bandeau
avatar Guest
Login|Inscr.
sign
Commentaires de Shadow avatar
fiche
Trier par : Date | Support | Nom | Note
89 commentaires
Tears to Tiara II: Heir of the Overlord play3
Shadow

le 20/03/2016
8 play3
Tears to Tiara II, je me suis demandé pourquoi un tel titre quand Atlus a annoncé la localisation anglaise, et j'ai été rassuré de savoir qu'il n'est pas nécessaire de connaître le premier opus pour apprécier celui-là. Bon dans la réalité, il y a bien quelques scènes vers la moitié du jeu qui sont assez délicates à appréhender, car on retrouve des personnages de Tears to Tiara, mais ils n'ont pas une implication personnelle dans les évènements de l'histoire.

Alors du coup T3I2 (ça fait formule de chimie~) c'est l'histoire bien connue d'un royaume opprimé par un envahisseur cruel qui a réduit un peuple entier à l'esclavage. Dis comme ça on pourrait se dire qu'on va s'ennuyer, sauf que la narration est d'une telle richesse, qu'on saura dès les premières heures si on va accrocher ou pas. D'ailleurs le prologue est un excellent test en soi : seuls resteront les joueurs qui ont supporté le fait de commencer un RPG par 5 heures à lire des textes. Même Suikoden V tente maladroitement d'inclure quelques phases de gameplay dans le même temps! On sent donc très vite l'inspiration VN du jeu, qui se cherche encore à certains moments entre ce genre et le RPG ; heureusement en prenant moins de temps (tout au plus deux heures deux ou trois fois sur une partie). Alors certes le character design est de qualité, les musiques fonctionnent aussi bien que la qualité d'écriture du script, mais ce n'est pas une expérience pour tout le monde...

Abandonner le jeu pour cette raison serait pourtant passer à côté d'un Tactical fourmillant de bonnes idées de gameplay, avec des affrontements vraiment stratégiques, où la moindre erreur peut nous faire perdre une unité. La customisation prend une part de temps hors-combat assez importante, et chaque personnage a ses particularités qui font qu'on finira par avoir besoin de ses services et c'est vraiment bien pensé à ce niveau-là. De même, chaque carte ou presque propose des spécificités qui font qu'on va aborder la plupart des combats avec une nouvelle approche. Pour conclure sur cet aspect, on peut préciser que le jeu s'adapte au joueur et non l'inverse : il est possible à tout moment de changer la difficulté (3 niveaux), ainsi que de revenir quelques tours en arrière pour modifier une action qui aurait eu de fâcheuses conséquences... T3I2 aurait donc fait un très bon Fire Emblem-like, s'il avait su faire l'économie de quelques longs dialogues. En l'état il reste cependant très largement digne d'intérêt pour les amateurs du genre sur PS3.
The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel play3
Shadow

le 20/03/2016
8 play3
Avec les Kiseki, Falcom a crée une véritable série dans la série des The Legend of Heroes et en 2015, c'est avec plaisir qu'on a pu apprendre qu'Xseed allait localiser en anglais un nouvel opus. Trails of Cold Steel donc, c'est l'histoire d'un jeune homme qui intègre une académie militaire pour se trouver une place dans le monde, et peut-être aussi pour se trouver tout court. Mais en jouant on comprend très vite que TOCS c'est aussi l'histoire de la petite Mint, qui essaie malgré toute sa maladresse de prendre soin de son oncle de professeur ; c'est l'histoire de Patrick le noble qui n'est peut-être pas si arrogant qu'il en a l'air ; ou encore celle d'un amour destiné à rester à jamais à sens unique... Bref, chaque élève de l'académie a le droit à un bon développement, pour peu qu'on prenne le temps de s'y intéresser en effectuant différentes quêtes annexes. Et l'univers bénéficie du même soin, avec des articles de journaux, différentes factions avec une vision bien précise du type de gouvernement à mettre en place, des alliés surprenants... Bref on ne s'ennuiera pas une seconde dans TOCS, pour peu d'aimer lire ; car le jeu est bavard, c'est certains.

