus haut point quand il s'agit de parler d'hyperrésonnance, miasma, les anneaux, blablabla. Ca tient pas debout, ca fait pitié, c'est lourd, et ils insistent jusqu'a ce que mort s'en suive. Les persos sont moins crédibles que jamais, des réactions improvisées pour permettre d'éculer cette bonne vieille morale écoeurante. Rien a sauver dans les persos, ni les méchants (qu'on combat environ 3 fois chacun histoire de recycler, ils sont tellement bien ca serait dommage!). Le gameplay... ca va mais c'est vite répétitif le temps réel comme ca. L'intro est très bonne, et sur la fin les ziks sont vraiment chouettes. Je déconseille ce jeu a toute personne n'ayant pas envie de jouer pour jouer. Tales of Legendia est bien plus recommandable.
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