Quant au gameplay, il reste assez simple : le level up améliore les statistiques des héros et les fournit en nouvelles compétences, mais on peut également modifier à tout moment les magies dont on dispose, en déplaçant des quartz sur une sorte de mini-sphérier. Le jeu impose assez régulièrement la constitution de l'équipe au joueur, ce qui est intéressant dans la mesure où l'on est ainsi amené à essayer tous les personnages jouables. Les combats sont assez stratégiques et pour ceux qui recherchent un bon challenge, il sera intéressant d'essayer le mode difficile dès la première partie.

Question durée de vie, le jeu peut se terminer en 40 heures probablement, si on évite la plupart des annexes, mais dans le cas contraire on double facilement ce temps de jeu ; sachant que chaque annexe doit être accomplie au sein même d'un chapitre, vu qu'on ne reviendra jamais dans un même lieu. C'est un peu, avec la faible réalisation technique, le seul vrai reproche qu'on a envie de faire au jeu : en plus d'être bavard, il coupe l'herbe sous le pied à quiconque voudrait explorer son vaste univers, puisque chaque zone est très cloisonnée. S'écarter de la tâche en cours est vain, on sera rappelé à l'ordre par ses coéquipiers... Je garderai en souvenir de ce jeu les magnifiques musiques, ainsi que le doublage anglais d'excellente facture. Cet accompagnement sonore permet de véhiculer pas mal d'émotions lors des scènes-clés, notamment la scène de clôture. Une fois le jeu terminé il ne reste donc plus qu'à attendre la sortie anglaise de Trails of Cold Steel II pour fin 2016!
Hyperdimension Neptunia play3
Shadow

le 24/10/2015
5 play3
HyperDimension Neptunia est un concept bien connu en 2015, et pourtant l'originalité de son univers est restée intact. La guerre des consoles est symbolisée dans ce jeu par quatre continents, dirigés chacun par une déesse tirant ses pouvoirs de la foi de son peuple. Passée cette originalité, il faut bien avouer que le plus gros défaut du jeu, c'est sans doute de trop en faire et de ne pas savoir quand s'arrêter. Je veux dire par là qu'il aurait pu être un bon jeu, à mon avis, s'il s'était contenté d'une petite quête principale d'une vingtaine d'heures. Au lieu de cela, on se retrouve à devoir subir un RPG au leveling essentiel pour avancer, hachant cruellement le rythme de l'aventure.

Au rang des qualités du jeu, il y a donc essentiellement le charme d'un univers nous proposant bon nombre de scènes très cocasses, et le plaisir de la découverte. Effectivement le gameplay a le mérite d'attirer le joueur par les différentes possibilités proposées en combat. Trois types d'attaques différentes, à combiner avec un système de combo permettant l'utilisation de skills, permettent de s'adapter à toutes les situations. Si seulement trois personnages sont disponibles au début, on peut en fait en débloquer 3 à 7 autres (4 d'entre eux devant être achetés sur le PS Store), ce qui permet de prolonger les chaînes d'action et varier le style de jeu.

Mais comme je l'ai dit, toutes les qualités du jeu sont écrasées par la lourdeur générale qui se dégage de cet HDN. Le temps (réel) paraît s'allonger quand on joue, et ce n'est jamais bon signe. Un certain nombre de détails donnent l'impression au joueur qu'on se fiche de lui : d'abord, les musiques très répétitives et complètement déplacées pour à peu près toutes les situations. Ensuite, le monster design et le level design, de vastes démonstrations du savoir-faire des développeurs en matière de copier-coller. Et enfin, le challenge en dents-de-scie qui déstabilise...

Conclusion, ce jeu propose de très bonnes choses et de très mauvaises contreparties. Pour cette raison, on frôle la médiocrité, passée la découverte. Mais surtout, on continue l'aventure avec une bonne dose de frustration à gérer. De la frustration, parce que les idées sont là, et pas l'exécution...
Wild Arms XF psp
Shadow

le 18/08/2012
8 psp
Un jeu très intéressant pour les fans de tactique pendant l'acte 1. Après ça devient moins "subtil", mais les situations restent assez variées (les objectifs de mission s'accordent bien au scénario, ça force à s'adapter). Les graphismes sont assez fins, on reconnaît bien le bestiaire habituel de la saga. Les artworks sont très jolis et souvent mis en avant. Un bon point pour le jeu. La durée de vie est aussi assez élevée, il y a de quoi faire et des méchants charismatiques pour freiner l'avancée des héros. Un peu comme le passage de la 2D à la 3D, le passage du classical RPG à un autre genre n'est pas toujours réussi... Avec Wild ARMs XF, Media.Vision a réussi son pari.
Hexyz Force psp
Shadow

le 31/10/2010
8 psp
Un peu long au démarrage, Hexyz Force manque peut-être parfois de nous surprendre, mais affirme son identité par l'intermédiaire de son univers et de son gameplay. La profondeur et la fluidité de l'ensemble fait que l'on y revient avec plaisir, ne serait-ce que pour écouter les musiques ou pour découvrir de nouvelles choses. Le système d'alignement menant à plusieurs dénouements permet au joueur de s'impliquer dans le jeu. Hexyz Force constitue donc une oasis au milieu du désert pour les fans de RPG originaux sur PSP. Espérons maintenant qu'Atlus officialise (enfin) la sortie de Blaze Union outre-Atlantique.

+ Le sysème d'alignement : toutes les actions du joueur sont prises en compte
+ La possibilité d'accélérer le déroulement du jeu (dialogues + animations)
+ Une ost qui contribue pleinement à l'atmosphère du titre
+ Présence d'un New Game + et de nombreux Extras
+ Durée de vie idéale, avec deux groupes jouables
+ Le character design de Sunaho Tobe
+ Un gameplay efficace

- Les voix US assez inégales
- Une 3D un peu trop modeste
- La facilité du jeu en difficulté normale
Kingdom Hearts: Birth by Sleep psp
Shadow

le 22/09/2010
9 psp
Difficile de succéder à Ys Seven (BbS est sorti juste après le titre de Falcom aux USA), mais Square Enix s'en sort très bien, en offrant une vision assez différente de l'A-RPG. BbS est comme on pouvait s'en douter très story-driven, encore que là l'histoire a de la consistance (=/ Kingdom Hearts II “V.1”), et paraît la majeure partie du temps crédible (=/ l'opus 358/2 Days). Le gameplay est également très bon, avec une part de customisation importante (à croire que seules les spin-off de la série sont des Action *RPG*). Globalement le soft se distingue de ce que les développeurs nous ont offert jusqu'à présent, dans le sens qu'il a une identité propre, celle de la série est maintenant bien affirmée, et n'a par conséquent plus besoin de reposer sur du fan service (comme les références à Final Fantasy, très rares ici). Si BbS plaît aussi, c'est parce qu'avec lui la boucle est bouclée, ou presque : pour une fois on ne se pose plus 1001 questions après avoir fini le jeu, ça atténue un peu la frustration de voir tout cela s'arrêter. Bien entendu à faire de préférence pour ceux qui ont suivi le scénario depuis le début (disons qu'une poignée de scènes seront plus percutantes même si, hypothétiquement, un néophyte pourrait apprécier le jeu simplement pour son gameplay et le scénario, qui peut dans les grandes lignes se suffire à lui-même...), BbS s'impose néanmoins, et de très loin, comme l'un des indispensables de la PSP.
Ys Seven psp
Shadow

le 02/09/2010
9 psp
Premier Ys développé entièrement pour la PSP par Falcom, cet Ys tranche radicalement avec tout ce qu'on a pu voir de la série jusqu'à présent. Oubliez même les autres Action RPG que vous avez pû faire ; Ys Seven est clairement à part. À vrai dire il ressort une telle frénésie des joutes, que le jeu tendrait presque vers le beat'em all... À ceci près qu'on a bien là un A-RPG, qui nécessite qui plus est une bonne dose de stratégie. Contre les monstres communs, le jeu s'apparente quelque peu aux Tales of de Namco, on attaque et on utilise des skills. Mais parcourir les donjons ne se résume pas simplement à trucider des monstres tous les 2 mètres en écoutant de véritables thèmes épiques, le point culminant de tout le gameplay est atteint lorsqu'on affronte les boss. C'est difficile à expliquer avec des mots, mais dans Ys Seven on perçoit les boss comme une sorte de "récompense", en fait on ne parcourt les donjons que pour les affronter, au final. Ces monstres sont gigantesques et impressionnent surtout dans leur attitude, qui varie au cours du combat ! Si vous croyiez avoir maîtrisé l'art d'esquiver l'ennemi en fonction de l'attaque, il faut alors apprendre à vous adapter. L'effet est garanti : le jeu est des plus prenant. D'autant que les développeurs maîtrisent la machine comme personne : l'action est très rapide, et il n'y a pas un ralentissement, ni de chargement entre deux écrans. Tout cela, sans devoir installer le jeu sur Memory Card. Disposant qui plus est d'une excellente durée de vie et d'une histoire très touchante (la fin m'a fait pleuré, personnellement), Ys Seven est un titre maîtrisé de bout en bout. Précisons pour les sceptiques que le jeu dispose de 4 modes de difficulté, donc tous les profils de joueurs s'y retrouveront.

Accessible à tous (aucune connaissance de la série n'est nécessaire, comme pour Final Fantasy VII en son temps) et d'une qualité peu commune, Ys Seven mérite vraiment toute votre attention.
Castlevania: The Dracula X Chronicles psp
Shadow

le 02/09/2010
9 psp
Un Castlevania un peu à part dans les jeux actuels de la licence, puisque cette itération PSP est un remake d'un épisode très particulier. Chi no Rondo est en effet le dernier opus sorti avant la transformation en titres d'Aventure RPG des épisodes de la licence. On y contrôle Richter Belmont qui doit sauver des jeunes filles emprisonnées (dont une qui devient par la suite jouable !) par les minions de Dracula afin de ressusciter le Dark Lord. Le remake est de toute beauté, avec une 3D en scrolling horizontal vraiment réussie. Le gameplay, s'il est plus souple que la version originale, ne pardonne pas facilement les erreurs, et on devra souvent recommencer un même stage avant d'en voir le bout ! Il n'y a donc pas ici d'exploration comme dans les derniers Castlevania, le tout est très linéaire mais c'est vraiment le cadet de nos soucis ! Et puis on note tout de même la possibilité de visiter des stages parallèles au chemin conventionnel, ce qui rallonge la durée de vie en augmentant la replay value. Enfin, toutes sortes d'objets bonus peuvent être découverts, afin d'écouter les musiques du jeu, ou encore de débloquer la version originale, mais également... Symphony of the Night, l'épisode sorti juste après Chi no Rondo, et le premier MetroïdVania de la série ! Il n'y a donc que de bonnes raisons pour acheter cet UMD, disponible à prix réduit dans la gamme Platinum...
The Legend of Heroes II: Prophecy of the Moonlight Witch psp
Shadow

le 02/09/2010
5 psp
Moonlight Witch fait pâle figure à côté de son aîné (ou successeur ? Allez savoir...). Tout y est similaire, mais en moins bien. Graphismes, musiques, character design, et ce n'est pas le plus grave... Les personnages sont le véritable gâchis, là où le précédent opus en présentait à la psychologie un tant soit peu "réaliste", ici on a le droit à des clichés de niaiserie, le comble étant atteint à la conclusion, clairement présentée comme glauque, et en fait vraiment très... plate. Malgré tout le jeu reste sensiblement le même (forcément, c'est un clone... ou plutôt AToV est un clone... Enfin bref) donc les amateurs du "premier" devraient aller au bout sans trop de mal... Mais on était en droit d'attendre mieux des développeurs.
The Legend of Heroes: A Tear of Vermillion psp
Shadow

le 02/09/2010
8 psp
A Tear of Vermillion m'a tout d'abord marqué pour son scénario assez original dès le départ (pour une fois qu'on ne part pas sauver le monde, mais pour des motivations plus égoïstes quoique toutes aussi nobles en soit...). Le jeu a un bon rythme en dépit de sa linéarité : les musiques changent très souvent, parfois même pour coller à une situation d'urgence par exemple (on entend alors la même musique jusqu'à résolution du problème). Le gameplay n'est pas mauvais mais les combats présentent assez peu de stratégie ; on note cependant une petite originalité bienvenue, l'animal qui nous suit partout et nous offre divers objets, tout en pouvant nous aider en combat. Techniquement le jeu est très réussi, une belle 3D sans ralentissements, et des portraits de personnages très réussis. Comme il a été dit, l'ambiance de ce Legend of Heroes est résolument "sympa", sans grande prise de tête au départ, pour devenir plus sérieuse dans la deuxième moitié (assez tragique à plus d'un titre). Un titre qui devrait plaire à tous les amateurs de classical.
Persona psp
Shadow

le 15/11/2009
7 psp
Persona PSP, c'est un mélange de frustration et de joie. On apprécie en premier lieu l'univers travaillé : il y a pas mal de PNJ avec lesquels discuter, on peut voir ce que chaque membre de l'équipe pense d'une situation... Si les comportements sont stéréotypés, on évite la niaiserie du traitement habituel par le J-RPG de thèmes tels que l'amour ou la trahison. Les personnages apparaissent ainsi très "vrais", et il y a probablement une personnalité qui vous touchera dans le lot (en ce qui me concerne, Maki). Il y a aussi toute la richesse apparente du système de combat, foisonnant de possibilités telles que l'usage d'une arme, d'un fusil, de son Persona (autre facette de chacun des personnages), ou encore la négociation avec les démons afin de les recruter.

Malheureusement, tout cela tombe à l'eau dès lors que l'on réalise le manque d'équilibre entre les Personae ; certains sont quasiment invicibles et peuvent s'obtenir très tôt. La difficulté et la dimension stratégique des affrontements en prend un coup, et elles frôlent le zéro. Le remaniement de l'ost est médiocre, puisque les pistes sont très courtes et ré-utilisées à tout bout de champ. Seules certaines restent intéressantes, et on ne les entend même pas si l'on a choisi un certain chemin (cf ci-dessous).

Car l'intérêt premier de Persona PSP, c'est qu'on vous laisse faire vos choix : libre à vous de presser un bouton plutôt qu'un autre, encore faut-il avoir conscience que vous aurez à en assumer les conséquences. Sur la base de ce principe, on distingue deux parcours possibles : la SEBEC Route, et la Snow Queen Quest. Chacune peut se terminer de deux façons ; enfin, les personnages que vous pouvez y recruter y sont différents (vous avez le choix pour un à deux personnages parmi un certain nombre). Ceci accroît la rejouabilité du soft, si l'on sait toutefois passer outre ses défauts. Persona PSP reste une expérience à découvrir.

Espérons maintenant qu'Atlus accorde le même traitement (sans remaniement orchestral) à Persona 2 IS/EP. Les ventes de ce premier remake ont en tout cas dépasser leurs attentes sur l'archipel...
Valkyrie Profile: Lenneth psp
Shadow

le 28/09/2009
8 psp
Valkyrie Profile : Lenneth est inoubliable à plus d'un titre. Le jeu est tellement réussi sur de nombreux points qu'il serait dommage de passer à côté, quelle qu'en soit la raison. Grâce à son histoire et à ses personnages parfaitement maîtrisés, mais aussi par son gameplay riche en possibilité, le jeu est destiné à un public assez large. Cependant, cela vient au prix d'un investissement conséquent (et ne raisonnez pas qu'à partir de la tranche d'heures donnée), car c'est ce que demande cette oeuvre pour s'apprécier.

+ Nouvelles CG de qualité, graphisme général de toute beauté
+ Durée de vie et replay value pour les hardcore gamers
+ Difficulté bien gérée dans l'ensemble (Mode Normal)
+ Système de combat original et prenant
+ Customisation riche en possibilités
+ Une ambiance unique

- Peut devenir répétitif
- Fin A difficile à avoir sans soluce
- Localisation longue et bâclée pour l'Europe
- Des doublages US peu judicieusement enregistrés
Crimson Gem Saga psp
Shadow

le 22/08/2009
7 psp
Crimson Gem Saga raconte l'histoire d'un jeune soldat auquel il n'arrive que des embrouilles : il termine toujours deuxième dans tout, et même lorsqu'il arrive à accomplir quelque chose (comme sauver une damoiselle en détresse), cela se retourne contre lui... Dur de positiver dans ces cas-là.

Ce RPG à la coréenne se caractérise ainsi par un humour bien senti, prenant souvent le joueur au dépourvu, ce qui est une excellente chose. En revanche, côté background c'est plus mitigé, les personnages et leur histoire étant souvent peu développés. C'est un peu du gâchis car il y avait clairement moyen d'élaborer de manière simple (comme des flash backs), mais les scénaristes ont trop souvent choisi la manière expéditive.

Outre cette déception, le soft se révèle également superficiel dans son gameplay, dans le sens où l'apparente customisation (via un Arbre de Compétences) est au final très limitée (les personnages gagnent le même genre de sorts, et il y a peu de skills passifs (eux, exclusifs à un protagoniste), d'où un Arbre qui finit par devenir inutile assez rapidement). Heureusement au niveau du bestiaire et des attaques exécutées par les monstres, il y a davantage de variété ; on retiendra au final un gameplay accrocheur (il faut rester sur ses gardes pour ne pas se faire surprendre par l'ennemi, et en combat on peut infliger plus de dégâts en appuyant sur un bouton après un coup critique), quoique trop simple et ne permettant pas véritablement la mise en place de stratégie particulière pour emporter la victoire.

Crimson Gem Saga, c'est au final une petite déception. Le jeu a clairement des atouts par rapport à ses homologues japonais (des dialogues bien écrits et rythmés, quelques situations surprenantes, pas de rencontres aléatoires), mais il se révèle un peu trop limité sur beaucoup de plans, pour pleinement satisfaire.
Ys VI: The Ark of Napishtim psp
Shadow

le 13/07/2009
6 psp
J'ai vraiment eu du mal à accrocher sur cet Ys VI. Déjà la conversion PSP n'est pas du tout optimisée (chargements à *chaque* changement de zone, et lecture de l'UMD qui va avec... + quelques freezes), et puis j'ai dû y jouer ni'mporte comment, mais j'ai vraiment trouvé la difficulté brutale. Pour moi c'était un peu "tuer ou mourir" dans ce jeu, parce que dès que je me fais prendre par un ennemi, j'ai rarement eu la chance de m'en sortir sans subir deux ou trois assauts minimum. Alors quand on sait que dans une zone on peut trouver des ennemis assez faibles et d'autres relativement forts juste à côté, parfois...

Au niveau des qualités on a un excellent level design, à base de plate-forme et d'exploration assez plaisante ( enfin quand les "subtilités" du gameplay ne viennent pas tout gêner... Non mais le Dash Jump quoi >< ). Le gameplay reste, heureusement, dans l'ensemble assez simple et les musiques rendent l'expérience appréciable. On a également de très jolis artworks et séquences animées, de vraies perles ! Par contre je trouve franchement le background expéditif, les situations sont grotesques, et pour tout trouver (compendium à compléter) il vaut mieux connaître le jeu par coeur (des objets ne sont disponibles que pendant une période limitée, par exemple).

J'ai nettement préféré la compilation DS, mais je le répète, je n'ai sans doute pas su prendre ce jeu comme il faut.
Blade Dancer: Lineage of Light psp
Shadow

le 24/02/2009
7 psp
Blade Dancer : Lineage of Light est, je pense, un jeu fait pour les amateurs de gameplay : il propose un challenge intéressant, et le système de jeu (les combats et l'alchimie) se révèle très plaisant à exploiter. La durée de vie est également au rendez-vous et le dénouement de l'histoire se démarque singulièrement d'autres RPG... On regrettera la quasi inexistence des musiques, et un scénario globalement mal exploité.
Monster Kingdom: Jewel Summoner psp
Shadow

le 11/02/2009
5 psp
Monster Kingdom : Jewel Summoner est une déception sur PSP, au même titre que Brave Story : New Traveler (ce dernier étant vraiment une catastrophe pour moi).

L'histoire est assez travaillée pour la quinzaine d'heures qui lui est accordée, mais par moments les dialogues sont un peu trop nombreux (d'autant que les membres de l'équipe sont vraiment à deux dimensions sinon moins). Les combats ne présentent pas un grand intérêt, à cause de la difficulté inexistante (pensez un jeu Gust en pire), et toutes les bonnes idées de gameplay tombent à l'eau. C'est regrettable, d'autant que l'Amalgamie semble intéressante sur le principe (customiser son équipe : compétences, expériences, puissances des attaques...), mais que dans les faits ça ne sert strictement à rien de s'y consacrer.

En ce qui concerne l'exploration, cette partie est assez réussie : le héros se déplace vite, les rencontres, bien qu'aléatoires, ne sont pas trop fréquentes... Les monstres ont un design assez classe en général, et la 3D est bien belle.

On a même la possibilité d'utiliser des capacités, option similaire au système de Tools des Wild ARMs... Mais là encore, tout est très facile, les donjons étant assez linéaires dans l'ensemble, seul le Monolith incite vraiment à la réflexion (et comme il s'agit d'un donjon "optionnel"...), et est véritablement superbe en terme d'architecture.

On ajoute également à cela deux fins différentes ainsi que des musiques somme toute agréables, et on obtient un jeu en demi-teinte qui, même sans avoir d'espérances particulières à son égard, me laisse un goût amer dans la bouche.
Star Ocean: First Departure psp
Shadow

le 07/01/2009
7 psp
tri-Ace se perd un peu dans ses objectifs avec les Star Ocean ; il y a jusqu'à présent toujours eu un mélange d'heroïc fantasy et de science-fiction, assez mal abordé la plupart du temps. C'est le cas dans ce remake, avec un début intriguant et une suite d'un vide intersidéral. La faute à une carte du monde rajoutée, gonflant la durée de vie inutilement, avec les centaines d'aller-retours qu'elle vous réserve. Le "véhicule" traditionnellement présent dans les J-RPG existe bien, seulement son obtention -liée au recrutement d'un personnage- est aléatoire !

L'idée de plusieurs embranchements est bonne, mais j'aurais aimé que les scénaristes réfléchissent de façon à réellement impliquer les personnages "annexes" dans l'intrigue principale, parce qu'une fois qu'on a réglé leurs "petits tracas" sur la planète, on les emmène dans l'espace et ils sont identiques à de simples poupées.

Bon. En dehors de son scénario pas folichon et d'une IA en combat pas très réactive (car peu paramétrable), le jeu permet une belle customisation des protagonistes. On peut leur apprendre toutes sortes de facultés, et les possibilités sont nombreuses. Evoluer dans un talent peut par exemple débloquer une spécialité, combiné à un autre !

Ensuite, les Private Actions sont d'un humour rare dans le RPG. Je pense notamment à celles de Welch, l'inventrice farfelue (une sorte de Précis), mais aussi à la révision d'un conte de fée par tri-Ace... La véritable difficulté du jeu se situe à ce niveau : savoir qui on va recruter (on ne peut pas avoir tous les personnages dans l'équipe, et en recruter certains empêchera de solliciter l'aide d'un autre), car ce n'est absolument pas indiqué par le jeu d'une quelconque manière ! De plus, les Private Actions ajoutent au nombre déjà bien conséquent d'aller-retours...

Enfin, pour ce qu'il s'agit du remake, je trouve certaines voix horribles (Ilia !!), tandis que d'autres donnent vie à leur personnage (Welch en tête). Le nombre de cinématiques est ridiculement faible, et malgré un character design de très mauvais goût, j'aurais bien aimé en voir davantage. Pour terminer, considérant les nombreux embranchements... un New Game +, ç'aurait été bien, non ?
Yggdra Union ~We'll Never Fight Alone~ psp
Shadow

le 29/11/2008
8 psp
Yggdra Union arrive à temps sur PSP, et souhaite se faire remarquer c'est certain. Telle la jeune Yggdra partie à la reconquête de son royaume, quoi de plus normal que de vouloir attirer le plus de monde à tenter l'expérience ? Cela fut l'objectif des développeurs avec cette nouvelle édition : narration et action remises à neuves, difficulté réajustée. Yggdra Union sur PSP, c'est l'UMD qui réussit à restituer toutes les qualités de l'original, dans une oeuvre à la fois accessible et passionnante, d'un bout à l'autre.
Crisis Core: Final Fantasy VII psp
Shadow

le 28/07/2008
7 psp
Crisis Core -Final Fantasy VII- est un jeu très étrange, finalement. Disposant d'une mise en scène magistrale, mais d'un scènario laissant des points inexpliqués; d'un système de combat prenant mais d'une répétitivité certaine et d'un côté aléatoire qui en agacera... Enfin, des niveaux dont la linéarité rappelle les premiers RPG, et des musiques lassantes, sont autant de petits détails qui fâchent. Cependant, la fin, si elle est en partie connue par les fans du jeu, est somptueuse, et certains passages dans l'histoire sont très émouvants, surtout en connaissance de l'avenir du SOLDAT Zack. En effet, malgré son statut de préquelle, le jeu s'adresse d'abord à ceux qui ont joué à Final Fantasy VII; sans cela son histoire aura un impact réduit au minimum. Le jeu constitue donc une expérience marquante, mais ne demeure en aucun cas indispensable pour qui que ce soit.
Tales of Rebirth psp
Shadow

le 15/07/2008
7 psp
Tales of Rebirth joue la carte de l'innovation, côté gameplay. Plus de MP, ici la magie est gérée par les Cubes de Force, qui se remplissent et se vident en continu durant un combat. Le système de lignes permet des combats à trois plans, et la difficulté est au rendez-vous. En alliant cela à une dynamique sans faille, on tient là le point le plus intéressant du titre. L'histoire, quant à elle, est plus "mature" que dans Tales of Symphonia, et certains personnages sont très attachants, d'autant que les différents thèmes abordés (racisme, la xénophibie...) le sont avec une grande justesse. Enfin, la 2D est magnifique, un vrai régal pour les yeux.

Selon moi un excellent Tales of, qui souffre cependant d'une perte de vitesse sur la fin du jeu, le dernier tiers est assez pénible à parcourir (allers-retours dans les villes incessants, peu d'évènements majeurs, donjon final tordu...).

Comme Etoile de l'Aurore, ce jeu atteint la deuxième place dans mon Top Tales of, et je le recommande aux amateurs de jeu à gameplay.
Modifir un commentaire :
X
$_$ >_< <_< :!: :!: :( :) :- :6: :a: :alien: :banana: :bat: :bave: :bear: :berk: :blush: :boss: :bounce: :bye:
OK
0 connecté
Legendra RPG V4.8.42 © Force 2025 - Mentions légales
Webmaster : Medion